CHAPITRE VIII. – NOTES COMPLÉMENTAIRES.

 

 

[note 1] — Polybe (XXXI, 21, 2) dit que Démétrios Ier, lorsqu’il s’évada de Rome, eut pour uniques confidents de ses projets Apollonios, Méléagre et Menestheus, fils d’Apollonios. Il semble évident que si l’ex-ministre de Séleucos IV avait joué un rôle sous Antiochos IV, Polybe n’eût pas parlé de son séjour à Milet comme d’une retraite définitive, et surtout ses fils n’eussent pas entretenu des relations aussi intimes avec le prétendant déshérité, lui étant, à l’occasion, ambassadeur d’Antiochos IV à Rome. Ces deux Apollonios, père et fils, légitimistes l’un et l’autre, doivent être écartés : c’est ailleurs qu’il faut chercher l’ambassadeur. Polybe connaît un Apollonios de Clazomènes, délégué en Égypte et auprès d’Antiochos (XXVIII, 16, 5) : celui-là est aussi hors de cause. L’ambassadeur d’Antiochos à Home, dont Tite-Live cite le nom (XLII, 6), ne peut être que l’Apollonios fils de Menestheus (II Maccabées, 4, 21), celui que l’on retrouve plus tard à Alexandrie et à Jérusalem, substitué à Héliodore, à une date précédente, par le chroniqueur de IV Macchabées, 4.

WILCKEN, art. Apollonios, nn. 51-53 (R.-E., II, col. 123-124) pousse un peu trop loin l’analyse en faisant trois personnages de l’ambassadeur d’Antiochos IV à Rome, du stratège envoyé à Jérusalem, et — sous réserves — de l’Apollonios tué par Judas Macchabée. Ce sont là, à mon sens, trois étapes de la même biographie. Un scrupule fait pourtant de ce que notre Apollonios est dit, dans la chronique juive, fils de Menestheus, alors que nous ne connaissons pas d’autre Menestheus que le fils de l’ami de Séleucos IV. On peut, et même, vu l’alternance usuelle des noms clans les généalogies grecques, on doit supposer que l’Apollonios père de Menestheus — le favori de Séleucos IV — était lui-même fils d’un Menestheus, et que le chroniqueur a confondu cet Apollonios avec celui dont il parle. L’erreur est vénielle, comparée à d’autres.

 

[note 2] — Le débat, compliqué par le désir de concilier la chronologie des Macchabées et de Josèphe avec des inductions fondées sur des textes de Polybe, de Tite-Live et de saint Jérôme, dure toujours (voyez Histoire des Lagides, IV [1907], pp. 319-320). Il va sans dire qu’il n’est pas question ici de l’exposer lotit au long, encore moins de le trancher.

Ont été proposés les systèmes suivants :

1° Quatre campagnes, de 171 à 168 a. C. (Ewald, Wieseler) ;

2° Trois campagnes, de 171 à 168 (Clinton, C. Hofmann, Fr. Hoffmann, Wiederholt, Wilcken), ou deux en 169, la troisième en 168 (Mago) ;

3° Deux campagnes, de 171 (Cless) ou de 170 (Schürer, Wellhausen, Bevan, B.-L.) ou de 169 (Niese, W. Otto) à 168.

Le Ps.-Daniel, qui a dé titre un contemporain des événements, ne mentionne que cieux expéditions (Hieron., In Dan., 11, 22-30)[1]. Josèphe (XII, 5, 2 [§§ 242-245]. B. J., I, 31) n’en connaît qu’une seule, terminée par l’intervention des Romains (?) et suivie, en 143 Sel. (170 a. C.) du pillage de Jérusalem. Il suit en cela I Macchabées, 1, 17-29 ; mais le chroniqueur relate deux ans après (168 a. C.) les massacres et l’abomination de la désolation à Jérusalem, et il y a place dans l’intervalle pour une campagne d’Égypte. L’autre chroniqueur distingue deux expéditions : une première, dont il ne parle pas, niais qu’il suppose en parlant de la seconde (II Macchabées, 5, 1), suivie du pillage du Temple (en 170 a. C. ?). Tite-Live, à la date de 171 a. C., dit que Antiochos imminebat quidem Ægypti regno, et pueritiam regis et inertiam tutorum spernens (XLII, 29), ce qui signifie, ou que la guerre était commencée, ou, au sens plus littéral, qu’Antiochos se préparait à la faire, et permet de choisir une date entre 171 et 170 ou même 169 a. C.

Somme toute, le système qui se prête le mieux aux synchronismes romains et syriens est celui des deux campagnes. Le seul point qui paraisse acquis est que la dernière est de l’an 168 a. C.

Sur cette question s’en greffe une autre, relative à la date des άνακλητήρια ou πρωτοκλήσια de Ptolémée Philométor, et tout aussi discutée (Hist. des Lagides, II, p. 5. IV, ad loc. cit.). Les uns placent la cérémonie en 173 a. C., pour la faire coïncider avec l’ambassade romaine envoyée à Alexandrie renovandæ amicitiæ causa (Tite-Live, XLII, 6) ; les autres, en 169, d’après Polybe, (XXVIII, 10, 8), qui mentionne une délégation achéenne envoyée à cette date (connue par synchronismes) aux άνακλητήρια τοΰ βασιλέως Πτολεμαιου. Mais il faut supposer pour cela, ou bien que la guerre n’a pas encore commencé en 169 (Niese), ou qu’il y a deux άνακλητήρια, l’investiture de 169 s’adressant à Ptolémée Évergète II dit Physcon (Wilcken, Bevan, B.-L.). Ayant pris parti dans l’Histoire des Lagides, je ne trouve depuis aucune raison de me déjuger. D’après II Macchabées, 4, 21, c’est bien Apollonios fils de Menestheus qui assiste aux πρωτοκλήσια ; or, en 173 a. C., Apollonios, nous l’avons dit, était à Rome (Tite-Live, XLII, 6). En 170/69, j’estime que la guerre était déclarée entre la Syrie et l’Égypte, et je cherche en vain les objections que l’on pourrait opposer à la date de 172 pour les άνακλητήρια de Ptolémée Philométor.

Il est non moins difficile de fixer, d’après le classement des fragments de Polybe et de Diodore, la date des ambassades envoyées simultanément à Rome, avant l’ouverture des hostilités, par Antiochos et Ptolémée. Tite-Live n’en parle pas, et il serait intéressant de savoir si elles ont précédé ou suivi la déclaration de guerre à Persée, le gendre de Séleucos IV, en qui les Romains devaient soupçonner un allié possible de Séleucide. Q. Marcius Philippus était en Grèce, comme légat, en 172 et 171, ses deux légations étant séparées par l’hiver de 172/1, passé à Rome (Tite-Live, XLII, 37. 44. 47). Sans son intervention, plus patriotique que loyale, auprès de Persée (XLII, 38-42), le roi eût pris l’offensive en 172, au moulent où les Romains n’étaient pas prêts. Ceux-ci, comptant surprendre Persée, lui déclarèrent brusquement la guerre au printemps de 171, et n’éprouvèrent jusqu’à la tin de l’année que des revers. Comme il est certain que le débat entre Syriens et Égyptiens à Rome a précédé de fort peu l’offensive d’Antiochos en 170, — on pourrait même soutenir qu’il a eu lieu, la guerre déjà commencée, τοΰ πολέμου τοΰ περί Κοίλης καταρχήν λαβόντος (Polybe, XXVIII, I, 1), — il parait évident que Antiochos Épiphane a attendu, pour parler et agir, que les Romains fussent engagés à fond dans leur duel avec Persée ; à plus forte raison, si l’on place le début de la campagne d’Égypte en 160. Polyen (IV, 21) assure que Antiochos envoya aux Romains en guerre avec Persée des éléphants de l’Inde, alors que, depuis le traité d’Apamée, il était interdit aux Séleucides d’en posséder.

 

[note 3] — Il faut renoncer à extraire des résultats incontestés des discussions toujours pendantes auxquelles ont donné lieu les contradictions relevées entre les textes des deux livres des Macchabées et de Josèphe. On n’est même pas d’accord sur la valeur respective de ces témoignages, et on choisit au juger. Nous pouvons laisser de codé la généalogie et les démêlés des deux familles rivales, Tobiades et Oniades. La première intervention d’Antiochos en Judée parait suffisamment attestée, à la date de 143 Sel. (170-69 a. C.), par I Macchabées, 1, 21 et Josèphe, XII, 5, 3, § 516. Mais, tandis que Josèphe se contente de dire qu’il mit à mort quantité de meneurs (des deux partis ?) et extorqua à la ville beaucoup d’argent, l’auteur du II Macchabées, voué à l’hyperbole, parle d’une tuerie générale, ordonnée par le roi lui-même à la suite d’un siège ; de 80.000 morts, 40.000 captifs et autant (?) vendus à l’encan ; de 1800 talents enlevés au trésor du Temple où le roi entre, conduit par le traître Ménélas (5, 11-21). Puis, après un intermède occupé par les cruautés de Philippe et Andronicos (probablement anachronisme), vient le massacre perpétré par Apollonios, qui, à la tête de 22.000 hommes, chargé de tuer tous les mâles adultes et de vendre le reste, s’acquitte à merveille de sa mission (3, 24-26) ; et enfin, peu après, l’abolition du culte judaïque et l’obligation de sacrifier aux idoles, à Jérusalem, en Palestine, partout il y avait des Juifs, avec des supplices atroces pour sanction ; et cela, sur le conseil des Ptolémées ! C’est sur la foi du même auteur, largement délayé par le sermonnaire qui a écrit le IV Macchabées, que l’on admet comme historique le martyre d’Éléazar et de la famille dite des Macchabées. On peut appliquer aux chroniqueurs juifs ce que Juvénal disait des Grecs, quidquid Græcia mendax Audet in historia, et ne pas prendre le Testament, ancien ou nouveau, pour une attestation. Il faut dire que, en fait d’hyperboles, les Juifs sont largement payés de retour. Dion Cassius (LXVIII, 32), à la date de 116-117 p. C., parle de 220.000 Helléno-Romains à Cyrène et 240.000 à Cypre massacrés et odieusement torturés par les Juifs révoltés (par combien de Juifs ??).

En somme, on discute encore (cf. H. MAGO, in Riv. di Filolog., XXXV [1907], p. 576-582) sur les dates et le nombre des interventions personnelles d’Antiochos IV à Jérusalem (une ou deux), chronologie solidaire de celle des campagnes d’Égypte ; sur la date du pillage et profanation du Temple, signal de la persécution religieuse, par le roi en 170 ou 168 (Joseph., XII, 5, 4), ou par l’άρχων φορολογίας (I Macchabées, 1, 30), dit aussi le μυσάρχης [μεριδάρχης ?] Apollonios (II Macchabées, 5, 24), en 168 ; sur les excès commis, etc. Il existe même une tradition, très croyable (Wiederholt), qui transporte à Antioche le martyre des sept Macchabées.

Un critique bienveillant et compétent entre tous (C. RADET, L’empire des Séleucides, Journal des Savants, 1913, pp. 300-311) demande, après m’avoir lu, la révision du procès d’Antiochos IV, le philhellène calomnié, même par Polybe. Je croyais l’avoir faite ; mais je relierais volontiers quelques mots un peu vifs qui ont peut-être, passé la juste mesure. Plus un jugement est sommaire, plus il a chance d’être inexact. Tel celui que formule en passant v. WILLAMOWITZ-MŒLLENDORF, (Reden und Vorträge, pp. 147-8) sur Antiochos Épiphane, chauvin en politique, Hellène fanatique en religion, capable de croire que le dieu des Hellènes protégerait son royaume contre les Romains et les Parthes, prototype — pour les Juifs — de l’Antéchrist. De même, celui de Th. REYNACH (Mithridate Eupator, p. 30), qui appelle Antiochos Épiphane un roi fanatique d’hellénisme et d’uniformité, dont les contemporains ne surent jamais s’il était un homme de génie ou un fou. Antiochos Épiphane n’avait aucune sorte de fanatisme. Je trouve encore trop de préoccupations religieuses et d’idées modernes dans le jugement porté par RENAN (Hist. du peuple d’Israël, IV [1893], p. 301-305), qui compare le roi de Syrie aux empereurs romains persécutant le christianisme, — disons, le judaïsme devenu cosmopolite sous une nouvelle forme el intolérant, par devoir inhérent à la foi, même pour la forme ancienne. Antiochus obéit au même principe que les empereurs romains, souvent les meilleurs, moins excusable en ce que le judaïsme était limité à un pays, tandis que le christianisme était un mal général qui minait l’empire. Mais, comme son caractère manquait d’équilibre, la résistance le poussa jusqu’à la folie (p. 304). Les Romains ont eu vraiment une politique raisonnée en matière de religions (cf. A. B.-L., L’intolérance religieuse et la politique, Paris, 1911). Antiochos ne regardait pas si loin. Pour lui, le judaïsme, délaissé en fait par les Juifs hellénisants, n’était plus qu’une façade derrière laquelle se dissimulaient les rancunes d’un petit groupe de conservateurs, d’une opposition soupçonnée d’accointances avec les Lagides. En tout cas, au point de vue de l’histoire de la civilisation, ce qui excuse dans une certaine mesure le persécuteur d’Israël, c’est qu’il crut réussir, par un emploi passager de la force, à déraciner une religion hostile à toutes les autres pour lui substituer la large tolérance de l’hellénisme, étranger à toute théocratie (demere superstitionem et mores Græcorum dare adnisus, Tacite, Hist., V, 8).

Je n’ai pas pris le temps de nuancer dans le tableau les ombres et les lumières, comme l’a fait U. MAGO (Antioco IV Epifane re di Siria, Sassari, 1907), dans une monographie dont je n’ai pu prendre connaissance qu’au dernier moment. Il s’est proposé de ne plus considérer Antiochos avec les idées d’un sénateur romain ou celles d’un zélateur de la loi judaïque. Les bizarreries de l’homme privé n’ont pas empêché le roi de mettre en sa politique, intérieure et extérieure, beaucoup de suite dans les idées, de calcul et d’énergie (Appien, Syr., 45). C’est pour relever le prestige de son trône et acquérir une popularité utilisable qu’il fit montre d’un philhellénisme très relatif, — et très coûteux, — prodiguant l’argent aux villes grecques et particulièrement à Athènes. Mais il le prodiguait aussi chez lui, par goût de magnificence (v. g. la pompe de Daphné) dont son entourage savait trop bien profiter. Ne disposant que de ressources incertaines, de tributs levés au jour le jour par une administration rudimentaire, il se jeta ainsi dans des embarras financiers qui devinrent pour lui un souci constant et réagirent sur sa politique. Obéré toute sa vie, il guerroyait en vue du butin et pillait à l’occasion les temples (les temples orientaux[2]), sans scrupules, en épicurien avisé qui, étant lui-même suppléant et manifestation des dieux en ce monde, réclamait les hommages pour sa propre divinité. C’est dire qu’il ne mit pas le moindre fanatisme religieux dans sa querelle avec les zélotes juifs, qui étaient à ses yeux des partisans des Lagides. Ce qu’il voulait détruire dans sa cause, c’était le particularisme juif, lié à la religion mosaïque ; et, comme on ne proscrit pas une religion sans la remplacer, il prétendit implanter dans les temples de Jérusalem et de Samarie le culte de Zeus — et le sien.

Il y a dans ce travail fortement documenté beaucoup d’idées parfois moins neuves que ne le pense l’auteur, personne aujourd’hui ne prenant à son compte la tradition juive. Encore qu’il tourne un peu à l’apologie, rien n’y est dissimulé : et même, Antiochos Épiphane y porte la responsabilité — dont je serais tout disposé à l’exempter du crime jugé nécessaire par le Séleucide pour la tranquillité présente et future de sa monarchie, c’est-à-dire de l’assassinat de l’hypothétique fils aimé de Séleucos IV.

 

[note 4] — La mort d’Antiochos IV est datée de Ol. 133, 1 (165/4 a. C.) par Eusèbe ; de Ol. 154, 1 (164/3) par Porphyre ; de Sel. 149 (164/3 a. C.) par I Macchabées, 6, 16 ; du deuxième consulat le T. Sempronius Gracchus (Gran. Licin., p. 9 Bonn), date qui, si on la borne à 163 a. C., doit être fausse, mais, vu le désordre du calendrier romain, ne peut être repérée avec précision. Ici comme ailleurs, les calculs fondés sur la durée du règne (Appien, Syr., 66) obligent à préciser les dates de la mort du prédécesseur et de l’avènement du successeur, ce qui multiplie les difficultés (cf. H. MAGO, Antioco IV Epifane, pp. 90-93). C’est tomber de Charybde en Scylla. Dans ces conditions, disons, sans trop de scrupules, que Antiochos IV Épiphane est mort dans le courant de l’année 164 a. C.

H. GRAËTZ (op. cit.) s’occupe de l’emplacement de la localité appelée, dans Daniel (II, 43), Apadno, Apadna, Άπφαδανα etc., que l’on a cherchée entre le Tigre et l’Euphrate, du côté de Babylone, d’Ecbatane, de Persépolis, en Élymaïde, voire, en Palestine. Ce genre de précision n’intéresse que l’exégèse du Lexie prophétique. Graëtz le croit antérieur à l’événement, mais interpolé ici après coup. Le prophète parle deux fois de la mort, d’Antiochos, et en termes singulièrement discrets. Un dirait qu’il ne veut pas démentir des versions en cours. Le roi de l’Aquilon arrivera à sa fin sans que personne lui soit en aide (11, 45) : le roi impudent et artificieux sera brisé, sans l’effort d’aucune main (8, 23). Il semble bien que les deux passages expriment la même idée, et que Bossuet sollicite le texte en traduisant sine manu par non de main d’homme (Disc. s. l’Hist. Univ., ch. XIV). Quant à la situation de Tabæ, Quinte-Curce (V, 13, 2) la précise. Alexandre, poursuivant Darius parti d’Ecbatane, Tabas (oppidum est in Parætacene ultima) pervenit.

J’ai mentionné ci-dessus le sacrilège commis à Hiérapolis parmi les traditions aberrantes relatives à la mort d’Épiphane, et supposé que peut-être ln punition passait pour avait été immédiate. U. MAGO (op. cit., p. 64, 1) pense que peut-être l’attentat est antérieur et aurait servi à payer la dépense de la pompe de Daphné. Pas d’objection à cette conjecture.

 

 

 



[1] Th. WIEDERHOLT, partisan décidé de l’authenticité de la prophétie, la trouve confirmée par la confusion de la première et de la seconde expédition en une seule. C’est, dit-il, une légère erreur, qu’un contemporain n’eût pas commise !

[2] Il va sans dire qu’un représentant de l’hellénisme respectait les cultes grecs. En règle générale, les Séleucides respectaient aussi ou même subventionnaient les cultes indigènes. Antiochos Ier élève un temple à Bel. C’est un Antiochos (An-ti’-ku-su šar-matati) qui avait bâti à Ourouk un sanctuaire que répare le gouverneur Ana-ahi-iddin (E. PEISER, Die neuen Ziegelaufschriften von Warka, juill. 1913, pp. 290-291).