§ I. — TEMPS D'AUGUSTE. Nous venons de dessiner la forme extérieure de l'empire romain : nous avons montré les divers membres de ce grand corps ; il s'agit de l'étudier dans son ensemble, son mouvement, sa vie. Sécurité au dehors, unité et prospérité au dedans, ces trois mots contiennent toute la force d'un État, toute sa puissance guerrière, politique, sociale. La paix romaine, c'est-à-dire la sécurité extérieure de l'empire, établie et maintenue par les armes de Rome ; — l'unité romaine, c'est-à-dire l'intime cohésion des diverses parties de l'empire, formée et conservée par la politique de Rome ; — la civilisation romaine, c'est-à-dire la part de bien-être, de richesse, d'intelligence, de lumières, que donnait aux peuples ce vaste système du gouvernement romain, — voilà ce que nous avons à examiner. Or, en ce qui touche la situation extérieure de l'empire, son assurance ou son danger, sa force ou sa faiblesse, la faiblesse ou la force de ses voisins, la situation ne fut pas toujours la môme. Avant Auguste, Rome se disait déjà maîtresse du monde.
Mais d'abord, tonte tournée vers l'Orient d'où lui venaient les richesses et
les lumières, plus tard, distraite par les guerres civiles, elle ne comptait
pas combien de forces indépendantes s'agitaient encore auprès d'elle.
L'Espagne lui appartenait-elles ? Depuis deux cents ans Rome y bataillait
sans avoir pu vaincre la barbarie obstinée des montagnards du nord. César,
pour s'être montré deux fois à Mais surtout deux ennemis puissants et redoutables devaient occuper l'attention des Romains : le Germain au nord, le Parthe à l'orient. Là, Rome pouvait pressentir de futurs vainqueurs ; là, un esprit d'agression, qui semble le prélude de la grande irruption du Ve siècle, fatiguait les frontières de l'empire ; là enfin, Jules César avait entrevu de redoutables adversaires. Un mot de ces deux peuples, dont le nom et l'histoire appartiennent à l'histoire de Rome. Au delà du Rhin, vis-à-vis de Dès l'abord, Et remarquez que ces distinctions n'ont pas été effacées
par les siècles. Quatre cents ans après l'époque dont nous parlons, au temps
de la grande invasion des barbares, les Ingévons s'élancent sur la mer et
forment cette ligue anglo-saxonne qui envahit Il semble en effet que dans De là, comme dans un moment nous pourrons le dire avec détail, la longue faiblesse des peuples germains, indépendants et discords, contre l'unité romaine, tant que l'unité romaine eut un peu de vie. Il fallut des siècles de décadence, il fallut l'extinction de la vie intérieure de l'empire pour livrer Rome, décrépite et désarmée, à la merci, je ne dirai pas des barbares, mais du premier barbare qui voulut la prendre. En face de cette diversité et de cette indépendance germanique, l'Orient nous présente un tout autre spectacle. Les Parthes comme les Germains sont des barbares aux yeux de Rome ; mais ces barbares ont fondé un vaste empire, puissant d'organisation et d'unité, rival de celui de Rome[12] et plus étendu peut-être. Les Arsacides, Scythes ou Daces, apparus vers le Ve siècle de Rome, se sont saisis du plus beau débris de la monarchie d'Alexandre, et ont mis sur leur tête la tiare du roi des rois, cette couronne de l'Orient qu'avaient portée l'un après l'autre l'Assyrien, le Mède, le Perse, le Macédonien. La royauté parthique, par ses mœurs, ressemble à tous les
empires de l'Asie ; par sa constitution elle rappelle l'empire germanique du
moyen âge. D'un côté, la polygamie, chez les Parthes comme dans tout
l'Orient, fait du souverain l'ennemi obligé de sa famille : ce ne sont que
parricides, empoisonnements, révolutions de palais. Un prince, qui a tué son
père pour monter sur le trône, fait mourir, pour y rester, trente de ses
frères. D'un autre côté, le système féodal, dont Les grands festins, l'ivresse, les querelles violentes, les diètes souvent ensanglantées par le glaive, la passion de la chasse acceptée comme un signe distinctif de nationalité et de noblesse, les révolutions amenées par le caprice et l'indépendance des leudes, les guerres entre les enfants du sang royal, sont des traits communs à la féodalité parthique et à la féodalité francique ou allemande. Le noble est juge, prêtre, guerrier : le peuple est serf, ici nous pouvons dire esclave. Le peuple mède ou persan, qui s'est laissé vaincre par les Arsacides, se bat à pied derrière la croupe du cheval de son seigneur ; il n'a point d'armure ; il tombe par milliers d'hommes sur le champ de bataille : on ne le compte pas ; ainsi on raconte que huit cent cinquante hommes d'armes ont vaincu les dix légions d'Antoine, que vingt-cinq lances (on sait que sous ce nom sont compris l'homme d'armes et sa suite), que vingt-cinq lances ont pris Jérusalem. Sous cet empire, comme sous la monarchie féodale, vingt races et vingt formes diverses de gouvernement subsistent les unes auprès des autres. Il y a des villes juives ; la ville grecque de Séleucie a son sénat, ses assemblées démocratiques, son indépendance presque complète[14]. Lisez dans Josèphe la curieuse histoire de ces deux frères juifs qui soulèvent leurs compatriotes contre les barons parthes et contre leur suzerain le prince de Babylone. Cependant le roi des rois pardonne à ces aventuriers ; il les soutient même, les encourage, afin, dit Josèphe, de s'en servir pour maintenir les grands dans leur devoir[15]. Ne sont-ce pas là nos rois favorisant la révolte des serfs contre la noblesse féodale ? car dans l'empire parthique les serfs et les vaincus aspiraient aussi à s'émanciper, et les Arsacides devaient tomber par une révolte de la race persane et médique, race conquise, race esclave[16]. Chose remarquable et qui prouve comment en ce siècle toute
chose gravitait vers l'unité, cet empire des Parthes d'un côté guerroyait sur
l'Euphrate avec Rome, de l'autre touchait à Le Parthe et le Germain étaient donc, depuis que l'Orient
civilisé avait été vaincu, les deux grands ennemis de Rome. Au temps des
guerres civiles, soit que Rome, par ses divisions intestines, encourageai
l'audace des barbares, soit qu'il se manifestai comme un mouvement précurseur
de la grande invasion du Ve siècle, ces ennemis furent plus menaçants que
jamais. Depuis longtemps ce perpétuel entraînement qui attire vers le midi
les fils du nord faisait envier à la pauvreté barbare et à l'ivrognerie
germanique les fertiles plaines et les riches vignobles d'au delà des Alpes.
Marius (an de Rome 640)[17] avait arrêté, en
Provence, le torrent de l'invasion cimbrique ; César s'était rencontré avec
le Suève Arioviste au pied des Vosges. Rome, maîtresse de Le danger n'avait pas échappé à l'œil de César. Dans les
Gaules, à la vue de ces tribus germaniques qui passaient le Rhin l'une après
l'autre, et que séparait de l'Italie la seule Helvétie, à peu près vide
d'habitants, sa crainte avait été pour Rome elle-même. Non-seulement il avait
combattu les Germains dans Mais la mort coupa court à ces pensées : l'anarchie du dernier triumvirat rendit l'empire plus accessible encore aux barbares. Sur Auguste retombait le triple labeur de le relever, de l'organiser, de le défendre. On peut appeler Auguste le grand ouvrier de l'empire romain. C'est lui que nous allons retrouver partout, donnant à l'Occident sa civilisation, à l'empire sa forme, aux provinces leur loi administrative, à Rome son droit public, à la frontière romaine sa sécurité et sa force. Génie sérieusement, efficacement, profondément, modestement fondateur, sur les traditions duquel l'empire vécut pendant trois siècles ! Auguste comprit que la défense de Rome réclamait sur
quelques points de dernières et prudentes conquêtes, dictées par la raison du
politique, non par l'ambition insatiable du soldat. Rome, pour sa nourriture,
avait besoin de l'Égypte : l'Égypte, déjà vassale de Rome, devint province
romaine (723), dès que se fut terminé,
dans un tombeau d'Alexandrie, le tragique roman des amours d'Antoine et de
Cléopâtre. La paix de l'Espagne exigeait la soumission de trois peuples du
nord, Astures, Gallègues et Cantabres : Auguste, Agrippa, Pollion,
accomplirent cette conquête par une guerre de sept ans (ans de Rome 728-735). Mais rien n'était conquis si le rempart des Alpes n'était
pas décidément romain. Il fallut des années de guerre (726-740), des luttes opiniâtres, des révoltes fréquentes,
écrasées avec peine, mais écrasées enfin. Il fallut traquer de contrée en
contrée et de montagne en montagne ces peuplades désespérées, dont les
femmes, au moment de la défaite, se jetaient avec leurs enfants dans les
flammes, ou les écrasaient contre terre pour les sauver de l'esclavage. Il
fallut (ainsi le jugea la politique romaine)
faire disparaître des populations entières, ne laisser libres que les enfants
et les vieillards, vendre les hommes avec défense de les affranchir avant
vingt ans. Ainsi Rome triompha-t-elle, et un trophée élevé dans les Alpes
maritimes (an 745) attesta la défaite
de cinquante nations et la soumission de toute la chaîne alpestre, depuis Rome alors put tracer sa ligne de défense depuis l'océan germanique
jusqu'au Pont-Euxin[25] : le Rhin et le
Danube furent sa frontière. Une ligne de forteresses[26] s'éleva sur ces
fleuves, sur lesquels montaient et descendaient sans cesse deux flottes
romaines, et qui eux-mêmes étaient un puissant rempart contre des barbares,
étrangers à la science militaire. En arrière, entre ces fleuves et les Alpes,
son dernier rempart, Rome s'était fait comme une immense zone militaire où
ses légions pouvaient manœuvrer à l'aise. C'était une série de provinces,
toutes gouvernées par l'épée, peuplées de vétérans, semées de colonies,
gardées par des châteaux forts : Là demeurait une population militaire que Rome avait fait
sortir de son sein pour remplacer la population indigène détruite par la
guerre : là aussi des peuples vaincus, après avoir énergiquement lutté contre
les Romains, s'étaient faits Romains, et donnaient de vaillants soldats aux
légions[32].
Quelquefois Rome prenait au delà du Rhin des tribus germaniques[33], les
transportait dans En effet, Auguste n'ignorait pas qu'une telle frontière ne
pouvait être défendue que par l'invasion et par l'attaque ; de tels avertissements
étaient nécessaires à des ennemis comme le Germain et le Parthe. Aussi la
honte de Crassus fut-elle vengée, et ses drapeaux furent rendus à Rome (an 734). Un empire dacique, qui s'était
comme subitement élevé sur les bords du Danube et dont les armées, passant le
fleuve sur la glace, poussaient leurs pillages jusque dans Mais ce fut aussi l'heure où Rome eut le plus à trembler
pour elle-même. En peu d'années le péril éclata partout, et il sembla que
tous ces peuples vaincus ou à demi subjugués se fussent donné le mot pour une
dernière révolte. Dix-huit ans auparavant, Drusus, par un trait de génie,
s'était jeté entre les deux races germaniques, les Hermions et les Suèves[40] (vers l'an 744), avait conquis et fortifié le
Mein qui les séparait : et, rejetées en arrière par ce redoutable voisinage,
les races suéviques s'étaient repliées vers les forêts sans fin de Au milieu de tant de périls, Rome se sauva par son unité. Drusus, en plaçant entre ces deux races germaniques des solitudes infinies, avait rompu entre elles toute communication efficace. Grâce à cette séparation, Rome put se défendre. Tibère et Germanicus sillonnèrent encore le sol teutonique[43]. Auguste mourut (an de J.-C. 14) sans que l'intégrité de l'empire eût été violée ; mais plus persuadé que jamais des dangers d'une ambition insatiable et recommandant à ses successeurs de ne pas reculer les. limites de la puissance romaine[44]. Telle était la pensée d'un politique ferme et intelligent : ne pas accroître l'empire, mais le fortifier et le garder. Comment les successeurs d'Auguste comprirent-ils les craintes, les prévisions, les pressentiments de leur devancier ? |
[1] Veritus provinciam facere, ne quandoque, violentiorem præsidem nacta, novarum rerum materia esset. (Suet., in Cæs., 35.)
[2] V. Strabon, IV. Cicéron, Fam., XI, 4. Dion, III. Lucain, LI, 442.
[3] Juvénal, XIII, et ailleurs.
[4] Au moyen âge, Theotischi.
[5] Tacite, German., 2.
[6] Sur cette division, V. Tacite, Germ., 2, et Pline, Hist. nat., IV. 14 ; Strabon, VII, 2.
[7] César, de Bello Gal., VI, 24, 25.
[8]
V. César, de Bello Gal., IV, 1-3 ; VI, 10, 29. Tacite, Annal., I, 44 ; II, 15.
[9] Tacite, German., 2.
[10] Tacite, German., 7. Nam Germanos, non juberi, non regi... sed cuncta ex libidine agere. (Hist., IV, 76.)
[11] Tacite, German., II, 12.
[12] Parthi Romani imperii æmuli. (Tacite, Annal., XV, 13.)
[13] Tacite : Reges ea nobilitate... sumunt. Et les codes des peuples barbares.
[14] Tacite, Annal., VI, 41. Josèphe.
[15] Josèphe, Antiq. Jud., XVIII, 6.
[16] V., sur tout ce qui précède, les excellents Mémoires de l'orientaliste Saint-Martin.
[17] La dernière victoire de Trajan est de l'an 850. Tamdiu Germania vincitur, dit Tacite, Germ., 37.
[18] En 714. V. surtout Josèphe, Antiq., XIV, 23 ; de Bello, I, 2.
[19] Cicéron, Fam., XII, 19 ; XV, 1 et suiv. ; Attic., V, 17 et suiv.
[20]
Dion. Justin. Appien, in
Parth.
[21] Ad certam confessionem imperii redacta. Velleius Paterc. V. aussi Florus, IV, 13. Dion, LIII. Strabon, IV. Suet., in Aug., 21 ; in Tiber., 16, 21. Appien, de Bello Illyr.
[22] Dion, LIV, 19. 25, 26. Strabon, IV, 6. Pline, Hist. nat., III, 20. Florus, IV, 12. Suet., in Aug., 21.
[23] Dion, LIV. Horace, Od., IV, 4, 14. Velleius, II, 95, 96. Tite-Live, Epit. 136. Suet., in Aug., 21. ; in Tiber., 9, 16, 21, et l'inscription d'Ancyre complétée par les fragments de la traduction grecque.
[24] A Carnuntum (Haimburg entre Vienne et Presbourg ?)
[25] Mari oceano aut amnibus longinquis septum imperium. (Tacite, Annal., I, 9.)
[26] Sur le Rhin, plus de 50 forts (Florus, IV, 12) : Xanten (Castra vetera), Neuss (Novessum), Cologne (fondée plus tard par Claude), Bonn, Gesonia (sur la rive droite) Mayence, Strasbourg (Argentoratum), Brisach, Windisch (Vindonissa), etc. ( V. Tacite, Hist., IV, 23 et alibi passim.) Sur le Danube, Carnuntum, etc.
Auguste, dit le Grec Hérodien, donna pour boulevards à l'empire de grands fleuves, de hautes montagnes, de puissants remparts, des terres désertes et presque impénétrables.
[27] Les Grisons et le Tyrol.
[28]
[29] L'Autriche proprement dite.
[30] Hongrie en deçà du Danube.
[31] Servie et Bulgarie.
[32] Ainsi en Gaule : Vengions, Némètes, peuples germains établis dans les Gaules avant César. V. César, I, 51 ; Pline, Hist. nat. ; Strabon.
[33]
Ainsi les Ubiens et les Sicambres, transportés sur la rive gauche du Rhin, les
uns par Agrippa, les autres par Tibère (an 746). Suet., in Aug., 21 ; in Tiber.,
9. Tacite, Annal., II, 26 ; IV, 47 ; XII, 39.
[34] Ainsi en Germanie : Bataves, Frisons, Caninéfates, confédérés par Drusus (an 740). Tacite, Annal., IV, 72 ; Hist., IV, 12, 17, 32 ; V, 25 ; German., 29. — En Sarmatie : Iazyges. Tacite, Hist., III, 5 (an de J.-C. 69.)
[35] Inscription grecque d'Ancyre. Strabon, V. Horace :
Pene occupatam
seditionibus
Delevit urbem Dacus...
Et Virgile :
Et conjurato descendens Dacus ab Istro.
Et memoratus mutuis cladibus Dacus. — (Tacite, German. Florus, IV, 12.)
[36] Drusus atteint l'Elbe en 745 ; Domitius Ænobarbus le passe en 746. Il pénétra plus avant en Germanie qu'aucun de ses devanciers. Tacite, Annal., IV, 44. V. sur les campagnes de Tibère, en 739, 746, 756, 757 ; sur celles de Drusus, en 740, III, 742, 744, 745 : Florus, IV, 12 ; Dion ; Pline, Hist. nat., XI, 18 ; Suet., in Tiber., 9 ; Senec., Consol. ad Marciam, 3 ; Ovide, Tristes, IV, 6 ; de Ponto, II, 1.
[37]
Sur le canal de Drusus (ans de Rome 740-741). V. Tacite, Annal., XIII, 51 ; Hist.,
V, 19 ; Suet., in Claud., 1.
[38] Il avait plus d'une fois battu l'ennemi et l'avait poussé jusque dans les plus profondes solitudes ; mais il s'arrêta à l'apparition d'une femme barbare, d'une taille gigantesque, qui lui défendit en latin d'aller plus loin. Suet., in Claud., 1.
[39] Omnis usque ad Visurgim pœne stipendiaria Germania. (Velleius, II, 97.)
[40] V. Luden, Geschichte des Deutschen Volks. Tacite, Ann., II, 62 ; German., 29.
[41] Certum imperium et vis regia. Marbod pouvait mettre sur pied 70.000 hommes et 4.000 chevaux. Les Langobardi étaient ses alliés. Strabon nomme six peuples qui s'étaient ralliés à lui. (V. Strabon ; Velleius.) — Plus redoutables, disait Tibère au sénat, que n'avaient jamais été Antiochus ni Pyrrhus. Les Semmons, peuple chef des peuples suéviques (capta totius gentis), étaient au temps de César divisés en cinq bourgades (pagi ; en allemand gauen), dont chacune fournissait 1.000 hommes pour la guerre, tandis qu'un nombre égal restait occupé à la culture des terres (de Bello Gal., IV, I), ce qui suppose une population d'environ 1 million d'âmes.
[42] Dion, LVI. Suet., in Aug., 23. Strabon, VII. Velleius, II, 117, 119. Tacite, Annal., I, 55.
[43]
Campagnes de Tibère au delà du Rhin, dans les années 10, Il après J.-C. ; 763
et 764 de R. (Suet., in Tiber., 18, 19. Velleius, II, 120, 121, 122.)
Campagnes de Germanicus en 14, 15, 16. (Tacite, Annal., I, 50, et II, 5,
25. Ovide, de Ponto,
II, 2.)
[44] Tacite, Annal., I, 12 ; II,
61 ; in Agricola, 13. Dion, LVI, p. 591.