Voyez Valérius Festus sous Néron (Bull. archeol. Napol. n° LVII, p. 34) ; — Cornelius Dolabella Métilianus du temps de Trajan (Gudius, p. 121, 8) ; — L. Publius Petronius Volusianus (Iscr. onor. di con cordia par Borghesi, Ann. de l'Inst. archéol., 1853, p. 139). Quant à la charge de sevir turmis equitum romanorum, la phrase de J. Capitolin où il est dit qu'elle fut accordée à Marc-Aurèle est le seul passage qui la mentionne chez les historiens, tandis qu'on la rencontre fréquemment dans les inscriptions. Fabretti (Inscr., p. 410) et Marini (Fr. Avr., p. 775) étaient les seuls qui en eussent dit quelques mots, lorsque M. Borghesi (Giornale arcadico, t. XLVI, p. 174 et suiv.) a cherché à l'étudier de plus près : Dans la profonde obscurité où nous sommes à ce sujet, dit-il, je crois que les trame auxquelles présidaient les sevirs equitum romanorum étaient celles auxquelles fait allusion Suétone lorsqu'il dit, en parlant des jeux donnés par César (Cæs., c. 39) : Des jeunes gens partagés en deux escadrons, turma duplex, célébrèrent les jeux appelés Troyens. — Cette brillante jeunesse fut probablement répartie plus tard en six divisions ou escadrons, qui, dans certaines fêtes déterminées et dans les fêtes extraordinaires, exécutaient ces decursiones dans lesquelles consistaient les ludi Trojani célébrés par les vers de Virgile (Æn., v, 545 et suiv.). On peut conclure de plusieurs passages des auteurs latins que les jeunes gens qui célébraient ces jeux étaient tous patriciens ou fils de sénateurs ; et chacun sait que, quelque élevés en dignité que fussent les patriciens, leurs fils, tant qu'ils n'étaient pas inscrits dans l'ordre sénatorial, restaient au rang des chevaliers. Or ces sevirs, dont la mention est si fréquente dans les inscriptions, y figurent tous comme très-jeunes, puisque cette charge est un de leurs premiers titres ; puis, d'autre part, je n'en pourrais citer un seul qui fût un homo novus dans le sens que les Romains donnaient à ce mot, tandis que, pour un très-grand nombre, la noblesse de leur origine est manifeste. Les monuments épigraphiques expriment par différentes formules la charge de sevir equitum romanorum. Tantôt on y lit : IIIIII VIR TVRMARVM EQVESTRIVM (Mommsen, I. N., 4237) ; tantôt IIIIII VIR EQVITVM ROMANORVM (Orelli, 2258), ou bien IIIIII VIR TVRMARVM EQuitum ROManorum (Grut., p. 436, 7), ou IIIIII VIR TVRMIS DVCENDIS (Grut., 399, 6), ou simplement SEVIR (Or., 2377, 2751), ou SEVIR TVRMÆ PRIMÆ ou SECVNDÆ ou TERTIÆ, etc. (voyez Orelli, 6007, 6048, 3045, 5999). Orelli avait cru que les monuments lapidaires ne mentionnaient pas la sixième turma : M. Borghesi a observé à ce propos qu'on l'a trouvée sur un fragment donné deux fois par Muratori, p. 820, 1 et p. 2032, 4 (Ann. de l'Inst. archéol., 1853, p. 190). |