ESSAI SUR LES RAPPORTS DE L'ÉGLISE CHRÉTIENNE AVEC L'ÉTAT ROMAIN PENDANT LES TROIS PREMIERS SIÈCLES

 

AVANT-PROPOS.

 

 

Qu'avaient à craindre les rois de la terre de l'Enfant Jésus ? Ignoraient-ils qu'il était un roi dont le royaume n'est pas de ce monde ? Cependant Hérode le craint, le hait dès sa naissance : cette haine est héréditaire dans sa maison, et on y regarde Jésus comme l'ennemi de la famille royale. Ainsi s'est perpétuée de prince en prince la haine de l'Église naissante. Ainsi s'est élevée contre l'Église une double persécution : la première, sanglante, comme celle d'Hérode ; la seconde, plus sourde, comme celle d'Archélaüs, mais qui la tient néanmoins dans l'oppression et la crainte : et cette persécution, durant trois cents ans, ne s'est jamais ralentie. Afin de mieux saisir les éléments de ce problème historique, que Bossuet expose avec autant de précision que d'éloquence[1], je me suis déterminé à l'envisager dans toute son étendue et à examiner l'ensemble des relations de l'Église chrétienne avec l'État romain pendant les trois premiers siècles.

Je dis l'État romain, pax Romana, selon l'heureuse expression des anciens ; et en effet, l'unité du monde romain était accomplie au commencement de l'ère chrétienne. Qu'on se représente le spectacle qu'offrait à cette époque la capitale de l'empire. Le citoyen qui dès son enfance avait respiré l'air de l'Aventin et avait été nourri des fruits de la Sabine, s'indignait de ne pouvoir faire un pas sur la voie Sacrée sans être coudoyé par les Grecs et les Syriens. Aucune distinction n'est maintenue ; Rome adore les divinités monstrueuses de l'Égypte qu'elle avait vaincues à Actium ; l'Oronte se déverse dans le Tibre[2]. Au milieu d'une pareille confusion, il y avait moins de singularité à propager le culte de Jésus-Christ crucifié par un gouverneur romain[3] qu'à s'abstenir de solliciter pour lui une place au Panthéon à côté de tous les autres dieux. Cette abstention était cependant un des traits caractéristiques de l'attitude des premiers fidèles, telle qu'ils la décrivaient eux-mêmes : Les chrétiens, disent-ils, habitent les villes des Grecs ou des barbares[4], selon qu'il est échu à chacun d'eux ; ils se conforment aux habitudes du pays pour le vêtement, la nourriture et le reste de la vie, et néanmoins, de l'aveu de tous, leurs manières présentent je ne sais quoi de remarquable et d'extraordinaire. Ils habitent les patries qui leur sont propres, mais comme des gens de passage ; ils ont le droit complet de citoyens et sont absolument traités en étrangers. Toute terre étrangère leur est patrie, et toute patrie leur est comme étrangère. Ils se marient à l'exemple de tout le monde et donnent le jour à des enfants, mais ils n'exposent jamais leurs nouveau-nés. Ils prennent part à des repas communs, mais sans se livrer au désordre. Ils mènent dans la chair une vie non charnelle ; ils séjournent sur la terre, et leur conversation est clans le ciel. Ils obéissent aux lois établies et les dépassent par leur morale. Ils aiment tous les hommes et sont attaqués par tous. On ne les connait pas, et on les condamne.... Les Juifs leur manifestent une hostilité nationale, et les Grecs les persécutent ; leurs ennemis oublient de dire le motif de leur haine. Conformément à cette peinture, nous les verrons ignorés d'abord, mais, à cause de la noble originalité de leur conduite, victimes désignées par la jalousie des Juifs au caprice vindicatif d'un despote, puis mis hors la loi, et sitôt que l'occasion s'offrait, punis du dernier supplice ; enfin devenus assez nombreux pour se faire accepter par l'autorité, ou pour exciter ses craintes et s'attirer une guerre générale et acharnée.

Je n'avais pas à m'arrêter à l'antique énumération de dix persécutions portant chacune le nom d'un empereur, quoiqu'elle ait été reçue de bonne heure chez les historiens ecclésiastiques. Déjà saint Augustin, se plaçant au point de vue général, en contestait, non sans raison, la justesse. Pourquoi donc, s'écrie-t-il[5], commencer par Néron, puisqu'avant lui le développement de l'Église avait rencontré des obstacles terribles dans le détail desquels il serait trop long d'entrer ? Que si l'on ne tient compte que des persécutions suscitées par les princes, Hérode, qui était un prince, après l'Ascension du Seigneur, fut également l'auteur d'une très-sérieuse persécution. Et que dire de Julien que l'on oublie de joindre à ses dix prédécesseurs ?  pas, lui aussi, persécuté l'Église, alors qu'il interdisait aux chrétiens de donner et de recevoir l'enseignement libéral ?..... Il poursuit de la sorte et montre que la liste des persécuteurs n'était pas encore close de son temps. Rejetant, à son exemple, cette division factice, j'ai préféré la simple exposition des faits dans leur suite chronologique.

Von Wietersheim, dans son Histoire de la migration des peuples[6], remarque que la situation des chrétiens vis-à-vis de l'État romain a passé par trois phases correspondant à peu près aux trois siècles : 1° Celle d'une existence ignorée officiellement jusqu'en 96 ; 2° celle de la répression légale, différente de la persécution haineuse et systématique, jusqu'en 211 ; 3° celle de l'alternative entre la faveur croissante et la persécution systématique, jusqu'à l'adoption du christianisme comme religion d'État. Pour ma part, j'ai distingue une période intermédiaire entre la deuxième et la troisième ; en effet, après l'état de non-légalité absolue (96-180), l'Église traversa un temps de transition où la tolérance atteignit son maximum (180-235). A partir de cette dernière époque, j'ai pu abréger mon récit : bien que trois quarts de siècle dussent s'écouler encore avant l'édit de Milan (313), l'issue finale n'était dès lors plus douteuse. L'assurance d'Origène à ce moment même est très-frappante. A Celse qui avait dit : Les barbares viendront, et ils détruiront païens et chrétiens, il répondait : Qu'arriverait-il si les barbares se convertissaient[7] ? Tous les cultes païens seraient détruits ; le culte chrétien subsisterait seul ; or, c'est lui seul qui triomphera un jour, car sa doctrine gagne de plus en plus les âmes. Et il ajoutait : Lorsque Dieu permet que nous soyons persécutés, nous le sommes, et lorsqu'il ne le permet plus, au milieu du monde qui continue à nous haïr, nous gardons une sérénité merveilleuse, croyant à cette parole : Ayez confiance, car j'ai vaincu le monde. La foi, voilà donc le secret de la victoire du christianisme. Cependant les persécuteurs étaient plus que jamais décidés à en finir avec la religion nouvelle : il suffit, pour le prouver, de nommer un Dèce, un Valérien, un Galère ! Aussi, malgré la réalité des trêves dans cette dernière crise, trop prolongée pour être constamment violente, le sang chrétien a-t-il abondamment coulé.

Pendant la troisième période, au contraire, l'Église s'épanouit presque librement. Ce contraste parait étrange quand les souverains s'appellent Commode, Caracalla ou Héliogabale ; mais ces empereurs portaient de préférence leurs coups sur leur propre entourage. En même temps le nombre des fidèles s'était accru, et de nouvelles mesures devenaient nécessaires pour les atteindre avec efficacité. Or, c'était précisément l'instant où les jurisconsultes romains, soit par un progrès naturel du droit, soit sous la pression d'une nécessité sociale, inclinaient, sans se l'avouer, vers la liberté d'association en consacrant d'importants privilèges en faveur des collèges funéraires. Comment les chrétiens n'auraient-ils pas profité de ces facilités accordées surtout aux classes moyennes et inférieures, tenuiores ? Leurs croyances, assurément, restaient frappées d'interdit, et ils devaient toujours être prêts à faire pour elles le sacrifice de leur vie ; mais l'opinion publique ne pouvait guère s'émouvoir du spectacle de ces morts enterrant leurs morts. Il est donc vraisemblable, sinon certain, que l'assimilation fut tacitement admise. De là à faire participer la société des fidèles au bienfait de l'existence légale, il n'y avait qu'un pas, que franchit en fait le bon vouloir personnel de plusieurs princes, entre autres, d'Alexandre Sévère.

A ce double titre, on se trouvait loin de la fin du premier siècle, où, d'une part, la législation était très-rigoureuse contre toute espèce de sociétés, et où, d'autre part, le gouvernement avait à peine une notion claire de ce qu'était un chrétien. En effet, le caractère dominant de cette époque primitive (je laisse momentanément de côté celle qui suivit), c'est qu'aux yeux de l'autorité il n'y a pas de distinction entre les Juifs et les chrétiens. Ces derniers forment une secte que dédaignent les gouverneurs romains — comme Gallion à Corinthe, Festus à Césarée, et même à Rome le conseil de l'empereur —, plutôt qu'ils ne la condamnent. Ce ne sont pas assurément les accusateurs qui font défaut, mais tous les fonctionnaires n'ont point la coupable faiblesse d'un Pilate. Cependant la vérité perce peu à peu, et le gros du peuple appelle les chrétiens par le nom distinctif qu'ils avaient reçu pour la première fois à Antioche, à la suite de l'augmentation de leur nombre[8]. C'en est assez pour que Néron imagine de faire de l'Église naissante le bouc émissaire de ses infamies ; plus tard Domitien, cette moitié de Néron, comme l'a qualifié Tertullien (portio Neronis de crudelitate), complétera son œuvre par de méfiantes et cruelles investigations. On peut remarquer qu'il était honorable pour l'Église d'avoir été persécutée à l'origine par de pareils tyrans. Cette dernière considération, et il n'y a pas lieu de s'en étonner, devait peser sur l'esprit de Lactance, le premier écrivain qui put embrasser d'un coup d'œil les persécutions. D'après lui[9], leur auteur responsable est Néron, effrayé des progrès du christianisme ; peu après, Domitien veut marcher sur ses traces, mais la réaction se produit avec tant d'énergie, que le règne de Nerva inaugure une paix de plus de cent cinquante années, pendant lesquelles fleurit la religion ; c'est Dèce qui renouvelle la tradition sanglante, perpétuée depuis lui, de prince en prince, jusqu'à la paix de Constantin. — On s'aperçoit qu'il manque bien des traits à ce tableau ; il ne faut pas oublier seulement que Lactance n'a en vue qu'un objet, mettre en relief le châtiment exemplaire dont furent atteints certains empereurs, ennemis des chrétiens ; il se taira donc sur ceux dont la fin ne rentre pas dans son cadre, et qui ont néanmoins fait acte de rigueur contre l'Église. De là sou erreur, plus ou moins volontaire[10], relativement à l'appréciation de la seconde période, laquelle a dû particulièrement attirer mon attention.

Souvent appelée l'âge d'or de l'empire romain, elle porte aussi le nom de siècle des Antonins : temps heureux, a-t-on dit, puisqu'il n'a pas eu d'histoire. Oui, mais les monuments, encore debout dans Rome, témoignent du passé avec une éloquence qui s'impose. Ces honnêtes souverains, qui se succédèrent de Trajan à Marc-Aurèle, avaient leurs palais au sommet du Palatin ; autour et au-dessous, les demeures de leurs familiers, les temples de leurs dieux ; plus bas, le Colisée, où ils convoquaient le peuple tout entier, pour lui donner, à la fois comme un divertissement et comme une leçon, le spectacle du mépris de l'humanité. Ici, observe M. Taine[11], s'achève le monde antique : c'est le règne incontesté, impuni, irrémédiable de la forcé. L'homme qui célébrait son triomphe cent vingt-trois jours durant, en faisant combattre dix mille gladiateurs dans le cirque[12], dicta le rescrit qui devint l'arrêt de mort de tant de martyrs, je veux parler de la lettre de Trajan à Pline. Un gouverneur de province, indécis sur la conduite à tenir à l'égard des chrétiens, consulte l'empereur, qui lève tous ses doutes en posant le principe que tous ceux qui seront amenés à son tribunal, à moins qu'ils ne renoncent à leur foi, devront subir la peine capitale[13]. On comprend que M. Renan ait pu dire[14] : Le régime très-légal des Trajan, des Antonins, fut ainsi plus oppressif pour le christianisme que la férocité et la méchanceté des tyrans..... La persécution à l'état permanent, telle est donc l'ère qui s'ouvre pour le christianisme avec le deuxième siècle. Du reste, les rares documents ecclésiastiques de cette époque sont unanimes à reproduire le souvenir de la persécution. M. Gaston Boissier a, dans une page émue, fort bien montré[15] comment les ouvrages qui conservent ce souvenir ne sont pas de ceux qui sont composés pour la postérité et qui, n'étant vus que par elle, peuvent mentir impunément. Ils étaient destinés à des contemporains, quelquefois même ils s'adressaient à des ennemis. Il n'est pas possible qu'on ait osé y raconter des violences imaginaires et des supplices de fantaisie. — Et puis, ici a été appliqué le contrôle que réclamait Pascal : Histoire de la Chine. Je ne crois que les histoires dont les témoins se feraient égorger. (Pensées.) C'est donc avec respect, disons mieux avec amour, qu'il convient de recueillir ces histoires ; j'ajoute que la tache a tenté les plus savants, et leurs soins sont récompensés chaque jour par la restitution de quelque nouveau fragment d'écrits réputés perdus, des Pères apostoliques, des apologistes ou des hérésiologues.

Sans remonter aux célèbres publications du cardinal Pitra, de M. Miller, de Tischendorf et de Cureton, en 1815, c'était l'épître intégrale de saint Clément de Rome qu'un métropolitain grec, Philotheos Bryennios, découvrait à Constantinople. L'année suivante, une traduction syriaque de la même épître, également complète, était acquise par l'Université de Cambridge. En 1878, les Pères Mékhitaristes de Venise tiraient d'un couvent de l'Arménie une partie de l'apologie d'Aristide, qui prendra place au Corpus apologetarum d'Otto (Iéna, 1812 et suiv.). Depuis, Usener trouvait à la Bibliothèque nationale de Paris les actes originaux des martyrs Scillitains (programme de l'Université de Bonn polir le deuxième semestre de 1881) ; M. l'abbé Duchesne éditait pour la première fois, d'après un manuscrit de cette bibliothèque, le texte grec de la Vita Polycarpi ; en même temps, les compatriotes de saint Polycarpe, les saints Camus et Papylus avaient leurs actes publiés par M. Aubé dans la Revue archéologique de décembre 1881. Enfin, Funk vient de donner une nouvelle édition des Opera Patrum apostolicorum (Tübingen, 1878-1881), en bénéficiant des recherches critiques de Zahn, Harnack, Gebhardt et Hilgenfeld. Je me suis appliqué à traduire moi-même les citations que j'ai multipliées à l'appui de ma démonstration, car la lecture des œuvres de la littérature chrétienne primitive a formé le fond du présent travail.

Le commentaire indispensable de cette lecture m'était fourni par les résultats récents et déjà admirablement féconds de l'archéologie chrétienne, que M. de Rossi personnifie avec éclat sur le sol qui l'a vue naître, et que son collègue de l'Institut, M. Le Blant, a tant contribué à propager en France. Les découvertes archéologiques ne sont-elles pas en effet d'une ressource précieuse et d'un emploi légitime pour l'intelligence d'une époque où l'histoire profane elle-même est moins constituée par des textes que par des monuments ? En outre, les renseignements qu'elles apportent, étant, pour ainsi dire, involontaires, ont l'avantage incontestable de l'impartialité. Que réclamer de plus, lorsqu'une méthode sûre, une critique sagace, une comparaison exercée, ont servi à en fixer la valeur[16] ? C'est un devoir pour moi d'associer à M. de Rossi, dans l'expression de ma gratitude, M. l'abbé Duchesne, disciple, puis maître à son tour[17]. Son enseignement profondément scientifique, non moins en garde contre les tendances systématiques des historiens allemands qu'au courant de leurs érudites productions, a été mon principal guide[18]. Le secours de ces deux savants n'aura pas laissé, je l'espère, de me rendre profitables plusieurs séjours dans la Ville éternelle.

Écrivant ces lignes à Rome, je mentionnerai, à titre de souvenir, l'impression qu'éveillent par leur aspect bizarre les hautes colonnes (colonnacce) à demi enterrées sous les rues du quartier des Monts, et l'immense mur en bloc de pépérin contemporain de notre ère, dont l'alignement irrégulier atteste le respect de l'empereur Auguste pour la propriété privée[19]. Ce sont les imposants débris du forum de Mars et du temple consacré aux mânes vengeresses de César. M. de Rossi a signalé l'appellation de boucherie des martyrs (in macello martyrum) conservée à une église voisine, grâce à la ténacité de la mémoire populaire[20]. L'endroit apparaît en effet aux actes de la passion de sainte Félicité, dont l'authenticité a été mise en question par l'auteur de L'Histoire des persécutions de l'Église jusqu'a la fin des Antonins (Paris, 1875)[21]. Je me suis proposé dans un chapitre spécial de contrôler la date de ces actes, et d'établir que le martyre de l'illustre veuve romaine et de ses sept fils appartient décidément au deuxième siècle. Il m'a semblé intéressant de réunir également à la fin de ce travail les épitaphes des papes des cinq premiers siècles qui ont pu être retrouvées, un recueil analogue ayant été entrepris par l'historien allemand Gregorovius pour leurs successeurs.

En résumé, la transition ne s'est point opérée pacifiquement des temps anciens aux temps nouveaux inaugurés par le christianisme. Depuis le moment où les apôtres commencèrent à répandre la bonne nouvelle, jusqu'à la reconnaissance du libre exercice de la religion au quatrième siècle, la prédication de l'Évangile rencontra une vive opposition de la part du gouvernement le plus fort que nous présente l'histoire. L'Église ne fut pas plus tôt connue de l'État, qu'il lui refusa le droit d'exister. Réduite à grandir en dehors de la scène apparente de la société, elle continua du moins à affirmer sa vitalité par le martyre. C'est ainsi qu'elle conquit enfin, au prix de souffrances extrêmes, sa place au soleil, et ce jour-là elle vit reculer devant elle la puissance qui avait voulu l'anéantir : ce qui prouve que la lutte, imprudemment engagée par l'État romain, était impossible à soutenir[22]. L'empire se retira à Byzance, et la papauté resta seule à Rome.

Telle est la conclusion de cet essai, qui, exempt des prétentions d'un livre, se devait borner aux exigences d'une thèse. Je remercie mon père à qui je dois d'avoir pu entreprendre, et toutes les personnes dont la sympathie m'a aidé à mener à bonne fin ce labeur de quatre années.

ROME, 7 mars 1882.

Henry DOULCET.

 

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TERTULLIEN, Œuvres, Patrologie latine, t. I et II.

TOURBEY, Situation légale du christianisme pendant les trois premiers siècles, Revue catholique des institutions et du droit, juin et juillet 1878.

 

USENER, Acta martyrum Scillitanorum græec edita, dans le Programme de l'Université de Bonn pour le deuxième semestre de 1881.

 

VARIOT, les Lettres de Pline le Jeune, Revue des Questions historiques, 1er juillet 1878.

VILLEMAIN, Origines de l'Église d'Afrique, Correspondant du 25 décembre 1858. — La Philosophie stoïque et le christianisme.

VOLTAIRE, Essai sur les mœurs.

 

WADDINGTON, Fastes des provinces asiatiques ; Paris, 1872. — Vie du rhéteur Ælius Aristide, Mém. de l'Acad. des inscr., t. XXVI, Ire partie.

WALLON, De la croyance duc à l'Évangile (2e édition) ; Paris, 1866.

WIESELER, Die Christenverfolgungen der Gisären bis zum Dritten Jahrhundert historich und chronologisch untersucht ; Gütersloh, 1878.

WIETERSHEIM (VON), Geschichte der Völkerwanderung ; Leipzig, 1850-1801.

WRIGHT, Ancient Syriac documents relative to the earliest establishment of christianity in Edessa ; Londres, 1861.

 

ZAIN, Iguatius von Antiochien ; Gotha, 1873.

 

 

 



[1] Élévations sur les mystères, dix-neuvième semaine, sixième élévation.

[2] JUVÉNAL, Sat. III, v. 59 et suiv.

[3] TACITE, Annales, XV, LXIV.

[4] Barbares, peuples autres que les Grecs. — Ep. ad Diogn, c. V, 4-17.

[5] Civ. Dei, XVIII, LII. — Les auteurs ne sont même pas d'accord entre eux. SULP. SÉVÈRE attribue le quatrième rang à la persécution d'Hadrien, et met celle de Maximin hors rang (Chron., II, XXXII), tandis que PAUL OROSE (Hist., VII, XIX) compte celle de Maximin la sixième, et omet celle d'Hadrien.

[6] Geschichte der Völkerscanderung (Leipzig, 1859-1864) ; le dix-neuvième chapitre du IIIe vol. (1862) est intitulé : Das Christenthum und der Römische Staat.

[7] Les barbares, cette fois, ceux qui sont aux frontières de l'empire. — C. Celse, VIII, LXVIII.

[8] Actes des Apôtres, XI, 26.

[9] Il écrirait à Nicomédie, à la fin de l'année 313, De mort. pers., II, III et IV.

[10] Son contemporain, Eusèbe, était mieux informé, puisqu'il avait en main les pièces dont il nous a laissé de nombreux et précieux extraits dans son Histoire ecclésiastique.

[11] Voyage en Italie, t. I, ch. II.

[12] DION CASSIUS, Épit., LXVIII, XV.

[13] LACORDAIRE a écrit quelque part : Dès que l'homme exerce un pouvoir absolu et n'a contre les erreurs de son intelligence ou de sa volonté aucune barrière sérieuse, il est impossible qu'il ne tombe pas un jour ou l'autre dans quelque acte de démence. Alexandre assassine ses plus chers amis ; Hadrien fait un dieu d'Antinoüs ; Trajan persécute les chrétiens et écrit à Pline à leur sujet une lettre qui est un monument de délire impérial ; Théodose fait massacrer tout un peuple à Thessalonique ; Louis XIV révoque l'édit de Nantes et chasse de son royaume, par des supplices barbares, des hérétiques qui y vivaient paisibles sous la foi d'un traité séculaire. Je ne nomme que les meilleurs princes, et même les plus grands, tant le pouvoir absolu a de prise contre la raison ! — Compte rendu de l'ouvrage du prince Albert de Broglie, L'Église et l'empire romain au quatrième siècle, dans le Correspondant du 25 sept. 1856, p. 906.

[14] Journal des Savants, 1876, p. 724. Les cahiers de novembre et décembre contiennent deux articles dans lesquels sont résumés les sept volumes de l'auteur au point de vue de la thèse traitée ici, et où l'on retrouvera les idées générales que j'énonce, bien qu'il y ait désaccord sur maintes questions particulières.

[15] Revue des Deux Mondes, n° du 15 avril 1876, p. 816.

[16] Les ouvrages fondamentaux de M. DE ROSSI sont le Bullettino di archeologia cristiana à partir de 1863, recueil où j'ai constamment puisé, et la Roma sotterranea, t. I, 1864 ; t. II, 1867 ; t. III, 1877. Sa méthode a été parfaitement mise en relief par les Nouvelles Études sur les catacombes romaines de M. DESBASSAYNS DE RICHEMONT (Paris, 1870). On peut voir comment M. Beulé a apprécié ce livre dans la Revue archéologique, 1870, t. I, p. 355 ; c'est un de ceux qui font le mieux sentir le progrès réalisé dans cette branche de la science.

[17] Professeur d'histoire ecclésiastique à l'Institut catholique de Paris, ancien membre de l'École française d'archéologie à Rome. Je ne veux pas omettre cette occasion de rendre grâces à M. Geffroy, l'éminent directeur de l'École, de son aimable accueil.

[18] Un élève de l'école des hautes études, professeur lui-même, M. l'abbé Beurlier, m'a été un conseiller aussi utile qu'obligeant. M. Samuel Berger, secrétaire de la Faculté de théologie protestante de Paris, m'a ouvert avec une libéralité peu commune la bibliothèque confiée à ses soins.

[19] V. dans L'Exploration de la Galatie, par M. PERROT, l'inscription d'Ancyre : Privato solo comparato Martis ultoris templum forumque Augustum exstruxi. Cf. SUÉTONE, Oct. vit., LVI : Forum angustius fecit, non ausus extorquere possessoribus proximas domos. Les trois colonnes qui subsistent ont 17m,50 de hauteur.

[20] Bullettino, 1877, p. 54. — C'est l'église S. M. degli Angeli alle colonnacce, à l'angle de la via Alessandrina et de la via di Croce bianca.

[21] P. 345. — Si je l'ai souvent contredit, que M. AUBÉ veuille bien ne l'attribuer à aucun sentiment personnel, dont nul plus que moi ne sentirait l'inconvenance ; je répéterai seulement pour mon excuse : Amicus Plato, magis amica veritas.

[22] TERTULLIEN en 211, ad Scapul., IV. Discours d'EUSÈBE pour la dédicace de la basilique de Tyr au lendemain de la paix, en 314, Histoire ecclésiastique, X, IV, 31.