Livre quatrième Les manuscrits dont s’est servi M. Schwartz sont les suivants : A Paris, Bibliothèque nationale, grec 14130 ; Xe siècle (Mazarinaeus de Valois) ; B Paris, Bibliothèque nationale, grec 1431 ; XIe-XIIe siècle ; D Paris, Bibliothèque nationale, grec 1413 ; XIe-XIIe siècle ; F. Florence, Laurentienne LXX, 20 ; XIe siècle ; M. Venise, Marcienne 338 ; XIe siècle ; R. Moscou, Bibliothèque du Saint-Synode 50 ; XIe-XIIe siècle ; T. Florence, Laurentienne LXX, 7 ; Xe siècle. On dispose en outre de la traduction latine de Rufin, éditée par M. Mommsen en regard du texte d’Eusèbe dans la collection de Berlin ; et d’une traduction syriaque, au moins pour ces livres, traduite en allemand par M. E. NESTLE, Die Kirchengeschichle des Eusehius, aus dem Syrischen übersetzt (Leipzig, 1901). La traduction syriaque a été traduite en arménien : cette dernière n’entre pas en ligne de compte pour les premiers livres. M. Schwartz n’a pas indiqué encore les principes qu’il a suivis dans l'établissement du texte. Contrairement à ses devanciers, il parait en général préférer BDM à AT. Sur les éditions d’Eusèbe antérieures à celle de M. Schwartz et sur les mss. qui ont servi à les établir, on peut consulter un excellent article de M. A. C. HEADLAM, dans The Journal of theological studies, t. IV (1902-1903), p. 93-102. La traduction latine est très libre, mais d’une liberté inégale ; tantôt Rufin suit le grec mot pour mot, tantôt il le résume ou l’abrège arbitrairement ; parfois, il le refond. La traduction syriaque est au contraire assez serrée. Elle a, de plus, l’avantage de nous faire remonter à une date voisine de celle d’Eusèbe. Tandis que le plus ancien ms. grec n’est pas antérieur au Xe siècle, la version syriaque nous a été conservée dans un ms. daté de 462 et dans un autre du VIe siècle. Il n’est pas impossible qu’elle n’ait été rédigée au temps d’Eusèbe, peut-être même sous ses yeux et sous sa direction. Dans les brèves indications qui suivent, nous supposons que le lecteur recourra à l’apparat critique publié par M. Schwartz, quand il voudra faire autre chose que consulter l’Histoire ecclésiastique. Nous supposons aussi que tout lecteur d’Eusèbe a sous la main les ouvrages généraux indispensables, Tillemont, les histoires littéraires de MM. Bardenhewer, Harnack, les éditions récentes des Pères apostoliques (nous citons la deuxième édition major de M. F. X. Funk, 1901), une histoire ecclésiastique pourvue d’une bibliographie tenue à jour. Pour une meilleure compréhension des appendices, j’ai retranscris ceux-ci en notes dans chacun des livres [FDF]. |