NAPOLÉON III ET LES FEMMES

LIVRE II. — LES MAÎTRESSES DE L'EMPEREUR

 

I. — DE L'EMPEREUR NAPOLÉON III CONSIDÉRÉ COMME AMANT.

 

 

Le prince a fait place à l'Empereur. — Sentiments des femmes à son égard. — Sa politesse. — Confusion que crée la robe d'un prélat. — L'Empereur aime à mystifier les curieux. — Il a le goût du plaisir. — Sa vie galante après le mariage. — Il est facile à séduire. — Il est généreux. — L'article de l'argent. — Il est réfractaire à la domination amoureuse. — Son inconstance. — Facilités que lui procure son entourage. — Le comte Baciocchi, surintendant de ses menus plaisirs. — Baciocchi vaniteux, souple et discret. — M. Hyrvoix, chef de la police secrète. — Le passé politique de ce maître mouchard. — La maîtresse de M. Hyrvoix et le secret de la correspondance. — Disgrâce du policier. — La vie galante de Napoléon III et l'opinion publique.

 

MAINTENANT, du conspirateur Louis-Napoléon n'a plus rien des grâces romanesques ; l'adolescence est passée pour lui ; il a quarante-quatre ans et il est Empereur. Il n'a plus à séduire par le charme triste et amer du malheur, par les mélancolies pensives de la captivité et de l'exil. Il est le souverain, l'homme le plus remarquable du siècle, dit une femme[1], et, désormais il va n'avoir plus qu'à désirer pour être, tout aussitôt, exaucé. Il a, maintenant, le prestige des plus éblouissantes apparences, et, comme dans sa vie, la continence ne fut point le principal objet, il en va user. Le sentiment qu'il exerce sur les femmes est, dès à présent, difficile à préciser. Est-ce l'homme ou l'Empereur qui les attire ? La psychologie a fort à faire pour s'y reconnaître. lin exemple, entre dix : une Belge, E. de Noordbeeck, devient moucharde et livre les listes des abonnés des journaux anti-bonapartistes publiés en Belgique, menu service pour lequel elle sollicite quelques faveurs, mais elle ajoute en écrivant à l'Empereur : Tout en professant une profonde admiration pour votre auguste personne avant que d'avoir eu l'honneur d'être admise en votre présence, j'avoue que cette admiration s'est changée en une espèce de culte et d'adoration, et je ne puis assez dire que si pouviez vous faire connaître et approcher de plus près, personne au monde, même vos ennemis, ne pourraient résister au charme et à la douceur que vous répandez autour de votre personne[2]. Dans de tels témoignages, allez donc discerner, avec certitude, les motifs de la déclaration ! Intérêt, amour ? L'un ou l'autre, l'un et l'autre, tout se peut imaginer. A ces sentiments pousse-t-il de quelque manière et comment peut-il les encourager ? Il n'est qu'à examiner comment il se comporte sur l'article des femmes, pour parler le jargon de Sainte-Beuve.

Tout d'abord, il est poli. Il se range dans les escaliers des Tuileries pour laisser passer des caméristes, et les salue[3]. Lui qui, en public, a le maintien peu assuré[4], dans l'intimité des femmes, a l'allure plus aisée, plus facile. Il ne donne plus dans la mélancolie. Il demeure doux, mais il devient vif, audacieux et va droit au fait, sans perdre son temps aux bagatelles des environs[5]. L'Empereur ne veut accepter, dans ses plaisirs, ni gêne, ni privations : tout caprice du seigneur doit être satisfait, est-il dit dans des mémoires apocryphes[6]. Cela paraît, toutefois, exactement observé, mais ne va pas sans mécomptes. Un jour l'Empereur traverse un salon obscur, et, au long d'un divan, il devine une jambe allongée sur  laquelle se froisse une jupe. Il devint audacieux et se permit quelques privautés. Mais l'objet de ces galantes entreprises élève la voix et alors se reconnaît Son Éminence l'évêque de Nancy qui s'est endormi, dans une ombre fraîche, sur une ottomane[7]. Ah ! si les pamphlétaires avaient eu vent de l'anecdote ! Ce n'est point uniquement libidineux César des casernes parisiennes, qu'ils eussent appelé Napoléon III[8] ! Mais l'occasion faisant le larron, il s'ingéniait à la faire naître. Aux séjours de Compiègne, c'est la conversation des femmes, la cour qu'il leur fait, qu'il préfère à toutes les distractions. Il allait, raconte un contemporain, s'asseoir successivement à côté de chacune d'elles, et, tout en causant avec sa voisine, il interpellait par-ci, par-là, celles qui passaient ou se trouvaient à portée de son regard et de sa voix. Puis, trait piquant qui achève ce croquis d'intimité de cour : Rien d'amusant comme le manège des grandes coquettes pour attirer son attention. J'en ai vu qui changeaient de place dix fois en cinq minutes et qui le suivaient du coin de l'œil des heures entières pour arriver à temps sur son passage[9]. Mais ces habiles manœuvres étaient, bien souvent, inutiles. Si de l'Empereur on a pu dire péremptoirement qu'il aima la femme[10], on pourrait dire aussi qu'il excellait à la découvrir. A ces bals où, quand il valsait, il valsait bien[11], son œil discerne du premier coup l'oiseau rare, le joli morceau. L'interlocuteur, quel qu'il fut, fût-il de haute volée, se voyait incontinent lâché si une jolie femme, passant à la portée de Sa Majesté, attirait son attention[12]. Comme il sait qu'on lui connaît cette habitude, qu'on suit ce coup d'œil révélateur, il s'amuse souvent à mystifier les observateurs. A certains spectacles de la cour, ses jumelles dans le rang des belles inconnues guettaient une héroïne. Mais, comme il sait les ressources de l'ironie, il égarait les courtisans sur de fausses pistes comme un soir qu'il ne quitta pas de sa lorgnette la femme d'un maire voisin, personne plutôt mûre et couperosée, avec, sur le bout du nez, une verrue surmontée d'un mignon fagot de poils roux[13]. Je pense que ce n'est pas à cette occasion qu'on lui a fait dire : J'ai encouragé le théâtre obscène[14]. Ces notes montrent qu'il est donc faux de croire que, loin d'être un dissolu, l'Empereur ne fut qu'un sentimental[15]. Au contraire, le goût du plaisir passager, de la fleur cueillie et abandonnée, paraît être la caractéristique de la psychologie amoureuse de l'Empereur. La preuve en est encore dans le nombre de ses maîtresses passagères dont le chiffre est tel que cela dépasse le croyable. Entre elles il partage sa vie : l'une tout entière appartient à la femme ; l'autre fut toute, et dans la même mesure, au pouvoir, au gouvernement[16]. Et, à ces deux parts, il est tout entier. Peu lui a importé, sur ce chapitre, le mariage. Ses anciennes habitudes, la moralité de son entourage[17], son goût, tout cela a repris le dessus. Le grand voluptueux qu'il est, qu'il fut et qu'il est demeuré[18], est, au reste, facile à séduire. Les femmes les plus séduisantes allaient au-devant de son caprice avec une impudeur provocante, à peine voilée d'un reste de délicatesse mondaine[19]. Lui, s'abandonne volontiers. C'est à lui que ça coûte si peu ; c'est à elles que ça fait tant plaisir : Toute personne pourvue de quelque attrait pouvait s'offrir la joie ou l'orgueil, — même éphémère, — de le connaître intimement[20]. J'ose avancer qu'il ne s'est pas souvent dérobé à cet orgueil. Et, elles, de même. Coucher avec l'Empereur mène à tout, dit Viel-Castel[21]. Cela menait, en tout cas, à certaines libéralités. D'instinct, il avait le mépris de l'argent, cet homme dont la liste civile et les revenus personnels étaient de 27 millions[22]. Il ne savait pas compter et ce que lui ont coûté les femmes est prodigieux[23]. Quel besoin, pour lui, de compter ? Le seul charme que l'argent eut pour lui, c'était de le donner[24]. Et, d'en être remercié par un sourire, j'imagine. Aux maîtresses fortunées, ses passades, car, enfin, c'est bien cela, rapportaient un bijou de grand prix ; à celles qui étaient ambitieuses, la nomination du mari, du frère ou de l'ami au poste envié ; enfin, à celles qui cumulaient l'amour et la gêne, un élégant portefeuille avec 10.000 francs[25]. Un centime additionnel réparait tout cela. Renseignements qui permettent de conclure avec un familier de l'Empereur : Il était extrêmement bon, généreux à l'excès et n'oubliait jamais ceux qui l'avaient aimé[26]. De même celles qu'il avait aimées.

Mais, facile à l'amour, généreux dans les souvenirs qu'il aimait à en laisser, prompt à se laisser vaincre, il se dérobait, cependant, à de possibles dominations. Ses maîtresses le menaient, dit un libelle[27]. Il n'y a qu'à s'inscrire en faux, purement et simplement, contre ces affirmations sans base. Par avance, l'Empereur a, lui-même, répondu à ces dires dans sa fameuse lettre à Napoléon-Jérôme, ambassadeur à Madrid, et où il est dit : Tu me connais assez pour savoir que je ne subirai jamais l'ascendant de qui que ce soit[28]. Parole nette que corrobore tout ce qui se sait de son privé. D'ailleurs, sur cet amant qui, à ses liaisons passagères, n'attache aucune importance[29], qui les abrège à plaisir, la maîtresse n'a pas le loisir d'exercer la puissance de sa séduction et de le retenir en dehors du bref instant de son plaisir. C'est une femme qui apporte cette précision : Une fois qu'il a quitté celle qui a été l'objet de son caprice, c'est fini ; il ne l'aime plus. Et si, plus tard, elle peut avoir besoin de sa protection, il ne la refusera point, loin de là, mais c'est le galant homme en lui qui fait son devoir. De l'amant, il ne reste rien[30]. Je crois cette note exacte, et d'autant mieux que je la trouve à confirmer par bien d'autres témoignages, notamment celui de sir Richard Wallace, non moins explicite à cet égard : Jusqu'à ce qu'il fut, par une connaissance plus intime, bien assuré de la stupidité d'une femme, il n'était que trop porté à se laisser séduire par le premier joli visage venu, ou, pour dire plus juste, par le premier joli visage sur lequel il jetait son dévolu[31]. Veut-on un document du même ordre ? De Cannes, le 27 novembre 1866, Mérimée, parlant de l'Empereur, écrit à Panizzi : Il a seulement le défaut d'aimer le cotillon plus qu'il n'appartient à un jeune homme de son âge et de prendre les femmes pour des anges descendus du ciel... Il se monte la tête pour un chat coiffé et pendant une quinzaine de jours pense au bonheur rêvé. Puis, quand il y est parvenu, ce qui serait facile à vous et à moi occasione et tempore prœ libatis, il se refroidit et n'y pense plus[32]. On saisit là sur le vif toute la psychologie amoureuse, au demeurant bien simple, de l'Empereur. Du désir, oui, de l'amour, non. Est-ce que cela l'empêche d'être un bon mari ? Il ne faut pas lui demander la fidélité : Il est inconstant pour les femmes qu'il a distinguées[33]. Et Baciocchi, son intime, son familier, son confident, conclut et résume avec justesse : Il est aussi fidèle en amitié, qu'il l'est peu en amour[34]. Et, avec le général de Ricard, ajoutons que cela s'appelle l'amour, puisqu'on est convenu de donner ce nom-là à ces choses-là[35]. Cependant, n'était-ce pas Rollet, procureur fameux, qui s'offensait d'entendre appeler un chat un chat... ?

Ce n'était point chat, que, communément, on appelait ce Baciocchi, dont le nom vient d'être prononcé[36]. Comme chacun sait, en vertu d'un décret du 13 décembre 1852, il était chambellan de Sa Majesté, et, à ce titre, accusé par la malignité publique d'alimenter le lit de son maître de toutes les femmes ou filles que convoitait la luxure impériale[37]. Ni moquerie ni quolibets ne lui étaient épargnés[38]. Avec une tranquille fierté, il épinglait sur son uniforme, une brochette de croix ; s'étranglait dans des cravates de commandeur, et plastronnait sous les crachats. En trois ans, de 1848 à 1851, il avait obtenu quatorze décorations[39]. Il en tenait, vraisemblablement, de quelques-uns de ces monarques à qui il avait facilité l'entrée des paradis parisiens. Victor-Emmanuel, arrivant à Paris, n'avait-il pas pour coutume de s'écrier : Un fiacre et Baciocchi ! Je n'en demande pas davantage ?[40] Il apparaît à peu près comme certain, que, dans les intrigues galantes de la cour impériale, le comte Baciocchi joua un rôle prépondérant. Ce fut sous sa direction que fonctionna, presque administrativement, ce qui, dans le privé des Tuileries, se désignait sous le nom de service des femmes[41]. S'il n'en choisissait pas toujours les sujets, du moins y amenait-il ceux-là désirés par le maître. Il est à supposer, car on pense bien que sur ce point il n'a pas cru devoir faire imprimer ses confidences, que les discussions et arrangements d'ordre matériel, relevaient de sa compétence. Il préparait les voies. Aussi, toutes les jolies femmes font leur cour à Baciocchi pour coucher avec l'Empereur[42]. Toutes, c'est beaucoup dire, et l'Empereur n'y eût point suffi.

Servi sur ce chapitre par Baciocchi, lequel à sa mort fut remplacé par le vicomte de La Ferrière[43], Napoléon III était surveillé et protégé dans ses galantes expéditions, quand elles avaient lieu en dehors des Tuileries, par un homme dont la position était fort épineuse[44], et qui, ayant rang de préfet, le suivant et l'accompagnant partout[45], était chef de la police secrète. C'était Hyrvoix, Monsieur Hyrvoix. On a dit qu'il était assez vulgaire d'allures, quoique de tenue irréprochable[46]. Mon Dieu, il sentait la mouche, comme tous ceux qui en sont. Il m'a été montré des photographies de ce M. Hyrvoix, encadré de son aimable et jeune famille. Je lui ai trouvé une tête sympathique de mouchard bon enfant et le cheveu érigé en toupet frisé. C'était un fidèle de la veille et même de l'avant-veille. En avril 1848 on le voit déjà, avec Persigny et le général Piat, figurer dans le comité bonapartiste[47]. En 1849, il est de cette fameuse société du Dix-Décembre qui crée l'agitation, laquelle mènera le Prince à la Présidence[48]. On pouvait donc compter sur lui. Toutefois, on le surveillait, lui aussi, Des opérations clandestines faites par Collet-Meygret, directeur de la Sûreté publique, pour avoir des armes contre ses rivaux et ses supérieurs, Hyrvoix ne fut pas excepté et un rapport de police dénonciateur nous indique de quelle manière on s'assurait de sa discrétion :

Le bruit a couru à Paris, pendant le séjour de l'Empereur à Plombières, que M. Hyrvoix avait été parfois mêlé à la vie intime de l'Empereur. On pensait au ministère de l'Intérieur que M. Hyrvoix pouvait faire quelques confidences sur ce sujet délicat à sa maîtresse Mme de ***, demeurant alors rue de Caumartin. Pour s'en assurer, on a fait ouvrir pendant quelque temps la correspondance reçue par cette dame ; on n'y a trouvé que les épanchements ordinaires d'un amoureux absent et inquiet. C'est le facteur de la rue de Caumartin qui livrait les lettres aux agents du Ministère de l'Intérieur[49].

 

Mais si, sur les affaires de l'Empereur, Hyrvoix était discret, il le fut moins à l'égard de l'Empereur en ce qui concernait certains bruits de Paris sur l'Impératrice. Sa disgrâce fut évidente et rapide. Il fut envoyé dans le Jura, comme receveur général[50]. Je ne sais si la police l'avait spécialement formé à ce haut emploi. Ses fonctions auprès de Napoléon III furent remplies avec zèle. Dans les déportements du maître, il évita ce qui en pouvait résulter de fâcheux, les inévitables accidents, pour le commun des mortels, qui, dans ce qu'on est convenu d'appeler les faiblesses de l'Empereur, eurent, après sa chute, le plus regrettable éclat[51]. — Les Français, dit un Prussien de 1870, ont des conceptions particulières au sujet de leur foyer domestique et de son caractère sacré. Il est certain qu'à ce point de vue Napoléon a plusieurs fois causé du scandale[52]. Hyrvoix, il le faut reconnaître, sut, l'Empire durant, et, tout au moins, au long du temps qu'il garda ses fonctions, conserver à ce scandale un caractère privé, voire intime. De ces faiblesses, il est bien vrai, on clabaudait sous le manteau et on jasait au boudoir, mais le grand public, en somme, en fut assez ignorant jusqu'en 1870. Publications officielles et libelles, mémoires apocryphes, et mêmes authentiques, se chargèrent alors de l'instruire. Et, comme toujours, aux temps de la haine et de la colère, le faux et le mensonge furent les bases de l'information. On ne rechercha point le caractère de l'homme, la psychologie de l'amoureux, on se borna au récit véhément, déclamatoire et indigné de ses orgies. Aujourd'hui, peut-être, sommes-nous à l'heure où toutes ces fables peuvent être examinées et détruites par une enquête attentive, à l'audition de témoins contradictoires des dires desquels, un peu lasse, au vague sourire, à l'ardeur éteinte, se dégage la figure de Napoléon III amant et amoureux.

 

 

 



[1] Duchesse DE DINO, Chronique de 1831 à 1862, publiée avec des annotations et un index biographique par la princesse Radziwill, née Castellane ; Paris, 1910, in-8°, t. IV, p. 228.

[2] Papiers sauvés des Tuileries, suite à la correspondance de la famille impériale, publiés par ROBERT HALT, attaché à la commission du dépouillement des papiers impériaux ; Paris, 1871, in-8°, p. 135.

[3] PIERRE DE LANO, L'Amour à Paris sous le second Empire... ; pp. 87, 88.

[4] HENRY BOUCHER, Souvenirs d'un Parisien... ; t. I, p. 394.

[5] PIERRE DE LANO, Histoire anecdotique du second Empire ; L'Empereur... ; p. 29.

[6] La marquise de TAISEY-CHATENOY, A la cour de Napoléon III ; Paris, 1891, in-18, p. 151. — Ces mémoires apocryphes ont été pris au sérieux par M. FRÉDÉRIC LOLIÉE, La Vie d'une Impératrice... ; p. 103, et par M. CLÉMENT ROCHEL, dans la publication du manuscrit de Prudhon, Napoléon III... ; p. 440.

[7] PIERRE DE LANO, Le Secret d'un Empire ; La Cour de Napoléon III ; Paris, 1894, in-18, p. 76.

[8] L. STELLI, Les Nuits et le Mariage de César... ; p. 45.

[9] Comte DE MAUGNY, Souvenirs du second Empire ; La Fin d'une Société ; Paris, s. d. [1889], in-18, p. 69.

[10] H. THIRRIA, Napoléon III avant l'Empire... ; t. I, p. V.

[11] ALPHONSE LEVEAUX, Le Théâtre à la Cour de Compiègne pendant le règne de Napoléon III ; Paris, 1882-1885, in-8°, p. 30.

[12] La marquise de TAISEY-CHATENOY, A la cour de Napoléon III... ; p. 218.

[13] HENRI BOUCHOT, Les Élégances du second Empire ; Paris, s. d., in-18, p. 224.

[14] Testament de Napoléon III trouvé dans le boudoir de Marguerite Bellanger ; s. l. [Paris], s. d. [1870], in fol., p. 3.

[15] JEAN GUETARY, Un grand méconnu ; Napoléon III... ; p. 286.

[16] PIERRE DE LANO, Les Bals travestis et les Tableaux vivants sous le second Empire... ; p. 98.

[17] Il était entraîné par d'anciennes habitudes de plaisir, par la facilité de mœurs de quelques-uns de ceux qui l'entouraient. — Mme CARRETTE, née BOUVET, Souvenirs intimes de la cour des Tuileries ; Paris, 1889, in-18, t. I, p. 65. — Mme Carrette, dame du Palais, par décret du 22 avril 1866, fut la seconde lectrice de l'Impératrice.

[18] PIERRE DE LANO, Un drame aux Tuileries sous le second Empire ; Paris, 1894, in-18, p. 80.

[19] FRÉDÉRIC LOLIÉE, La Vie d'une impératrice... ; pp. 209, 210.

[20] PIERRE DE LANO, Un drame aux Tuileries sous le second Empire... ; p. 42.

[21] Mémoires du comte Horace de Viel-Castel... ; t. V, p. 181.

[22] Lettre de M. Ch. THÉLIN, trésorier particulier de l'Empereur, au directeur de l'Indépendance belge ; Wilhelmshöhe, 25 octobre 1870. — Papiers secrets et correspondance du second Empire ; réimpression complète de l'édition de l'imprimerie nationale, annotée et augmentée de nombreuses pièces publiées à l'étranger, et recueillies par A. POULET-MALASSIS ; Paris, 1873, in-8°, p. 89.

[23] Vicomte DE BEAUMONT-VASSY, Mémoires secrets du XIXe siècle... ; p. 370.

[24] IMBERT DE SAINT-AMAND, Napoléon III et sa cour ; Paris, s. d., in-18. p. 12.

[25] PIERRE DE LANO, L'Empereur (Napoléon III)... ; p. 31.

[26] Œuvres posthumes, autographes inédits de Napoléon III en exil, recueillies et coordonnées par le comte DE LA CHAPELLE, collaborateur des divers travaux de l'Empereur à Chislehurst ; Paris, 1873, gr. in-8°, p. 6.

[27] Monsieur Napoléon et sa cour ; Bruxelles, 1871, in-8°, p. 11.

[28] Cité par H. THIRRIA, Napoléon III avant l'Empire... ; t. II, p. 65.

[29] Mme CARRETTE, Souvenirs intimes de la cour des Tuileries... ; t. I, p. 65.

[30] Comtesse STÉPHANIE DE TASCHER DE LA PAGERIE, Mon séjour aux Tuileries... ; t. II, p. 205.

[31] [Sir RICHARD-WALLACE], Un Anglais à Paris... ; t. II, p. 112.

[32] PROSPER MÉRIMÉE, Lettres à M. Panizzi... ; t. II, p. 66.

[33] Comtesse STÉPHANIE DE TASCHER DE LA PAGERIE, Mon séjour aux Tuileries... ; t. II, p. 205.

[34] Mémoires du comte Horace de Viel-Castel... ; t. IV, p. 171.

[35] Général DE RICARD, Autour des Bonaparte... ; p. 217.

[36] Marius-Joseph-Félix-François Baciocchi, né à Ajaccio le 2 mars 1803, avait épousé, le 14 juillet 1829, à Pise, en Toscane, Marie Pozzo di Borgo, née à Prague, le 6 décembre 1813, décédée à Livourne le 5 septembre 1886. Le 5 mai 1866, Baciocchi fut créé sénateur. Il mourut peu après, le 23 septembre suivant.

[37] Mémoires du comte Horace de Viel-Castel... ; t. IV, p. 278.

[38] Comte DE MAUGNY, Souvenirs du second Empire... ; p. 8.

[39] Mémoires du comte Horace de Viel-Castel... ; t. I, p. 51.

[40] FRÉDÉRIC LOLIÉE, La Fête impériale... ; p. 26.

[41] PIERRE DE LANO, La Cour de Napoléon III... ; pp. 110, 111.

[42] Mémoires du comte Horace de Viel-Castel... ; t. V, p. 181.

[43] Comte DE MAUGNY, Souvenirs du second Empire... ; p. 8.

[44] [Sir RICHARD WALLACE], Un Anglais à Paris... ; t. II, p. 116.

[45] MME CARRETTE, Souvenirs intimes de la cour des Tuileries... ; t. I, p. 3.

[46] PIERRE DE LANO, Un drame aux Tuileries sous le second Empire... ; p. 55.

[47] H. THIRRIA, Napoléon III avant l'Empire... ; t. I, p. 271.

[48] H. THIRRIA, Napoléon III avant l Empire... ; t. II, p. 139.

[49] Papiers et correspondance de la famille impériale... ; t. II, p. 92. Un certain M. Collet-Meygret, directeur de la Sûreté générale, fonction qui comprit pendant un certain temps une part des attributions du Préfet, qui s'était servi de ce poste pour s'enrichir dans divers tripotages financiers, avait, en outre, tenté d'employer à son profit les renseignements qui pouvaient provenir du cabinet noir. Il avait notamment fait surveiller les correspondances des bonapartistes Fould et Hyrvoix avec leurs maîtresses, celle de la comtesse de Castiglione, belle aventurière, qui passait pour avoir Napoléon III pour amant ; il était même accusé d'avoir, sans aucun scrupule, fait décacheter des lettres de l'Empereur. M. Duvergier, secrétaire général de la Préfecture de police, fut chargé de faire un rapport sur les agissements de ce monsieur qui, depuis, a été condamné pour escroquerie. PAUL GERIN, La Police impériale ; Paris, 1875, in-18, pp. 7-8.

[50] [Sir RICHARD WALLACE], Un Anglais à Paris... ; t. II, p. 120.

[51] FERNAND GIRAUDEAU, Napoléon III intime... ; pp. 222, 223.

[52] Général comte C. DE MONTS, gouverneur de Cassel, La Captivité de Napoléon III en Allemagne, souvenirs traduits de l'allemand par Paul Bruck-Gilbert et Paul Levy ; Paris, s. d., in-18, p. 38.