Départ de Rohan. — Fronde municipale et démocratique d'Angers. — Affaire des Procureurs. — Les Mazarins restent victorieux. (Mai-décembre 1650.)Les habitants d'Angers ne s'étaient point associés à la Fronde princière. S'ils avaient peu de sympathie pour la Régente et son premier ministre, ils en éprouvaient moins encore pour Condé. Il leur semblait en outre fort impolitique de se prononcer pour cet illustre prisonnier, alors que son client et son ami, le duc de Rohan-Chabot, plus intéressé que personne à embrasser sa cause, croyait devoir rester dans la neutralité. Le gouverneur de l'Anjou n'avait pas eu grand'peine à les maintenir dans l'obéissance. Il n'en jugea pas moins nécessaire, après avoir suffisamment écouté leurs acclamations et leurs harangues, d'aller goûter un peu de repos hors de la province. Il partit dans les premiers jours de mai 1650 et passa quatre mois en Bretagne ou à Paris[1], louvoyant, connue d'habitude, entre les partis, ménageant à la fois la Cour, les anciens frondeurs, les princes, le Parlement, se montrant, en un mot, digne de son passé. La retraite de La Rochefoucauld et le voyage de Rohan semblaient dénoter un apaisement complet dans la province d'Anjou. Le gouvernement détourna donc son attention des bords de la Loire, pour la reporter au nord de la France, où Turenne, uni aux Espagnols, menaçait la Picardie ; et au sud-ouest, où La Rochefoucauld, Bouillon et la princesse de Condé soulevaient la Guyenne. Les historiens ignorent en général presque complètement ce qui se passa depuis ce moment jusqu'au milieu de 1651 dans la ville d'Angers. Les registres de la Mairie et du Présidial nous montrent que ce fut dans cette période que se produisit spontanément, avec toute son originalité locale, une Fronde purement angevine. En 1618 et 1649, la ville s'était laissé entraîner dans la faction du Parlement. Plus tard, en 1652, elle s'abandonna à celle des princes. Elle ne fut vraiment elle-même qu'en 1650 et 1651. A ce moment, nous la voyons fronder pour son compte, sans aucune attache extérieure. Elle profite seulement du trouble général et (le la désorganisation des pouvoirs publics pour tenter sa petite révolution intérieure. Il ne s'agit, dans le récit que nous allons faire, que de passions, de menées et de mouvements restreints aux murs étroits d'une cité. Mais n'y a-t-il pas quelque intérêt à montrer, par cet exemple, qu'en dehors des Parlements et de la noblesse, il y eut dans la Fronde un parti vraiment populaire ? La démocratie urbaine du XVIIe siècle n'est certes ni très-disciplinée ni très-instruite. Elle manque de clairvoyance et de mesure. Elle est souvent égoïste, peu généreuse. Mais, à tout prendre, elle inspire plus de sympathie que toutes les oligarchies que l'ancienne royauté employait à la contenir. La lutte qui éclate à Angers en 1650 ressemble à celles qui. dans tous les temps, ont troublé les petites républiques. C'est le duel de la plèbe et du patriciat. Ces deux classes existaient de longue date dans cette ville. En racontant les origines municipales d'Angers, nous avons fait remarquer la naissance et les progrès (le cette aristocratie bourgeoise, qui, pendant tout le suie siècle, avait exercé sur la cité une autorité sans contrôle[2]. L'arrêt de 1601, qui, en droit, donnait gain de cause au parti populaire, l'avait plus humiliée qu'affaiblie. Cette atteinte portée à ses privilèges avait surexcité son orgueil sans diminuer sensiblement sa puissance. Elle était demeurée en fait prépondérante. Durant près d'un demi-siècle, elle avait presque toujours réussi à diriger et à maîtriser les élections. La masse populaire s'était vue jouée ; les anciennes haines s'étaient ravivées. Bref, la ville d'Angers formait encore deux camps, l'un ne renfermant guère que le corps judiciaire, l'autre composé des corporations libérales et ouvrières, du clergé et de l'Université, c'est-à-dire de l'énorme majorité des habitants. Ces diverses classes, qui s'étaient déjà coalisées au XVIe siècle pour arracher aux magistrats le partage des fonctions municipales, se réunirent de nouveau en 1650, niais cette fois pour les exclure complètement de l'Hôtel de Ville. Le parti populaire ne demandait autrefois qu'un peu de place dans l'Echevinage. Il prétend maintenant y régner en maître. Déjà le 15 mars, à propos de l'élection de Verdier, plusieurs paroisses avaient demandé que l'édit de Henri II, écartant les juges des charges municipales, fût appliqué aux magistrats angevins[3]. Leur voix n'avait pas été écoutée à l'Hôtel de Ville. Elle eut plus de retentissement au dehors. On s'en aperçut bien le 1er mai, lorsque l'assemblée générale dut procéder au renouvellement partiel de l'Echevinage. Des deux places vacantes, le corps judiciaire ne put en obtenir qu'une. L'autre fut décernée au marchand Blouin, clos chefs les plus déterminés du parti populaire[4]. Quelques jours plus tard (18 mai) les corporations eurent à nommer deux délégués, qui devaient, avec ceux des autres villes du Centre et de l'Ouest, délibérer à Orléans sur les intérêts commerciaux des provinces riveraines de la Loire. Elles élurent Pierre Prévost et Jacques Téard, qui, comme Blouin, figuraient au premier rang de l'opposition[5]. Ces choix, très-significatifs, l'étaient pourtant moins que ceux qui furent faits, le 27 mai, dans une nouvelle réunion générale de l'Hôtel de Ville. Les paroisses devaient nommer des commissaires chargés de liquider les comptes des hôteliers et cabaretiers, toujours en souffrance. Elles en désignèrent quatre, tous étrangers au corps municipal, tous ennemis déclarés des officiers royaux. C'étaient deux avocats, Antoine Deschamps et Pierre Touraille ; et deux marchands, Simon Coustard et Michel Esnault[6]. Ces symptômes étaient alarmants pour le corps judiciaire. Mais tant que l'opposition se tenait dans les bornes de la légalité, le danger pouvait être conjuré. Tout à coup, vers la fin de mai, les magistrats s'aperçurent avec effroi que le sol était miné sous leurs pieds ; qu'une conspiration, dont presque tous les habitants étaient complices, venait d'être tramée contre eux ; et qu'un pouvoir révolutionnaire, organisé dans l'ombre, était prêt à leur disputer, peut-être à leur enlever à jamais l'autorité municipale. Voici ce qui s'était passé. Les meneurs du parti populaire, délégués sans doute par les paroisses et les corporations, s'étaient réunis plusieurs fois, surtout la nuit, en divers lieux, et notamment au cloître des Cordeliers. Leurs délibérations, dirigées par des gens de loi, avaient abouti, le 19 mai, à la nomination de huit commissaires ou Procureurs-généraux des habitants d'Angers, chargés de prendre le soin et la conduite des affaires municipales. Ces élus étaient, naturellement, les hommes les plus avancés et les plus énergiques de la faction : d'abord trois avocats, Laurent Gault, Germain Nivard, Antoine Deschamps ; puis cinq marchands ou industriels, nommés Claude Dupas, Nicolas Margariteau, René de Crespy, Jacques Téard et François Tartaret. L'acte qui les plaçait ainsi, contre toute légalité, à la tête de la ville, avait été passé devant un notaire, Caternault, qui en garda la minute. Les huit Procureurs se proposaient de demander des comptes au Corps de ville, de le poursuivre par toutes les voies de rigueur pour ses dilapidations, de protéger enfin le peuple contre de nouvelles taxes, nécessaires peut-être pour l'extinction des dettes de la ville, mais que nul ne voulait payer tant que l'ancien Echevinage resterait en charge[7]. Le maire, Audouin, n'eut connaissance que le 29 mai de ces menées ténébreuses ; le secret avait été bien gardé. Ce jour était un dimanche. Mais, sans attendre au lendemain, ce magistrat convoqua aussitôt dans sa propre demeure ses collègues du Corps de ville. Il leur fit part du mystère qu'il venait de découvrir. Tous furent d'avis qu'il fallait d'abord obliger Catemault à donner communication de l'acte dont il était dépositaire. Ce notaire commença par refuser et ne céda que devant une sommation judiciaire du lieutenant-général Boylesve. L'acte étant connu, ou put mesurer l'étendue du péril, et on se mit promptement en mesure de le conjurer. Dans sa séance du 31 mai, le Corps de ville porta contre les Procureurs des conclusions pleines de fermeté. Attendu, y est-il dit, que la qualité de Procureurs-généraux des habitans est injurieuse contre l'honneur et auctorité des officiers ; qu'elle tend à diviser le peuple et à troubler le repos desdits habitans eu les séparant de l'obéissance qu'ils doivent à leurs magistrats populaires pour le service du Roy ; que la nomination des prétendus Procureurs-généraux a esté faite dans une assemblée illicite, par monopole, en un lieu secret et caché, contre l'ordre estably dans cette ville ; l'on se plaindra partout où besoing sera de l'assemblée et nomination susdite, et pour cet effet les pièces seront envoyées avec ordre et instruction à M. de Bannes, eschevin et député de ce Corps à Paris, pour se pourvoir et présenter requête à Nosseigneurs du Parlement de Paris, aux fins de faire casser ladite nomination et demander que defenses soient faites à toutes personnes de faire pareilles assemblées ailleurs qu'en cet hostel en la manière accoustumée, ny de prendre la qualité de Procureurs-généraux ou sein dies des habitans, au préjudice des officiers de ce Corps, auxquels la direction et administration des affaires publiques appartient privativement à tous autres[8]. Le même jour (31 mai) eut lieu au Présidial une séance extraordinaire, dans laquelle toutes les compagnies judiciaires de la ville vinrent affirmer leur solidarité et se liguer pour la défense de l'ordre établi[9]. L'effarement des magistrats, comme on le voit, n'avait pas duré. Leur ferme attitude en imposa aux perturbateurs et sauva, pour quelque temps, le Corps de ville. Dès le 31 mai, les officiers royaux dénoncèrent à Paris et représentèrent sous les couleurs les plus alarmantes la révolution toute locale qui venait de commencer. En attendant la réponse de la Cour, l'Echevinage essaya de calmer les mécontents en se disculpant par un acte public des abus qui lui étaient imputés (4 juin)[10]. Mais, quatre jours après, les dépêches du ministère lui permirent de prendre une attitude menaçante. La Reine, dans les lettres qu'elle adressait au Gouverneur, au Maire et au Lieutenant-général, semblait voir dans l'acte qui venait de se produire un soulèvement politique. Elle y qualifiait sévèrement des personnes qui, disait-elle, ont témoigné depuis quelque temps en ça le peu d'affection qu'ils ont à nostre service et repos commun de nos subjects. Elle cassait, cela va sans dire, la commission des prétendus Procureurs-généraux et ordonnait au Présidial de les poursuivre suivant toute la rigueur des lois[11]. Le Parlement de Paris, qui eut aussi à se prononcer sur cette singulière affaire, se montra moins sévère que la Régente. Il reçut même l'appel des Procureurs-généraux et ne se prononça pas sur le fond de leurs réclamations. Mais il dut condamner l'illégalité de leurs procédés ; et par son arrêt du 15 juin — publié le 21 à Angers — il leur interdit de porter la qualité qu'ils s'étaient fait indûment attribuer, ainsi que de tenir de nouvelles assemblées[12]. Le parti populaire ne se tint pas tout-à-fait pour battu. Les Procureurs-généraux s'abstinrent peut-être de porter leur titre. Mais ils continuèrent longtemps encore à agiter le public et à harceler le Conseil de ville de leurs réclamations. La prompte répression provoquée contre eux par leurs ennemis eut seulement pour effet de prévenir un soulèvement matériel. Devant la ferme attitude du Présidial et de l'Echevinage, les Angevins n'osèrent pas encore recourir aux armes. Il faut aussi attribuer la docilité relative qu'ils montrèrent dans les derniers mois de 1650 à l'ascendant militaire d'un agent royal, qui remplaça quelque temps Rohan-Chabot dans la province d'Anjou. Dès la fin de mai, le ministère avait confié la lieutenance-générale de ce gouvernement au marquis de Sainte-Suzanne, seigneur riche et puissant, déjà pourvu du gouvernement particulier de La Flèche. C'était un homme violent et peu porté sans doute à l'indulgence envers les Angevins, qui n'aimaient pas sa famille. Il descendait de La Varenne, favori de Henri IV, qui avait longtemps gouverné la ville et le château, au grand préjudice des habitants. Son père, qui avait exercé la même charge, n'avait aussi laissé derrière lui que de fort mauvais souvenirs[13]. Mais si les Sainte-Suzanne étaient haïs du parti populaire, ils vivaient en fort bonne intelligence avec la classe judiciaire, de laquelle, du reste, ils étaient sortis. C'est donc dans les termes les plus flatteurs et les plus amicaux que le nouveau lieutenant-général fit part aux officiers municipaux de sa nomination. Il n'avait reçu le pouvoir, disait-il, que pour le partager avec eux. Il voulait être traité par eux, comme enfant de la ville et concitoyen, formant du reste le vœu de passer sa vie dans une cité où son grand-père et son père avaient reçu tant de douceur et de satisfaction[14]. Les Echevins allèrent le voir à La Flèche et lui rendirent ses compliments avec usure. Quelque temps après (5 juillet), ils lui votèrent, sur sa demande, un logement gratuit dans la ville, comme ils avaient fait pour le Gouverneur[15]. Pour conserver l'amitié de M. de Sainte-Suzanne, seigneur fort hostile à la Fronde, et sans doute aussi pour réagir avec plus d'éclat contre le parti populaire, le Conseil de ville affecta à cette époque un zèle peut-être excessif en faveur de l'autorité royale. Au commencement de juillet, la Régente, dénonçant à la France la rébellion de Turenne et celle de la princesse de Condé, partit de Paris pour aller combattre cette dernière en Guyenne. Elle laissait au duc d'Orléans, son beau-frère, le gouvernement général de toutes les provinces situées au nord de la Loire[16]. Les officiers municipaux d'Angers ne perdirent pas cette occasion de lui témoigner leur dévouement. Ils allèrent à Tours, où la Cour devait passer, et là rendirent au nom de toute la ville le debvoir et les civilitez, non-seulement à la Reine-mère et au jeune Roi, mais au cardinal Mazarin, qui ne méritait certainement pas la reconnaissance des Angevins[17]. Quelques jours plus tard, un gentilhomme, nommé Razilly, étant venu enrôler des soldats dans la ville, ils le menacèrent de la prison, craignant qu'il ne fit des levées pour le compte des princes. Cet officier, qui était pourvu d'une commission royale, dut réclamer auprès de M. de Sainte-Suzanne, qui ordonna de le laisser faire, niais loua fort le Corps de ville de sa fidélité (29 juillet)[18]. Le duc de Rohan-Chabot revint enfin au chef-lieu de son gouvernement — commencement de septembre[19]. Il y trouva le calme rétabli, du moins en apparence, et n'eut pas grand'peine à le maintenir, pendant que les armées royales achevaient d'écraser en Guyenne, en Champagne, la Fronde princière. La princesse de Condé, qui avait quelque temps régné à Bordeaux, vint, dans le courant d'octobre, cacher à Milly son humiliation et ses regrets. Peu d'amis allèrent sans cloute la consoler. Car après être restée quelques jours clans ce château, d'où jadis son père avait répandu l'effroi dans toute la province, elle le quitta pour n'y plus revenir et se retira dans le Berry[20]. Si le duc de Rohan la vit partir avec satisfaction, ce fut pas non plus sans joie qu'il vit peu après arriver un personnage considérable, dont la présence au milieu d'Angers devait être une nouvelle garantie de tranquillité. L'évêque Henri Arnauld, qui avait sauvé la ville des violences militaires en 1649, était retourné depuis à Paris. Sacré au mois de juin 1650, il fit au mois de novembre suivant son entrée solennelle dans sa cité épiscopale. Le peuple l'acclama fort. Le Corps de ville lui fit des présents. Le duc de Rohan voulut le recevoir chez lui, et lui témoigna des sentiments bien éloignés de ceux qu'il devait éprouver plus tard pour ce saint prélat[21]. En décembre enfin, la ville apprit que la dernière armée frondeuse, celle de Turenne, venait d'être défaite à Rethel. La cause des princes semblait perdue. La France tout entière parut pacifiée. Les amis du gouvernement en témoignèrent une grande satisfaction. Le duc de Rohan crut pouvoir sans se compromettre faire chanter un Te Deum en l'honneur du parti victorieux et venir allumer de ses propres mains un feu de joie sur la place des Halles (28 décembre). En réalité, presque tout le monde se faisait illusion : le gouvernement, qui croyait les princes réduits à l'impuissance ; Rohan, qui croyait sa province à l'abri de nouveaux troubles ; le Corps de ville, qui se croyait hors de danger[22]. |
[1] Archives anciennes de la Mairie, série BB, registre 82, fol. 139, etc. — Registre du Présidial, p. 23.
[2] Voir plus haut, au chapitre premier.
[3] Arch. anc. de la Mairie, BB, reg. 82.
[4] Arch. anc. de la Mairie, BB, reg. 82, fol. 121, 122.
[5] Arch. anc. de la Mairie, BB, reg. 82, fol. 131, 132.
[6] Arch. anc. de la Mairie, BB, reg. 82, fol. 133, 134.
[7] Arch. anc. de la Mairie, BB, reg. 82, fol. 134. — Registre du Présidial, p. 21, 22.
[8] Arch. anc. de la Mairie, BB, reg. 82, fol. 135, 136.
[9] Registre du Présidial, p. 21, 22.
[10] Arch. anc. de la Mairie, BB, reg. 82, fol. 136.
[11] Arch. anc. de la Mairie, BB, reg. 82, fol. 139. — Registre du Présidial, p. 22, 23.
[12] Arch. anc. de la Mairie, BB, reg. 82, fol. 148, 449.
[13] V. le Journal de Louvet, dans la Revue de l'Anjou (années 1854, 1855, 1856).
[14] Arch. anc. de la Mairie, BB, reg. 82, fol. 138. — Registre du Présidial, p. 20.
[15] Arch. anc. de la Mairie, série 13B, reg. 82, fol. 152.
[16] Arch. anc. de la Mairie, série BB, reg. 82, fol. 155, 156.
[17] Arch. anc. de la Mairie, série BB, reg. 82, fol. 158.
[18] Arch. anc. de la Mairie, BB, reg. 82, fol. 159, 160.
[19] Registre du Présidial, p. 23.
[20] Mém. de Lenet, collection Petitot, 2e série, t. LIV, p. 208 et suivantes.
[21] Journal de Jousselin, p. 449, 450. — Arch. anc. de la Mairie, BB, reg. 82, fol. 171. — Registre du Présidial, p. 24. — Mémoires de l'abbé Arnauld, coll. Petitot, 2e série, t. XXXIV, p. 292.
[22] Arch. anc. de la Mairie, BB, reg. 82, fol. 583. — Registre du Présidial, p. 25, 26. — Journal de Jousselin, p. 450.