Établissement de l'ostracisme. - Du nombre des citoyens. - Progrès de la puissance athénienne. - Miltiade. Aristote avertit judicieusement le législateur qui veut fonder un gouvernement démocratique, que le plus difficile, ce n'est pas d'établir ce gouvernement, c'est de le faire durer. Le philosophe craint surtout pour cette forme extrême de la démocratie où l'universalité des citoyens prend part au gouvernement. Tout État, dit-il[1], n'est pas fait pour la supporter, et son existence est nécessairement précaire, à moins que les mœurs et les lois ne s'accordent à la maintenir. La démocratie athénienne, telle qu'elle sortit des mains de son second fondateur, redoutait surtout les ambitieux qui seraient tentés de suivre l'exemple de Pisistrate, et ce fut contre eux qu'elle inventa l'ostracisme. Nous n'avons pas besoin de dis-enter la tradition qui faisait remonter cette institution jusqu'à Thésée. Héraclide de Pont l'a attribuée à Hippias sans aucune vraisemblance. Nous préférons croire, avec Diodore de Sicile, que l'ostracisme s'établit à Athènes, immédiatement après la chute des Pisistratides[2]. Ælien désigne Clisthène comme l'auteur de cette loi[3] ; ce qui nous parait, en effet, très probable. Un certain Hipparque, proche parent des Pisistratides, fut, selon Plutarque, la première victime de l'ostracisme. L'ostracisme n'était point une peine destinée à punir un crime ou un délit quelconque. Il n'y avait là ni jugement, ni procédure : c'était un acte arbitraire par lequel on se débarrassait des personnages réputés menaçants pour la république. L'assemblée était convoquée ; chaque citoyen se munissait d'une coquille sur laquelle il écrivait le nom de celui qu'il voulait bannir ; il venait ensuite déposer son arrêt dans une partie de l'Agora entourée de barrières, et à laquelle on arrivait par dix entrées distinctes pour chacune des dix tribus. Les archontes étaient chargés de compter les votes : s'il n'y en avait pas au moins six mille, l'ostracisme était nul. Si ce nombre était atteint, celui dont le nom s'était trouvé inscrit sur le plus grand nombre de coquilles, était banni pour dix ans. On lui laissait la jouissance de ses biens[4]. Un des passages les plus curieux de la Politique
d'Aristote, est celui où le philosophe examine l'utilité politique et la
valeur morale de l'ostracisme. Si, dans l'État, un
ou plusieurs individus ont une telle supériorité de mérite, que le mérite de
tous les autres citoyens ne puisse entrer en balance, de pareils hommes ne
peuvent être compris dans la cité.... Telle
est, dit Aristote, l'origine de l'ostracisme
dans les États démocratiques qui veulent l'égalité avant tout. Dès qu'un
citoyen semblait s'élever au-dessus de tous les autres par ses richesses, par
le nombre de ses partisans ou par tout autre avantage politique, l'ostracisme
l'éloignait de la cité pour un temps déterminé. Aristote ajoute que,
dans la tradition mythologique, les Argonautes n'ont point d'autres motifs
pour abandonner Hercule. Le vaisseau merveilleux, Argo, prend la parole, et
déclare qu'il ne peut plus porter Hercule, parce que le héros pèse beaucoup
plus que le reste des passagers. A ce souvenir fabuleux, Aristote joint des
comparaisons empruntées aux arts libéraux et aux arts mécaniques : Le peintre ne laissera point dans son tableau un pied qui
dépasserait les proportions, ce pied fût-il plus beau que tout le reste ; le
constructeur de navire ne recevrait pas davantage une proue, ou telle autre
pièce du bâtiment qui ne serait point proportionnée aux autres parties ; le
maître du chœur n'admettrait pas dans un concert une voix supérieure en force
et en beauté, qui ne serait point à l'unisson des autres voix. La
conclusion du philosophe est qu'il y a dans le principe de l'ostracisme,
appliqué aux supériorités reconnues, une sorte d'équité politique[5]. Cette théorie sur l'ostracisme est mêlée, chez Aristote, d'une certaine teinte d'ironie ; car, à côté des arguments que nous venons de reproduire, il rappelle l'apologue d'Antisthène sur l'égalité des animaux. L'assemblée des lièvres avait proclamé le principe ; les lions leur répondirent : C'est avec des ongles et des dents comme les nôtres qu'il faudrait soutenir de pareils décrets. Les lièvres d'Athènes suppléèrent à la force par le nombre, et les lions furent annulés par l'ostracisme. Aristote laisse voir sa véritable pensée, quand il dit : Il serait infiniment préférable que, dans le principe, le législateur eût constitué la République de telle sorte qu'elle pût se passer d'un pareil remède. Dans la cité parfaite, telle qu'il la rêve, ce ne serait pas une sentence d'exil qu'il faudrait rendre à propos du citoyen supérieur en génie et en vertu, ce serait bien plutôt la souveraineté et le commandement suprême qu'il faudrait lui décerner. Aristote n'absout l'ostracisme qu'au point de vue d'un état politique que le législateur n'a pas la puissance de réformer, et qui sacrifie tout à la poursuite de l'égalité absolue. Encore fait-il observer que dans les États grecs qui se sont armés de l'ostracisme contre les grands citoyens, on ne s'en est jamais servi dans l'intérêt véritable de la république ; on n'en a fait qu'une affaire de parti et de vengeance personnelle. Aristote ajoute que l'ostracisme a été quelquefois appliqué à des États, à des peuples entiers, et il cite comme exemple la conduite des Athéniens à l'égard des habitants de Lesbos, de Samos et de Chio[6]. Tout gouvernement a deux espèces d'ennemis à combattre, ceux qui veulent le détruire pour lui substituer un gouvernement opposé, et ceux qui le poussent à sa ruine par l'exagération même de son principe. Athènes, après la chute des Pisistratides, n'avait pas seulement à prévenir la tyrannie ; elle avait à organiser la démocratie, et à la préserver de ses excès. Ce gouvernement a toujours été plus facile à établir dans tut petit État que dans un vaste territoire. Il convenait donc particulièrement aux Athéniens, et à toutes ces tribus helléniques qui occupaient à peine l'espace d'un de nos plus petits départements. Le territoire de l'Attique, en y comprenant les ales de Salamine et d'Hélène, ne s'élevait pas à plus de quatre cents kilomètres carrés[7]. La population, resserrée dans ces étroites limites, se divisait, comme on sait, en trois classes : 1° les Athéniens proprement dits, les citoyens, qui seuls participaient au gouvernement ; 2° les métèques, cru étrangers domiciliés à Athènes avec leurs familles ; 3° les esclaves, les uns d'origine grecque, les autres d'origine étrangère[8]. Nous n'avons pas à rechercher ici à quel chiffre s'élevaient les deux dernières classes, qui étaient exclues des droits politiques : il s'agit de déterminer le nombre des citoyens à l'époque où Clisthène acheva de constituer la démocratie. Nous ne nous arrêterons pas à l'allégation de Philochore qui comptait vingt mille citoyens sous le règne de Cécrops[9] : comme l'a très-bien dit M. Bœckh, c'est évidemment une fable, calquée sur le nombre qui exista plus tard[10]. Pollux dit que les quatre tribus anciennes comprenaient trois cent soixante familles, et que chacune de ces familles se composait de trente hommes ; ce qui ferait monter le nombre des citoyens à dix mille huit cents[11]. En supposant que ce nombre ait existé réellement à une certaine époque, il a dû s'augmenter plus tard, surtout au moment où Clisthène porta le nombre des tribus à dix, et y fit entrer des étrangers et des esclaves. A une époque voisine de Clisthène, au commencement de la guerre médique, Hérodote parle de trente mille Athéniens qu'Aristagoras de Milet implore en faveur des Ioniens[12]. Ce nombre est évidemment exagéré, et c'est entre le chiffre de Pollux et celui d'Hérodote qu'il faut chercher la vérité. A une époque postérieure, sous l'archontat de Lysimachide, qui correspond à l'année 444 avant Jésus-Christ, on fit une révision sévère du registre des citoyens. Suivant Philochore, il ne se trouva que quatorze mille deux cent quarante Athéniens en possession légitime de leur titre ; quatre mille sept cent soixante furent vendus comme esclaves, pour avoir usurpé un titre qui ne leur appartenait point[13]. Plutarque, rappelant le même fait, porte à quatorze mille quarante ceux qui furent maintenus sur les registres civiques, et à près de cinq mille ceux qui furent éliminés[14]. Du témoignage de ces deux auteurs, il résulte qu'avant l'épuration, le nombre des citoyens était de dix-neuf mille. Par conséquent nous sommes autorisés à croire qu'à l'époque de Clisthène, il pouvait être de douze à treize mille. Pour empêcher la démocratie d'aboutir au désordre et à la confusion, le premier soin des Athéniens devait être de s'opposer rigoureusement à toute usurpation du droit de cité. Il y avait dans chaque phratrie un registre public sur lequel les enfants étaient inscrits à leur naissance. Ceux qui présentaient l'enfant devaient jurer qu'il était légitimement né de parents athéniens, ou qu'il avait été adopté clans les formes prescrites par la loi. Les jeunes gens parvenus à l'âge de dix-huit ans étaient inscrits de nouveau et désignés sous le nom d'éphèbes ; leur chevelure tombait sous le fer, et était offerte en hommage aux dieux du pays. Deux ans après, ils étaient enregistrés pour la troisième fois, à l'époque de la fête des Panathénées. C'était alors qu'ils étaient comptés parmi les hommes, et que, inscrits dans un dème, ils étaient membres de la cité[15]. Le premier acte du jeune citoyen était de prêter un serment qui lui rappelait toua ses devoirs. Plutarque et l'orateur Lycurgue parlent de ce serment[16] ; Stobée[17] nous en a conservé le texte : Je ne déshonorerai point les armes que la patrie m'a confiées ; je n'abandonnerai ni mon poste, ni mes compagnons. Je ne transmettrai point à mes enfants la patrie moins florissante que je ne l'aurai reçue de mes ancêtres ; je m'efforcerai, au contraire, d'ajouter à sa prospérité. Je me soumettrai aux jugements des tribunaux. J'obéirai aux lois qui sont maintenant en vigueur, et à celles que le peuple établira à l'avenir. Seul ou avec tous les autres, je défendrai la religion transmise par nos pères. Je prends les dieux à témoin de ce serment. Les étrangers ne pouvaient devenir citoyens qu'en vertu d'un décret de l'assemblée du peuple, et une seule décision n'était pas jugée suffisante : il fallait que l'admission fût confirmée dans une seconde assemblée, composée au moins de six mille votants. Il y avait au Cynosarge, hors de la ville, un tribunal chargé de juger ceux qui avaient pris sans droit le titre de citoyen. Plus tard, les lois les plus sévères furent rendues sur ce genre de délit. Tel est le premier devoir d'une démocratie bien ordonnée : plus grand est le nombre de ceux qui participent au gouvernement, plus il faut prendre garde que ce droit ne soit usurpé, plus la loi doit veiller à ce qu'aucun intrus ne se glisse dans ces assemblées dépositaires de la souveraineté. Ces douze ou treize mille citoyens qui régnaient en commun dans Athènes, appartenaient à des professions différentes. Les uns vivaient à la campagne de la culture de leurs terres ou du produit de leurs troupeaux ; les autres exerçaient dans la ville les professions industrielles, qu'ils partageaient avec les métèques et avec les esclaves. La population agricole paraît à Aristote un élément démocratique très-supérieur à la population industrielle des grandes villes. Il est même très-sévère à l'égard de cette dernière classe : il ne voit rien de commun entre la vertu et les occupations habituelles des artisans et des marchands ; il ne leur trouve d'autre mérite que de tourbillonner sans cesse dans les rues, sur les places, et d'être toujours prêts à se réunir en assemblée publique. Les laboureurs, au contraire, disséminés dans les champs, se rencontrent plus rarement, et n'éprouvent pas au même degré le besoin de s'assembler. Si l'on veut, dit Aristote[18], établir une excellente démocratie, une démocratie durable, un véritable gouvernement, il faut décider que, quel que soit le nombre des marchands réunis dans l'Agora, ils ne pourront constituer une assemblée légale sans la présence des habitants de la campagne. Ce fut là précisément ce qui maintint quelque temps dans un heureux équilibre le gouvernement de Clisthène. La ville d'Athènes était alors bien moins grande et bien moins peuplée qu'elle ne le fut dans la suite. Les dèmes de l'Attique exerçaient une salutaire influence sur l'assemblée, comme, à Rome, la sagesse des tribus rustiques tempéra souvent l'ardeur des tribus urbaines. Tant que la démocratie athénienne sut se contenir elle-même, la fortune publique fit chaque jour de nouveaux progrès. Après avoir triomphé des Spartiates, qui s'étaient alliés aux Béotiens et aux Chalcidiens de l'Eubée, Athènes porta à son tour la guerre au dehors, et s'enrichit par ses conquêtes. L'Eubée fut envahie ; un grand nombre de Chalcidiens furent faits prisonniers ; on les relâcha ensuite moyennant deux mines (191 fr. 66 cent.) par tête. Les Athéniens laissèrent dans l'Eubée une colonie de quatre mille citoyens, entre lesquels ils partagèrent les terres des Hippobotes, c'est-à-dire des gros propriétaires de l'île, qui étaient partisans de l'aristocratie et toujours prêts à faite cause commune avec les Eupatrides d'Athènes[19]. Jusque-là, les Athéniens n'avaient eu qu'un très-petit nombre de cavaliers ; les pâturages de l'Eubée leur permirent de se livrer avec succès à l'éducation des chevaux et des bœufs, auxquels ne suffisait point la stérilité de l'Attique. La rivalité d'Athènes et d'Égine commença vers la même époque. Égine était une île puissante par le commerce et par la marine. Elle dépendait autrefois de l'Argolide, et l'Argolide étant à peu près assujettie aux Spartiates, file d'Égine était dans le parti lacédémonien. Les Éginètes avaient pris part à la dernière guerre, comme alliés des Béotiens[20]. Ils avaient même enlevé, à Sunium, la galère sacrée qui tous les ans portait à Delphes les présents de la république. Athènes voulut s'en venger, mais elle échoua dans son entreprise. Cet oracle dont parle Hérodote et qui ordonnait aux Athéniens de suspendre le châtiment des Éginètes pendant trente ans, ne prouve qu'une chose, c'est qu'Athènes n'avait point encore de marine organisée : elle était réduite à louer des navires aux Corinthiens, qui, les premiers, eurent des vaisseaux pontés. Quoique Athènes ne fût pas encore une grande puissance maritime, la Chersonèse de Thrace était devenue sa conquête. Dès le temps de Pisistrate, Miltiade l'Ancien s'était emparé de ce pays, et en était devenu le tyran. Il avait fermé l'isthme par un mur, depuis la ville de Cardia jusqu'à celle de Pactye. L'isthme, dit Hérodote, a trente-six stades[21] en cet endroit, et la longueur de la presqu'île entière, à partir de l'isthme, est de quatre cent vingt stades. Mais la Chersonèse était moins une possession athénienne qu'une propriété particulière dans la famille de Miltiade. On lit, en effet, dans Hérodote, que le conquérant, étant mort sans enfants, laissa son pouvoir et ses richesses à son neveu Stésagoras, fils de Cimon, son frère utérin. Les habitants de la Chersonèse offrirent des sacrifices à la mémoire de Miltiade, comme c'était l'usage d'en offrir à un fondateur, et ils instituèrent en son honneur des courses de char et des jeux gymniques. Stésagoras ayant été assassiné, les Pisistratides envoyèrent à sa place son frère Miltiade, qui prit possession de la Chersonèse comme de son domaine. En arrivant, il s'enferma dans son palais, sous prétexte d'honorer la mémoire de son frère ; les principaux habitants de toutes les villes vinrent le trouver pour prendre part à sa douleur ; il les fit arrêter. Il s'entoura d'une garde de cinq cents hommes, et devint le maître absolu du pays. Il s'allia même à un roi de Thrace, Olorus, dont il épousa la fille[22]. Plus tard, il s'empara de l'île de Lemnos, qui reconnut aussi la domination athénienne. La guerre médique, à laquelle Miltiade prit une si noble part, porta au plus haut point la gloire et l'influence des Athéniens. Hérodote leur a rendu ce témoignage qu'ils ont été, après les dieux, les sauveurs de la Grèce[23]. Mais au moment où Athènes triomphait de l'étranger, les partis étaient aux prises dans l'intérieur de la ville. Le vainqueur de Marathon devint suspect à ses concitoyens pour avoir échoué dans une expédition contre Paros. Accusé de trahison, il ne put comparaître en personne devant le peuple, parce qu'il souffrait des blessures qu'il avait reçues en combattant. Ce fut son frère Tisagoras qui plaida sa cause. Il fut condamné à une amende de cinquante talents, et, n'ayant pu la payer, il mourut en prison. Platon dit que le peuple l'avait condamné à mort, et que sans l'opposition du premier prytane, il aurait été jeté dans le Barathre[24]. L'expédition de Paros ne fut qu'un prétexte, selon le témoignage d'un ancien[25]. Depuis la récente usurpation de Pisistrate, les Athéniens croyaient voir dans tout citoyen puissant un aspirant à la tyrannie. Miltiade, qui avait passé sa vie dans les commandements militaires et dans les plus hautes magistratures, ne paraissait pas pouvoir rester simple particulier. On l'accusait d'avoir rapporté de la Chersonèse l'habitude du pouvoir absolu. Ses qualités mêmes, son humanité, sa douceur, ses manières affables, le crédit dont il jouissait au dehors, son génie militaire, la gloire attachée à son nom, tels étaient ses crimes aux yeux du plus grand nombre ; telles furent les vraies causes de l'arrêt dont il fut frappé. |
[1] Aristote, Politique, VI, 2.
[2] Diodore de Sicile, XI, 55.
[3] Ælien, XIII, 14.
[4] Plutarque, Aristide, Thémistocle, Nicias.
[5] Aristote, Politique, III, 8.
[6] Aristote, Politique, III, 8.
[7] Carte générale de la Grèce, par Barbié du Bocage, Paris, 1811.
[8] Sainte-Croix, Recherches sur la population de l'Attique, dans les Mémoires de l'ancienne Académie des Inscriptions, t. XLVIII, p. 147. — Letronne, Mémoire sur le même sujet, dans les Mémoires de l'Institut, Académie des Inscriptions, t. VI, p. 165.
[9] Philochore, dans le Scholiaste de Pindare, Olymp., IX, v. 68.
[10] Bœckh, Économie politique des Athéniens, I, 7.
[11] Pollux, VIII.
[12] Hérodote, V, 97.
[13] Philochore, dans le Scholiaste d'Aristophane, Guêpes, v. 716.
[14] Plutarque, Périclès.
[15] Pollux, VIII.
[16] Lycurgue, Discours contre Léocrate. — Plutarque, Alcibiade.
[17] Stobée, Florilegium, XLI.
[18] Aristote, Politique, VI, 2.
[19] Hérodote, V, 77.
[20] Hérodote, V, 84. — C. O. Müller, Ægineticorum liber.
[21] Le stade vaut 184m,8.
[22] Hérodote, VI, 36 et suivants.
[23] Hérodote, VII, 139.
[24] Platon, Gorgias.
[25] Cornélius Nepos, Miltiade.