1563-1568. La mort du duc surprenait la famille de Guise éparse, et la laissait sans chef. Le cardinal de Lorraine assistait au concile de Trente, le duc d'Aumale avait été grièvement blessé à la bataille de Dreux, le cardinal de Guise, incapable et brouillon, tombait, après ses repas, dans des accès de colère qui l'avaient privé de toute considération. La chute semblait si complète, que Catherine n'hésita pas à arrêter le payement du douaire de la reine Marie Stuart, et à affamer ainsi en Ecosse la nièce des Guises. Elle pensa que les débris de la famille avaient assez de réclamations et de suppliques à lui soumettre pour oublier cette princesse, qu'elle châtiait en fille de marchand, selon la qualification qu'elle en avait reçue. Catherine dut se sentir glorieuse de la supériorité de son génie, quand elle se vit enfin dominante. Ainsi se trouvaient humiliés ou tués ces hommes de guerre qui se riaient de ses ordres : un connétable qui affectait un ton de commandement, un duc de Guise qui semblait le roi des catholiques, un Condé qu'on appelait en secret Louis treiziesme, et jusqu'à un Saint-André, qui lui désobéissait avec effronterie, tous en ce moment anéantis ou délivrés par elle de captivité. Son premier acte fut de se procurer la force matérielle ;
elle voulut être désormais bien accompagnée
aussi ; elle s'entoura d'épées. Avec son génie de séduction et son activité
d'Italienne, elle se hâta de grouper autour d'elle les gens de guerre du duc
de Guise. Elle n'eut pas de peine à les attirer. Les capitaines remarquaient
que le nouveau duc, Henri, était pour longtemps un enfant ; la paix se
concluait ; fallait-il encore une fois rentrer à son village, vivre dans les
privations et l'ennui jusqu'à ce que surgit un nouveau Guise ? Ne se
laisserait-on pas tenter par l'honneur du dévouement chevaleresque à une
femme, Charry était le véritable lieutenant de Montluc, et le plus dévoué au duc de Guise de tous les chefs de l'infanterie française. Pendant la guerre civile, il s'était employé à empêcher les Gascons des vieilles bandes de se lever à l'appel de d'Andelot, et avait amené les vétérans de Thionville pour décider de la victoire, le soir de la bataille de Dreux. Ce sont ces hommes que Catherine eut l'art de prendre pour elle et d'enrégimenter. Aussy, n'y a-t-il pas de soldats en France qui surpassent les Gascons, s'ils sont bien conduits, et mesmement les dix enseignes du capitaine Charry[1]. Ces gens de pied de la garde royale furent divisés en trois régiments, qui avaient pour mestres de camp Cosseins, Charroux et Goas[2], et pour colonel général Charry. Plus tard, ils furent renforcés de tous les enseignes d'infanterie qui survécurent à la troisième guerre civile, et divisés en quatre corps, qui devinrent les régiments des gardes-françoises, de Picardie, de Champagne et de Piémont, Henri IV y adjoignit dans la suite son infanterie, sons le nom de régiment de Navarre. Ce sont les cinq premiers régiments de ligne de notre armée actuelle[3]. Charry, tout glorieux de la faveur royale, des bonnes grâces des filles d'honneur, de son importance nouvelle, se posa en adversaire de d'Andelot, et se sentit assez étourdi par sa fortune récente pour heurter avec insolence, dans l'escalier du Louvre, le 31 décembre 1563, ce général qui l'avait vu lentement parvenir, et qui était toujours suivi d'épées fidèles. De la suite de d'Andelot, au moment même de l'affront, deux gentilshommes se détachent en silence. Portant et Mouvans ; ils vont chercher le Poitevin du Chastelier, dont le frère avait été tué en duel par Charry ; ils se rendent sur le pont Saint-Michel et attendent, dans une des boutiques qui obstruent le pont, le retour de Charry. Ils le voient revenir, lui barrent le passage ; du Chastelier lui passe son épée au travers du corps. Catherine ne poursuivit pas le châtiment de ce crime. Elle
donna le commandement des trois régiments à son cousin Strozzi, fils du
maréchal qui avait été tué à Thionville. C'était un homme de vingt-deux ans,
froid, dur, entêté. Il passait pour être le seul vaillant de tous les
Florentins qui entouraient A côté de l'infanterie française et des chefs italiens, elle ne négligea pas de s'assurer le dévouement de nos meilleurs généraux, Tavannes et Biron, qui avaient la réputation de savoir disposer les troupes pour la bataille, et de donner à propos les ordres de combat. Elle se mettait ainsi au-dessus des tentatives de rébellion ou de protection qu'essayeraient des sujets trop puissants. Désormais, on ne la contraindra plus, en enlevant les tentures de son lit, à quitter malgré elle un château ; elle a ses hommes de guerre à elle. Ceux du connétable ne se croient pas plus liés que ceux du duc de Guise ; tous s'empressent autour de Catherine dans cette cour pleine de plaisirs et d'éclat. Le plus assidu était le prince de Condé. Ce premier chef des calvinistes ne ressemblait en rien aux sauvages puritains qui avaient fait mourir de fatigues et de chagrin la régente d'Ecosse, Marie de Guise, et qui persécutaient avec acharnement l'infortunée Marie Stuart. C'était un homme petit et blond, qui riait toujours, qui cherchait à plaire. Catherine connaissait la puissance qu'avaient sur lui les charmes des filles d'honneur ; elle sut en user avec une science consommée et retenir dans ses mains ce chef des rebelles, sous les liens les mieux serrés. Les filles d'honneur devenaient ainsi un moyen de
gouvernement. Les galanteries de ses suivantes procuraient des épées à Anne de Bretagne n'aurait pas soumis ses suivantes à des exigences de ce genre. Auprès d'elle, comme auprès de la reine Claude de France, l'honneur de ces enfants était sauvegardé. Mais il fallait déjà chez ces deux princesses une grande fermeté dans la discipline, et une véritable austérité dans la dévotion, pour faire vivre à travers des fêtes continuelles et tous les hasards de la galanterie les plus belles filles du royaume au milieu des jeunes chevaliers qui revenaient de leurs campagnes avec l'habitude des mœurs brutales, le goût des jeux grossiers et bruyants, l'impatience des plaisirs, la séduction de la gloire, et les récits de coups de lance donnés et reçus. Peut-être est-ce pour diminuer les dangers que pouvaient courir les filles nobles de la suite des princesses, que la cour conservait une bizarre institution sous le même toit que les pieuses Anne de Bretagne et Claude de France. Il y avait à la cour des filles soumises à une autre discipline que la leur ; elles étaient sous les ordres de la dame des filles suivant la cour[6]. Le Roi payait les dépenses qu'il leur convient faire à suivre ordinairement la cour. Cette dame menait les femmes et filles de sa vacation présenter, le 1er mai, un bouquet au Roi ; elle recevait de lui des étrennes le 1er janvier, ainsi qu'il est accoustumé de faire de tout temps. Avec les comptes de cette institution administrative, soigneusement tenus et conservés, on pourrait reconstituer la succession de ces dames, des filles suivant la cour. Cécile Viefville remplaça Olive Sainte sous le règne de François Ier ; Jehanne Lignière exerçait son autorité sous François II. Les plus anciennes des dépenses de cette catégorie semblent remonter au règne de Louis XI ; on n'en voit plus après celui de François II. Catherine de Médicis aura trouvé que cette invention de mademoiselle de Villequier était dangereuse pour sa politique ; elle n'éprouvait pas les scrupules de Claude de France pour le salut des jeunes filles qui la servaient, et préférait fortifier son pouvoir de ces ressources de la galanterie qu'on n'avait pas su utiliser avant elle. Elle n'eut pas de peine à rassembler, à choisir ces instruments
nouveaux de sa domination. La vie était si précaire, les femmes sans
défenseurs étaient tellement exposées au brigandage, que toutes les mères
étaient heureuses d'envoyer leurs filles sous la protection de Les femmes étaient donc forcées de chercher une protection et de la payer du sacrifice de leur liberté : elles se soumettaient avec résignation, pour éviter de pires malheurs, à tous les caprices de la maîtresse choisie par leurs parents. Celles qui entraient au service des princesses n'étaient pas moins maltraitées que celles qui restaient comme suivantes chez les femmes des principaux seigneurs. Leur condition était si humble que la jeune Françoise de Rohan, cousine de Jeanne d'Albret, élevée près d'elle, lui disait[10] avec une grâce timide, en la quittant, lorsqu'elle était encore enfant : Plus j'ay de toi souvent esté battue, Plus mon amour s'efforce et s'évertue De regretter ceste main qui me bat ; Car ce mal-là m'estoit plaisant esbat. Or, adieu donc la main dont la rigueur Je préférois à tout bien et honneur. Ces châtiments étaient infligés par simple passe-temps et
sans colère. Catherine de Médicis se divertissait quelquefois à les imposer à
ses filles d'honneur ; elle faisoit despouiller ses
dames et filles, je dis les plus belles, et puis elle les battoit du plat de
la main avec de grandes claquades et plamussades assez rudes, et les filles
qui avoient délinqué quelque chose avec de bonnes verges. Aucunes fois, sans
les despouiller, les faisoit trousser en robe et les claquetoit et fouettoit,
selon le sujet qu'elles luy donnoient, ou pour les faire rire, ou pour plorer[11]. Il est
difficile d'énumérer tous les services qu'elle exigeait, et pour lesquels il falloit qu'une de ses femmes, de ses plus favorites,
luy servit en cela[12]. Mais on peut rappeler que Henri III,
se trouvant seul un jour avec M. de Grammont, fit appeler, pour lui parler,
mademoiselle de Catherine de Medici ne dépassait pas ses droits et ne trouvait pas de résistance lorsqu'elle voulait s'assurer par les complaisances d'une de ses femmes le dévouement d'un des seigneurs de la cour ; elle était assurée que dans des âmes si complètement soumises, le besoin de la servir serait plus fort que les intérêts de la passion éveillée par elle. La jeune fille ne devait songer, dans les confidences les plus tendres, qu'à prononcer les paroles exigées par sa maîtresse ; elle restait dans sa dépendance au milieu des épanchements du cœur ; elle lui rapportait les secrets livrés dans l'exaltation de la passion ; elle quittait, elle variait ses galanteries au gré de la politique ou des curiosités de Catherine. Chacune d'elles pouvait dire en tremblant, comme sa propre fille Marguerite de Valois : Je ne lui osois parler, mais quand elle me regardoit, je transissois de peur d'avoir fait quelque chose qui lui déplût[15]. A son château de Chenonceaux, le 15 mai 1577, Catherine réunit toute la cour en un banquet, au milieu de la grande galerie qui couvre le Cher, et dans ce repas, les dames les plus belles et honnestes de la cour, estant à moitié nues, et ayant leurs cheveux espars, furent emploiées à faire le service[16]. Quelques jours plus tard, au château de Plessis-lès-Tours, elle les fit revêtir de costumes d'homme, en soie verte[17]. En dehors de ces rares excentricités, Catherine se plaisait à couvrir ses suivantes de costumes somptueux. Pour les huit demoiselles d'honneur qui accompagnèrent en Espagne sa fille Elisabeth, on acheta huit haquenées enharnachées de veloux violet avec des franges d'or, huit manteaux avec les devantiers de drap violet, huit chappeaux de veloux violet avec une tresse d'or autour et des plumes violettes accoustrées d'or. Pour leurs femmes de chambre, quatre hacquenées enharnachées de veloux noir, quatre manteaux avec les devantiers de drap noir bandés de veloux noir, et des chappeaux de veloux noir[18]. Ces femmes de chambre si richement vêtues couchaient deux ensemble sur des paillasses sans draps ; les filles d'honneur avaient des lits avec des pavillons de damas violet, frangés de soie violette, mais elles étaient deux également dans chaque lit, et n'avaient pour tout mobilier que chacune un coffre de bahut[19]. Malgré les robes de velours, il n'y avait dans cette vie en commun des filles d'honneur ni luxe, ni bien-être. Mêlées aux joies bruyantes et aux plaisanteries soldatesques de la jeune noblesse, elles perdaient promptement les timidités pudiques et devenaient aptes au rôle que leur assignait Catherine ; elles s'habituaient à faire la guerre selon la coustume aux nouveaux mariés[20], ou à s'asseoir à des banquets comme celui que donna un jour le cardinal de Lorraine, où l'on n'eut à boire que dans une coupe sur laquelle étaient ciselées des figures indécentes. Il falloit qu'elles beussent là, ou bien qu'elles esclatassent de soif ; les unes disoient : Voilà de belles grotesques ; les aultres : Voilà de plaisantes mommeries[21]. Ainsi formées à l'obéissance et dépouillées des scrupules, les filles d'honneur ne pouvaient qu'envier la fortune de celles que Catherine désignait pour devenir les favorites des principaux personnages. Le roi de Navarre avait été l'un des premiers enlacé dans
les liens de Louise de Rouhet[22] avait acquis un
empire absolu sur l'esprit indécis et faible du roi de Navarre ; c'est par
ses artifices que ce prince, après ses velléités d'indépendance, était sans
cesse ramené sous la main de Catherine. Louise de Rouhet se berçait de
l'espoir que le mariage avec Jeanne d'Albret serait annulé, et qu'elle
deviendrait elle-même reine de Navarre. En attendant ces hautes destinées,
elle mit au monde un enfant que l'on nomma Charles de Bourbon ; puis elle vit
la mort du roi de Navarre. Pour la récompenser du rôle qu'elle avait joué
près de lui, Catherine la maria à un maître d'hôtel qui avait la surveillance
des cuisines royales, Robert de Combault, seigneur de Vitry-le-François ;
elle en eut deux filles. Quant au petit Charles de Bourbon, son premier
enfant, il fut recueilli et élevé par Jeanne d'Albret. La seule vengeance que
voulut tirer l'épouse outragée fut de ne pas convertir cet enfant à Isabelle de Limeuil fut chargée par Catherine de s'emparer
du prince de Condé aussitôt après la paix qui termina la première guerre de
religion. Isabelle était née sur les bords de Condé l'enleva de son couvent[30], puis devint
infidèle, puis lui reprocha son ancienne intimité avec Robertet, le
secrétaire d'État, supposa, peut-être avec raison, que ce manant était le
père de l'enfant ; elle revint près de Ces campagnes imposées à des jeunes filles étaient
rarement heureuses. Des accidents et des revers semblables à ceux d'Isabelle
de Limeuil arrivèrent à Françoise de Rohan[34], celle qui était
si glorieuse d'être souffletée par la main de Jeanne d'Albret. Elle était
devenue fille d'honneur de Catherine, et avait reçu la mission de conserver à
Une autre des filles d'honneur, Renée de Rieux-Chasteauneuf, eut une fortune plus haute et des aventures plus romanesques. La faveur de Catherine l'introduisit comme associée intime dans le projet le plus cher de sa vie, lui fit partager ses tendresses, ses ambitions, son âme tout entière. Ce n'était pas assez pour Catherine que de compter sur le dévouement mercenaire et changeant de quelques soldats et de quelques jeunes filles. Elle rêvait d'avoir à elle seule un général, un héros, un maître. Et comme si le besoin d'aimer était un instinct tellement supérieur à la science et à l'expérience, que les plus forts génies et les esprits les plus corrompus doivent sentir sa domination, Catherine arrivée à l'apogée de sa puissance, redoutée de l'Europe, experte dans l'art de tromper, pleine de mépris pour les surprises du cœur et les témérités des âmes loyales, se préparait avec un amour infini son prince accompli selon les maximes florentines, son troisième fils, Henri de Valois, duc d'Anjou. L'enfant grandissait au milieu des filles d'honneur ; mademoiselle de Chasteauneuf avait été chargée plus spécialement de lui, afin qu'aucune de ses pensées ne cessât jamais d'être réglée par Catherine, et que pas un acte de sa vie pût être un secret pour sa mère. |
[1] MONTLUC.
[2] BRANTÔME, Grands Capitaines, t. I, p. 645.
[3] Henri D'ORLÉANS, duc d'Aumale, Histoire des princes de Condé.
[4] Archives nat., KK., 80 et 81. Comptes de la reine Marguerite, 1484-1489. Ces jeunes filles étaient Anne et Catherine de Brézé Antoinette et Gabrielle de Bussières, Isabeau de Montalembert et Jehanne de Berthaune.
[5] DUCLERCQ, Mémoires, édit. Petitot, p. 45.
[6]
DUCANGE, verbo
meretricalis : A Olive Sainte, dame des filles de
joye suivant la cour du Roi,
[7] DUCLERCQ, Mémoires, p. 52.
[8] DUCLERCQ, Mémoires, p. 101.
[9] BRANTÔME, Hommes illustres.
[10] Les Adieux des dames de chez la royne de Navarre à madame la princesse de Navarre, recueil de vers dont plusieurs pièces sont publiées par Martha FREER, Life of Jeanne d'Albret, t. I, p. 19.
[11] BRANTÔME, les Dames galantes, discours II.
[12] BRANTÔME, les Dames galantes, discours II.
[13]
Bibl. nat., Ms. Dupuy, vol. XL,
cité par Martha FREER, Henry III king of France.
[14] Martha FREER, t. II, p. 148 ; BRANTÔME.
[15] Marguerite DE VALOIS, Mémoires.
[16] L'ESTOILE, t. I, p. 86.
[17] J. QUICHERAT, Histoire du costume en France.
[18] GUISE, Mémoires-journaux, p. 446.
[19] GUISE, Mémoires-journaux, p. 446.
[20] BRANTÔME (les Dames galantes) cite un grand nombre d'anecdotes sur les plaisanteries qu'on faisait toujours aux nouveaux mariés (discours VII), et sur les spectateurs cachés à la mode accoustumée. Cet usage durait encore sous le règne de Louis XIV : Le Roi me dit, malgré cette gravité qui ne le quittoit jamais, qu'il avoit su que... (SAINT-SIMON, t. I, p. 157.)
[21] BRANTÔME, les Dames galantes, discours I.
[22]
Fille de Louis de
[23] Martha FREER, t. II, p. 86. Cet enfant fut évêque de Lectoure en 1590, archevêque de Rouen en 1594 ; il fut ordonné prêtre en 1597.
[24] BRANTÔME, Dames galantes, disc. VII.
[25] BRANTÔME, Hommes illustres, M. le Connectable, t. I, p. 315.
[26] Il fut vendu au dix-huitième siècle par mademoiselle de Sens. Henri D'ORLÉANS, duc d'Aumale, t. I, p. 267 et notes. Valéry est dans le département de l'Yonne, canton de Chéroy.
[27] VARILLAS, t. I, p. 441.
[28] Voir Information contre Isabelle de Limeuil, mai-août 1544, documents publiés par Henri D'ORLÉANS, duc d'Aumale.
[29] Lettres publiées dans l'Histoire des princes de Condé.
[30]
Voir lettre de Smith, ambassadeur d'Angleterre, citée par H. DE
[31] Lyon, en 1564. Voir CASTELNAU et Remarques sur la confession de Sancy, édit. de 1720, p. 224 et suiv.
[32]
Les quittances sont à
[33]
Voir Lettres de
[34] Son père, René de Rohan, était le second fils du maréchal de Gié. Sa mère était Isabelle de Navarre, sœur du père de Jeanne d'Albret.
[35] SAINT-SIMON, t. I, p. 361.
[36] Martha FREER, t. II, p. 28.
[37] SAINT-SIMON, t. I, p. 361.
[38] SAINT-SIMON, t. I, p. 361.
[39] SAINT-SIMON, t. I, p. 361.