ESSAI HISTORIQUE ET CRITIQUE SUR L'ÉCOLE JUIVE D'ALEXANDRIE

SECONDE PARTIE. — CARACTÈRE DE L'ÉCOLE JUIVE D'ÉGYPTE

 

CHAPITRE III. — LES JUIFS D'ALEXANDRIE ET LES JUIFS DE LA PALESTINE.

 

 

L'école juive ne s'est pas contentée d'attirer les Grecs à ses croyances, et de lutter contre la population égyptienne, obstacle le plus sérieux au succès de son prosélytisme. Nous ne comprendrions pas entièrement son rôle si nous n'ajoutions quelques mots sur une autre de ses préoccupations, trahie par plusieurs passages des écrits apocryphes. Les Juifs de l'Égypte ne pouvaient oublier que leur établissement volontaire et leur séjour habituel au milieu de l'idolâtrie les rendaient odieux à leurs frères de Jérusalem. Alexandrie ne jouissait pas du même privilège que la Chaldée, elle n'était pas considérée comme une autre terre sainte. Elle était, selon Maïmonide, comprise dans les contrées où il était défendu à un Juif d'émigrer, et de s'établir : Etiam Alexandriam summa interdicti esse comprehensam[1]. Il paraîtrait même, d'après les rabbins, que l'on ne pouvait, sous aucun prétexte, chercher un refuge sur la terre des Pharaons, dont les idoles avaient été tant de fois funestes aux Israélites. Dans les temps de grandes calamités, il était quelquefois permis de quitter la Palestine pour se retirer dans d'autres pays, jamais pour passer en Égypte[2]. Il ne semble pas cependant possible qu'une terre, où, à l'exemple du prophète Jérémie, l'auteur inspiré du livre de l'Ecclésiastique vint demander l'hospitalité, que l'auteur de la Sagesse ne dédaigna point d'habiter, fût l'objet d'une telle réprobation. L'écrivain sacré auquel nous devons le second livre des Macchabées, nous prouve d'ailleurs que Jérusalem ne considérait plus, du moins au temps où il écrivait, les Juifs de l'Égypte comme. les adorateurs des astres et des planètes, selon l'adage devenu célèbre : Qui peregre extra terram sanctam degit, velut siderum planetarumque cultor habendus est[3]. En effet, l'ouvrage canonique commence par deux lettres adressées par les habitants de la ville sainte à leurs frères d'Égypte, pour les exhorter à célébrer la fête du renouvellement du temple, et celle du recouvrement du nouveau feu[4]. Loin de solliciter cette association de prières et de cérémonies religieuses, ils eussent refusé tout rapport avec les Juifs d'Alexandrie, rejeté leurs offrandes annuelles, s'ils les avaient considérés comme des déserteurs de la foi, des apostats et des idolâtres.

Cependant, on ne peut douter qu'une barrière plus difficile à franchir ne se soit élevée entre Alexandrie et Jérusalem, qu'entre cette dernière cité et les autres colonies juives, puisque jamais les Israélites d'Égypte ne parvinrent à se faire accepter dans les synagogues de la ville natale, lorsque leurs affaires ou les besoins du culte les appelaient en Palestine. L'oubli de la langue maternelle, remplacée par celle des gentils, la traduction des livres sacrés en grec, qui ouvrait, avant le temps, aux gentils le sanctuaire mystérieux de Jéhovah, et enfin, la construction d'un temple juif près de la ville d'Héliopolis, contrairement aux prescriptions de la loi mosaïque, avaient multiplié les griefs de la métropole contre les transfuges de l'Égypte.

Or, ces derniers n'eurent jamais la pensée de rompre les liens qui les attachaient à la ville d'où ils tiraient leur origine. Ils la prirent d'abord pour modèle, ils en copièrent toutes les institutions, ils en conservèrent tous les usages. Ainsi, leurs synagogues et leur grand Sanhédrin, composé de soixante-douze membres, leur venaient de la Judée. Comme les habitants de la Palestine, ils lisaient en public les livres de Moïse ; ils y ajoutèrent à leur exemple, dans la suite, ceux des prophètes. Enfin, le temple d'Onias lui-même, les prêtres qui l'habitaient, les sacrifices qu'on y offrait, n'étaient qu'un souvenir de Jérusalem et de ses solennités. Les Alexandrins prétendent ne s'écarter en rien des saintes traditions dé leurs ancêtres, alors qu'ils les trahissent indignement, et les corrompent, comme nous l'avons vu, par une alliance coupable avec les doctrines du paganisme.

Puisqu'ils ne voulaient pas s'isoler de leurs coreligionnaires, et braver l'opinion de leurs frères restés sur les rives du Jourdain, ils durent donc travailler à détruire ce qu'ils regardaient comme des préventions et des préjugés à leur égard, pour regagner une estime qu'ils ne dédaignaient point, et à laquelle ils pensaient avoir encore des droits.

De là, sans doute, le soin qu'ils apportèrent .à prouver que la tyrannie seule et une cruelle nécessité les avaient arrachés à la terre de leurs pères[5]. Ils accusèrent Ptolémée Philadelphe de violences dont ce prince n'a pu se rendre coupable, car il ne commandait pas l'expédition dans laquelle elles ont été commises, si toutefois elles le furent, et si le récit des Juifs Alexandrins n'a pas, encore une fois, induit Josèphe en erreur. D'un autre côté, ils ne s'ingénièrent pas moins pour prouver qu'ils étaient retenus contre leur volonté dans le pays des idoles. C'est dans ce dessein, sans doute, que le faux Aristéas impose, en quelque sorte, au roi Philadelphe l'obligation de rendre d'abord aux Juifs ;ses captifs, la liberté et le sol natal, afin d'avoir ensuite le droit de demander à Jérusalem des exemplaires de la loi et des interprètes pour les traduire[6]. Chose singulière, un grand nombre d'Israélites, attirés par la bienveillance de Soter, étaient venus spontanément dans les riches campagnes qu'arrosent et fécondent les eaux du Nil[7] ; ils sont traités avec plus de bonté encore par le fils de ce monarque, et pourtant ils appellent à grands cris le jour de la délivrance et le retour vers la cité sainte. On dirait que, comme autrefois leurs pères pleuraient sur les bords des fleuves de Babylone, ainsi ils versaient des larmes sur des rives étrangères, et regardaient comme une prison le séjour loin de la véritable patrie. Il reste à expliquer alors pourquoi ils étaient venus en si grand nombre en Égypte, pourquoi la plupart y restèrent malgré l'édit de Philadelphe, à supposer que cet édit ne soit pas, comme le reste, de l'invention du faussaire. Mais le Juif Alexandrin n'a pas songé à toutes ces difficultés. Il voulait se faire de cette assertion un moyen de rendre plus vraisemblable un nouvel artifice qu'il méditait, également en vue de justifier les Juifs de l'Égypte devant ceux de la Palestine. Comme il ne restait plus d'Israélites dans le royaume des Lagides, il fallait nécessairement en faire venir de Jérusalem pour s'occuper de la version du Pentateuque. Seulement, remarquons-le encore une fois, le roi et ses conseillers étaient bien peu prévoyants, puisqu'ils renvoyaient des hommes familiarisés avec la langue grecque, pour en appeler qui ne la connaissaient probablement pas. Mais avant de passer à la version des Septante, donnons encore un exemple de cette tactique de l'école juive qui feint d'être retentie par la violence, et comme enchaînée sur la terre étrangère.

Dans la partie du IIIe livre des Oracles sibyllins, composée, ainsi que nous l'avons vu, à Alexandrie, sous Philométor, l'imposteur, jouant le rôle de la femme inspirée, demande au monarque de laisser partir le peuple de Dieu pour la Terre-Sainte[8]. On dirait Moïse s'adressant au roi Pharaon. Il joint les menaces à la prière, et fait craindre au prince le ressentiment de la nation frémissante qu'il retient dans les fers. Or, rien de plus faux que les sentiments qu'il prête aux Juifs Alexandrins. Pouvaient-ils songer à quitter l'Égypte lorsqu'ils voyaient leurs frères de Jérusalem accourir en foule vers eux, pour se mettre à l'abri de la persécution, quand ils élevaient eux-mêmes un sanctuaire au Dieu qu'ils prétendaient ne pouvoir plus adorer en liberté en Palestine. S'ils avaient réellement voulu revenir en Judée, les circonstances ne les favorisaient-elles pas ? Ils étaient, à les entendre, les maîtres de l'Égypte, et Philométor aurait vu avec plaisir une armée redoutable fondre sur la Syrie pour le venger des invasions faites dans ses États par les rois de ce pays. Le but de toutes ces démonstrations ne peut donc être différent de celui que nous avons assigné.

Ils agirent avec plus d'habileté pour se justifier par rapport à la version des Livres saints. Ils commencèrent par avancer qu'ils n'avaient pas les premiers tenté l'entreprise[9], puisqu'avant eux on avait déjà mis la main à l'œuvre, afin de satisfaire le désir des gentils impatients de les comprendre et de les admirer. Ils firent ensuite, comme nous l'avons dit, rentrer à Jérusalem à peu prés tous les Juifs établis dans les environs d'Alexandrie[10]. Grâce à ce stratagème ingénieux, il leur était permis d'attribuer le travail qu'on leur reprochait d'avoir entrepris, à ceux-là même qui étaient irrités de leur témérité et de leur audace. Cela une fois fait, ils cherchèrent à en tirer tous les avantages possibles. C'est un grand prêtre de Jérusalem, Eléazar, qui consentit à laisser travailler à la traduction. On en fit même une œuvre nationale ; puisqu'elle fut confiée aux soins de soixante-douze interprètes, apparemment l'élite des douze tribus[11]. La fidélité de cette version ne peut être mise en doute, car les vieillards, les députés des villes et le peuple en ont été frappés au point de s'écrier que l'Écriture avait été saintement et dignement interprétée. On n'en peut même suspecter l'intégrité : les traducteurs dévouèrent à l'anathème quiconque ajouterait à leur texte, ou en retrancherait quelque chose, et le roi lui-même prend la peine d'assurer qu'il n'y sera jamais fait aucun changement de nature à l'empêcher de passer, sans altérations, aux siècles futurs.

Au temps d'Aristéas, l'école juive d'Égypte n'avait pas encore attribué l'inspiration à sa traduction des Livres saints. Elle se borne à la représenter comme un ouvrage digne d'inspirer la confiance et le respect. Ce n'est qu'après l'auteur du roman sur les Septante, et peut-être cinquante années environ avant Jésus-Christ, qu'on imagina, dans Alexandrie ; de faire intervenir la Divinité dans le travail des vieillards. Philon ne doute pas que l'intelligence de ceux-ci n'ait été éclairée par les lumières d'en haut. Retirés dans l'île de Pharos, seuls en présence de la nature, de l'eau, de la terre, de l'air et du ciel, dont ils devaient d'abord décrire la mystérieuse origine, ils furent ; selon lui, ravis par l'esprit de Dieu ; de sorte que malgré la richesse dé la langue grecque, qui leur permettait de rendre leurs pensées avec des expressions différentes, ils ne s'écartèrent nullement l'un de l'autre, comme si un secrétaire commun leur eût dicté à tous les mots qu'ils devaient écrire. Aussi le Juif platonicien, dans son admiration, prétend-il que dans son siècle encore, Juifs et païens célèbrent, sur le bord de la mer, une solennité en mémoire du grand événement si glorieux à la fois pour Jérusalem et les synagogues d'Alexandrie. Il prenait, selon toutes probabilités, une fête païenne pour une manifestation en faveur de la religion de Moïse. Il était, sur ce point encore, fidèle à ses habitudes, et à celles de ses concitoyens, qui trouvaient toujours moyen de s'approprier les grands hommes des autres peuples, de leur attribuer les doctrines juives, et de leur donner des usages empruntés au peuple de Dieu. Après Philon, l'imagination féconde des Alexandrins trouva le moyen d'enchérir sur ses premières inventions. On raconta que soixante-douze cellules avaient été bâties pour les soixante-douze vieillards, par les ordres de Ptolémée Philadelphe, et que, sans avoir communiqué ensemble, ils furent cependant entièrement d'accord sur tous les points. C'est la tradition qui régnait à Alexandrie, lorsque saint Justin martyr visita cette cité. Quelque Juif habitant la capitale des Lagides, lui montra même les ruines des cellules où les Septante avaient été renfermés. Je ne sais, dit saint Jérôme qui avait aussi voyagé en Égypte, et était venu dans l'île de Pharos, quel imposteur les a bâties par son mensonge[12].

Les Juifs Alexandrins parvinrent à atteindre le but qu'ils poursuivaient avec de si persévérants efforts. Ils réconcilièrent les habitants de la Palestine avec leur traduction de l'Écriture. Plus tard, lorsque ceux-ci furent plus familiarisés avec la langue grecque, et sentirent le besoin d'une version des saints Livres, ils admirent un travail qu'ils trouvèrent tout fait, au lieu de recommencer une œuvre dont ils se sentaient moins capables que les habitants d'une cité telle qu'Alexandrie. Les apôtres ont cru devoir s'en servir pour se mettre à la portée de leurs lecteurs ou de leurs auditeurs. Elle jouit d'un grand crédit, dans les premiers siècles, auprès des Pères de l'Église et des auteurs ecclésiastiques. Toutefois il est permis de penser, avec saint Jérôme, qu'ils ne l'ont citée que comme une traduction très-estimée alors, sans croire à toutes les fables inventées par l'école juive.

Celle-ci ne parvint pas, avec autant de bonheur, à se faire pardonner le temple d'Héliopolis et les sacrifices impies qu'elle y offrait au vrai Dieu. Elle échoua dans toutes ses tentatives pour se réhabiliter sur ce point. Elle voulut d'abord s'appuyer sur une prophétie célèbre annonçant, disait-elle, qu'un Juif élèverait une demeure à Jéhovah sur les bords du Nil[13]. Elle l'interpréta à son avantage, et représenta ainsi, comme de simples instruments de la Divinité, les fondateurs de l'édifice si justement incriminé. Les Alexandrins présentèrent aussi comme excuse l'impossibilité de venir tous les ans à Jérusalem présenter leurs offrandes, quand la violence les retenait si loin de la patrie, et que, d'un autre côté, le vrai Dieu ne pouvait, être adoré dans sa légitime demeure profanée par l'impiété et souillée par le sacrilège[14]. Leur crime n'était donc pas aussi grave qu'il semblait l'être. Le malheur des circonstances atténuait une partie de la faute. D'ailleurs ils ne se sont pas permis de bâtir un nouveau temple ; ils se sont contentés de transporter sur la, terre d'exil celui de Jérusalem, moins ses proportions majestueuses et sa magnificence, comme pour montrer qu'ils n'avaient pas eu la témérité de faire autre chose qu'une image et un simulacre du seul sanctuaire agréable au Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.

L'auteur anonyme du IIIe livre des Macchabées nous paraît préoccupé surtout par l'idée de dissiper les préventions des habitants de la Palestine, contre leurs frères habitants d'Alexandrie. Son ouvrage présente en effet une opposition évidente, et faite à dessein, entre les Macchabées de la terre natale, et ceux qu'il a voulu appeler les Macchabées de l'Égypte, comme nous l'avons déjà vu ailleurs.

De part et d'autre, la persécution commence par la violation du temple du Seigneur, et par des édits cruels et tyranniques des rois de Syrie et des rois d'Égypte[15]. Le premier ordonne aux Juifs, d'abandonner, comme les autres nations de ses États, leurs lois particulières, de dresser des autels aux idoles et surtout à Jupiter Olympien. Il les empêche d'offrir des holocaustes à Dieu, dans le temple, de célébrer le sabbat et les fêtes accoutumées, de circoncire les enfants mâles, et de s'abstenir des viandes prohibées par la loi[16]. Le second voulait forcer ses sujets israélites à se faire initier aux mystères, sous peine d'être condamnés à mort, ou réduits au plus dur et au plus vil esclavage[17]. Mais tandis que l'infâme pontife Jason introduisait dans Jérusalem les mœurs et les coutumes des gentils, et avait l'audace de construire un gymnase sous la citadelle même, et d'exposer la vertu des jeunes gens dans des lieux de débauche[18] ; tandis que les prêtres négligeaient les sacrifices et prenaient part aux exercices de la palestre, puis lançaient le disque, et concouraient pour les récompenses promises au vainqueur[19] ; en Égypte, on ne cessa, malgré la persécution, de marcher dans les voies de la piété, et les apostasies étaient peu nombreuses[20]. De même que Judas et ses frères combattirent avec les armes et la force physique[21] contre l'ennemi de Dieu, triomphèrent de lui et massacrèrent les lâches déserteurs de la loi ; ainsi, par le courage et la force morale, les Juifs d'Alexandrie ont forcé l'admiration de leur persécuteur[22], et tiré une vengeance éclatante de leurs concitoyens qui avaient courbé le genou devant les idoles.

L'historien anonyme s'arrête longtemps, et avec une complaisance toute particulière, à montrer la Divinité couvrant de sa protection les fils de Jacob sur la terre étrangère, aussi bien que les courageux athlètes qui luttaient, en Judée, pour l'indépendance de leur patrie et la délivrance du sanctuaire. Il place même à dessein la prière d'un pontife de Jérusalem, en présence de celle d'un prêtre de l'Égypte[23], peut-être d'Héliopolis, pour prouver que l'une et l'autre furent également efficaces : Montrez à tous les peuples que vous êtes avec nous, Seigneur, s'écrie Eléazar[24], et que vous n'avez point détourné votre face de vos enfants ; mais comme vous avez promis de ne pas nous mépriser, lors même que nous serions dans le pays de nos ennemis, exécutez ces promesses, ô grand Dieu. Alors des anges, semblables à ceux qui avaient terrassé Héliodore[25], étant apparu, avaient glacé d'épouvante les persécuteurs, et tourné la fureur des éléphants contre les bourreaux qui furent tous écrasés, sous les pieds de ces animaux en fureur[26].

L'École juive s'emparait, à la vérité, des faits que lui présentait son histoire ; elle ne poussait pas l'impudence jusqu'à imaginer toutes ces merveilles, mais elle y ajoutait certainement quelques détails pour se ménager les rapprochements et les contrastes, et présenter les événements de manière à les faire mieux servir à sa justification. Ces ruses et ces artifices n'eurent pas la puissance de concilier au temple d'Onias les hommes les plus illustres parmi les Israélites d'Alexandrie : Philon ne fait même pas mention du sanctuaire d'Héliopolis. Le Platon juif ne reconnaissait à la Divinité que deux habitations : le monde d'abord, dont la partie la plus sacrée est le ciel, dont les astres sont les ornements, et les anges les ministres ; le temple de Jérusalem ensuite, dans lequel il est permis aux mortels de venir remercier le seul maître du monde de tous les biens qu'il accorde à la terre, et de lui demander pardon des fautes dont chaque jour les hommes se rendent coupables contre sa majesté redoutable[27].

 

 

 



[1] V. Per. Cun., De rep. hebr., p. 363.

[2] Pet. Cunæus, l. II, c. XXIII.

[3] Pet. Cunæus, l. II, c. XXIII.

[4] Macchabées, l. II, c. I, v. 2 et sqq.

[5] Josèphe, Ant. jud., l. XII, c. I.

[6] Josèphe, Ant. jud., l. XII, c. II.

[7] Josèphe, Ant. jud., l. XII, c. I.

[8] Orac. sibyll., l. III, v. 734 et sq.

[9] Aristob. dans Eus., Pr. év., l. XII, c. XII.

[10] Arist. dans Josèphe, Ant. jud., l. XII, c. II.

[11] Arist. dans Josèphe, Ant. jud., l. XII, c. II.

[12] B. Hier., Præf. in Pentat. ad. Desiderium.

[13] Josèphe, Ant. jud., l. XIII, c. VI.

[14] Josèphe, Ant. jud., l. XIII, c. VI.

[15] Macchabées, l. III, c. II et III. Cf. l. I, c. I.

[16] Macchabées, l. I, v. 43 et sqq.

[17] Macchabées, l. III, c. II, v. 20 et sqq.

[18] Macchabées, l. II, c. IV, v. 10, 11, 12 et sqq.

[19] Macchabées, l. II, c. IV, v. 14 et sqq.

[20] Macchabées, l. III, c. II passim.

[21] Macchabées, l. I, ch. II et sqq. l. II, c. V et sqq.

[22] Macchabées, l. III, c. VI et VII.

[23] Macchabées, l. III, c. VI.

[24] Macchabées, l. III, c. VI, v. 12 et sqq.

[25] Macchabées, l. II, ch. III, v. 25, 26 et sqq.

[26] Macchabées, l. III, c. VI, v. 17 et sqq.

[27] Phil., De monarch., l. II, t. II, p. 223 et sqq. éd. Mang.