DISSERTATION SUR LA MARCHE D'ANNIBAL DEPUIS NÎMES JUSQU'À TURIN

 

L'AN 218 AVANT NOTRE ÈRE

§ III. — MARCHE D'ANNIBAL, DEPUIS MONS SELEUCUS À BRIANÇON.

 

 

X. Il paraît que Polybe, qui ne connaissait pas la route du Rhône à Mons Seleucus, parce qu'il avait dû suivre avec Scipion celle d'Arles, qui était plus fréquentée, ne fait commencer les Alpes qu'à Mons Seleucus, puisqu'il s'exprime ainsi[1] :

Annibal avait déjà marché pendant dix jours, et avait fait environ 800 stades de chemin le long du fleuve, déjà il se disposait à mettre le pied dans les Alpes, lorsqu'il se vit dans un danger auquel il était très-difficile d'échapper. Tant qu'il fut dans le plat pays, les chefs des Allobroges ne l'inquiétèrent pas dans sa marche, soit qu'ils redoutassent la cavalerie carthaginoise, ou que les Barbares dont elle était accompagnée, les tinssent en respect.

J'interromps un moment ce récit, pour observer que Polybe fait encore ici bien sentir que les Barbares qui avaient accompagné Annibal depuis le passage du Rhône jusqu'à Mons Seleucus, n'étaient pas Allobroges, mais au contraire, qu'ils étaient les ennemis de ces peuples. On reconnaîtra donc encore ici, que j'ai eu raison de dire que ces peuples étaient les Cavares. Continuons à présent de parler avec Polybe.

Mais quand ceux-ci se furent retirés, et qu Annibal commença d'entrer dans les détroits des montagnes, alors les Allobroges coururent en grand nombre s'emparer des lieux qui commandaient ceux par où il fallait nécessairement que l'armée d'Annibal passât. C'en était fait de son armée, si leurs pièges eussent été plus couverts : mais comme ils se cachaient mal, ou point du tout, s'ils firent grand tort à Annibal, ils ne s'en firent pas moins à eux-mêmes.

Ce général, averti du stratagème des Barbares, campa au pied des montagnes, et envoya quelques-uns de ses guides Gaulois pour reconnaître la disposition des ennemis. Ils revinrent dire à Annibal que pendant le jour les ennemis gardaient exactement leurs postes, mais que pendant la nuit ils se retiraient dans une ville voisine. Aussitôt le Carthaginois dresse son plan sur ce rapport ; il fait en plein jour avancer son armée près des défilés, il campe assez proche des ennemis. La nuit venue, il donne l'ordre d'allumer des feux, laisse la plus grande partie de son armée dans le camp, et avec un grand corps d'élite il perce les détroits et occupe les postes que les ennemis avaient abandonnés. Au point du jour les Barbares se voyant dépostés, quittèrent leur dessein : mais les bêtes de charge et la cavalerie, serrées dans ces détroits, ne suivaient que de loin ; ils saisirent cette occasion pour fondre de plusieurs côtés sur cette arrière-garde. Il périt là grand nombre de Carthaginois, beaucoup moins cependant sous les coups des Barbares, que par la difficulté des chemins. Ils y perdirent surtout beaucoup de chevaux et de bêtes de charge, qui, dans ces défilés et sur ces rochers escarpés, se soutenant à peine, tombaient au premier choc. Le plus grand désastre vint des chevaux blessés qui tombèrent dans ces sentiers étroits, qui en roulant poussaient et renversaient les bêtes de charge et tout ce qui marchait derrière.

Annibal, pour remédier à ce désordre, qui, par la perte de ses munitions allait l'exposer au risque de ne pas trouver de salut, même dans la fuite, courut au secours à la tête de ceux qui, pendant la nuit, s'étaient rendus maîtres des hauteurs ; et, tombant d'en haut sur les ennemis, il en tua un grand nombre ; mais dans le tumulte et la confusion qu'augmentait encore le choc et les cris des combattants, il perdit aussi beaucoup de monde. Malgré cela, la plus grande partie des Allobroges fut enfin défaite, et le reste réduit à prendre la fuite. Il fit ensuite passer ces défilés, quoiqu'avec beaucoup de peine, à ce qu'il lui était resté de chevaux et de bêtes de charge : puis, se faisant suivre de ceux qui lui parurent le moins fatigués du combat, il fut attaquer la ville d'où les ennemis étaient sortis sur lui. Elle ne lui coûta pas beaucoup à prendre. Tous les habitants, dans l'espérance du butin qu'ils croyaient faire, l'avaient abandonnée. Il la trouva presque déserte. Cette conquête lui fut d'un grand avantage ; il tira de cette ville quantité de chevaux, de bêtes de charge et de prisonniers ; et outre cela, du blé et de la viande pour deux ou trois jours, sans compter que par là il se fit craindre de ces montagnards, et leur ôta l'envie d'interrompre une autre fois sa marche.

On voit que toutes les circonstances de ce récit conviennent parfaitement à la ville de Gap, chez les Tricorii, dont il paraît qu'il est ici question, puisqu'ils sont nommés par Tite-Live après les Voconiii. Leur chef-lieu était à Vapincum, nom ancien de Gap, ainsi que le dit M. de Valois, d'après les anciens itinéraires de la route d'Annibal[2]. Ce mot Tricorii dérive évidemment des trois routes qui aboutissent à Vapincum : savoir, celle de Valence, celle d'Arles, et celle de Briançon. Leur territoire était séparé de celui des Voconces, par le lieu nommé Fines, situé au passage du Buech[3], vers la source de cette petite rivière. D'Anville ne s'appuie sur aucune autorité pour donner Gap aux Caturiges, qui étaient plus élevés, et dont il paraît qu'Embrun ou peut-être Chorges (Caturigœ), était la capitale. C'est de ces peuples que Polybe va parler dans la continuation de son récit.

Annibal campa dans cet endroit, Gap, et s'y rafraîchit un jour entier ; le lendemain on continua de marcher. Pendant quelques jours, la marche fut assez tranquille. Au quatrième, voici un nouveau péril qui se présente. Les peuples qui habitaient sur cette route, inventèrent une ruse pour le surprendre : ils viennent au-devant de lui, portant à la main des rameaux d'olivier et des couronnes sur la tête ; c'est le signal de paix et d'amitié chez ces Barbares, comme le caducée chez les Grecs. Cela parut suspect à Annibal. Il s'informa exactement et quel était leur dessein, quel motif les amenait. Ils répondirent qu'ayant su qu'il avait pris une ville sur leurs voisins, et qu'il avait terrassé quiconque avait osé lui tenir tête, ils venaient le prier de ne leur faire point de mal, et lui promettre de ne lui en faire point ; s'il doutait de leur bonne foi, qu'ils étaient prêts à donner des otages.

Annibal hésita longtemps sur le parti ce qu'il devait prendre. D'un côté, en acceptant les offres de ces peuples, il y avait lieu ce d'espérer que cette condescendance les rendrait plus réservés et plus traitables ; de l'autre, en les rejetant, il était immanquable qu'il s'attirerait ces Barbares sur les bras. Sur ces deux raisons, il fit du moins semblant de vouloir bien les mettre au nombre de ses alliés. Aussitôt on lui amena des otages, on le fournit de bestiaux, on s'abandonna entièrement à lui, sans aucune marque de défiance. Annibal, de son côté, se livra tellement à leur bonne foi apparente, qu'il les prit pour guides dans les défilés qui restaient à franchir. Ils marchèrent donc à la tête pendant deux jours. Quand on fut entré dans un vallon qui, de tous côtés, était fermé par des rochers inaccessibles, ces perfides attroupés vinrent fondre sur l'arrière-garde d'Annibal. Ce vallon eût sans doute été le tombeau de toute l'armée, si le général carthaginois, à qui il était resté quelque défiance, et qui s'était précautionné contre la trahison, n'eut mis à la tête les bagages avec la cavalerie, et les pesamment armés à la queue : cette infanterie soutint l'effort des ennemis, et sans elle, la perte eût été beaucoup plus grande. Mais, malgré ce secours, il périt là grand nombre d'hommes, de chevaux et de bêtes de charge. Car ces barbares avançant sur les hauteurs à mesure que les Carthaginois avançaient dans les bas, de là tantôt roulaient, tantôt jetaient de grosses pierres, qui répandirent tant de terreur parmi les troupes, qu'Annibal fut obligé de se ce tenir pendant toute une nuit avec la moitié de son armée sur un rocher fort et découvert, pour veiller à la défense des chevaux et des bêtes de charge ; encore cette nuit suffit-elle à peine pour les faire défiler.

Le lendemain les ennemis s'étant retirés, il joignit sa cavalerie, et s'avança vers la cime des Alpes. Dans cette route, il ne se rencontra plus de Barbares qui l'attaquassent en corps : quelques pelotons seulement voltigeaient en divers endroits ; et, se présentant à la queue, ou à la tête, enlevaient quelques bagages. Les éléphants lui furent alors d'un grand secours. C'était assez qu'ils parussent pour effrayer les ennemis et les mettre en fuite. Après neuf jours de marche, il arriva enfin au sommet des montagnes. Il y demeura deux jours, tant pour faire prendre haleine à ceux qui étaient montés heureusement, que pour donner aux traineurs le temps de rejoindre le gros. Pendant ce séjour, on fut agréablement surpris de voir paraître la plupart des chevaux et des bêtes de charge qui avaient été abattus dans la route, et qui, sur les traces de l'armée, étaient venus droit au camp.

Tout ce récit s'accorde avec la carte et avec les 1.400 stades comptés par Polybe, du passage du Rhône au commencement des Alpes, d'où l'on va en Italie. Puisqu'il y avait 800 stades d'Aëria à Mons Seleucus, il y en avait 600 de Mons Seleucus à Brigantio, ou Briançon ; mais il faut bien observer que c'est avec les mesures itinéraires. Si dans la grande carte de France en six feuilles, connue par son exactitude, on mesure en ligne droite la distance de Vienne, à Lyon, on ne trouvera que 130.000 toises, tandis que Strabon dit[4] que la distance de ces deux villes, par terre, est de 200 stades, et par eau un peu plus, ce qui prouve que la route, dès, ce temps-là, ne suivait pas toutes les sinuosités du fleuve. A en juger des cartes des Romains par celle de Peutinger, qui a été faite originairement sous l'empereur Sévère[5], et par l'itinéraire d'Antonin, ce n'étaient que de simples tracés de routes, qui allongeaient nécessairement toutes les distances. Mais Polybe nous assure qu'Annibal, qui avait marché dix jours le long du fleuve, arriva en neuf jours au sommet des montagnes ou il resta deux jours[6]. Ainsi la distance parcourue devait être bien moindre. C'est de cette manière que se trouvent les 1.400 stades comptés par Polybe, du passage du Rhône à la montée des Alpes, c'est-à-dire, à Briançon.

Au reste, la difficulté de gravir les rochers ralentissait tellement la marche, que, voulût-on même compter plus de neuf jours dans le texte de Polybe, pour la route de Mons Seleucus à Briançon, ils pourraient aisément être employés. On peut voir dans l'ouvrage de M. de Luc, avec quelle malheureuse facilité il décrit, d'après ce texte, une route infiniment plus longue que celle qu'Annibal a faite.

Au reste, les motifs que j'ai puisés dans le texte de Polybe, pour admettre le passage d'Annibal par le Mont-Genèvre, tel que le donne Tite-Live, reçoivent une plus grande force du témoignage de Polybe lui-même, cité par Strabon, dans le passage suivant, littéralement traduit par M. Coray : Polybe nomme quatre passages (des Alpes) : l'un par la Ligurie, près de la mer Tirrhénienne ; un autre, qui est celui par lequel Annibal passa, et qui traverse le pays des Taurini ; un troisième, qui passe par le pays des Salassi ; et un quatrième par celui des Rhœti[7]. La note dit très-bien : Cette route, suivie par Annibal, passe par Briançon, le Mont-Genèvre, le col de Sestrière, le val de Pragelas, où est Ucello, l'ancienne Ocelum[8], en français, Uxeau[9].

Il résulte de ce passage, que Polybe, dans sa géographie qui, selon toute apparence, n'est que le trente-quatrième livre de son histoire, dit formellement qu'Annibal a passé par le pays des Taurini, c'est-à-dire, par le Mont-Genèvre, comme M. de Luc le reconnaît. Concevrait-on maintenant que, dans le corps de l'histoire, il se fût contredit au point de conduire Annibal par le petit Saint-Bernard ? On ne dira point que les mots, QUI EST CELUI PAR LEQUEL ANNIBAL PASSA, sont une addition de Strabon. D'abord, ce serait une supposition purement gratuite, attendu que, dans tout ce qui précède et ce qui suit, cet auteur ne fait que rapporter les opinions et les propres paroles de Polybe. Ensuite on ne gagnerait rien par cette supposition, car cette addition même aurait dû être prise dans Polybe, que Strabon suit sans restriction pour tout ce qui concerne les Alpes. D'ailleurs cette circonstance est tout à fait en harmonie avec ce que Polybe raconte plus bas ; savoir : que les Taurini furent les premiers peuples qu'Annibal rencontra à la descente des Alpes. Enfin, selon Tite-Live, l'historien Cincius Alimentus attestait avoir entendu dire à Annibal lui-même, qu'il avait perdu trente-six mille hommes depuis le passage du Rhône jusqu'à son arrivée sur le territoire des Taurini, nation qui touche à la Gaule cisalpine, et conséquemment la première que l'on trouve en descendant dans l'Italie.

Tous les auteurs étant unanimes sur cette dernière circonstance, ajoute Tite-Live, j'ai peine à concevoir comment on n'est pas plus d'accord sur le lieu par où Annibal passa les Alpes[10].

Certes, si M. de Luc eut fait attention au passage de Polybe qu'il a cité d'après Strabon, sans avoir observé ce que ce passage offre de caractéristique et de décisif, il aurait, dès l'abord, abandonné l'opinion du général Melville, comme insoutenable en bonne critique ; et il aurait été plus disposé à l'indulgence à l'égard de Tite-Live qui, en conduisant Annibal par le Mont-Genèvre, est d'accord avec le témoignage si formel de Polybe[11].

Celui de Strabon ne l'est pas moins sur la route d'Annibal. La ville de Nîmes, dit-il, est située sur la route qui conduit de l'Ibérie en Italie ; route assez belle en été, mais qui devient très-mauvaise pendant l'hiver et le printemps, à cause du débordement des fleuves, et de la boue qui en résulte... Cette route se partage en deux chemins. Le plus court est celui qui va directement aux Alpes, à travers le pays des Vocontii... L'autre qui suit la côte de Marseille et de la Ligurie est plus long[12].

Au reste, quoique Polybe ait très-bien circonstancié la marche d'Annibal, de Mons Seleucus à Briançon, il a négligé un fait essentiel pour la connaissance du local, et qui est rapporté par Tite-Live[13].

Annibal étant entré sur le territoire des Tricoriens, ne trouva d'obstacle sur sa route que lorsqu'il fut arrivé sur les bords de la Durance. Cette rivière, qui descend aussi des Alpes, est sans comparaison de toutes celles de la Gaule la plus difficile à passer ; car quoiqu'elle roule avec elle une quantité d'eau prodigieuse, il est impossible de la traverser en bateau, parce que n'ayant point de rives qui l'encaissent, elle se creuse à la fois plusieurs lits, et jamais les mêmes, formant sans cesse de nouveaux gués et de nouveaux gouffres, ce qui rend le passage également dangereux pour les piétons, sans compter que les roches graveleuses qu'elle charrie font à chaque instant perdre pied à ceux qui la traversent ; et dans ce moment, les pluies qui l'avaient grossie multiplièrent singulièrement les obstacles et les dangers, accrus encore par la précipitation et les clameurs confuses de tant de milliers de soldats qui, dans leur effroi, se troublaient les uns les autres.

Ce passage est parfaitement d'accord avec ma carte où Annibal, après avoir longtemps côtoyé la Durance, la traverse à Rama, appelée aujourd'hui Rame, puis au-dessus et au-dessous de Briançon ; mais M. de Luc le fait marcher bien loin de cette rivière, et le chevalier Folard, qui adopte le système de Mandajors, dans sa carte en perspective de la marche de Vizille à Turin, ne fait passer la Durance aux Carthaginois qu'au-dessus de Briançon, à un endroit si voisin de sa source, qu'elle ne peut opposer aucune difficulté sérieuse à ceux qui la veulent traverser[14]. Aussi Folard reproche-t-il à Tite-Live l'amour de la fiction et du merveilleux[15] ; mais c'est de son propre système qu'il aurait dû se défier.

La route que j'ai tracée est la seule qui aille directement à l'est, comme le dit Polybe[16], qui laisse les Tricastins à gauche en côtoyant l'extrême frontière des Voconces comme le dit Tite-Live[17], qui traverse ensuite les Voconces comme l'assure Strabon[18], qui enfin traverse les Tricoriens et passe la Durance comme l'écrit Tite-Live[19] ; en un mot, qui satisfasse à tous les passages des auteurs anciens expliqués les uns par les autres. Je suis donc suffisamment autorisé à dire que je suis parfaitement d'accord avec Tite-Live et Polybe, dignes rivaux l'un de l'autre, fortifiés par le témoignage de Silius Italicus[20], qui fait marcher Annibal sur la frontière des Tricastins, et par celui d'Ammien Marcellin. Je ne crois pas qu'aucun doute raisonnable puisse subsister encore dans l'esprit de tout homme sensé sur ce point de critique ancienne dont l'examen méritait d'occuper les savants.

En général, si nous voulons connaître l'histoire ancienne, il faut lire attentivement les auteurs contemporains dans leurs textes, en les dépouillant de toutes les conjectures modernes et en les conciliant entr'eux, bien loin d'y chercher des contradictions pour substituer nos idées aux leurs, pour imaginer les faits au lieu de les raconter.

C'est avec ces principes que nous allons discuter la dernière partie qui nous reste à examiner de la marche d'Annibal.

 

 

 



[1] Livre 3, chap. 10, t. 2, p. 61, dans la traduction française, Paris, 1754.

[2] Notice de la Gaule, par d'Anville, Paris, 1760, p. 658. D'Anville critique ici fort mal à propos M. de Valois.

[3] Notice de la Gaule, p. 303.

[4] IV, I, 9, p. 27 du tome 2 de la traduction française.

[5] C'est ce qu'à très-bien prouvé M. Mannert, Annales des Voyages, par Malte-Brun, Paris, 1808 t. I, p. 345.

[6] Polybe, III, 10, à la fin, comme je viens de le rapporter d'après lui.

[7] Strabon, IV, 6, p. 104 de la traduction française.

[8] Strabon, IV, 6, p. 104 de la traduction française.

[9] Strabon, IV, 6, p. 105, note 1.

[10] Tite-Live, XXI, 38, t. 7, p. 115 de la traduction de M. Dureau de la Malle.

[11] Journal des Savants, janvier 1819, p. 25, article de M. Letronne.

[12] Strabon, IV, 1, 10, t. 2, p. 30 de la traduction française.

[13] XXI, 31, p. 93 de la traduction française.

[14] Voyez cette carte, t. 2 de l'édition de Paris, 1764, en regard de la page 71.

[15] Voyez cette carte, t. 2 de l'édition de Paris, 1764, en regard de la page 72.

[16] III, 47.

[17] N° 36. Ad lœvam in Tricastinos flexit : inde per extremam oram Vocontiorum agri tetendit in Tricorios.

[18] II, I, 10, tome II, page 3o de la traduction française. La route va directement de Nîmes aux Alpes, à travers le pays des Voconces.

[19] Ab Druentia campestri maxime itinere cum bona pace ad Alpes incolentium pervenit.

[20] De Bello punico, lib. 3, vers 463-466.