Dumouriez à Paris. — Il parait à la barre de la Convention. — Sa visite aux Jacobins ; allocution que lui adresse Collot-d'Herbois. — La maison de Talma, rue Chantereine. — Fête que Talma y donne à Dumouriez. — Marat s'y montre sans être attendu. — Stupeur générale. — Rapide dialogue entre Dumouriez et Marat. — Impression sinistre laissée par Marat. — L'acteur Dugazon. — Marat dénonce Dumouriez aux Jacobins. — Dumouriez et Danton au spectacle. — Invincible répugnance de madame Roland pour Danton ; scène étrange qui en résulte. — Dumouriez retourne à son armée.Le 11 octobre, Dumouriez était à Paris : qu'y venait-il faire ? Se concerter avec les ministres sur l'invasion projetée de la Belgique ? Mais dans le récit que lui-même nous a laissé de son séjour à Paris, en des circonstances où sa présence ailleurs était si nécessaire, on ne le voit guère occupé qu'à courir les assemblées, les clubs, les fêtes, les spectacles, tâtant le pouls à l'opinion, savourant sa renommée, et courtisant tous les partis. Dès le lendemain de son arrivée, il parut à la Convention. Était-ce bien là le Dumouriez qui, depuis, s'est montré si contre-révolutionnaire ? Quelle verve jacobine il déployait alors ! De quelle voix vibrante il saluait l'avènement de la République ! Comme l'esprit du temps était marqué en relief dans chacune de ses paroles ! La liberté triomphe partout ; guidée par la philosophie, elle parcourra l'univers ; elle s'assiéra sur tous les trônes, après avoir écrasé le despotisme[1]. Ainsi débuta Dumouriez, debout à la barre de la Convention. Robespierre n'eût pas parlé autrement. Il traça ensuite, avec une éloquence vive, leste, toute militaire, le tableau du camp terrible qu'il venait de quitter, et que les chants, la joie, auraient fait prendre pour un de ces camps de plaisance où le luxe des rois rassemblait autrefois des automates enrégimentés pour l'amusement de leurs maîtresses et de leurs enfants[2]. Tout cela ne pouvait manquer d'être fort applaudi, et le fut. Mais Dumouriez n'ignorait pas que c'était aux Jacobins que la popularité avait son trône. Il s'y rendit, le 14, accompagné de Santerre. Danton, son grand ami du moment, présidait ce jour-là. A peine entré dans la salle, Dumouriez cherche des yeux Robespierre, s'élance vers lui, et l'embrasse[3]. Puis, il demande la parole, on écoute, et lui : Frères et amis, vous avez commencé une illustre époque. Vous avez déchiré l'ancienne histoire de France. Nous rendons aux despotes ce qu'ils ont voulu nous donner. D'ici à la fin du mois, j'espère mener soixante mille hommes pour attaquer les rois et sauver les peuples de la tyrannie[4]. Danton répondit : Lorsque Lafayette, ce vil eunuque de la Révolution, prit la fuite, vous servîtes la République, ne désespérant pas de son salut. Vous avez bien mérité de la patrie. Que la pique du peuple brise le sceptre des rois, et que les couronnes tombent devant ce bonnet rouge dont la société vous a honoré[5]. Alors Collot-d'Herbois se leva, et le visage tourné vers
Dumouriez : J'applaudis aux éloges que le président vient
de donner au soldat, mais à condition qu'il les partagera avec ses camarades…
Dumouriez, tu as eu l'honneur de les commander, et
tu t'en es montré digne jusqu'à présent. Avoue qu'il est beau de commander à
une armée d'hommes libres !... Nous sommes
défiants, général, nous devons l'être. Nous avons été si souvent trompés !
Mais tu ne nous tromperas pas. La France t'observe. Tu as à choisir entre
l'immortalité et l'infamie. N'imite que les grands modèles... Pressé de conduire une armée contre sa patrie, Thémistocle
s'écria : Cette épée ne servira jamais contre les Grecs, et il se la
plongea dans le sein. Écoute, tu seras peut-être exposé aux pièges des
flatteurs. Dans tes procédés avec Guillaume, tu conviendras que tu t'es un
peu trop ressouvenu de nos anciens usages, de notre ancien style, et que tu
as reconduit le roi de Prusse avec un peu trop de politesse ! Mais l'Autriche
payera tout. Tu vas à Bruxelles, Dumouriez, et tu passeras par Courtray. Là
tu auras à expier les crimes de Jarry. Quand tu seras à Bruxelles. Ici, je
n'ai rien à te dire : la grandeur de ta mission t'inspirera[6]... Et il continua
sur ce ton. Jamais harangue plus haletante, plus désordonnée, plus familièrement emphatique n'avait retenti dans la salle des Jacobins. La chaleur factice de l'ancien acteur s'y mariait, ce me semble, à l'exaltation sincère du patriote. Est-il vrai que Collot-d'Herbois ajouta : Tu verras ma femme à Bruxelles, tu l'embrasseras. Ces mots que Dumouriez rappelle dans ses mémoires, avec une variante cynique[7], ne se trouvent pas dans le compte rendu de la séance par Robespierre. Quoi qu'il en soit, si Dumouriez, comme il l'a affirmé depuis, trouva la harangue de Collot-d'Herbois fort ridicule[8], il faut convenir que le plus comédien des deux, ce ne fut pas Collot. Car Dumouriez mit beaucoup d'effusion à répliquer : L'éloquent discours que Collot-d'Herbois vient de prononcer restera toujours gravé dans mon âme, il me servira de leçon. Mais ce n'est pas à moi seul qu'il doit être utile, c'est à la nation tout entière : je demande qu'il soit imprimé. L'impression fut ordonnée[9]. L'engouement pour Dumouriez, à cette époque, était général ; et, comme on le savait homme de plaisir, les salons le disputèrent aux clubs. Il y avait alors à Paris, rue Chantereine, une maison qui servait de rendez-vous aux beaux esprits. Là couraient se grouper, fuyant le bruit de la place publique, toutes les nymphes craintives, toutes les muses effarouchées. Là venait souvent la jeune et jolie Mademoiselle Candeille, qu'on citait pour son talent comme musicienne, pour son talent comme actrice, pour sa blanche peau de créole, et, ce qui vaut mieux, pour sa bonté. Dans cette demeure choisie, le culte de la grâce et le commerce aimable des lettres attiraient, non-seulement des poètes inoffensifs tels que Legouvé et Ducis, ou des savants tels que Millin, ou des gens à la mode, tels que le beau Lenoir, mais beaucoup d'ardents lutteurs politiques, ceux de la Gironde surtout. On y rencontrait Louvet, Condorcet, Roger Ducos. Roland y allait quelquefois, et Vergniaud toujours... quand Mademoiselle Candeille y était. La maîtresse du logis eût été, disait-on, l'Aspasie de son siècle, si ce siècle eût ressemblé à celui de Périclès. Mère de deux jolis jumeaux qu'elle nommait Charles-Neuf et Henri-Huit, du nom de deux rôles créés par son mari avec un éclat incomparable, elle faisait d'une manière charmante les honneurs de sa maison, où tout respirait l'élégance, et dont la grande galerie attestait des goûts d'antiquaire, meublée qu'elle était de casques gaulois, de poignards grecs, de flèches indiennes, de yatagans turcs. Cette maison était celle de Talma[10]. Le 16 octobre 1792, elle fut le théâtre d'une fête brillante, et à laquelle s'attache un intérêt historique. Pour saluer la présence du héros du jour, Dumouriez, Julie Talma et son mari avaient convoqué tous leurs amis. Ils accoururent. Pendant quelque temps, au milieu des doux propos, des rires, du luxe des toilettes, on oublia qu'au dehors la Révolution grondait. La compagnie était nombreuse, variée ; le monde de la politique y coudoyait le monde des arts. On y voyait Vergniaud, Brissot, Kersaint, Lasource, Ducos, Boyer-Fonfrède, Joseph-Marie Chénier, Gorsas, l'acteur républicain Dugazori, Madame Vestris, Mademoiselle Desgarcins. Chose assez curieuse, l'homme qui faisait les fonctions d'introducteur bénévole, c'était Santerre. Mademoiselle Candeille se mit au piano... Tout à coup, on entend un bruit confus, et Santerre annonce... Marat ! Ce ne fut qu'un cri, un cri d'épouvante. Plusieurs s'enfuirent. Marat entra, accompagné de deux figures fantastiques qui étaient ou parurent aussi maigres que le cheval du visionnaire de Patmos[11]. Lui, il était en carmagnole ; il portait autour de la tête un madras rouge et sale, d'où des cheveux gras s'échappaient par mèches, et un mouchoir à peine attaché entourait son cou. Il alla droit au héros de la fête, qui, le toisant : Ah ! c'est vous qu'on appelle Marat ? Il faut savoir qu'à Rethel, les deux bataillons de Mauconseil et Républicain s'étant emparés de quatre malheureux déserteurs prussiens, qu'ils prirent pour des émigrés, les avaient égorgés ; sur quoi Dumouriez avait ordonné que les bataillons coupables fussent maintenus en rase campagne, et dépouillés de leurs uniformes ainsi que de leurs armes. Telle était l'affaire dont Marat, nommé pour l'examiner, venait demander compte à Dumouriez, au milieu de toutes ces femmes richement parées, au milieu de toutes ces fleurs, sous la lumière étincelante de tous ces lustres. Ce dut être un singulier spectacle que de voir face à face ces deux hommes doués l'un et l'autre du plus méprisant sang-froid, et qui jamais ne s'étonnèrent de rien. Le dialogue fut court. Je demande des renseignements sur la conduite des bataillons désarmés. — Les pièces sont au ministère de la Guerre. — J'ai couru les bureaux, et n'ai rien trouvé. — Je suis sûr qu'il y a des pièces. — Dites donc où elles sont. — Je crois, Monsieur, que je mérite croyance quand je parle. — Si vous méritiez une confiance entière, nous ne serions pas ici. On dit que les personnes massacrées étaient des émigrés ? — Eh bien, Monsieur, quand ce seraient des émigrés ? — Les Émigrés sont des rebelles, et vos procédés à l'égard des bataillons d'une violence impardonnable. — Oh ! vous êtes trop vif, Monsieur Marat, pour que je parle avec vous. Et Dumouriez tourna le dos. Une des personnes présentes à cette fête si étrangement troublée, raconte que Marat s'emportant contre ce qu'il appelait un ramas de contre-révolutionnaires et de concubines, Talma s'avança, et lui dit : Citoyen Marat, de quel droit viens-tu insulter nos femmes et nos sœurs ?[12] Marat sortit, en proférant d'effrayantes menaces, et tout le monde resta consterné. Quelqu'un voulut plaisanter, mais on s'aperçut bien qu'il riait du bout des lèvres. Pour ramener la gaieté, Dugazon prit une cassolette remplie de parfums, et se mit en devoir de purifier les endroits par où Marat avait passé. Rien n'y fit : un nuage s'était répandu sur les visages pâlis. Qui sait si Dumouriez lui-même, au fond, ne se sentit pas plus ému qu'il ne lui convint de le paraître, lui qui portait la trahison cachée dans un repli de son cœur ? L'ombre de Banco venait de se dresser au festin de Macbeth[13] ! Le lendemain, Marat courait raconter, en plein club des Jacobins, comment il était entré dans une maison où un enfant de Thalie fêtait un enfant de Mars, et comme il avait rencontré, mêlés à une douzaine de nymphes à taille svelte, dont les vues politiques n'avaient pas vraisemblablement motivé la réunion, certains masques qu'il avait reconnus pour être des Messieurs de la Gironde[14]. D'un autre côté, le bruit de ce qui s'était passé volant de bouche en bouche, on criait dans tout Paris : Grande conspiration découverte par le citoyen Marat, l'ami du peuple. — Grand rassemblement de Girondins et de contre-révolutionnaires chez Talma[15]. Un illustre historien de nos jours[16] assure que la fête donnée à Dumouriez, le fut par celle que Vergniaud aimait et inspirait, Mademoiselle Candeille, et que Danton y assistait. C'est une erreur à relever, à cause des importantes appréciations politiques auxquelles cet historien la fait servir de fondement. Selon lui, la fête en question n'aurait été qu'une tentative touchante pour rapprocher les partis, et elle resterait comme une preuve que Vergniaud ne partageait pas l'aigreur des Girondins pour Danton. Mais d'abord, Danton était-il là ? Sa présence ne se trouve signalée ni dans le passage de ses Mémoires où Dumouriez mentionne cette soirée célèbre ; ni dans le récit qu'en a laissé une des personnes conviées[17], récit très circonstancié pourtant, et qui contient une longue liste de noms marquants ; ni enfin dans le compte rendu de Marat, bien qu'il ait soin d'y dénoncer, sans ménagement et à commencer par Santerre, tous les hommes politiques, coupables, à ses yeux, d'avoir fait partie de ce grand rassemblement de contre-révolutionnaires. D'un autre côté, la scène se passa chez Julie, première femme de Talma, et non chez l'amie de Vergniaud, qui était seulement au nombre des dames invitées[18]. On ne saurait donc inférer de l'épisode de la rue Chantereine, que Vergniaud ne partageait point, à l'égard de Danton, l'aigreur des Girondins. Et cette aigreur, d'où venait-elle ? De ce que Danton était Montagnard ? Oui, sans doute ; mais à ce motif de répugnance, peut-être, hélas ! s'en joignait-il un second tiré des puériles susceptibilités de l'esprit de parti. Danton, avec une légèreté de mauvais goût, avait offensé la déesse de la Gironde, Madame Roland ! La Convention ayant décidé, dans sa séance du 29 septembre, qu'on ne pourrait être à la fois député et ministre, la question avait été agitée de savoir si Roland, élu par le département de la Somme, serait invité à garder le ministère. C'eût été mettre l'Assemblée aux pieds d'un homme ; et les Girondins avaient eu contre eux, dans cette tentative, non-seulement les Montagnards, mais la Plaine, et même un des leurs, Lasource, qui alla jusqu'à s'écrier : Malheur aux nations reconnaissantes ![19] Il n'en fallait pas davantage pour blesser la Gironde ; mais ce qui, plus encore que le rejet de la motion, avait piqué au vif les amis de Roland, c'était ce mot de Danton, brusquement lancé au milieu du débat : Si vous adressez une invitation au ministre, adressez-la donc aussi à Madame Roland ; car tout le monde sait que Roland n'était pas seul dans son département. Moi, j'étais seul dans le mien[20]. Que les Girondins n'aient pu se résoudre à pardonner à Danton une saillie qui montrait, dans leurs mains, la Révolution tombée en quenouille, il est permis de le croire, tant ils mirent d'obstination et d'aveuglement à repousser ses avances ! Je tiens, a écrit un conventionnel du parti de la Gironde, je tiens d'un député de notre côté, l'un de mes camarades d'infortune, qui avait cependant conservé des relations avec Danton, qu'il y eut des conférences à Sceaux entre les chefs des deux partis, dont le but était un rapprochement, s'il était possible. Guadet, avec une énergie qui lui était particulière, ne voulut entendre à aucune transaction. Danton lui adressa es paroles : Guadet, tu ne sais point faire à la patrie le sacrifice de ton ressentiment, tu ne sais point pardonner : tu seras victime de ton opiniâtreté[21]. Autre témoignage, bien frappant : Dumouriez dit, à propos
de son séjour à Paris : Un seul homme pouvait soutenir
les Girondins, sauver le roi et sa patrie ; mais ils achevèrent de l'aliéner,
quoique Dumouriez eût donné le conseil de le ménager et de se lier avec lui.
Cet homme était Danton[22]. Ainsi, Dumouriez devait servir de lien entre Danton et la Gironde. Là était probablement, parmi d'autres motifs frivoles, le motif sérieux qui l'avait amené à Paris. Mais on va juger de l'insurmontable éloignement des Girondins pour Danton, par ce trait de leur Égérie, la femme de celui dont Valazé, un des leurs, avait publiquement professé le culte en ces termes : Roland est sacré pour moi ![23] Il est à remarquer qu'à cette époque de fièvre ardente, les théâtres n'étaient pas suivis avec moins d'assiduité que dans les temps les plus calmes. Le peuple de Paris, le seul au monde qui se plaise à rire dans la tempête, et dont la gaieté soit indomptable, le peuple de Paris, au sortir des luttes passionnées du Forum, prenait d'un pas fort paisible le chemin de l'Opéra, où le rideau ne cessa jamais de se lever à la même heure. Pas de septembriseur, si farouche qu'il se fût montré, qui ne se mît humblement à la queue tout comme un autre. Là, devenu inoffensif et poli, il disait à son voisin qui le grondait d'être gênant, et qu'il eût peut-être égorgé à l'Abbaye : Pardon, citoyen ; mais on me pousse[24]. C'était aussi un reste de l'ancienne folie des généraux d'aller se montrer au spectacle, après une victoire, afin d'y chercher des couronnes de théâtre[25], et Dumouriez, à cet égard, ne manqua pas de se conformer à l'usage. Or, un soir que le héros de l'Argonne était à l'Opéra, Madame Roland fut tentée de s'y rendre. Elle avait refusé d'y paraître en compagnie de Dumouriez, homme de réputation compromettante, quoique celui-ci lui eût fait visite dans la journée, et lui eût offert, avec une gaucherie très-flatteuse, un charmant bouquet[26] ; mais Vergniaud se présentant pour l'accompagner, elle accepta son bras, prit sa fille par la main, et ils partirent. Arrivée à la loge du ministre de l'Intérieur, elle la trouve fermée ; et quelques sans-culottes en sentinelle devant la porte, lui crient : On n'ouvre pas. Le ministre est là. Quel ministre ? Elle parvient à se faire ouvrir cependant. Mais laissons-la parler elle-même : J'aperçois la grosse figure de Danton, celle de Fabre, et trois ou quatre femmes de mauvaise tournure. Le spectacle était commencé ; ils fixaient le théâtre : Danton s'inclinait sur la loge voisine, pour causer avec Dumouriez, que je reconnus, le tout d'un clin d'œil, sans que personne de la loge m'eût vue. Je me retirai subitement en poussant la porte[27]. Après quelques jours donnés à l'intrigue et au plaisir, Dumouriez regagna son armée. Et certes, il n'avait pas lieu d'être mécontent de l'accueil fait à son génie ; il n'était pas jusqu'à Robespierre qui ne se fût exprimé sur son compte en termes d'une bienveillance grave, quoique toujours un peu empreinte de défiance. Mais l'heureux général laissait derrière lui un ennemi vigilant, un ennemi implacable, et il emportait dans son cœur le fiel de ces paroles de Marat : Si nous avions confiance en vous, nous ne serions pas ici. |
[1] Histoire parlementaire, t. XIX, p. 286.
[2] Histoire parlementaire, t. XIX, p. 287.
[3] Journal du club des Jacobins, n° 283. — C'est ce dont Dumouriez, dans ses Mémoires, oublie de se vanter.
[4] Journal du club des Jacobins, n° 283.
[5] Journal du club des Jacobins, n° 283.
[6] Voyez ce discours rapporté en entier dans la Deuxième lettre de Robespierre à ses commettants.
[7] Mémoires de Dumouriez, t. III, p. 116.
[8] Mémoires de Dumouriez, t. III, p. 116.
[9] Deuxième lettre de Robespierre à ses commettants.
[10] Voyez sur la femme de Talma, sur son intérieur, sur le choix de sa société, les Souvenirs d'une actrice, par madame Louise Fusil, t. I, ch. II.
[11] Expression de Gorsas, racontant, dans son Courrier des départements, l'effet de cette apparition.
[12] Souvenirs d'une actrice, par madame Louise Fusil, t. I, chap. XX.
[13] Voyez sur cette fête, en les rapprochant, le récit de Dumouriez, dans ses Mémoires, t. III, liv. VI, chap. I ; celui de Marat, dans le n° 285 du Journal du club des Jacobins, et celui de madame Louise Fusil, dans les Souvenirs d'une actrice, t. I, chap. XX.
[14] Journal du club des Jacobins, n° 285.
[15] Souvenirs d'une actrice, t. I, chap. XX.
[16] M. Michelet, t. IV, liv. VIII, ch. IV, p. 393.
[17] Madame Louise Fusil. Voyez les Souvenirs d'une actrice, t. I, ch. XX.
[18] Ce qui aura sans doute trompé M. Michelet, c'est une note mise par les nouveaux éditeurs des Mémoires de Dumouriez, au bas de la page 3 du tome III de ces Mémoires ; mais l'assertion contenue dans cette note est victorieusement contredite par madame Louise Fusil, qui assistait à la fête et qui la décrit fort au long.
[19] Histoire parlementaire, t. XIX, p. 143.
[20] Histoire parlementaire, t. XIX, p. 141.
[21] Citation faite par les nouveaux éditeurs des Mémoires de Dumouriez, et tirée de J. Ch. Bailleul, Examen des considérations sur la Révolution française, par madame-de Staël, 2e édit., t. II, p. 183.
[22] Mémoires de Dumouriez, t. III, liv. VI, p. 117.
[23] Discours de Valazé, dans la séance du 29 septembre 1792.
[24] Mémoires de Fleury, de la Comédie française, t. I, p. 8.
[25] Mémoires de madame Roland, t. I, p. 263. (Édit. P. Faugère.)
[26] Mémoires de madame Roland, t. I, p. 263. (Édit. P. Faugère.)
[27] Mémoires de madame Roland, t. I, p. 264. (Édit. P. Faugère.)