NAPOLÉON III ET LES FEMMES

LIVRE II. — LES MAÎTRESSES DE L'EMPEREUR

 

III. — LE ROMAN IMPÉRIAL DE MME X...

 

 

Le beau mariage de Mme X... — Elle est élégante, belle et spirituelle. — Sa liaison avec l'Empereur. — Citations d'un témoin. — Un menu de M. le comte Horace de Viel-Castel. — Le désastreux cadeau. — Problème d'une complaisance maritale. — Une aventure impériale en chemin de fer. — Anecdote véritablement scandaleuse. — Le prix d'une conduite d'eau. — Sommes et cadeaux donnés par Napoléon III à Mme X... — Lettres qu'il lui écrit au sujet de la mort de son mari. — La catastrophe de la guerre. — Mme X... correspondante politique de l'Empereur prisonnier. — Autre lettre du souverain. — Pension que fait la République à Mme X... — La dernière maîtresse disparue de Napoléon III.

 

QU'IL est donc délicat et difficile de parler d'une morte dont la cendre froidit sous des cheveux gris écroulés ! Celle-ci a disparu d'hier et cette mémoire, vivante encore parmi les mémoires, ordonne qu'on en parle avec discrétion, tout en livrant à l'histoire, qui est au-dessus d'elle et dont elle relève, l'essentiel de ce qu'on doit en connaître.

D'Italie, comme la Castiglione, celle-ci vint vers l'Empire, jolie, usagée, résolue[1], porteuse d'un beau nom dans les fastes florentins. C'est dans la ville au lys rouge qu'elle était née le 18 juillet 1823. Elle y épousa, à vingt-trois ans, — le 4 juin 1846, — un homme d'État, d'une illustre et impériale origine, veuf en premières noces d'une princesse morte à Paris le 30 avril 1834[2]. A la jeune femme, le mari avait tout pour plaire : très beau[3], élégant, véritable lion, naguère rival de d'Orsay[4], fier d'un grand nom, d'une haute situation officielle, elle ne pouvait lui reprocher, — mais le savait-elle alors ? — que des amours nombreuses dispersées au hasard d'une perpétuelle fantaisie. Mais à elle, l'enchanteresse, l'Armide innocente de ce Renaud des coulisses, le plus tendre et le plus méritoire des rôles était réservé. On lui fait fête, espérant qu'elle enlèvera son mari à ses tristes et sales habitudes, écrivait, le 18 juillet 1846, une beauté passée et périmée du Directoire[5]. N'avait-elle pas tout pour réussir ? Élégante, et certes la plus élégante des femmes de la cour de Napoléon III[6], brillante des charmes de l'esprit autant que des grâces de la personne[7], elle avait quelque chose de provocant venu de ses sveltesses et de son profil mince[8]. Avec cela bonne et aimable[9], spirituelle[10], adulée parmi toutes[11], aimée des femmes, au point que quittant, avec son mari, l'ambassade de Londres, les dames de l'aristocratie se cotisèrent pour lui offrir un bracelet[12], elle pouvait espérer ramener et retenir sous ses aimables lois le mari brillant et léger qu'elle s'était choisi. Si, à cet égard, elle eut quelques illusions, le temps, et un temps rapide, se chargea de la détromper. Il retourna à ses galants déportements, et, jusqu'à la fin, élégant et brillant, il demeura sur la brèche de l'amour.

Mais, elle, se consola-t-elle par ailleurs, et vaincue sur un terrain personnel, chercha-t-elle à triompher pour s'accorder la consolation d'une radieuse revanche ? Des souverains furent à ses pieds, a-t-il été écrit[13]. Napoléon III fut-il parmi eux ? Une femme de la cour, et ce ne fut point une mauvaise langue de, l'époque, a dit à ce propos : Madame X... est regardée, avec raison, comme une des plus jolies femmes de la cour : elle a su inspirer un très vif sentiment à l'Empereur, et un non moins vif à l'Impératrice, ce qui prouve doublement à (sic) sa faveur[14]. Elle a plus de savoir vivre que d'esprit, mais elle sait plaire à tout le monde tant elle est jolie, aimable et avenante, évitant de prendre des airs hautains, et ne se targuant point de la haute faveur dont elle jouit à la cour. Elle est assurément la meilleure page du portefeuille de son mari[15]. Je crois donc qu'on peut admettre l'authenticité et la réalité de la liaison de Mme X... et de l'Empereur. Pour en donner quelques détails, j'en appellerai à un auteur que j'ai cité quelquefois, encore que je ne l'estime guère. On entend que je parle ici du comte Horace de Viel-Castel. Ce gentilhomme, véritable furet de salon, était né en 1797 et avait débuté dans la vie de galante manière. Par sa mère, il était neveu de Mirabeau, ce qui, tout droit, l'avait conduit à être un fameux pilier de brelan. Il était en honneur au Café de Paris, où, certain soir, il engagea avec un Anglais un pari de 3.000 francs, à seule fin de prouver qu'il était capable de manger et de digérer tout seul un dîner de 500 francs. Il gagna le pari en dégustant le menu choisi que voici :

Potage essence de gibier

Vin de Tokay

Laitance de carpe au Xérès

Cailles désossées en caisse

Truite du lac de Genève, essence d'écrevisses.

Vin de Johannisberg glacé

Faisan rôti bardé d'ortolans.

Pyramide de truffes entières.

Clos Vougeot de 1819

Compote de fruits Martinique à la liqueur de Mme Amphoux

Sorbet au marasquin

Stilton

Marsala glacé

Raisin de Malaga frais en grappes

Vin de Chypre de la Commanderie.

Vin de Constance[16].

Cette fière fourchette avait aussi une terrible plume. Nommé, en 1852, conservateur du Musée des Souverains, au Louvre, son nom, sa position, lui ouvraient les salons à la mode, permission dont il usait pour écouter et consigner les plus scandaleuses des anecdotes courant sous le manteau. Soigneusement il les notait sur de petits carnets qui, après sa mort, tombés entre les mains d'une cuisinière, furent publiés sous la responsabilité de M. Leouzon Le Duc, d'une manière qui, contée dans tous ses détails, relèverait du pur vaudeville. M. de Viel-Castel, — était-ce un effet de sa parenté avec le flambeau de la Provence ? — aimait le propos leste et salé. Aussi les ramassait-il avec un soin extrême. Rien de plus impudique et d'immodeste autant (sic) que ses anecdotes graveleuses sur les personnes de la cour, a jugé un historien du Second Empire[17]. Sévère avec les hommes, il était loin d'épargner les femmes, voire celles de la plus haute condition. A l'avance il semble avoir voulu mériter l'apostrophe de Ronsard au bûcheron de la forêt de Gastine :

Combien de feux, de fers, de morts et de détresses,

Mérites-tu, méchant, pour tuer nos déesses ?

Mon Dieu, de son vivant, cela lui aurait, peut-être, mérité la correctionnelle, mais, mort... J'imagine que, dedans les quatre planches de sa bière, il doit avoir quelquefois sur ses os décharnés cet affreux sourire dont on a laissé, à tort, jusqu'à présent, le monopole à Voltaire. Mais, aussi diffamé et diffamateur qu'il puisse être, Viel-Castel est le seul qui puisse être suivi avec curiosité dans ces coulisses, hier debout encore. Il est sarcastique, venimeux, méchant, mais il est l'écho de la cour et des salons, et combien de romans qui n'ont d'autre source de documentation que ceux de Viel-Castel !

C'est à la date du 14 septembre 1857 qu'il constate, pour la première fois, le fait de la nouvelle liaison de Napoléon III. Mme X..., dit-il, est décidément, la favorite actuelle de l'Empereur[18]. Remarquons que c'est aussi l'époque de Iii faveur de Mme de Castiglione, aussi, le 11 janvier 1858, notre mémorialiste note-t-il : Mme X... règne en ce moment, mais elle craint un retour de Mme de Castiglione ; elle se cache aussi peu que possible de sa faveur, car elle promet à beaucoup de gens son appui près de l'Empereur[19]. Voici la belle Virginie revenue : Mme X... n'est pas sans inquiétude[20]. Cette alerte demeure sans suites. Viel-Castel garde le silence quatre mois, puis, le 28 octobre, il reprend la collection de ses anecdotes. Le mercredi 27, il est de la série des invités de Compiègne, et, le soir, avec quelques amis, il se retrouve dans un des salons, entourant la princesse Mathilde. La conversation met sur le tapis Mme X... dont le mari vient de recevoir de l'Empereur un cadeau dont il sera parlé plus loin.

Ce cadeau, dit la princesse, rend M. X... presque impossible, je reçois d'Allemagne des lettres qui témoignent du discrédit dans lequel il est tombé depuis qu'on le suppose payé comme mari de la favorite, et, Dieu sait, qu'il ne se doute pas de l'infidélité de sa femme. Mme X... est une véritable petite rouée qui a su, tout en couchant avec l'Empereur, se faire l'amie de l'Impératrice, mais elle a une peur bleue de son mari, et je mettrais ma main au feu que M. X... ignore tout.

 

Du tout ! Du tout ! riposte un des invités, Chaumont-Quitry, lequel explique aussitôt :

Votre Altesse Impériale est, je crois, dans l'erreur la plus complète ; l'ignorance de M. X... est une comédie ; je l'ai vu, de mes yeux vu, dans le parc de Villeneuve, tourner la tête et rebrousser chemin lorsqu'il entrevoyait dans une allée l'Empereur et sa femme. Mais j'ai vu mieux que cela cette année à Cherbourg. Un matin, M. X... et moi nous nous trouvions dans une pièce qui précède la chambre de l'Empereur. Mocquard arrive pour parler à son souverain, il ouvre la porte sans frapper puis recule stupéfait et tombe dans mes bras ; par la porte ouverte j'avais pu voir Mme X..., aux bras l'Empereur, et M. X.... placé à côté de moi, a dû voir tout ce que j'ai vu.

 

La princesse Mathilde, tout en continuant de protester de sa croyance en l'ignorance de M. X..., conte, cependant, cette anecdote typique en l'occurrence et significative des libertés amoureuses que s'autorisait Napoléon III. Elle confirme à merveille ce qui a été écrit, plus haut, sur sa manière de mener rondement les aventures.  

Je sais, a-t-elle repris, que l'Empereur est très imprudent, qu'il ne se gêne guère et que, l'année dernière, à Compiègne, comme nous étions tous en chemin de fer dans le wagon impérial divisé en deux compartiments, Mme Hamelin et moi avons été témoins des entraînements amoureux de Sa Majesté pour Mme X... Mme Hamelin et moi étions assises contre la porte battante qui sépare les deux compartiments. L'Empereur était seul d'un côté avec Mme X... ; l'Impératrice, M. X..., tout le monde enfin se trouvait dans l'autre compartiment. La porte battait par le mouvement même du wagon et nous a permis de voir mon très cher cousin à cheval sur les genoux de Mme X..., l'embrassant sur la bouche et plongeant une main dans son sein.  

Pour conclure, au collier de ses anecdotes, Viel-Castel glisse, enfin, une dernière perle :  

Le soir, après cette conversation, en revenant à Paris, Quitry[21] me disait qu'il avait quelquefois surpris l'Empereur en bonne fortune, que, dans ces cas-là, l'Empereur le salue et tire sa moustache, que lui en fait autant sans rire, tous deux avec la gravité des chantres entonnant l'Épître, et que tout est dit : Cette petite intrigante de Mme X... est une si rouée putain, a ajouté Quitry, que je l'ai surprise un jour à deux pouces d'une langue fourrée avec Fould[22].  

 

Mais ce n'est point là le dernier des traits de Viel-Castel. Il suffit de feuilleter son livre pour y trouver encore, à    plusieurs reprises, le nom de Mme X... Le 8 mars 1859, il reproche à l'Empereur de s'afficher au bal avec elle, de supporter ses scènes de jalousie et ses tutoiements[23]. Le 5 janvier 1860, de faire accorder à son mari des faveurs d'argent inouïes[24], ce qui fait dire à la princesse Mathilde que M. X... mange à tous les râteliers[25]. Et, le 24 juin 1861, il est tout étonné lui-même d'avoir à constater que Mme X... est la sultane Validé la plus persistante[26]. En lisant les souvenirs un peu décousus de la comtesse Dash, je vois qu'elle dit de Viel-Castel qu'il avait la science de raconter des histoires impossibles sans que la bienséance en fût choquée[27]. Ce brevet de pudeur, accordé, il est vrai, par qui ne fut pas grand clerc dans la matière, m'encourage à publier une autre anecdote de Viel-Castel. Elle marque, au reste, la fin de la liaison impériale.

M. X... est fort ébranlé ; le crédit de sa femme est anéanti, elle a passé au rang des sultanes réformées. Il y a six semaines, elle admirait à Pierrefonds un lézard-gargouille, qui venait d'être placée dans la partie du château restaurée.

— C'est très bien exécuté, dit-elle, mais voilà une conduite d'eau qui doit coûter cher.

— Moins que la vôtre, madame, lui répondit le maréchal Vaillant. Une personne présente à cette escarmouche reprocha au maréchal sa vivacité.

— Vous ignorez, répliqua le rude ministre de la Maison, que ce traînage nous coûte quatre millions de francs.

Enfin, Mme X... est disgraciée[28].

Mme X... coûta-t-elle vraiment à l'Empereur et à l'Empire ce chiffre colossal ? J'ai pour avis que, dans ces questions, il est toujours impossible de se prononcer. Nous savons qu'un grand nombre de mandats au nom de Mme X... figurent aux comptes de Napoléon III, chez les frères Baring, banquiers à Londres[29], qu'en 1856, l'Empereur paya de fortes pertes de M. X... à la Bourse[30], mais ces données n'apportent pas les précisions qu'on voudrait et que, on s'en doute bien, les intéressés ont dérobé aux enquêtes rétrospectives. Seul le chiffre d'un des cadeaux de l'Empereur à M. X... est connu. C'est celui d'une terre donnée dans les Landes, et estimée un million[31]. Nous sommes dans le règne des adultères récompensés ! tonnait Viel-Castel[32]. M. X... accepta le présent. L'animal aime tellement l'argent ! disait Prosper Mérimée[33]. S'il l'aima, il le mangea, et impérialement. A sa mort, survenue brusquement, à Strasbourg, le 28 septembre 1868, il était pauvre ou presque[34]. Quelques jours après la veuve recevait de Napoléon III cette lettre :

Biarritz, le 7 octobre 1868

MA CHÈRE MADAME X...

J'ai attendu que les premiers moments de votre douleur fussent passés pour vous écrire. Je n'ai pas besoin de vous dire combien je regrette votre mari, car il avait toujours été pour moi un ami dévoué et j'ai bien pensé à toutes vos angoisses et à tout ce que avez dû souffrir. Dans ces tristes circonstances, l'expression d'une sincère sympathie et d'une ancienne et tendre amitié vous sera une légère consolation. C'est pourquoi j'ai tenu à vous écrire que je reporte sur vos enfants l'amitié que j'avais pour votre mari et que vous pourrez toujours comme par le passé compter sur mes sentiments affectueux et dévoués.

Croyez, ma chère madame X..., à la sincérité de mes regrets et de mon amitié.

NAPOLÉON[35].

 

Ce n'était plus alors le temps où on construisait pour elle de petits escaliers secrets et, clandestins pour permettre à l'Empereur de la rejoindre dans son appartement à Fontainebleau[36], le temps où l'amant avouait à sa cousine Mathilde : Celle-là est en chasse de moi et me poursuit[37]. La lassitude était venue, et tout ce passé se nuançait maintenant de tendres souvenirs effacés. Ce n'était plus en cachette et à la dérobée, crainte d'un scandale public, que se faisait la libéralité. C'est par un décret impérial du 20 avril 1869 qu'une pension de 20.000 francs fut accordée à Mme X... Elle n'eut que peu de mois à en jouir. Le coup de tonnerre du 4 septembre la chassa de Paris, à la suite des dernières épaves de la cour impériale. Elle se réfugia à Bruxelles à l'Hôtel de Flandre, dans un appartement du premier étage, où elle se forma un cercle brillant qui devint le centre de réunion de ceux-là échappés à la grande catastrophe. Elle n'avait point rompu ses relations avec l'Empereur. Avec lui elle entretenait une correspondance assez active. De Wilhelmshöhe, le 4 janvier 1871, le captif de Sedan, lui écrivait :

J'ai reçu les deux lettres que vous avez bien voulu m'adresser et qui m'ont fort intéressé. Je vous remercie de vouloir bien me donner de temps à autre de vos nouvelles ; elles me sont très précieuses. Malheureusement vous n'êtes pas mieux instruits à Bruxelles qu'ici des événements futurs. On ne sait qui croire à cause de la diversité des opinions qu'on entend au sujet de la résistance probable de Paris. Tout le monde veut la paix, mais personne ne sait comment elle pourra se faire[38].

 

Nos cœurs déchirés savent, hélas ! comment cette paix se fit. Au lendemain de sa conclusion, Mme X... ne se hâta pas de regagner Paris. Elle n'y revint qu'en 1872. Quelques mois plus tard, elle passait en Angleterre : au cercueil de l'Empereur mort elle portait les regrets de sa fidélité et de sa passion morte. Elle fut de celles qui assistèrent aux tristes funérailles de l'exil[39]. Quatre ans plus tard, le 20 janvier 1877, elle se remariait à Paris[40]. Grâce à l'intervention de M. Grévy, une partie de sa pension de 1869 lui fut restituée[41]. La République lui fit 15.000 francs de rente[42].

A la chute de ce temps qui fut celui de sa gloire et de sa jeunesse, Mme X... a survécu quarante-deux ans. Ce fut hier, 18 novembre 1912, qu'elle mourut. J'ai vu son cercueil partir pour le cimetière, sa dépouille être engloutie par l'ombre, tout ce qui demeurait d'elle être pris par la ténèbre d'une fosse et le poids des marbres. En commençant ce livre, c'est d'un vain espoir que je me flattai en imaginant que, de ces récits d'un autre temps, un fantôme demeurait. Chacun de ces chapitres m'a conduit à un tombeau, car c'est parmi les morts que s'écrit maintenant l'histoire de cet empire auquel on commence à ne plus survivre.

 

 

 



[1] ANDRÉ GAYOT, Une ancienne muscadine : Fortunée Hamelin... ; p. 259.

[2] LÉONCE DE BROTONNE, Les Bonaparte et leurs alliances... ; p. 99.

[3] Comtesse STÉPHANIE DE TASCHER DE LA PAGERIE, Mon séjour aux Tuileries... ; t. I, p. 147.

[4] GUSTAVE CLAUDIN, Mes Souvenirs, Les Boulevards de 1840-1871 ; Paris, 1884, in-18, p. 213.

[5] ANDRÉ GAYOT, Une ancienne muscadine : Fortunée Hamelin... ; p. 259.

[6] GUSTAVE CLAUDIN, Mes Souvenirs... ; p. 306.

[7] Comte DE MAUGNY, Souvenirs du second Empire... ; p. 25.

[8] HENRI BOUCHOT, Les Élégances du second Empire... ; p. 238.

[9] Comtesse STÉPHANIE DE TASCHER DE LA PAGERIE, Mon séjour aux Tuileries... ; t. I, p. 56.

[10] UN ANCIEN FONCTIONNAIRE, Histoire anecdotique du second Empire... ; p. 191.

[11] PAUL GINISTY et M. QUATRELLES L'ÉPINE, Chronique parisienne des six derniers mois d'Empire... ; p. 37.

[12] IMBERT DE SAINT-AMAND, Les Femmes des Tuileries ; La Cour du second Empire (1856-1858) ; Paris, s. d., in-18, p. 37. — A cette souscription Lord Malmesbury consacre deux notes dans son journal : 11 mai 1855. — On a décidé d'offrir à Mme X... un bracelet ; lady Malmesbury et trois autres dames doivent le choisir et Norman Macdonald se charge de le présenter. Je l'ai qualifié de chef d'un jury de matrones, ce dont il a paru assez vexé. — 12 mai. — La souscription pour le bracelet de Mme X... a donné 150 livres sterling, ce qui est suffisant pour en avoir un convenable et le comité se réunit demain pour aller le choisir chez Emmanuel. — Cependant, on ne doit pas s'exagérer outre mesure l'importance de cet hommage. Il était quasi passé en habitude, et, trois ans plus tard, le 25 mars 1858, à propos du départ de Persigny, autre ambassadeur, Malmesbury notait encore : On fait une souscription pour offrir un bracelet à madame de Persigny. — LORD MALMESBURY, Mémoires d'un ancien ministre... ; pp. 220, 263.

[13] FRÉDÉRIC LOLIÉE, Les Femmes du second Empire... ; p. 217.

[14] Comme je me suis fait une loi d'écarter du sujet que je traite la personne de l'Impératrice, je renvoie pour ses relations avec Mme X... aux Mémoires du comte Horace de Viel-Castel... ; t. IV, pp. 224, 225 ; t. VI, p. 57.

[15] Comtesse STÉPHANIE DE TASCHER DE LA PAGERIE, Mon séjour aux Tuileries... ; t. I, p. 177.

[16] ROGER DE BEAUVOIR, Les Soupeurs de mon temps ; Paris, 1863, in-18, p. 105.

[17] FRÉDÉRIC LOLIÉE, Les Femmes du second Empire... ; p. 107.

[18] Mémoires du comte Horace de Viel-Castel... ; t. IV, p. 173.

[19] Mémoires du comte Horace de Viel-Castel... ; t. IV, p. 224.

[20] Mémoires du comte Horace de Viel-Castel... ; t. IV, p. 307.

[21] O.-C. Joseph, marquis de Chaumont-Quitry, député, chambellan de Napoléon III, né en 1827, mort en 1866. Le 16 février 1913 est décédée une demoiselle Stéphanie-Louise-Amélie de Chaumont-Quitry, âgée de quatre-vingt-sept ans.  

[22] Mémoires du comte Horace de Viel-Castel... ; t. IV, pp. 335, 336, 337.

[23] Mémoires du comte Horace de Viel-Castel... ; t. V, p. 32. — Il s'agit ici d'Achille Fould, qui, né à Paris, le 17 novembre 1800, d'une famille israélite, se rallia, vers la fin de 1848 à la politique du Prince-Président et lui consentit des avances de fonds considérables. Plusieurs fois ministre des Finances sous le second Empire, puis sénateur, il était membre du Conseil privé quand il mourut, à Tarbes, le 5 octobre 1867.

[24] Mémoires du comte Horace de Viel-Castel... ; t. VI, pp. 9, 10.

[25] Mémoires du comte Horace de Viel-Castel... ; t. V, p. 208.

[26] Mémoires du comte Horace de Viel-Castel... ; t. VI, p. 133.

[27] Comtesse DASH, Mémoires des autres ; Souvenirs anecdotiques sur le règne de Louis-Philippe, publiés par CLÉMENT ROCHEL ; Paris, s. d., in-18, t. IV, p. 192.

[28] Mémoires du comte Horace de Viel-Castel... ; t. VI, p. 140.

[29] Papiers et correspondance de la famille impériale... ; t. I, p. 141 ; t. II, p. 106.

[30] Mémoires du comte Horace de Viel-Castel... ; t. III, p. 302.

[31] FRÉDÉRIC LOLIÉE, Les Femmes du second Empire... ; p. 249.

[32] Mémoires du comte Horace de Viel-Castel... ; t. II, p. 28.

[33] PROSPER MÉRIMÉE, Lettres à M. Panizzi... ; t. II, p. 136.

[34] FRÉDÉRIC LOLIÉE, Les Femmes du second Empire... ; p. 249.

[35] L'amateur d'autographes, 15 mars 1899, p. 55.

[36] A Fontainebleau, l'Empereur a fait construire un petit escalier qui va de sa chambre à l'alcôve de la chambre de Mme X... La chambre de M. X... communique pourtant avec celle de sa femme. Le mari est probablement sourd et ne visite pas sa femme. C'est le colonel L. P... qui a dirigé la construction de cet escalier. — Général DE RICARD, Autour des Bonaparte... ; p. 262.

[37] Mémoires du comte Horace de Viel-Castel... ; t. IV, p. 337.

[38] Revue des autographes, des curiosités de l'histoire et de la biographie ; n° 373, juillet 1912, pièce n° 155, offerte à 200 fr.

[39] FERNAND GIRAUDEAU, La Mort et les Funérailles de Napoléon III ; Paris, 1873, in-8°, p. 41.

[40] LÉONCE DE BROTONNE, Les Bonaparte et leurs alliances... ; p. 99.

[41] She was pensioned by the present Republic. — LE PETIT HOMME ROUGE, The Court of the Tuileries... ; p. 292.

[42] FRÉDÉRIC LOLIÉE, Les Femmes du second Empire... ; p. 249.