UNE MAÎTRESSE DE NAPOLÉON

LIVRE PREMIER. — DES TRÉTEAUX FORAINS À LA COMÉDIE-FRANÇAISE

 

I. — UN DIRECTEUR DE PROVINCE, SON THÉÂTRE, SA TROUPE ET SA FILLE.

 

 

Dans une quiète somnolence de ville provinciale, aux bords de l'Aure aux vagues courtes et bleues, dort Bayeux. Hors les murs c'est la campagne grasse et molle du vert Calvados. Les paysages y ont ce charme languide des pays heureux ; une brise, déjà marine, baigne les prairies aux hautes herbes, et, coupant les prés, les champs, les labours, les eaux ruisselantes prennent déjà leur course vers la mer. C'est là que, peu d'années avant la Révolution, était venu s'établir le sieur George Weimer[1]. Qui était-il ? D'où venait-il ? Ce sont là des points sur lesquels on manque de témoignages affirmatifs ou complets.

C'était, a-t-on dit, un ancien maître-tailleur du régiment de Lorraine en garnison à Caen. Affirmation qu'on ne saurait raisonnablement contredire, mais qu'on peut admettre. Quoi qu'il en soit, maître-tailleur ou non, George Weimer délaissa bientôt les culottes militaires et les vestes à basques courtes et à brandebourgs, pour se lancer dans une carrière qu'on ne s'attendait guère à lui voir choisir. Il s'improvisa chef d'orchestre et directeur de théâtre, car en ces temps heureux du théâtre primitif de la province, on cumulait sans inconvénients sérieux. Le Roman Comique n'était point devenu déjà une légende et le « serre les couverts Voilà les comédiens qui passent ! » de Scarron, s'autorisait souventes fois de par les déportements des fils de Thalie errante. On se réclamait encore de l'exemple de Molière, et le ci-devant maître-tailleur se trouva avoir ce point de ressemblance avec le Comique, en faisant de Mme Weimer, l'Armande Béjart de sa troupe.

Le nom de famille et de théâtre de Mme Weimer, était Verteuil[2]. Eugène de Mirecourt, qui semble l'avoir connue, disait d'elle que c'était « une soubrette aimée de la ville et du théâtre, qui tenait des rôles avec une intelligence parfaite ». Et il ajoute, louant dans sa brochure et la mère et la fille : « Très petite de taille, elle se montrait sur les planches vive et gracieuse[3]. » Telle était l'étoile, la vedette, de la troupe de George Weimer, alors qu'il dirigeait le théâtre de Bayeux. La province n'était pas difficile, à cette époque, sur le choix des artistes. Aussi le succès de Mme Weimer-Verteuil fut-il d'autant plus vif qu'on n'était guère habitué à. applaudir des comédiennes un peu plus que médiocres.

Weimer alliait heureusement les soucis directoriaux avec les devoirs conjugaux. Ce fut à Bayeux que la soubrette devint enceinte.

La naissance de celle qui devait être la grande tragédienne du Consulat et de l'Empire, a été contée par Mirecourt avec son brio et sa fantaisie des meilleurs moments. Le morceau est charmant :

« Nous sommes dans une petite ville de Normandie par un soir d'hiver, écrit-il, et cela commence comme le plus noir des romans de 1830. Louis XVJ règne encore, mais déjà de sourds grondements annoncent la tempête qui doit éclater sur le monarque et sur la France. Nos provinces alarmées ont vu partir leurs notables que le roi vient d'appeler au secours de son trône les esprits sont agités, la crainte bouleverse les âmes. »

Ceci c'est l'introduction, Mirecourt prend soin, on le voit, de préparer l'esprit du lecteur à une angoissante nouvelle, à un dramatique incident. Comme il ne prétend pas user de l'ironie, il continue en ces termes :

« C'est dire qu'il n'y avait pas foule ce soir-là, au théâtre de Bayeux. Pourtant on y jouait Tartufe et la Belle Fermière. Au milieu de la seconde pièce on remarque tout à coup de l'agitation parmi les musiciens. Quelqu'un s'est approché de M. George Weimer, chef d'orchestre. Ce qu'on lui a dit à l'oreille l'émeut si fort, que son archet perd la tramontane et manœuvre d'une façon désordonnée. Le pauvre homme bat la mesure de travers, égare ses instrumentistes et jette par-dessus la rampe des notes absolument fausses aux chanteurs éperdus. On l'interroge, il ne répond pas : A chaque seconde son trouble augmente. Bref, il n'y tient plus, abandonne sa place et s'élance hors de l'orchestre.

Rumeur générale.

Est-il malade, sa tête déménage-t-elle, ou bien vient-il d'apprendre qu'une révolution éclate à Paris ? Le public n'écoute plus les artistes.

On envoie aux informations rue Teinture, où loge M. Weimer, et le messager, rapportant le mot de l'énigme, prend sur lui de dire aux spectateurs pour calmer leur Inquiétude

Ce n'est rien, messieurs. La mère et l'enfant se portent bien[4]. »

On serait mal venu de prendre ce joli récit au pied de la lettre. Il a fourni à Mirecourt un de ses effets habituels, c'est là son unique raison. En effet, un détail facilement contrôlable si les autres ne le sont guère, va nous montrer la fantaisie de l'auteur du récit. La scène, c'est le mot propre, se place au début de l'année 1787, en février exactement, le 23. Ce soir-là on joue la Belle Fermière. C'est une pièce de Julie Candeille, celle qui fut la maîtresse de Vergniaud, l'aima, l'oublia et trahit sa grande mémoire[5]. Or, cette pièce, c'est en 1793 qu'on en a eu la primeur, à Paris, au Théâtre-Français, où, entrée depuis le 19 septembre 1785, Julie Candeille est sociétaire. A la date du 23 février 1787, la comédienne a exactement dix-neuf ans, six mois et vingt-trois jours, et ne songe certes pas à cette pièce qui ne sera jouée que sept ans plus tard, alors que l'éclat de sa beauté met, à défaut de talent, son nom sur l'affiche comme auteur de Catherine ou la Belle Fermière.

Faut-il encore souligner la fantaisie de Mirecourt ? Ab uno disce omnes. C'est pour lui que Virgile semble avoir flûté la sentence sur son rustique pipeau pastoral.

Une fille est donc née à George Weimer. C'est un vendredi.

Le lendemain le baptême a lieu, et voici l'acte qu'on dresse de la cérémonie, à la paroisse Saint-Exupère[6] ?

Non, charmant Mirecourt, à la paroisse Saint-Patrice[7].

Bapt.. de Marg. Joséphine Wemmer. Le samedy vingt-quatre de février mil sept cent quatre-vingt-sept a été par nous vicaire de Saint-Patrice baptisée une tille née d'hier du légitime mariage de George Wemmer et de Marie Verteuil, demeurant en cette paroisse, laquelle a été nommée Marguerite Joséphine par Marguerite Munier[8], demeurant à Caen, assistée de Jean Louis Guillaume Morin, demeurant en notre sus. d. paroisse, présence du d. Georges Wemmer, père de l'enfant, de François Liégard, toillier, et Jacques Liégard, custos de notre sus. d. paroisse, lesquels ont signé avec les nous et les sus d. parrein et marreine.

Signé : J. L. GUILLAUME MORIN ; M. MUNIER ; J. LIÉGARD ; G. WEMMER ; F. LIÉGARD ; LA BRÈGUE, vic. de Saint-Patrice.

 

Le verre à la main, devant des chapons ruisselants, à la mode normande, on fête cette naissance, et, le soir, George Weimer, rassuré, tranquillisé, mène, avec un nouvel entrain, l'orchestre qui accompagne la pièce du jour. Laquelle ? On ne sait, mais certes pas la Belle Fermière, et pour cause.

Quelques semaines plus tard, toute molle et lasse encore de sa récente maternité, la petite Mme Verteuil remontait sur les humbles tréteaux forains de son mari, coiffait le bonnet aux ailes légères de la soubrette et trottait sur les planches en jupes courtes et en souliers bas. Mais c'était pour la troupe la dernière période de sa splendeur et de son succès. De jour en jour ses recettes baissaient d'une manière inquiétante. Il y fallait mettre bon ordre, d'autant plus que la petite Marguerite-Joséphine avait un frère et une sœur cadette, et que tous trois exigeaient des soins et des dépenses.

Un beau matin on plia bagage et on alla à Amiens tenter une fortune plus heureuse et plus clémente. Il semble, de fait, que.la vie y ait été moins dure aux Weimer qu'à Bayeux, car pendant près de quinze ans le père demeura à la tête du théâtre, acharné à la poursuite du succès, condamné, de par les charges familiales, à un dur labeur. Il avait à lutter dans la petite ville contre la Terreur mise à l'ordre du jour dans les départements par les conventionnels en mission. Les préoccupations politiques absorbaient davantage là les habitants qu'à Paris, où le Jardin-Égalité fourmillait de filles publiques et les théâtres de spectateurs. Le tonnerre révolutionnaire avait, en province, un autre écho qu'à Paris. Ici le système révolutionnaire avait blasé le peuple de par ses plus terribles manifestations, là on vivait dans l'attente des événements, avec une secrète angoisse secouant cette paix provinciale. Thermidor et sa réaction passés, on se reprit à respirer. Le Directoire promit la paix, après Zurich. La guillotine était reléguée dans le hangar du bourreau. La France était livrée aux avocats que Brumaire allait chasser. La petite Marguerite-Joséphine avait grandi. La fièvre dramatique, l'opium de la scène étaient en elle.

A vivre parmi les héros et les héroïnes des tragédies romaines, parmi les galants amoureux de la Comédie du siècle finissant, elle en prit les goûts et les habitudes. Son tour était arrivé à alléger les charges de la famille, à constituer, aux côtés de sa mère que la rude main de l'âge touchait déjà, une attraction, un numéro de spectacle.

Ce fut à l'âge de douze ans[9] que son père la fit débuter, l'estimant encore trop jeune pour la préparer à l'Opéra auquel il la destinait. Sur les tréteaux paternels elle joua donc les Deux petits Savoyards, Paul et Virginie[10], le Jugement de Pâris. Cependant, au dire de Mirecourt, ses débuts furent plus précoces. « A cinq ans, écrit-il, elle joue les Deux Chasseurs et la Laitière avec un sucrier au lieu d'un pot sur la tête, tant elle est petite. » Si la laitière a cinq ans, on peut se demander avec curiosité quel âge avaient les chasseurs, ses partenaires ?

Le succès de ces débuts nous est, naturellement, inconnu. « Enfant de la balle », ainsi que s'exprime l'argot des coulisses, la petite Marguerite-Joséphine avait, sans doute, des qualités, mais mal guidées, heurtées, négligées. La province se contente de peu. Amiens se contenta de cela, oubliant devant la joliesse de l'enfant, ce que pouvait avoir de défectueux son éducation théâtrale.

De plus graves occupations retenaient Weimer père. Déjà, à cette époque, la Comédie-Française se déplaçait volontiers, organisant des tournées dans les provinces, apportant à des populations pleines de bonne volonté, le spectacle de tragédies ou de comédies jouées par d'illustres sociétaires. A Amiens, comme autre part, les acteurs de Paris s'en venaient en représentation, et nous avons vu que George signalait parmi eux, dans le sommaire de ses mémoires, le nom de Molé et de Monvel, le nouvel auteur des Victimes cloîtrées. Sans doute ces attractions constituaient alors un certain bénéfice pour George Weimer, car il leur louait avec plaisir sa salle. Peut-être en avait-il besoin. « Mon père faisait d'assez tristes affaires à Amiens », a dit sa fille. Cela, elle n'a aucune fausse honte à l'avouer, et on ne saurait lui contester, à défaut du mérite littéraire de ses Mémoires, celui de leur sincérité. Elle ajoute « Nous étions pauvres, très pauvres. » Telle était donc la situation de la famille Weimer quand, vers la fin de 1801, l'actrice Raucourt vint donner à Amiens une représentation de Didon.

Ce qu'elle était à cette époque et quel genre de' renommée était la sienne, nous le dirons bientôt. Pour l'instant Raucourt arrivait furieuse, vociférante, du coche d'Arras. Il lui était arrivé une aventure plaisante qui l'exaspérait, faisait étinceler d'une fureur non encore éteinte ses beaux yeux.

Dans l'ancienne capitale de l'Artois elle avait joué Athalie, et pour Joas on lui avait donné un petit imbécile, fils d'un acteur de la troupe. Arrivé à la scène VII du second acte, alors qu'Athalie, drapée' dans sa robe de deuil et de haine, interroge l'enfant :

Comment vous nommez-nous ?

Le jeune Joas avait candidement répliqué :

— Je m'appelle Nicolas Branchu, madame !

Inutile de conter ici l'hilarité de la salle. Raucourt avait planté là le Grand Temple d'Hierosolyma, Nicolas Branchu et sa nourrice, les prêtres et les lévites, et avec le souvenir de cet outrage à sa gloire, débarquait à Amiens, hostile, coléreuse, crispée.

Cette fois, dans Didon, il lui fallait une jeune fille pour jouer Élise. Allait-on lui donner un Nicolas Branchu en jupes ? Weimer se chargea de la rassurer. Il lui proposa Marguerite-Joséphine, alors âgée de quatorze ans. Méfiante, et à bon droit, Raucourt la fit répéter. Ce lui fut une révélation. Dans la jeune fille « grande et forte, ayant vingt ans pour l'intelligence[11], » belle déjà de cette beauté romaine, un peu froide, un peu lourde, mais si majestueuse, que devait aimer le Premier Consul, dans cette fille d'acteur de province, Raucourt reconnut la promesse d'un glorieux avenir, la haute et grande flamme de la passion tragique. Presque à son déclin elle recherchait une élève capable de perpétuer sur la scène qu'elle illustra, les traditions dramatiques auxquelles elle avait fait honneur. Ce désir était devenu une obsession chez elle. Grâce, sans doute. à l'influence de François de Neufchâteau, l'auteur de Paméla, devenu ministre en sortant des prisons de la Terreur, elle avait obtenu une bourse de 1.200 francs destinée à l'élue de son choix. Cette élève tant cherchée, elle la tenait ici, sur les tréteaux d'un petit théâtre de province. Son enthousiasme fut fort vif, c'est ce qu'assure George elle-même, et rien n'empêche de le croire, surtout quand on considère ce que fit Raucourt pour son élève.

— Monsieur Weimer, je vous enlève votre fille Je l'emmène à Paris Je ferai les frais de son éducation, je dispose en sa faveur del.200 francs de pension !

« Nous étions pauvres, très pauvres. » Nous avons recueilli cet aveu de George. Que pouvait objecter raisonnablement son père à ce raisonnement sans réplique ? Cette proposition, en flattant sa vanité, lui faisait entrevoir la perspective d'une diminution de ses charges. Comme, actrice, Marguerite-Joséphine pouvait être remplacée, sans inconvénient aucun, par la cadette, et puis, 1.200 francs, c'était une somme bien belle qui miroitait aux yeux du pauvre directeur. Raucourt promettait de faire de sa fille « un bel oiseau de tragédie[12] », il n'hésita pas, et accepta aussitôt.

Pour Marguerite-Joséphine c'était le rêve Paris !

Le Consulat avait, avec les lauriers d'Italie et les palmes d'Egypte, ramené la paix, le luxe, tout ce qui fait la joie, le plaisir, l'agrément d'une ville où le plaisir fut toujours la suprême loi. Cette existence merveilleuse, dont les acteurs de passage lui apportaient les éclatants échos, où sonnaient les fanfares militaires et les rires de la joie, l'élève de Raucourt allait la voir, l'approcher, la goûter. Aux yeux de l'artiste foraine miroitait la promesse de la Comédie-Française, consécration du talent, marchepied de la gloire, tremplin de la fortune.

Le lendemain Raucourt emmenait la fille et sa nourrice, et joignait au convoi cette petite Verteuil, la mère, déjà fanée, ridée, exilée de la scène, et toute surprise de se trouver en coche, en route pour Paris et la gloire.

 

 

 



[1] « Weimer, que l'on écrivait aussi Wemmer. » HENRY LYONNET, Dictionnaire des Comédiens Français, fasc. 48, art. George. Cet article, illustré de six gravures, a été tiré à part à cent exemplaires en une charmante brochure. C'est ce texte, pareil cependant à celui du Dictionnaire, que nous suivons et que nous citons au cours de ce volume.

[2] Un de ses neveux, nommé, lui aussi, Verteuil, était déjà, en 1856, secrétaire général de la Comédie-Française. « C'était un petit vieillard charmant », nous a dit de lui M. Armand d'Artois, qui le connut.

[3] EUGÈNE DE MIRECOURT, les Contemporains, 2e série : Mlle George, avec un portrait et un autographe. Paris, Gustave Havard, éditeur, rue Guénégaud, 15, 1856, pp. 8, 9. « On pouvait dire : C'est une charmante petite femme », écrit George de sa mère dans son manuscrit.

[4] E. DE MIRECOURT, les Contemporains, 2e série, pp. 6, 7, 8.

[5] Sur les relations de Julie Candeille avec Vergniaud, voir notre volume les Femmes et la Terreur, liv. I, chap. II (Fasquelle, édit.).

[6] E. DE MIRECOURT, les Contemporains, 2e série, p. 10.

[7] Extrait du Registre des baptêmes et mariages de la paroisse Saint-Patrice de Bayeux pour l'année 1787. Cette copie nous a été communiquée par le maire de Bayeux. Nous tenons à souligner l'obligeance qu'il apporta à nous satisfaire en cette circonstance.

[8] « Elle était la fille du légitime mariage de George Weimer et de Marguerite Munier, tous deux sans profession désignée, demeurant à Caen », écrit M. HENRY LYONNET, vol. cit., pp. 5, 6. Il y a là une double erreur (de transcription sans doute), que la lecture de l'acte ci-dessus suffit à démontrer. La mère n'était pas Marguerite Munier, mais bien Marie Verteuil. La profession des parents n'est pas indiquée, mais il est dit : « demeurant en cette paroisse ». Marguerite Munier demeurait bien à Caen, sa profession n'était pas signalée, mais ce n'était que la marraine, et non la mère.

[9] C'est l'âge que fixe, dans un article bien fait, la Biographie des hommes vivants ou histoire par ordre alphabétique de la vie publique de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs actions ou leurs écrits ; ouvrage entièrement neuf, rédigé par une société de gens de lettres et de savants. Paris, Michaud, octobre 1817, t. III, p. 257. Ce même article est textuellement reproduit, à quelques mots près, dans la Galerie historique des contemporains ou nouvelle biographie, dans laquelle se trouve réunis les hommes morts ou vivants, de toutes les nations, qui se sont fait remarquer à la fin du dix-huitième siècle et au commencement du dix-huitième, par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes. Mons, Leroux, libraire, 1827, 3e édition, t. V, pp. 119, 120.

[10] Le drame de Paul et Virginie fut un des triomphes de Marguerite George enfant. E. DE MIRECOURT, les Contemporains, 2e série, p. 11.

[11] E. DE MIRECOURT, les Contemporains, 2e série, p. 16.

[12] HENRY LYONNET, Dictionnaire des Comédiens Français, fasc. 48, p. 6.