HISTOIRE DE LA DÉMOCRATIE ATHÉNIENNE

 

CHAPITRE VIII.

 

 

Les successeurs de Périclès. - Corruption de la démocratie. - Cléon et Nicias.

 

Comment la démocratie athénienne, si grande et si glorieuse sous Périclès, tomba-telle, après lui, dans une corruption intérieure qui devait la livrer à ses ennemis du dehors ? C'est ce que Thucydide explique avec sa sagacité ordinaire. La puissance de Périclès reposait sur une supériorité réelle ; mais ceux qui lui succédèrent, à peu près égaux entre eux et voulant tous arriver au premier rang, étaient réduits à flatter le peuple et à lui livrer les affaires[1]. Tel était ce Cléon, dont l'opposition turbulente et jalouse avait troublé les dernières années de Périclès ; au lieu de diriger le peuple, il se fit son esclave et son bouffon. C'est à lui qu'on attribue d'avoir fait élever le salaire des juges à trois oboles. C'était pour la république une dépense annuelle de cent cinquante talents. Cléon voulait plus encore, si l'on en croit Aristophane : conformément à un ancien oracle, il faisait espérer au peuple qu'un jour ; quand les Athéniens auraient conquis le Péloponnèse, on rendrait la justice en Arcadie pour cinq oboles[2]. Les orateurs publics recevaient une drachme par jour ; les ambassadeurs en recevaient deux ou trois. On distribuait aux indigents un salaire particulier, qui paraît s'être élevé de une à deux oboles. Enfin les spectacles et les fêtes publiques, dont le nombre croissait tous les jours a absorbaient une partie des fonds destinés aux besoins d'Athènes et à la défense de la Grèce.

Pour suffire à toutes ces dépenses, les démagogues n'imaginèrent rien de mieux que d'augmenter la taxe des allies, qui avait été fixée par Aristide à quatre cent soixante talents. Le trésor public de la Grèce avait été transporté de Délos à Athènes ; mais Péril-dès ne paraît pas avoir apporté de grands changements à la quotité des tributs. Le passage de Téléclide que nous avons cité, ne prouve pas que Périclès ait augmenté ou diminué les tributs, mais seulement que le peuple lui avait donné le pouvoir de le faire. Sous son administration le chiffre total des contributions helléniques s'élevait à peu près à six cents talents[3] : c'étaient cent quarante talents de plus qu'au temps d'Aristide. Ce ne fut que plus tard, un peu avant la paix de Nicias, que les tributs subirent une augmentation considérable : Alcibiade persuada an peuple de les élever à douze cents talents. La répartition fut faite d'une manière très-inégale ; car le contingent d'un certain nombre de villes resta fixe an taux qui avait été réglé par Aristide. Plutarque dit qu'après la mort de Périclès, les démagogues élevèrent peu à peu les tributs jusqu'à treize cents talents, non pour les besoins de la guerre, mais pour la célébration des jeux, pour les distributions d'argent, et autres dépenses qui ne se rapportaient point aux intérêts généraux de la Grèce[4]. Ces nouvelles contributions devinrent si onéreuses, suivant l'orateur Andocide, qu'un grand nombre de Grecs appartenant aux villes alliées quittèrent leur patrie pour se réfugier à Thurium.

Le rêve des Athéniens était de vivre sans travail, aux dépens des alliés. C'est ce qu'exprime naïvement un des personnages d'Aristophane : Mille villes nous payent le tribut. Que l'on enjoigne à chacune d'elles d'entretenir vingt citoyens, vingt mille hommes seront dans les délices. Ils auront en abondance les mets les plus exquis, et tous les biens qui sont dus aux vainqueurs de Marathon[5]. Ainsi, les Athéniens réclamaient, non pas le droit au travail, mais le droit de ne rien faire ; et les démagogues, qui avaient succédé à Périclès, encourageaient ces folles prétentions dont la comédie a fait justice.

Aristophane, dont les premiers ouvrages ont été représentés au commencement de la guerre du Péloponnèse, ne tarit pas sur la bassesse des orateurs populaires. Dans les Chevaliers, le peuple, personnifié sous les traits d'un vieillard cacochyme, est entre deux intrigants qui se disputent sa faveur, le corroyeur Cléon et un charcutier que le poète appelle Agoracrite. Cléon rappelle au vieux Demos qu'il n'a cessé de l'enrichir en dépouillant un grand nombre de citoyens ; Agoracrite lui apporte un coussin, afin de lui rendre plus commode le banc de rameur sur lequel il passé la plus grande partie de sa vie[6].

Dans la même comédie, le charcutier que l'on veut pousser aux affaires pour renverser Cléon, s'excuse sur son origine : J'en atteste les dieux, je suis un homme de rien. — Donc tu es prédestiné à gouverner la république. — Mais je n'ai pas reçu la moindre éducation, si ce n'est que je sais lire, et encore assez mal. — Ceci pourrait te faire tort de savoir lire, même assez mal. Le gouvernement populaire n'appartient pas aux hommes instruits ou irréprochables, mais aux ignorants et aux infâmes. Le charcutier se résigne enfin à devenir un homme d'État, et il demande comment il devra s'y prendre pour gouverner : Rien de plus facile : Tu n'auras qu'à continuer ton métier. Brouille les affaires de la même façon que tu mêles tes hachis ; aie soin de gagner le peuple par un agréable assaisonnement de louanges à son adresse. Tu possèdes ce qu'il faut pour entraîner la multitude, la voix tonnante, l'esprit pervers, un aplomb imperturbable : tu as toutes les qualités nécessaires pour le gouvernement[7].

Sans doute il ne faut pas prendre à la lettre toutes les paroles d'Aristophane. Il faisait son métier de poète comique en exagérant le tableau qu'il voulait peindre ; il appartenait d'ailleurs au parti aristocratique ; et de plus il était poussé contre Cléon par des ressentiments personnels. Après la représentation des Babyloniens, l'une de ses premières comédies, Cléon accusé devant le sénat d'avoir livré le peuple à la risée des étrangers. Mais, tout en faisant une part à l'imagination du poète et aux rancunes du citoyen, nous ne pouvons douter qu'il n'y ait du vrai au fond de ces piquantes épigrammes ; et ce qui le prouve, c'est que l'histoire est souvent d'accord tee la Comédie. Thucydide attribue à Cléon lui-même des paroles qui confirment le témoignage d'Aristophane : un jour, en parlant au peuple, il soutenait tette thèse qu'en général les hommes les plus ordinaires gouvernent mieux les États que les plus habiles[8].

Si l'on récuse l'historien de la guerre du Péloponnèse sous prétexte qu'il était lui-même du parti aristocratique ; nous répondrons que des historiens qui ont écrit plusieurs siècles après les événements, Diodore et Plutarque, n'ont pas porté sur Cléon un jugement plus favorable que Thucydide. Le peuple, dit Plutarque passait tout à son favori : un jour on attendait Cléon dans l'assemblée, où il devait faire une proposition importante ; après s'être fait longtemps attendre, il paraît enfin ; il dit qu'ayant invité quelques amis à sa table, il n'a pas le temps, pour Ce jour-là ; de S'occuper d'affaires. Et le peuple, se prenant à tire remet la discussion à un autre jour[9].

Quand le parti populaire, dirigé par de tels chefs, était prêt à se porter aux derniers excès, le parti aristocratique, si effacé à la fin de la carrière de Périclès, ne pouvait tarder à se réveiller et à redescendre dans l'arène. Le nouveau chef de ce parti, Nicias, n'était pas inconnu du vivant même de Périclès. Ce n'était pas un grand talent, mais un caractère grave et honorable ; il avait presque toutes les qualités opposées aux vices de Cléon : droit, circonspect désintéressé magnifique dans les fêtes qu'il donnait au peuple, il parvint quelquefois à balancer la popularité des démagogues. Un jour, au théâtre, dans un chœur de tragédie dont il faisait les frais on vit passer un jeune esclave d'une éclatante beauté, dans le costume de Bacchus. Les Athéniens applaudirent avec transport ; alors Nicias se leva, et dit qu'il croirait commettre une impiété s'il retenait dans la servitude un esclave que les acclamations populaires avaient comme consacré à un dieu ; et sur-le-champ il mit le jeune homme en liberté[10].

Fidèle à ses devoirs jusqu'au scrupule, Nicias payait bravement de Sa personne à la guerre : A Athènes quand il était archonte, il arrivait le premier au conseil, et il en sortait le dernier ; mais, quand aucune affaire publique ne l'appelait au dehors, il se tenait renfermé dans sa maison, et n'ouvrait sa porte qu'à ses amis particuliers. Il ne craignait rien tant que les délateurs, ou ce qu'on appelait à Athènes les sycophantes, et il ne paraissait qu'en tremblant devant l'assemblée du peuple. La plus grande partie de son bien consistait en argent comptant ; aussi, dit Plutarque, quand il se montrait en public, il était toujours escorté par une foule de demandeurs, et il donnait indistinctement aux bons et aux méchants. Les poètes comiques, tout en rendant justice à son honnêteté, se moquaient de sa faiblesse. Eupolis, dans une pièce intitulée Maricas, dont il ne reste que des fragments, avait introduit un sycophante qui s'entretenait ainsi avec un homme simple et crédule : Dis-moi, bonhomme, quand as-tu vu Nicias ?Je ne l'ai jamais vu qu'avant-hier ; je le rencontrai un moment sur la place. — Entendez-vous ? reprend le calomniateur ; cet homme confesse qu'il a vu Nicias. Pourquoi l'aurait-il vu, si ce n'est pour avoir de lui de l'argent et pour lui vendre son suffrage ? Camarades, vous en êtes témoins : nous avons pris Nicias en flagrant délit[11]. Un des personnages des Chevaliers dit d'un ton menaçant : Je prendrai à la gorge les délateurs, et j'épouvanterai Nicias. Le poète Phrynicus, voulant faire l'éloge d'un certain citoyen, dit qu'il passait pour très-honnête homme, mais qu'il ne marchait pas dans les rues le cœur transi comme Nicias[12].

La timidité de Nicias était aussi funeste à la république que la turbulence de Cléon. L'année de la mort de Périclès, les Athéniens s'étaient emparés de Potidée, après un siège de trois ans ; mais les Lacédémoniens avaient fait une nouvelle invasion dans la Grèce centrale, et étaient venus mettre le siège devant Platée. Athènes craignait de voir ses alliés lui échapper. Lesbos donna le signal de la défection (428) ; niais la capitale de l'île, Mitylène, fut reprise, et le sort de la ville rebelle fut agité dans l'Agora. La majorité, poussée par Cléon, fut impitoyable. La peine de mort fut prononcée contre les Mityléniens parvenus à l'âge d'homme ; les femmes et les enfants devaient être réduits en esclavage. Le lendemain, une nouvelle assemblée cassa ce fatal décret : on fit grâce à la population de Mitylène ; mais ceux qui avaient été envoyés à Athènes comme les principaux auteurs du mouvement, furent mis à mort. Ils étaient plus de mille : Cléon trouva que c'était trop peu de sang. On abattit les murailles de Mitylène, on saisit ses vaisseaux ; et, dans la suite, au lieu d'imposer un tribut aux habitants de Lesbos, on divisa leurs terres en trois mille lots. Il n'y eut d'exception que pour la ville de Méthymne, qui était restée fidèle. Trois cents de ces lots furent consacrés aux dieux ; les autres furent partagés par le sort entre des citoyens d'Athènes qui vinrent en prendre possession ; les Lesbiens les prirent à ferme, moyennant deux mines par lot. Les Athéniens soumirent aussi les villes que les Mityléniens possédaient sur la côte d'Asie[13]. Le parti démocratique voulait contenir les alliés par la terreur.

Bientôt Platée tomba au pouvoir des Spartiates, et cette ville expia, par une ruine complète, le crime d'avoir été l'alliée d'Athènes pendant quatre-vingt-treize ans (427). Ce fut alors que, selon l'expression de Thucydide, la Grène presque tout entière fut ébranlée jusque dans ses fondements. Partout régnait la discorde partout le parti populaire appelait les Athéniens, et le parti contraire les Lacédémoniens, Les chefs des deux factions feignaient de ne consulter que le bien de la patrie : ils prétendaient établir, les uns l'égalité politique, les autres une aristocratie modérée ; mais au fond l'ambition et la cupidité étaient leurs seuls mobiles. L'historien qui a décrit avec une si effrayante énergie la peste d'Athènes, peint avec une égale vérité cette Contagion morale qui avait infecté les esprits, Dans l'ardeur de la lutte, tous les moyens étaient bons pour triompher d'un ennemi. Vainqueur, on ne mesurait la peine dont on frappait le vaincu, ni à la justice, ni à l'intérêt public ; on ne consultait que sa passion et son caprice... Être le premier à faire du mal à ceux de qui l'on pouvait en attendre c'était mériter des éloges ; on n'eh méritait pas moins quand on savait exciter à nuire celui qui n'y songeait pas. On préférait à ses parents les hommes de son parti, comme plus prêts à tout oser[14].

Ce n'était pas la guerre du Péloponnèse qui avait allumé en Grèce ces haines politiques ; mais elle leur avait      nouvel aliment. Thucydide remarque avec raison que, pendant la paix et dans une !situa-tien heureuse et tranquille, les plus mauvais instincts sont assoupis dans le cœur de l'homme, parce qu'on n'a pas à souffrir de dures nécessités ; mais la guerre, en détruisant l'aisance habituelle de la vie, inspire les passions violentes, et rend conformes à l'âpreté des temps les mœurs de la plupart des citoyens. Dans torts les États, il n'y avait plus de place que pour les partis extrêmes ; partout les citoyens modéra étaient victimes des deux factions contraires. Un autre inconvénient de cette guerre qui bouleversait toute la Grèce, c'était de l'exposer sans défense aux entreprises de ses ennemis, soit aux attaques des Perses qui avaient tant de défaites à venger, soit sut intrigues de ce peuple demi-grec, demi-barbare qu'on appelait les Macédoniens, et qui épiait déjà l'occasion d'intervenir dam ; les affaires helléniques.

En présence de ces malheurs et de ces dangers les plus sages des Athéniens inclinaient vers la paix ; mais le parti démocratique les dénonçait comme traîtres, et voulait la prolongation de la luttes La sixième année de la guerre (426), après la victoire de Démosthène dans la rade de Pylos, Lacédémone demanda la paix ; pour sauver les quatre cent vingt Spartiates renfermés dans l'île de Sphactérie. Cléon fit repousser ces propositions ; l'armistice qui avait été conclu après la bataille fut rompu et les Athéniens firent le blocus de Sphactérie. L'année suivante, comme le peuple se plaignait des lenteurs de l'opération et des souffrances qu'endurait l'armée, Cléon dit qu'au lieu de garder les côtes de Sphactérie, il fallait entrer dans l'île et prendre les Spartiates de vive force. Puis, attaquant indirectement Nicias, qui était alors stratège, il dit qu'avec la flotte qui était appareillée, il serait facile aux généraux, s'ils étaient gens de cœur, d'aller prendre les hommes qui étaient dans l'île, et que lui-même le ferait s'il avait le commandement[15].

Le peuple fit entendre quelques murmures contre Cléon, et demanda pourquoi il ne partait pas à l'instant, puisque la chose lui semblait si facile. Nicias, se sentant attaqué, dit à Cléon qu'il n'avait qu'à prendre ce qu'il voudrait de troupes, et à se charger de l'entreprise. Cléon crut d'abord qu'on ne lui parlait pas sérieusement, et répondit qu'il était tout prêt ; mais quand il vit que Nicias voulait tout de bon lui céder le commandement, il hésita, et dit que ce n'était pas lui, mais Nicias, qui était général. Celui-ci déclara qu'il résignait ses fonctions. Cléon, ne pouvant plus reculer, accepta le commandement de l'expédition, et déclara qu'il ne lui fallait que vingt jours pour amener à Athènes tous les Spartiates qui étaient dans l'île de Sphactérie, ou pour les laisser morts sur la place. On rit de cette jactance, dit Thucydide, et les honnêtes gens se réjouissaient de voir que de deux biens il y en avait un d'assuré : ou l'du serait délivré de Cléon, et c'était la chance la plus heureuse ; ou, si l'on était trompé dans cette espérance, du moins l'on aurait en son pouvoir les Spartiates de Sphactérie.

L'affaire tourna à l'honneur de Cléon. Dans les vingt jours, les prisonniers furent amenés à Athènes, comme il l'avait promis. Il avait été secondé, dans son expédition, par l'habileté de Démosthène, et par un incendie qui était venu fort à propos débarrasser l'île des bois dont elle était couverte. Le peuple porta Cléon jusqu'aux nues, et lui attribua toute la gloire de la guerre. Mais les poètes comiques, selon leur usage, poursuivaient le triomphateur. Aristophane fit représenter sa comédie des Chevaliers aux fêtes de Bacchus, environ sept mois après la prise de Sphactérie. Dans cette comédie, Démosthène et Nicias, dont l'auteur a fait deux esclaves du peuple, se plaignent d'un de leurs camarades (c'est Cléon qu'ils veulent désigner), qui, à force de bassesses, s'est emparé de la faveur du maître : Ce misérable, dit Démosthène, connaissant l'humeur du bonhomme, se mit à faire le chien couchant, à flatter son maitre, à le choyer, à le caresser, à l'enlacer dans ses réseaux de cuir, en lui disant : O peuple, c'est assez d'avoir jugé une affaire : vas au bain, prends un morceau, bois, mange, reçois les trois oboles. Veux-tu que je te serve à souper ? puis il s'empare de ce que nous avons apporté, et il l'offre généreusement à son maître. Dernièrement j'avais préparé, à Pylos, un gâteau lacédémonien ; il vint à bout, par ses ruses et par ses détours, de me l'escamoter et de l'offrir à ma place[16].

Mais la comédie avait beau dire : Athènes était à genoux devant son idole. Aucun comédien L'avait voulu se charger du rôle de Cléon, et ce fut Aristophane lui-même qui représenta ce personnage. Il n'avait même pu trouver un Ouvrier qui consentît à lui faire un masque ressemblant au visage, du démagogue[17]. Le peuple croyait aux talents militaires de Cléon, comme à son génie politique. Pepitis la victoire de Sphactérie, il n'était plus question de la paix ; on ne parlait plus que de pousser la guerre Jusqu'à la ruine de Sparte et à l'établissement définitif de la domination athénienne.

 

 

 



[1] Thucydide, II, 65.

[2] Aristophane, les Chevaliers, v. 797.

[3] Thucydide, II, 13.

[4] Plutarque, Aristide.

[5] Aristophane, Guêpes, v. 707 et suivants.

[6] Aristophane, les Chevaliers, v. 770 et suivants.

[7] Aristophane, les Chevaliers, v. 213 et suivants.

[8] Thucydide, III, 37.

[9] Plutarque, Nicias.

[10] Plutarque, Nicias.

[11] Eupolis, cité par Plutarque, Nicias.

[12] Phrynicus, cité par Plutarque, Nicias.

[13] Thucydide, III, 3 et suivants.

[14] Thucydide, III, 82 et suivants.

[15] Thucydide, IV, 27 et suivants.

[16] Aristophane, les Chevaliers, v. 46 et suivants.

[17] Aristophane, traduit par M. Artaud, sujet de la comédie des Chevaliers.