L'Alphée, tant chanté par les poètes, est le plus grand et le plus beau fleuve du Péloponnèse, le seul même qui mérite véritablement ce nom. Sa source est en Arcadie, à cinq stades d'Aséa et à quelques pas des sources de l'Eurotas[1]. Les anciens disaient que les eaux naissantes des deux fleuves, après s'être mêlées, se précipitaient ensemble dans un gouffre, et que l'Eurotas reparaissait en Laconie, l'Alphée dans la plaine de Mégalopolis. Grossi bientôt par l'Hélisson, le Bérenthéates, le Gortynius, le Buphagus et par de nombreux torrents, il sort impétueusement des gorges du Lycée, et, quand l'Érymanthe et le Ladon lui ont apporté leurs eaux abondantes, il s'étend dans la vallée d'Olympie, toujours rapide mais majestueux. D'Olympie à la mer, il traverse une longue plaine et de
riches pâturages où errent, comme jadis, des troupeaux de chevaux,
descendants bien dégénérés des glorieux coursiers de l'Élide. La mer n'était
point pour l'Alphée un tombeau où se perdaient son nom et ses eaux. La nature
avait pour lui fait taire ses lois, et les flots, touchés ou vaincus par
l'amour du dieu, s'écartaient devant lui, le laissant pousser son cours
jusqu'aux côtes de L'Alphée sert de base, au sud, à la vallée d'Olympie, qui s'étend sur sa rive droite et s'enfonce vers le nord, entre deux chaînes de collines perpendiculaires au fleuve. Mais ce long enfoncement, qui a la forme d'un immense stade et que traverse le Cladeus, ne sert que de dégagement à la vue et d'ornement à la vallée. Olympie était près de l'Alphée, entre le mont Kronius et l'embouchure du Cladeus. En face, sur la rive gauche du fleuve, s'élèvent de vertes collines, aux pentes douces et ombragées, aux contours harmonieux, derrière lesquelles le souvenir cherche Scillonte, retraite de Xénophon, la belliqueuse Æpy, et ce redoutable mont Typæus, d'où l'on précipitait les femmes qui osaient passer l'Alphée et assister aux jeux Olympiques[2]. Le caractère de ce site est tout différent du caractère général du Péloponnèse. Ce ne sont plus de hautes montagnes, des rochers abrupts et brûlés du soleil, des mouvements violents de terrain, des ravins sauvages. De tous côtés, la nature a une richesse et une douceur qui poilent l'âme au calme, aux riantes pensées, et qui semblent appeler les fêtes et les joies pacifiques. Comme si l'on avait craint que la présence des hommes et le tumulte des villes ne troublassent ce lieu enchanteur, les dieux seuls et leurs ministres l'habitaient. La vallée n'était qu'un sanctuaire rempli de temples, de statues et de monuments : retraite silencieuse et recueillie de la religion et des arts. Aussi éprouve-t-on un étonnement bien naturel en ne
retrouvant aucune trace de tant d'édifices que ni les guerres, ni les
incendies, ni les malheurs qui atteignent les villes n'ont dû détruire. Une
fouille heureuse, dont la gloire s'attache au nom français, a découvert
l'emplacement et les restes du temple de Jupiter Olympien. Mais les temples
de Junon, de Cérès, de Il n'est point douteux que, dans l'antiquité, des ouvrages considérables n'eussent été exécutés pour arrêter la violence du fleuve. Pausanias dit plusieurs fois[3] que le Stade et un des côtés de l'Hippodrome étaient fermés par des levées, des terrassements, parce qu'ils étaient voisins du fleuve. Une autre preuve curieuse, c'est l'humidité de l'enceinte sacrée, et les précautions que l'on prenait pour préserver la statue d'ivoire, œuvre gigantesque de Phidias. Toute la partie du pavé qui est
devant la statue de Jupiter est en marbre noir ; mais elle est entourée d'un
rebord de marbre blanc de Paros, afin de contenir l'huile qu'on y verse.
Cette huile empêche l'humidité de gâter la statue, car l'Altis est un endroit
marécageux[4]. L'Altis était donc à peu près au niveau du fleuve, comme les fouilles de l'expédition de Morée l'ont prouvé. En temps d'inondation, comment l'Alphée n'eût-il pas tout envahi, s'il n'eût été contenu par des digues et des terrasses entretenues avec soin ? Elles ont cédé au temps ; emportées les premières, elles ont laissé sans défense les monuments qu'elles protégeaient. Aujourd'hui donc, voici tout ce qui reste à Olympie : 1° Les premières assises du temple de Jupiter. On ne les aperçoit qu'en arrivant au bord des tranchées qui les ont découvertes[5]. 2° Une ruine romaine, en briques, au pied du mont Kronius. C'était une salle carrée, avec une voûte qui est tombée. On y trouve quelques traces de stuc. 3° Plus près de l'Alphée, une autre ruine en briques et cinq ou six petites salles carrées, placées parallèlement, où l'on a voulu voir, je ne sais pourquoi, des remises de chars. Ces salles sont adossées au terrain d'exhaussement déposé par l'inondation ; elles ont leurs fondations dans la plaine plus basse où l'Alphée promène son lit changeant. 4° Un piédestal de statue auprès du mont Kronius. On y voit encore la marque des pieds et des crampons. Il portait la statue d'Archélaüs, dit l'inscription ; elle lui fut élevée, au milieu du deuxième siècle après J.-C., par les Éléens reconnaissants[6]. 5° Des traces de murs, de digues peut-être, sur les bords du Cladeus. 6° Également sur les bords du Cladeus et dans le petit ravin où il coule, les débris d'un temple dorique. On aperçoit dans les flancs du ravin, à douze pieds au-dessous du niveau du sol, des assises encore en place et des tambours de colonnes. Dans le lit même du torrent, au temps des eaux basses, on retrouve tous les éléments du temple : colonnes cannelées, chapiteaux, architraves, triglyphes. Tout cela est dispersé, à demi enfoncé dans le sable, et semble n'attendre que la main d'un architecte pour se relever et reprendre sa place. Le temple était dorique et de la meilleure époque, mais petit, comme le prouvent ses colonnes, qui n'ont que dix-huit pouces de diamètre. Nul doute qu'il ne fût défendu par des constructions contre le Cladeus, sur les bords duquel il s'élevait. Les monuments que renfermait Olympie. sont longuement décrits par Pausanias. Aujourd'hui qu'il n'en reste plus rien, on est heureux d'avoir son récit pour se faire une idée de ce que contenait un lieu si célèbre. Malheureusement, ses descriptions ne suivent aucun ordre et n'indiquent la situation des lieux et des choses que d'une manière fort vague, ou ne l'indiquent point du tout. Je résumerai brièvement son énumération. Le bois consacré à Jupiter s'appelait Altis, mot ancien pour άλσος[7]. Ce nom s'étendait à toute l'enceinte sacrée, où les autres dieux n'avaient point droit de possession, bien qu'ils y eussent des temples : ils n'étaient que les hôtes de Jupiter. L'Altis s'étendait jusqu'au mont Kronius au nord, jusqu'au Cladeus à l'ouest, comme le prouve un texte de Xénophon[8], à l'est jusqu'à l'entrée de l'Hippodrome ; au sud, il était vraisemblablement parallèle au cours de l'Alphée, et très-voisin du fleuve. L'Altis avait trois entrées : l'entrée publique, du côté de l'Hippodrome ; l'entrée des Processions, à l'ouest, du côté du Cladeus ; la troisième est inconnue. Les monuments les plus remarquables de l'Altis étaient : 1° Le temple de Jupiter, au centré de l'Altis, à une égale distance de l'Alphée, du Cladeus et du mont Kronius. Derrière l'opisthodome croissait l'olivier sauvage dont on couronnait les vainqueurs[9]. 2° Le Pélopium, au nord du temple de Jupiter, et assez loin pour qu'un grand nombre de statues et d'offrandes trouvassent place dans l'intervalle. C'était une enceinte d'environ cent pieds de long, entourée d'une balustrade de 'pierre et plantée d'arbres. Pélops était révéré à Olympie de préférence à tous les héros, et son épaule était précieusement conservée dans ce sanctuaire. 3° Le Grand Autel de Jupiter Olympien, en avant du Pélopium et du temple de Junon. Cet autel était fait avec la cendre des cuisses des victimes que l'on sacrifiait à Jupiter. Le soubassement (prothysis) avait cent vingt-cinq pieds de circonférence ; la partie supérieure (thysiastérion), trente-deux pieds ; et l'autel entier avait vingt-deux pieds de haut. On sacrifiait la victime sur la prothysis ; on brûlait les cuisses sur le thysiastérion ; les cendres étaient recueillies au Prytanée, et chaque adnée, le 13 du mois Elaphion, les devins les apportaient, les délayaient avec l'eau de l'Alphée et en enduisaient l'autel, qui s'agrandissait ainsi sans cesse. 4° Les autels de Vesta, de Saturne et Rhéa, de Jupiter et
Neptune, de Diane et Junon, de Minerve Ergané, de l'Alphée et Diane, de
Vulcain, d'Hercule Parastatès, de Jupiter Hercæus, de Jupiter Céraunius, des
dieux inconnus, de 5° Le Prytanée, où l'on entretenait jour et nuit le feu sacré, et. où se recueillaient les cendres destinées à l'autel de Jupiter. C'était aussi dans le Prytanée qu'était la salle. des festins, et que l'on réunissait à la même table les vainqueurs dans les différents jeux. 6° Le temple de Junon, d'ordre dorique, avec cette particularité qu'une des colonnes de l'opisthodome était en chêne : on l'avait conservée comme preuve de l'antiquité d'un temple construit la première fois par Oxylus[10]. Le temple de Junon était desservi par des femmes ; on avait même institué des jeux où les jeunes filles se disputaient le prix de la course. Le portrait de celle qui était victorieuse était suspendu dans le temple. C'était une compensation offerte aux femmes exclues des jeux Olympiques. Le temple de Junon ne pouvait, comme le pense M. Leake, se trouver en avant du temple de Jupiter, et lui masquer, par conséquent, le soleil levant. Il devait se trouver au nord-ouest de ce temple et du Pélopium[11], parallèle à tous les deux, et en arrière du Grand Autel. Ainsi la statue du dieu pouvait regarder librement les premiers rayons du jour et les jeux célébrés en son honneur. 7° Le Métroüm, ou
temple de 8° Les portiques d'Écho, sous lesquels la voix se répétait jusqu'à sept fois. C'étaient des pœciles ornés de nombreuses peintures. 9° Les Trésors, au nord du temple de Junon et près du Kronius. Ils avaient été construits sur une levée pour mettre à l'abri des inondations les offrandes et les prémices du butin, que les différents peuples. y déposaient. Car il ne faut pas attacher au mot trésor une autre idée et y supposer des richesses entassées. 10° Le temple d'Ilithye, ou Lucine Olympienne, entre les Trésors et le Kronius. 11° Le temple de Vénus Céleste, près de celui d'Ilithye. Il était ruiné du temps de Pausanias. 12° L'Hippodamium, enceinte carrée d'environ cent pieds, située près de la porte des Processions, entourée d'une balustrade, comme le Pélopium, dont elle était voisine. 13° Le Bouleutérion, où se réunissaient les Hellanodices. 14° Le Théocoléon, demeure des ministres des dieux. Chacun d'eux était de service pendant un mois. 15° Le Zanès, au pied du mont Kronius. C'était un soubassement sur lequel on avait élevé de nombreuses statues à Jupiter ; elles avaient été payées par les amendés imposées aux athlètes qui avaient enfreint la règle des jeux. Chaque statue portait une inscription en assez mauvais vers élégiaques. 16° Les innombrables statues que Pausanias énumère si longuement. On en comptait dans l'Altis jusqu'à trois cents, faites par les plus célèbres sculpteurs. Quant 'aux statues de moindre valeur, on estimait qu'elles n'allaient pas à moins de trois mille, si du moins il faut admettre le chiffre de Pline[12]. Enfin, en dehors de l'enceinte sacrée, mais attenant aux murs de l'Altis : 1° L'atelier de Phidias, religieusement conservé par les Éléens. C'était là que le grand artiste avait travaillé par morceaux à la statue de Jupiter. On y voyait un autel consacré à tous les dieux. 2° Le Léonidæum,
situé près du chemin des Processions. Une ruelle seulement le séparait de la
porte par laquelle elles entraient. Un habitant du pays, nommé Léonidas,
avait consacré au dieu cet édifice, qui devait être une sorte de palais : car
il servait à loger les magistrats romains qui gouvernaient 3° Le Gymnase, où les athlètes s'exerçaient et se préparaient aux luttes olympiques. A l'orient du gymnase, il y avait un mur auquel étaient adossées les chambres des athlètes ; elles regardaient 'le vent d'Afrique et le soleil couchant. 4° Du même côté, mais au delà du Cladeus, le tombeau d'Œnomaüs et les ruines de ses écuries. Tout auprès, le tombeau des Arcadiens tués à l'attaque d'Olympie, dans la 104e olympiade. 5° Le temple de Cérès Chamyne, situé sur un des côtés de l'Hippodrome, à l'extrémité. 6° Le Stade, formé de terres rapportées. Le sommet, c'est-à-dire la courbe du fer à cheval ; commençait au pied du mont Kronius, près du !Amis. Pausanias le place à droite du Zanès ; ainsi que l'entrée secrète par laquelle les combattants et les Hellanodices entraient dans le stade. Du temps de Strabon, il était au milieu d'un bois d'oliviers sauvages[13]. 7° Le portique d'Agnaptus, qui séparait le Stade de l'Hippodrome. 8° L'Hippaphésis, où se tenaient les chevaux avant la course, dans des loges distribuées par le sort. L'aphésis avait la forme d'une proue de vaisseau, large près du portique d'Agnaptus, étroite à l'entrée de l'Hippodrome. Chaque côté avait quatre cents pieds de long. Quand l'aigle de bronze avait donné le signal en battant des ailes, les cordes étaient enlevées, les chevaux. sortaient des loges et venaient s'aligner à l'extrémité de l'aphésis ; puis, la barrière tombée, ils se précipitaient dans l'Hippodrome par l'Embolus. L'inventeur de cet ingénieux système se nommait Cléœtas, et il était si fier de son œuvre qu'il écrivit sur une statue qu'il avait faite à Athènes : Je suis l'ouvrage de Cléœtas, qui imagina le premier l'Hippaphésis d'Olympie. 9° L'Hippodrome, qui avait quatre stades de circuit, et probablement le même axe que le Stade et l'Aphésis. Un de ses côtés était plus long que l'autre ; c'était une terrasse élevée par la main des hommes. Sur cette terrasse et près de la statue, était un autel de forme ronde, qui épouvantait les chevaux sans qu'on pût en connaitre la cause ; on l'appelait, pour cette raison, Taraxippas. Le plus petit côté de l'Hippodrome était une colline peu élevée, à l'extrémité de laquelle était placé le temple de Cérès. Quant au théâtre que M. Leake suppose, d'après un mot de Xénophon, placé sur le mont Kronius, il n'y en a aucune trace ; la féerie même de la montagne ne se prête guère à une construction de ce genre : Pausanias n'en parle pas, du reste, et il serait possible que Xénophon-eût mis un mot pour un autre, et écrit θέατρον en pensant au Stade ou l'Hippodrome. Toute cette ville de temples, de portiques, de trésors, d'autels, de statues, que séparaient de petits bois sacrés, des enceintes, des allées, occupait cependant peu de place ; et l'on voit par l'exemple des acropoles, notamment de l'acropole d'Athènes, combien les Grecs savaient entasser les monuments sur les terrains sacrés. Je crois qu'on ne pourrait mieux se figurer l'intérieur de l'Altis, sauf la grandeur de certains monuments, qu'en se rappelant les plus beaux Campi Santi de l'Italie. On aimerait à reconstruire par la pensée cet admirable sanctuaire de l'art autant que de la religion. Malheureusement les indications de Pausanias sont vagues, sans ordre, et souvent elles manquent complètement : si bien que l'on peut imaginer, d'après l'étude du texte, plusieurs restaurations différentes et contradictoires. Ce n'est qu'en remuant le sol et en cherchant les pierres enfouies sous douze pieds de limon, qu'on pourra reconstruire l'Altis avec certitude. Il est presque sûr que des fouilles étendues et dispendieuses découvriraient les fondements et les premières assises de la plupart des monuments d'Olympie, comme il est arrivé pour le grand temple de Jupiter. Mais des débris plus complets, mais des statues, mais des œuvres d'art, on ose à peine en espérer. Les Romains de là décadence ont achevé, par dévotion chrétienne, un pillage que les Romains de l'empire avaient commencé par amour de l'art. La statue de Phidias elle-même, ce colosse que Caligula avait désespéré d'enlever, alla orner Constantinople et périt dans un incendie. Pendant quinze siècles, la main de chaque génération a ravi un chef-d'œuvre, brisé une idole, emporté une pierre ; l'Alphée a complété l'œuvre de destruction, et souvent le laboureur trouve dans le lit que le fleuve abandonne des débris antiques dont il a cessé d'ignorer le prix. Quelque maltraitée par le temps qu'ait été Olympie, Pise, qui l'avait fondée, a été plus maltraitée encore par les hommes. La haine des Éléens, l'abandon forcé de la ville par tous ses habitants, firent disparaître jusqu'aux traces de son existence, et cela dès l'antiquité. Pausanias ne trouva plus qu'un terrain planté de vignes[14], et c'est à peine si on put lui dire : là fut Pise. Au reste, le nom de Pise n'en a pas moins vécu, glorieux et chanté des poètes ; Pindare confond toujours, dans ses vers, Pise et Olympie, comme pour lui assurer l'immortalité. Aujourd'hui, on interroge en vain les bailleurs qui
bordent l'Alphée, et sur l'une desquelles la ville était située, entre deux
montagnes qui s'appelaient l'Olympe et l'Ossa[15], réminiscence de
En remontant la rive droite de l'Alphée, on voit la vallée
se rétrécir ; bientôt il ne reste que le large lit du fleuve. Tantôt on suit
ses bords et des sentiers ombragés ; tantôt il faut descendre sur les sables
fertiles que l'Alphée laisse à nu dès le printemps. Sur les bords de certains
fleuves de l'Amérique, il y a différents étages de végétation, suivant les
couches différentes du terrain. Il en est de même de celle pallie de l'Alphée
: on y remarque trois zones de verdure distinctes. Sur la rive, dans les îles
et dans les prairies que forme le fleuve, poussent les lauriers, les myrtes,
les agnus-castus et les immenses platanes, ces arbres des eaux de Ces adieux à l'Élide laissent une pure et vive impression. Rarement la nature se trouve en si parfaite harmonie avec les souvenirs. On dirait un théâtre éternel, toujours prêt pour les joies pacifiques, toujours paré pour les fêtes, et qui, depuis dix-huit siècles, attend ses acteurs qui ont disparu. |
[1] Pausanias, Arcad., XLIV.
[2] Pausanias, Elid., I, c. VI.
[3] Pausanias, Elid., I, c. XX, XXI.
[4] Pausanias, Elid., I, c. XI.
[5] V. l'Expédition de Morée.
[6] Outre cette inscription, ou en lit deux autres beaucoup plus longues sur les deux faces latérales du piédestal. Voyez le chapitre suivant.
[7] Pindare, Olymp., VIII, v. 9.
[8] Hellen., l. VIII, c. 4. M. Leake, dans son plan restauré d'Olympie, n'a pas eu égard à ce texte, car il arrête l'Altis vers l'ouest, à un point tout arbitraire. (Voyez le Supplément aux Voyages dans le Péloponnèse.)
[9] V. l'Expédition de Morée, et le Jupiter Olympien, par Quatremère de Quincy.
[10] Je renvoie à Pausanias, pour l'énumération de toutes les statues et curiosités qu'on y conservait. Le fameux coffre de Cypsélus, un des plus anciens produits de la toreutique, y était renfermé.
[11] Pausanias, Elid., I, c. XIX.
[12] Pline, Hist. nat., XXXIV, 7.
[13] Strabon, VIII, p. 353.
[14] Pausanias, II, c. XXII.
[15] Strabon, XIII, p. 355.