1560. L'autorité de Catherine grandissait à mesure que
décroissait celle des Guises. Dans les premiers jours du règne, pour leur
complaire, Sur sa désignation, les sceaux furent, après la mort du chancelier Olivier, remis à un ancien président de la chambre des comptes de Paris, Lhospital. Les qualités honnêtes et solides du nouveau chancelier compensaient les défauts de Catherine, et assuraient autour des princes mineurs une inspiration nettement nationale. Lhospital reste avec sa grande barbe blanche, son visage pasle, sa façon grave[1], le véritable homme d'État, défenseur de la légalité, supérieur aux partis, élevé par un jugement délicat et droit au-dessus des violences des contemporains. Le concert avec les neveux du connétable était une décision moins sage. Ce n'était plus un secret pour personne que les trois Châtillons étaient convertis à la religion réformée : en envoyant Coligny au milieu des mécontents en Normandie, Catherine ne se donnait plus un conseiller comme lorsqu'elle faisait remettre les sceaux à Lhospital, elle s'associait à un chef de faction. Assurément l'alliance avec les partisans de la réforme devait être une tentation pour Catherine ; en intervenant dans le débat religieux, l'autorité royale avait chance d'imposer la conciliation, d'éviter une guerre civile, peut-être de confisquer à son profit une partie des biens du clergé, et de se faire la riche part de butin et de puissance que Henri VIII avait assurée à la couronne d'Angleterre. Mais la dextérité cauteleuse de Catherine ne suffisait pas pour manier des théologiens excités par la convoitise ou la controverse, et des gens de guerre fatigués de la paix. Coligny revint de Normandie tout exalté par le zélé religieux, et s'écria qu'il avait sous la main cinquante mille hommes prêts à prendre les armes pour défendre leur foi. — Et moi, répliqua le duc de Guise, j'en ai cent mille pour leur rompre le cou ![2] Effrayée de ces violences, Catherine chercha à sacrifier les Guises, ils étaient encore trop solides pour qu'elle osât commencer une lutte ouverte contre eut, mais elle les sentait diminués dans l'opinion publique et maladroits dans leurs efforts pour se défendre ; à voir l'apathie du duc de Guise et l'imprudence avec laquelle il avait dédaigné toutes les alliances, pour ne se conduire que par les conseils du cardinal, elle ne pouvait prévoir encore les ressources que lui suggérerait la souplesse de son génie quand il aurait secoué l'influence malfaisante de son frère. Elle le voyait dans une des éclipses de sa carrière, comme il en eut après le siège de Metz et après la bataille de Renti. On croirait que la fortune l'endormait et qu'il ne retrouvait sa vigueur d'esprit qu'aux époques de crise. Catherine put bien supposer qu'il se laisserait glisser vers sa perte, et le juger assez compromis déjà pour s'assurer sa succession. Elle se mit résolument en relation avec le roi d'Espagne pour négocier avec lui la ruine des Guises. La moindre indiscrétion pouvait livrer Catherine à ceux
qu'elle osait attaquer ; sa belle-fille surveillait ses mouvements, épiait
ses conversations. Mais sa fille Elisabeth lui tenait lieu d'agent secret
près de Philippe II. Vous m'escrivites, il y a assez
lonc temps, lui écrivit la reine d'Espagne, que je disse au Roy, mon
seigneur, comme vous ne vouliez point ceux de Guise pour le gouvernement, ce
que je fis[3].
Et Catherine répondit aussitôt[4] : Tout ce trouble n'a aysté que pour la hayne que tout set
royaume porte au cardynal de Lourayne et duc de Guise. Philippe II, dépossédé
de son influence sur l'Angleterre depuis la mort de Mary Tudor, espérait la
ressaisir en défendant la nouvelle reine contre les prétentions de Marie
Stuart. Il était donc, à cette époque, l'adversaire forcé des Guises, et il
conseillait à Catherine de les éloigner[5]. Ainsi cet
épisode de la succession de Mary Tudor écartait pour un temps de la question
religieuse tous ceux qui avaient cru pouvoir s'y consacrer exclusivement. Les
Guises ne visaient que ce trône d'Angleterre pour leur nièce, tandis que
Philippe II préférait soutenir la dynastie protestante à Londres, plutôt que
de laisser les Îles-Britanniques s'unir à la couronne de France. Son intérêt
lui commandait d'écarter les Guises, qui nous poussaient vers l'Angleterre ;
ce fut comme ennemi des Guises qu'il commença à intervenir dans notre
politique intérieure. Philippe II, notre vainqueur à Saint-Quentin, n'avait jamais vu une bataille, jamais rompu une lance ni manié une épée. Constamment enfermé dans son cabinet de travail, il ne s'écartait guère du cercle de ses secrétaires et de ses majordomes ; s'il traversait une ville, il s'enfonçait au fond de sa voiture ; les voyages lui déplaisaient, il s'y montrait hautain et ennuyé ; il renonça bientôt à parcourir, comme son père, les provinces qui lui étaient soumises. Tandis que Charles-Quint se faisait connaître de ses sujets, se conciliait, par un mot gracieux ou par un simple signe, la noblesse des diverses provinces, les artistes, les prélats, Philippe II s'enferma de bonne heure au centre de l'Espagne et cessa de paraître en Italie et en Flandre. Il suppléa aux inconvénients de cette absence par une extraordinaire activité d'écrivain, qui dégénéra de bonne heure en manie épistolaire. Il en arriva à écrire d'une manière à peu près continuelle, le jour et la nuit[6] ; il contresigna de sa main tous les ordres expédiés, tous les mandats de payement, même pour une dépense de vingt ducats[7]. Prolixe dans ses instructions, lent à exprimer sa pensée, il adressait des lettres de dix-huit pages au secrétaire qui se tenait dans la chambre voisine de la sienne, recevait sa réponse écrite, la lui rendait annotée en marge, et ne quittait pas la plume, même quand il lisait les dépêches étrangères, inscrivant entre les lignes des réflexions souvent insignifiantes, quelquefois puériles. Sur la lettre qui lui donnait la première nouvelle de la mort de Henri II, il écrivit, de sa main, qu'il y avait sans doute une faute d'orthographe, que l'on avait mis tayte au lieu de teste[8]. Toujours accroupi devant sa table, il hésitait à se former une opinion ; puis, lorsqu'il était décidé à en adopter une, il retombait dans ses incertitudes à l'heure de l'exécution. — Le temps et moi font deux, disait-il. A force de temporiser, de laisser écouler des délais sans prendre une résolution, il perdit la domination des Pays-Bas, et laissa passer le moment de gagner celle de la France[9]. Les lenteurs de cette vie sédentaire, cette passion des détails, les mesquines prétentions à l'infaillibilité, sont le caractère des administrations que dominent les bureaux. Avec son obstination à viser toutes les dépenses, Philippe II ne pouvait empêcher que, malgré la paix, en 1560, une année de revenus fût dépensée d'avance[10] ; avec son habitude de se montrer aux seuls seigneurs de sa cour, il n'avait obtenu autour de lui qu'un faste solennel, sans plaisir, sans bruit, au milieu de visages sévères, qui conservaient avec soin cette hauteur qu'on appelait le sussiego, sorte de placidité musulmane, de mépris pour les émotions, la lecture, le travail de l'esprit, les expansions du cœur ; point de festins, point de promenades, rien que le jeu et la galanterie[11]. Un ambassadeur[12] représente
Philippe II vêtu d'un pourpoint de satin noir brodé d'argent, d'un
haut-de-chausses de velours noir et de bas de soie noirs ; sur ses épaules
était un manteau de damas fourré de martre, avec le collier de Il sut interdire l'Ecosse à l'ambition des Guises. Avec son trésor vide, il trouva moyen de soutenir les presbytériens qui s'étaient insurgés contre Marie Stuart. Le duc de Guise envoya en Ecosse un vétéran de nos guerres, le vieux La Brosse[20], ancien compagnon d'armes de son père, avec deux mille Gascons, tandis que son plus jeune frère, le grand prieur François, amenait de Méditerranée sur les côtes d'Angleterre dix de nos meilleures galères. Mais le grand prieur n'avait ni le mérite, ni l'ardeur de son aîné ; il s'attarda, durant le trajet, dans des divertissements auprès du jeune roi Sébastien de Portugal, n'arriva en Ecosse qu'au moment où les Anglais tenaient notre corps de débarquement bloqué dans Leith ; en même temps, la régente Marie de Guise, assiégée dans le château d'Edimbourg, mourut d'ennui et de lassitude. Cette triste nouvelle découragea ses frères ; ils se hâtèrent de conclure la paix avec Elisabeth, contraignirent leur nièce, Marie Stuart, à abandonner son titre de reine d'Angleterre, qu'elle eut le malheur de reprendre plus tard, et assurèrent à ce prix leur réconciliation définitive avec Philippe II. S'ils reculaient ainsi dans leurs imprudentes entreprises
à l'extérieur, les Guises sentaient que les dangers s'accroissaient autour
d'eux en France, et qu'ils devaient redoubler d'activité pour se soutenir.
Les fautes commises par le cardinal à Amboise commençaient à porter leurs
conséquences ; l'horreur des massacres, la joie de connaître enfin un chef,
groupaient les opposants autour des princes de Bourbon. Le duc de Guise,
impatienté de ses échecs en Ecosse et de la sourde résistance qu'il sentait
autour de lui, n'hésita pas à faire arrêter le Basque Jacques de Avec les forces ainsi réunies, il s'établit dans une
position solide au centre de Afin de mieux assurer les projets contre les Bourbons, les Guises eurent la prudence d'intimider Catherine de Médicis, dont ils commençaient à redouter les envahissements. Sans oser l'attaquer, ils animèrent l'inimitié qui estoit entre les Roynes mère et fille[24], et cherchèrent à la forcer de devenir leur instrument, sinon leur alliée, contre les Bourbons. Elle était prise dans Orléans, et si bien circonvenue, que ladicte Royne mère escrit au roy de Navarre qu'il vinst, y estant à demy forcée pour plaire à messieurs de Guise[25]. Ainsi, c'est Catherine qui appelle les princes de Bourbon à Orléans, comme vingt-huit ans plus tard elle attirera le troisième duc de Guise a Blois. Dans les deux cas, elle n'est ni dupe, ni complice ; elle sait ce qui se médite et ne veut pas y prendre part ; elle rapproche les adversaires uniquement par besoin de placer sa main dans toutes les affaires, et par crainte de se perdre avec le vaincu, si elle ne donne pas auparavant des gages à tous deux. Son intérêt était de retenir dans le Midi les princes de Bourbon, qui pouvaient seuls faire équilibre à la puissance des Guises. Après qu'elle leur a écrit de se rendre sans appréhension dans la ville où les Guises ont accumulé tous leurs moyens de défense, elle veut se raviser ; mais, surveillée par sa belle-fille, elle n'ose se mettre directement en relation avec les princes, et craignant d'estre descouverte, sans escrire, faisoit entendre secrettement à la princesse de Condé que c'estoit ia mort de son mari s'il venoit à la cour[26]. La princesse de Condé ne cessait de conseiller à son mari la révolte, plutôt qu'une si dangereuse obéissance ; elle lui déclarait que, si elle estoit homme et en son lieu, elle aimeroit mieulx mourir l'espée au poing, que de tendre le col à un bourreau[27]. Mais s'ils s'obstinaient à se maintenir dans le Midi, le roi de Navarre et le prince de Condé étaient sûrs d'être condamnés comme rebelles et combattus avec vigueur. Au duc de Guise, muni de l'autorité royale et entouré d'une armée fidèle, ils n'avaient pas de soldats à opposer. Quel prétexte invoquer pour se mettre en révolte et attirer en temps utile des partisans ? Les souvenirs du désastre du connétable de Bourbon devaient peu les encourager à une prise d'armes. D'ailleurs, les caractères opposés des deux frères les poussaient également a entreprendre cet imprudent voyage. La noblesse du roi de Navarre l'empêchait de voir les dangers de la soumission ; la témérité du prince de Condé lui faisait ressentir une certaine volupté à se jeter une seconde fois au milieu de ses ennemis, et à les braver sous les yeux des dames. Seule, Jeanne d'Albret prévit les conséquences de cette démarche, et s'efforça de sauver les têtes de son mari et de son beau-frère par les apprêts d'une vengeance ; elle arma ses montagnards du Béarn, et mit ses forts en état de défense. Les deux princes commencèrent leur voyage. Un nouvel avertissement faillit les arrêter dans le trajet. Montpezat, gouverneur de Poitiers, leur refusa le passage. Cette insulte, qui s'excusait sous les scrupules de la responsabilité des commandants de place, masquait-elle un avis indirect du péril dans lequel se précipitaient les princes, et Catherine avait-elle donné secrètement à Montpezat le conseil de les écarter ainsi d'Orléans sans se compromettre ? Impuissant subterfuge. Le maréchal de Termes arriva avec des lettres d'excuse ; les princes furent admis à traverser Poitiers ; ils arrivèrent devant Orléans. Là, on n'eut garde de leur interdire l'entrée de la ville, mais on leur fit subir un autre affront : le gouverneur défendit de lever la herse devant eux ; ils durent descendre de cheval et entrer par la poterne[28]. Le cardinal de Lorraine, fort
ayse de la venue de Condé, espérant qu'elle serviroit beaucoup pour
l'assoupissement des folies du jour[29], eut la malice
de choisir la chambre de Catherine, pour faire donner aux Bourbons l'audience
qui devait leur faire comprendre leur disgrâce. François II regarda avec
sévérité le roi de Navarre, lui fit signe de la main de saluer sa mère, et
feignit de ne pas voir le prince de Condé, qui s'avançait derrière lui. Il ne
prononça pas un mot ; les deux Bourbons se retirèrent sans saluer les deux
Guises, qui assistaient à cette scène. Au moment où il quittait la chambre de
Peut-on croire que le duc de Guise subissait à ce moment
l'influence de son frère le cardinal, jusqu'au point d'avoir adopté le projet
de faire poignarder le roi de Navarre de la main même du jeune François II ?
En supposant qu'il n'ait pas été retenu par le dégoût de dicter un tel crime
à un enfant de dix-sept ans, son esprit pratique n'aurait-il pas reculé
devant l'impossibilité d'obtenir du Roi un tel acte de brutalité, ou devant
le mépris qu'il aurait soulevé chez les souverains de l'Europe ? Le duc de
Guise n'était pas homme à s'avancer, comme le cardinal, dans une entreprise,
sans en prévoir les conséquences. François II était maladif, délicat, docile,
mais peu susceptible des violences qui pourront s'allumer plus tard dans la
poitrine brûlée de fièvre de son frère Charles IX. Cependant, les historiens
du temps[32]
semblent unanimes à supposer ce projet, dont l'existence serait confirmée par
les propres paroles de Catherine, rapportées en ces termes par Jeanne
d'Albret elle-même : De vray, Il y avait sans doute une manière correcte de se défaire de lui autrement que par un meurtre. Les capitaines du duc de Guise, qui ne doutaient pas que sa perte ne fût résolue, s'attendaient à avoir le spectacle d'un duel régulier entre leur général et le roi de Navarre. Le Gascon Montluc crut même pouvoir en faire sa cour au duc, et lui proposa de faire appeler le roi de Navarre, qui estoit mal content de luy. Mais le duc de Guise, qui n'aimait pas les duels, et qui avait sans doute d'autres projets, lui répondit durement devant ses gentilshommes : Vrayment, Montluc, à ce que je voys, vous estes deveneu fort politicque depuis que je ne vous ay veu ; je suis d'advis que le Roy vous fasse son chancelier. Il vous semble que vous estes encore en vostre Piedmont, parmy vos gens de pied ; le roy de Navarre et moy, nous ne sommes pas de vostre gibier. Allez, souciez-vous de vos affaires et non des nostres[35]. En réalité, l'ambassadeur d'Espagne avait vu juste : ce n'était pas prudent d'abattre trois tètes à la fois. Ce qui sauva le roi de Navarre et Coligny, ce fut la crainte d'exciter une guerre civile, puisque d'Andelot tenait la campagne, et aurait pu venger le meurtre de son frère Coligny, tandis que Jeanne d'Albret aurait fourni, dans ses places du Béarn, un point d'appui à tous ceux qui se seraient levés pour attaquer le gouvernement des Guises au moment où les huguenots semblaient n'attendre, pour courir aux armes, qu'un prétexte pu un mot de ralliement. La savante et opportune intervention de Catherine ne fut
pas inutile non plus. Bientôt le cardinal commença à comprendre qu'il était
forcé de compter avec |
[1] BRANTÔME, Hommes illustres, t. I, p. 317.
[2] MIGNET, Journal des Savants, 1859, p. 25.
[3] PARIS, Négociations relatives au règne de François II, t. II, p. 847.
[4] PARIS, Négociations relatives au règne de François II, t. II, p. 861.
[5] Commentarii dell' azzioni del regno di Francia, publiés à la suite des Relations des ambassadeurs vénitiens, doc. inéd., t. II, p. 684.
[6] Francesco VENDREMIN, Relaz, ven., éd. ALBERI, 1595 : Scrive indefessamente giorno e notte.
[7] Giovanni SORANEO, Relaz. ven.
[8]
GACHARD, Correspondance
de Philippe II, vol. I,
préface, p. 49, note 1.
[9]
[10] GRANVELLE, t. VI, p. 103, 156, 194.
[11] PIGAFETTE, BADOVARO et CONTARINI, Relaz. Ven. : La corte e muta : non si attende à lettere, ma la nobilità è a maraviglia ignorante e ritirata, mantenendo una certa sua alterigia, che loro chiamano sussiego, che vuol dire tranquillità e sicurezza, e quasi serenità. Non si convita, non si calvalca, si giuoca e si fa l'amore.
[12]
Antonio TIEPOLO.
Voir BASCHET,
[13] Antonio TIEPOLO, Relaz. Ven.
[14] BADOVARO, Relaz. Ven. : Quanto agli effetti della temperanza, ella eccede nel mangiare quantità di cibi, specialmente intorno a pasticci, e patisce doglie di stomaco e dei fianchi. Giovanni MICHIELE : Spessissimo sotto posto alle dolori di stomacho.
[15] BADOVARO : Il labro di sotto grosso.
[16] MICHIELE : Con quella bocca e labro pendente.
[17] BADOVARO : Con guarda ordinariamente chi negotia e tien gli occhi bassi
in terra.
[18] LOTHROP MOTLEY, The rise of the dutch republic,
p. 55.
[19] CABBERI, Felippo
secundo, t. V, p. 236 : Yo traere Ilena para
quemar a mi hijo si fuero tan malo como vos.
[20]
[21]
[22]
[23] TAVANNES, p. 237.
[24] TAVANNES, édit. Petitot, p. 288.
[25] TAVANNES.
[26] TAVANNES, p. 289.
[27]
[28] Martha FREER, Life of Jeanne d'Albret, t.
I, p. 188, 210.
[29] PARIS, Documents inédits sur le règne de François II, t. II, p. 606.
[30] GIOVANNI MICHIELI, Relaz. Ven.
[31] GIOVANNI MICHIELI, Relaz. Ven.
[32]
[33] Journal des Savants, 1832, p. 39 : Mas acertado castigar poco a poco les culpados que prender tantos de un golpe.
[34] HARDWICKE, State papers, t. I, p. 129
: Throckmorton to the queen, 17th november 1560 : The
king of
[35] BRANTÔME, les Duels, p. 272.
[36] BONNET, Lettres de Calvin, 16 décembre 1560.