Nous nous proposons dans cette étude de rechercher quelles
sont les divisions de l’Italie qui figurent sur — I —On considère communément Mais nous avons eu occasion de remarquer pour Il résulte de ces observations générales que, pour
certains pays et pour la péninsule italique en particulier, où presque tout
l’espace est envahi par la topographie détaillée des routes, très peu de noms
de peuples et de régions inscrits sur la carte primitive ont dû être
épargnés. D’autre part il est indubitable pour nous que la seule copie que
nous ayons de Theodosius
princeps venerando jussit ab ore Confici, ter quinis apperit dum fascibus annum (435 p. C.) Supplices
hoc famuli, dum scribit pingit et alter Mensibus
exiguis, veterum monumenta secuti, In melius reparamus opus. (Mannert, loc. cit. p. 10 et suiv.) Si ce n’est la copie Théodosienne elle-même que le moine de Colmar a reproduite, il paraît évident que c’en était une transcription. Il faut remarquer qu’entre cette dernière date de 435 et l’époque où le moine de Colmar a dessiné et écrit l’exemplaire unique que nous possédons, quelques changements ont été apportés à la copie du Ve siècle, tout au moins dans les vignettes, vers le temps de Justinien, puisque celle qui figure l’emplacement de Ravenne représente certainement l’église San Vitale, construite, comme on sait, vers le temps de la fondation de l’exarchat par Narsès. Quoi qu’il en soit, l’arrangement et le texte du manuscrit de Vienne doivent reproduire fidèlement ceux de la carte de 435, laquelle était sans doute une copie d’un document dont les parties essentielles avaient dû être établies cent ans auparavant, vers le milieu du IVe siècle ; les mots in melius reparamus peuvent se rapporter en effet à la partie matérielle de la copie et non au fond même du travail, et le document de 350-353 lui-même qui nous donne les trois capitales du monde, résidences de Magnence, de Constance et de Gallus, et, nous représente le réseau des routes de l’Empire à cette époque, a dû être exécuté sur des feuilles où était déjà dessinée et écrite une de ces cartes du Ier siècle, dressées en conformité de l’Orbis pictus, dit d’Agrippa, mais, plus exactement, du portique de Polla ; prototype de la cartographie du Monde romain. C’est donc au IVe siècle, de 350 à 353, que durent être opérées les mutilations ou les suppressions des noms plus anciens tels que ceux des pays, des peuples et des provinces, et ce serait à la même époque qu’auraient été conservés ceux qu’on y voit figurer aujourd’hui. Parmi ces noms, nous ne nous attacherons ici qu’à ceux qui se rapportent visiblement aux divisions de la péninsule italique, et, bien que le nombre de ceux qu’a épargnés le dressement en surcharge du système de la viabilité et de la topographie du IVe siècle soit très restreint, ils nous permettront peut-être de retrouver l’époque et de déterminer la nature des divisions qu’ils semblent rappeler. Les textes classiques nous ont conservé plusieurs listes
concernant les divisions de l’Italie. C’est avec ces listes que nous devons
comparer les noms de Laissant donc de côté ces trois géographes, nous avons :
1° la liste de Pline qui nous donne les onze régions d’Auguste[13]
; 2° le Liber Coloniarum dont M. Mommsen a déterminé la double date (sous Domitien ou sous
Trajan pour la première rédaction ; le IVe siècle, pour la rédaction définitive) et qui nous présente
des divisions portant, les unes des noms de régions comme De ces divers documents chronologiquement classés entre
Auguste et Honorius, il n’en est qu’un auquel semblent se rapporter les
divisions italiennes inscrites sur
Malgré les lacunes que présente Pour ce qui regarde l’Italie, nous avons donc, dans la nomenclature tronquée qui figure sur nos segments, un souvenir indubitable des onze régions d’Auguste. — II —Qu’est-ce maintenant que cette division de l’Italie en
onze régions ? Il nous paraît impossible d’y voir, à priori, une simple
expression géographique se rapportant vaguement au souvenir des anciens pays
de La division de l’Italie en onze régions n’était donc pas
une simple répartition géographique sans caractère et sans but, puisque,
d’une part, Auguste en avait fait l’objet d’une création spéciale, et que,
d’autre part, les contrées d’Italie s’y trouvent mentionnées avec des numéros
qui ne semblent pas donnés au hasard et ne répondent ni à l’ordre
géographique procédant du nord au sud, ni à l’ordre des matières exposées par
l’auteur ; que, de plus, ces contrées sont tantôt groupées, comme le Latium et Étaient-elles des divisions judiciaires ? Mais il est certain que, depuis Auguste jusqu’à Hadrien, il n’y eut d’autres ressorts judiciaires que ceux des magistrats et des hauts fonctionnaires de Rome d’une part, et, d’autre part, ceux des tribunaux de première instance, ou tribunaux des duumviri et des quattuorviri juri dicundo des cités de l’Italie, régies par un droit uniforme depuis la lex julia municipalis de l’an 45, cette habile institution de César, qui constitue assurément le plus important de ses actes politiques, quoique aucun auteur classique n’en ait parlé. Ainsi aucune instance intermédiaire entre la justice municipale et la haute compétence des grands tribunaux de, Rome, avant la création des consulares d’Hadrien et celle du juridici de Marc-Aurèle ; donc rien de judiciaire dans les régions d’Auguste. Nous n’avons pas à nous arrêter au service des domaines
privés de l’Empereur, service qui occupait en Italie un personnel
considérable, mais dont l’action, ne s’exerçant que sur des territoires
isolés et distants les uns des autres, ne pouvait en aucune sorte donner lieu
à une répartition de Enfin, on sait que le service des grandes voies de l’Italie, qui avait nécessité la création des curatores viarum, création que Borghesi a caractérisée avec tant de justesse en la considérant comme un démembrement de la censure, on sait, disons-nous, que ce service ne s’exerçait pas dans des régions délimitées, comme chez nous le service des ponts et chaussées, mais qu’il était attaché au développement de chacune des voies depuis Rome jusqu’aux limites de l’Italie : curatores viæ Cassiæ, viæ Flaminiæ, viæ Appiæ, etc., système qui semble d’ailleurs plus naturel et plus logique que le nôtre, et que nous avons fini par adopter pour nos chemins de fer. Après avoir ainsi procédé par voie d’exclusion ; il ne nous reste plus qu’à voir s’il serait possible d’adapter aux répartitions territoriales des régions, soit le service de la statistique, soit celui de la perception des impôts, et peut-être l’un et l’autre. Mais nous avons dit qu’il n’y avait pas d’impôts fonciers en Italie ; il ne pourrait donc s’agir que des impôts indirects, et, parmi les impôts indirects, du seul qui eût une sérieuse importance, celui de la vigesima hereditatium (sic), qui frappait du vingtième tous les héritages autres que ceux des membrés d’une même famille[29]. Nous savons par de nombreux textes combien était répandu l’usage de la transmission des fortunes à des étrangers par voie de testament ; le droit dont Auguste frappa ces sortes de transmissions atteignit un chiffre si élevé que son rendement annuel suffit presque à l’entretien de toutes les légions de l’Empire : c’est du moins ce que nous apprend. Dion Cassius (LV, 25) et ce que confirme le nombre considérable d’inscriptions relatives au service de perception de cet impôt qui alimentait l’ærarium militare. Mais ce qui paraîtra surtout remarquable, c’est que les procuratores vigesimæ hereditatium exerçaient leurs fonctions en Italie dans des portions de territoire parfaitement définies et qui rentrent précisément, comme le prouve leur appellation même, dans les régions d’Auguste ; seulement elles comprennent d’ordinaire deux ou même trois régions à la fois : nous avons un L. Fæstellius Sabinianus qui fut procurator vigesimæ læreditatium regionum Campaniæ, Apulensis et Calabriæ[30] ; un T. Flavius Germanus qui fut procurator vigesimæ hereditatium Umbriæ, Tusciæ, Piceni[31], etc. M. Mommsen l’avait remarqué sans y insister[32]. Mais l’institution de la vigesima
hereditatium, ne date que de l’an 6 de notre ère, et la création
des onze régions de l’Italie est certainement antérieure à cette époque. Les
divisions régionales d’Auguste purent donc faciliter l’établissement des
circonscriptions assignées à la perception de cet impôt, mais elles n’ont pu
avoir pour but immédiat les répartitions exigées pour ce service. Il est au
contraire fort probable que le grand travail du cadastre, qui avait été, sous
les Triumvirs et sous Auguste, distinct des opérations du cens, se fit par
régions, et que c’est dans le but d’en centraliser les résultats partiels que
ces divisions furent établies. On sait parfaitement en quoi consistait le
cens qui se faisait tous les cinq ans dans chaque cité, de la même manière
qu’à Rome ; on sait que les magistrats annuels ordinaires des cités, appelés,
l’année du cens, en vue de cette opération même, duumviri
ou quattuorviri quinquennales, parce
qu’ils cumulaient les soins du recensement quinquennal avec les fonctions
habituelles de leur charge, transmettaient les résultats du cens local aux
magistrats de Rome, et que, hors de l’Italie, il était procédé de la même
manière dans chaque cité, les listes étant centralisées pour chacune des
provinces entre le mains des legati censuum
accipiendorum ou des censitores
provinciæ ; mais, outre cette opération compliquée du cens, il est
à croire que l’on faisait des relevés de statistique cadastrale, ou du moins
que, si ces deux opérations n’en faisaient qu’une, même dans les pays exempts
d’impôts directs, on peut supposer que la statistique des habitants était
dressée dans chaque région. Pline nous apprend en effet que, Vespasien et
Titus étant censeurs, on compta dans Il ne s’agit donc pas ici du cens municipal, mais du
relevé de la statistique régionale, par conséquent d’une addition de tous les
habitants d’une région avec indication de leur âge. Malheureusement nous
manquons d’informations plus complètes et plus détaillées ; cet exemple
suffira du moins pour nous prouver que les onze régions répondirent sans
doute, lors de lotir institution, aux besoins du relevé cadastral de
l’Italie, relevé qui permettait de connaître le nombre, non pas seulement des
citoyens romains, niais aussi de tous les habitants et leur répartition dans
lés différentes régions de Nous avons démontré, dans nos Remarques géographiques à propos de la carrière d’un légat de Pannonie-Inférieure[44], que ces districts de juridici furent transformés dans le courant du IIIe siècle en correcturæ et que les attributions des correctores qui les administraient durent avoir une compétence beaucoup plus étendue, puisque, déjà en 217, Macrin avait limité cette compétence[45], et que nous trouvons sous Valérien et Gallien un juridicus de infinito[46], ce qui prouve que les pouvoirs de ces fonctionnaires, restreints par Macrin, reprirent vers le milieu du IIIe siècle leur ancienne extension. Nous avons prouvé encore que, si Tétricus fut corrector Lucaniæ sous Aurélien[47], Julianus corrector [apud] Venetos sous Carus[48], Ruffius Volusianus corrector Campaniæ sous Carinus[49], c’est qu’avant Dioclétien et probablement vers le règne d’Aurélien déjà les correcturæ régionales commençaient à se substituer aux anciens districts des juridici et préludaient aux divisions provinciales de l’Italie, en ajoutant à l’ancienne compétence judiciaire de ces fonctionnaires des attributions administratives encore mal définies. Enfin nous avons essayé d’établir que la correctura totius Italiæ dont les inscriptions nous fournissent deux exemples avant Dioclétien (celui de Suétrius Sabinus dont les inscriptions font la matière de notre mémoire déjà cité, et celui de Pomponius Bassus, έπανορθωτής πάσης Ίταλίας[50]) ne saurait être considérée, ainsi que le croit M. Mommsen[51], comme le germe des correcturæ de la fin du IIIe siècle, mais qu’elle constituait une mission temporaire et exceptionnelle qui ne peut se confondre en aucun cas avec l’administration permanente et continue des anciens juridici convertis en correctores dans la seconde moitié de ce même siècle, et qui furent les véritables prédécesseurs des gouverneurs des provinces italiennes que nous montre la liste de Vérone de 297 ; nous ajoutions pour conclure que, sous le bénéfice des dernières découvertes épigraphiques, nous étions amenés à reconnaître dans tout le IIIe siècle une époque de transition, d’anarchie si l’on veut, mais aussi de lente élaboration d’un système administratif nouveau, qui n’est pas sorti, comme on le croit, tout d’une pièce de la chancellerie impériale de Nicomédie, mais qui, d’abord confus et se dégageant difficilement du passé, ne parvint à son éclosion officielle et ne reçut sa consécration définitive que sous les longs règnes de Dioclétien et de Constantin. |
[1] Mémoire lu à l’Académie
des Inscriptions et Belles-Lettres à la séance ordinaire du vendredi
[2] Qui en place la composition en l’année 230, sous Sévère Alexandre, sans tenir compte des nombreuses impossibilités et des plus graves anachronismes qu’entraîne une pareille attribution chronologique.
[3] Voyez notre édition in-f°, p. 66 et suiv.
[4] Le mot FRANCIA ajouté postérieurement.
[5] Pline, H. N., III, III (II), 13 ; Dion Cassius, IV, 8. Polla était la sœur d’Agrippa : elle commença ce portique qui fut achevé par Auguste ; Agrippa était mort l’an 12 avant J.-C.
[6] Tabula itin. Peuting., 1824, p. 9.
[7] Mémoire sur Ethicus et sur les ouvrages cosmograph. intitulés de ce nom (Mém. présentés par divers savants à d’Acad. des Inscr. et Belles-Lettres, Ire série, sujets div. d’érud., t. II, p. 418 et suiv.).
[8] Segm. I, C, 1.
[9] Mot que nous croyons, d’après la forme cursive des lettres et la couleur de l’encre employée, devoir être du XVIe siècle et pouvoir titre attribué à Peutinger lui-même, seul détenteur de ce document à cette époque.
[10] Segm. III, AB, 1.
[11] Segm. III, A, 1.
[12] Segm. III, ABC, 2.
[13] H. N., III, VI(V)-XXV(XXI).
[14] Grammatici veteres, éd. de Berlin, texte, t. I, p. 209-262. Commentaire de M. Mommsen, t. II, p. 143-226.
[15] Verzeichniss der rœmischen Provinzen Aufgesetzt um 297. (Ans den Abhandhlumgen der Kœnigl. Akademie der Wissenschaften zu Berlin, 1862), p. 459-518 ; trad. en français par Em. Picot, Revue archéol., nouvelle série, t. XIV, p. 369-395, décembre 1866, et tirage à part, p. 25-51.
[16] Trad. en français par Em. Picot, Revue arch., nouvelle série, t. XIII, p. 377-399, juin 1866, et tirage à part, p. 1-23.
[17] Loc. cit. et trad. franç., ibid.
[18] II, 14-23.
[19] Bœcking, t. II, p. 1 pass.
[20] Nous devons dire à propos
de la reproduction des 11 segments de l’original complètement publiés aujourd’hui
dans notre édition de
[21] III, VI (V), 8.
[22] Murat. 315, 3, ex museo Albani, inde Orelli 2273 et correct. d’Henzen, p. 192.
Q • IVLIO • M • F •
VOLT
PROCVLO • COS • XV
• VIR
SACRIS • FACIVNDIS
FETIALI • CVR
OPERVM • PVBLICORVM
• LEG • AVG •
P • P • AD • CENSVS
• PROVINCIAE . LVG
DVNENSIS • LEG •
AVG • P • P • REGION
TRANSPIDANAE •
LEGATO • LEG • VI
FERRAT • PRAET
•TRIB • PL • AB ACTIS
IMP • TRAIANI •
AVG.TR • LEG • IIII • SCV
TIIIC • Q •
AVGVSTORVM • III • VIRO • A • A • A • F • F
ANTIATES • PVBLICE
PATRONO
[23] Gromat. Vet. Éd. de Berlin, II, p. 190.
[24] Ibid., ibid., 1852.
[25] Mél. d’épigraphie, p. 75 et suiv. 1854.
T • CAESERNIO /////
F • PALAT • STATIO
QVINTIO • STATiaNO
• MENNIO • MA
CRINO • COS, SODalI
• AVGVSTALI • LEG • PR • PR
PROVINCIAE • AFriCAE
• LEG • LEG • XIIII • G • M • V
MISSO • AD • DILECtuM
• IVNIORVM • A • DIVO
HADRIANO • IN • ReGIONEM
• TRANSPADA
NAM • TRIB • PL •
QVAEst • CANDIDATO • DIVI • HADRIANI
COMITI • EIVSDEM •
In • oriENTE • XV • VIRVM • STLITIB
IudicanDlS
D • D PATrono
• iiii • COLON P •
P
A la 8e ligne XV • VIRVM est une erreur du lapicide pour X • VIRVM.
[26] Dion Cassius XLI, 36 ; cf. Tacite dans le fameux discours de Claude : Transpadani in civitatem recepti. Annales, XI, 24.
[27] Appien, B. C., V, 3. Cf., ibid., 22 et surtout Dion Cassius, XLVIII, 12. Pour ce, qui renarde l’exemption du service militaire en Italie, voyez Hérodien, II ; 11 et III, 7 ; Suétone, Néron, 44 ; Vitellius, 15 ; Tacite, Annales, IV, 5 ; cf. encore Appien, B. C., V, 20 ; enfin les inscriptions qui nous fournissent une preuve négative puisqu’elles ne nous montrent aucun légionnaire pris en Italie, sauf, bien entendu, les volontaires et les soldats des gardes prétoriennes, urbaines et des cohortes de vigiles, voyez Borghesi, Iscrizioni romane del Reno (Œuvres compl., Paris, t. IV, p. 197-198).
[28] Voyez Mommsen, Gromatici veteres, II, p. 191.
[29] Caracalla l’étendit indistinctement plus tard à tous les héritages. Dion Cassius, LXXVII, 9.
[30] Orelli 3835.
[31] Gruter, 411, 1.
[32] Grom. vet. II, p. 190.
[33] H. N., VII, L (XLIX), 4.
[34] Voyez Mommsen, dans les Grom. Vet., II, p. 195, note.
[35] Gruter, 402, 4, Maffei, 462, 2.
[36] Gruter, 411, 1 ; Bullett. dell’ Inst., 1848, p. 155.
[37] Spartien, Hadrien, 22.
[38] Capitolin, M. Antonin le Philosophe, 11 : datis juridiçis Italiæ consuluit, etc.
[39] Orelli, 3044 et Ins. regni Neap., 4237 ; enfin Revue arch., nouv. série, t. XXVI, p. 67. Août 1873.
[40] Orelli, 3174.
[41] Gruter, 465, 5 et 6.
[42] Inscr. Neap., 4851.
[43] Orelli 2377 et 2702.
[44] Revue arch., nouv. série, t. XXVI, p. 181 et suiv. Septembre 1873.
[45] Dion Cassius, LXXVIII, 22.
[46] Orelli, 3174.
[47] Vopiscus, Aurélien, 39 ; Eutrope, IX, 13 al. 9 ; Aurelius Victor, De Cæs., XXXV, 5 et Epit., XXXV, 7.
[48] Aurelius Victor, De Cæs., XXXIX, 11.
[49] Inscr. Regni Neap. 2497.
[50] De Rossi, Roma Sotter., II, p. 282.
[51] Ephem. Epigr., 1872, fasc. 2, p. 139-140.