I. — NAISSANCE DE TRAJAN. Les auteurs et les monuments anciens donnent avec précision le jour et le mois de la naissance de Trajan, mais n'en font pas connaître aussi exactement l'année. Dans le calendrier composé sous le règne de Constantin II, par Furius Philocalus[1], on lit, à la date du 18 septembre (XIV des calendes d'octobre) : XIIII KAL N TRAIANI TRIVMPHALES. CM. XLVIII[2], et cette mention est répétée dans le petit tableau des Natales Cæsarum, extrait par Philocalus lui-même de son calendrier[3]. Deux passages de Pline confirment cette date[4]. Selon Eutrope[5], Trajan vécut 63 ans, 9 mois, 4 jours (obiit ætatis anno LXIII mense nono et die quarto) : les chiffres désignent bien les années, mois et jours écoulés, car l'indication de la durée du règne, qui est donnée d'autre part chez Xiphilin, est exprimée dans Eutrope sous la même forme imperii XIX mense VI die XV. De la date 11 août 117, jour où mourut Trajan, si nous retranchons 63 ans, 9 mois, 4 jours, nous arriverons au 7 novembre 53 : mais nous ne pouvons admettre cette date en face des indications si précises, du 18 septembre, que nous avons notées plus haut. Dion dit que Trajan parvint à l'empire au cours de sa 42e année[6] et le chiffre est bien celui que donnait Dion, puisqu'on le retrouve dans Zonaras. (Suidas, au mot πονεΐσθαι, dit par erreur à 40 ans.) Le 27 octobre 97 Trajan, s'il était né le 18 septembre 53, avait 44 ans. Il faudrait donc faire descendre la date de sa naissance au 18 septembre 55, pour conserver le nombre donné par Dion, mais les indications des autres écrivains nous engagent à la déplacer dans un autre sens. Saint Jérôme donne le même chiffre qu'Eutrope[7]. Le deuxième Aurélius Victor dit que Trajan vécut 64 ans[8], la chronique Paschale le fait mourir à 65 ans[9], Malalas à 66[10]. M. Noël Desvergers (Comptes-Rendus de l'Académie des inscriptions, 1866, p. 74), et M. Dierauer (Beitræge, etc., p. 9), donnent l'an 53 comme date de la naissance de Trajan, préoccupés sans doute de s'écarter aussi peu que possible du chiffre qu'on lit dans la plupart des auteurs pour la durée de la vie de l'empereur. Mais si on fait naître Trajan en 53, il n'est pas possible de combiner ses dix ans de tribunat militaire, attestés par Pline, avec la durée légale des charges exercées avant 85, année de sa préture. Ces auteurs ont admis que dans le texte de Spartien decimo anno (au sujet d'Hadrien) signifiait l'an 86, bien qu'à traduire exactement, la dixième année d'Hadrien s'étende du 24 janvier 85 au 24 janvier 86 ; j'ai compris ces mots de la même manière parce que le biographe d'Hadrien dit, quelques lignes plus loin : quinto decimo anno ad patriam redit ac statim militiam iniit. Or cette entrée au service militaire suppose nécessairement au préalable la prise de la toge virile, et dans les deux premiers siècles, cette cérémonie avait lieu quand le jeune homme était âgé de quinze ans accomplis (V. Suétone, Galba, 4, combiné avec Dion LVI, 29 ; Capitolin, M. Ant. Phil., 4, etc.). II. — FAMILLE DE TRAJAN.
TRAJAN PÈRE.Les noms du père de Trajan (Marcus-Ulpius Trajanus) sont connus par une inscription trouvée à Cuicul[11], postérieure au sixième consulat de l'empereur, c'est-à-dire à l'an 112. Le radical du gentilicium ULPIUS (vulpes, wolf), appartient très-visiblement aux langues indo-européennes et doit être ancien dans le latin, bien qu'on n'en connaisse pas d'exemple un peu antique vu l'obscurité dans laquelle resta longtemps cette famille. La forme du cognomen TRAJANUS suppose un gentilicium TRAIUS qui, bien que fort rare, se rencontre effectivement dans une inscription de la Bétique[12]. Dans Gruter[13], on lit les noms de M. Ulpius Sulpic[ianus ?] empreints, dit-on, sur un tuyau de plomb portant aussi les noms des consuls de l'an de Rome 681, mais ces derniers noms sont mal donnés, et l'inscription est fausse. Elle a été fabriquée d'après une inscription sur brique, actuellement conservée au musée de Naples, MVLPSVCCESS SVLPICIANI[14]. Trajan père commandait la légion Xa Fretensis pendant la guerre de Judée, dirigée par Vespasien. Il se distingua au siège de Joppé[15] et de Taricheæ[16]. Vespasien, pour récompenser le courage qu'il avait montré dans cette guerre et les services qu'il avait rendus, l'éleva au consulat vers 70 ou 71 (c'est un consulat subrogé). Il fut ensuite légat propréteur de Syrie, comme le démontre une médaille d'Antioche savamment commentée par l'abbé Belley[17] : ..... IMP : PON.... Tête laurée de Titus Rev. ΕΠΙ ΤΡΑΙΑΝΟΥ ΑΝΤΙΟΧΕΩΝ ΕΤ ΕΚΡ, le tout dans une couronne. L'an 125 d'Antioche commença à l'automne de 76 ap. J.-C. (829 de Rome). Trajan, pendant son gouvernement, préserva la province d'une invasion des Parthes[18] et reçut les ornements du triomphe[19], bien que ce succès paraisse dû à son habile politique plutôt qu'à des opérations militaires. Plus tard, il devint proconsul d'Asie. Il est nommé, en cette qualité, sur une inscription de Laodicée, gravée en 79[20]. A Smyrne, deux autres inscriptions[21] mentionnent un aqueduc construit pendant son proconsulat et appelé Ύδωρ Τραΐανόν. Renversé, probablement par un tremblement de terre, fléau habituel de ces contrées, cet ouvrage fut relevé vers 115 par un autre proconsul, Bæbius Tullus, mais le nom de celui qui l'avait fait construire fut maintenu[22]. Trajan était mort vraisemblablement avant que son fils n'eût été élevé à l'empire : en tout cas il ne vivait plus en l'an 100 quand Pline prononça le Panégyrique[23]. Toutefois il ne reçut les honneurs de l'apothéose que sous Hadrien[24]. On a son effigie sur des médailles[25], sur un fragment de camée où sa tête est couronnée de lauriers en souvenir de son succès sur les Parthes[26], et sur un buste de marbre, autrefois dans la collection Behr, aujourd'hui au cabinet des Antiques[27] et un buste de bronze au Musée de Belgrade. (A. de Longpérier, Comptes rendus de l'Acad. des Insc., 1869, p. 167.) Ses traits ont, avec ceux de l'empereur Trajan, une ressemblance marquée[28]. PLOTINE.Plotine, que le deuxième Aurelius Victor appelle Pompeia Plotina[29], était fille d'un certain L. Pompeius dont nous ne connaissons d'ailleurs ni le cognomen ni l'histoire[30]. Tous les auteurs ont loué les vertus de Plotine et témoigné de la bonne intelligence dans laquelle elle vécut avec Trajan. Elle mourut vers 129[31]. Hadrien, qui lui devait l'empire, rendit de grands honneurs à sa mémoire et lui fit décerner l'apothéose[32]. MARCIANE.Ulpia Marciana, née à une époque inconnue, épousa C. Matidius Patruinus, qui fit partie du collège des frères Arvales et mourut en 78 de notre ère[33]. Quand Pline prononça le panégyrique, Marciane, aussi bien que l'impératrice Plotine, avait refusé le titre d'Augusta[34] que leur avait déféré le Sénat : mais toutes deux le portent sur une inscription de Sarzane, gravée en l'an 105[35]. Cette même année commence à paraître sur les monnaies de Trajan la légende OPTIMVS PRINCEPS[36], et c'est sans doute au moment où l'empereur consentit à se parer publiquement de cette dénomination que sa sœur et sa femme prirent le titre d'Augustæ. Une médaille où elle porte ce titre d'Augusta, et qui a été frappée de son vivant, est datée du VIe consulat de Trajan, et le prince n'y porte pas le surnom d'Optimus[37] : elle est donc des années 112 ou 113. Une inscription d'Apamée Cibotos de Phrygie, où Marciane est qualifiée de Σεβαστή fut gravée dans le même temps[38]. Mais cette princesse était morte en 115, lorsque fut érigé l'arc d'Ancône, et elle avait déjà reçu les honneurs de l'apothéose, puis qu'elle est appelée diva dans l'inscription encore subsistante sur ce monument, et que surmontait sa statue aujourd'hui détruite[39]. Une inscription de Lyttus de Crète[40] paraît de la même époque. Plusieurs bustes[41] et la médaille que nous avons citée font connaître le visage de Marciano, qui ressemblait à l'empereur son frère. MATIDIE.Matidie, fille de C. Matidius Patruinus et de Marciane, épousa L. Vibius Sabinus[42] ; de ce mariage naquirent Sabine, femme d'Hadrien, et Matidie la jeune. Elle reçut le titre d'Augusta en même temps que sa mère, c'est-à-dire, comme nous l'avons supposé, vers 105. Ce titre est joint à son nom dans une inscription de Lyttus de l'an 107[43]. Matidie est nommée sur la médaille de Marciane frappée en 112 ou 113, dont nous avons parlé plus haut. Avec Plotine et Attianus, elle rapporta les cendres de Trajan de Sélinonte à Rome[44]. Elle mourut sous le règne d'Hadrien qui lui rendit de grands honneurs, prononça son oraison funèbre[45], et la fit mettre au rang des Divinités[46]. SABINE.Sabine, fille de Matidie, née à une époque inconnue, épousa Hadrien vers l'an 100[47]. On sait que cette union, arrangée par Plotin contre le gré de Trajan, ne fut pas heureuse. Tandis qu'Hadrien se plaignait du caractère acariâtre de Sabine, Sabine de son côté se vantait de n'avoir pas voulu, pour le bonheur du genre humain, qu'Hadrien fût père[48]. Elle mourut, volontairement ou empoisonnée, en 136 ou 137. Son mari la fit mettre au rang des Déesses. MATIDIE JEUNE.Matidie la jeune, sœur de Sabine, a laissé peu de traces dans l'histoire. Quelques inscriptions gravées en son honneur ont été trouvées à Suessa et à Minturnes[49]. Elle mourut, fort âgée, sous le règne de Marc-Aurèle. Faustine hérita de ses biens[50]. On connaît un C. Ulpius Fronto qui fut, sous Domitien, viator d'un questeur[51]. Il appartenait à une autre branche de la gens Ulpia, de laquelle sortirent également les Ulpii célèbres du second et du troisième siècle[52]. Cette gens avait voué un culte particulier à Hercule[53], ce qui a fourni à Pline un rapprochement délicat entre Trajan et Hercule d'une part, Domitien et Eurysthée de l'autre[54]. III. — LÉGIONS DU RHIN ET DU DANUBE. C'était un principe bien arrêté du gouvernement impérial de changer le moins possible les cantonnements des légions, qu'on ne pouvait faire voyager qu'à grands frais, en compromettant la santé des hommes habitués à un climat déterminé, et en rompant, à leur grand déplaisir, les liens de parenté et les relations de tout genre qu'ils entretenaient avec les habitants de la province[55]. Ainsi les auteurs et les monuments démontrent que la légion IIIa Augusta resta en Numidie depuis Auguste jusqu'à la fin de l'empire ; la IIa Augusta ne quitta pas la Bretagne depuis qu'elle y eut été envoyée par Claude. Cette règle, toutefois, pliait naturellement devant les nécessités militaires : les historiens qui racontent les guerres avec quelque détail indiquent les noms des corps qui y prirent part ; quand les textes manquent, les inscriptions peuvent souvent les remplacer, et pour le règne de Trajan elles seules nous permettent de dresser le tableau de la puissance militaire de Rome. Tacite nous apprend que la neuvième année du règne de Tibère, il y avait sur la frontière du Rhin huit légions[56] dont il donne ainsi le détail : Germanie inférieure : légions Ia (Germanica), Va (Alaudæ), XXa (Valeria), XXIa (Rapax)[57] ; Germanie supérieure : Légions IIa (Augusta), XIIIa (Gemina), XIIIIa (Gemina), XVIa (Gallica)[58]. Claude envoya en Bretagne les XXa Valeria, IIa Augusta, XIIIIa Gemina qu'il remplaça par les XVa Primigenia et XXIIa Primigenia qu'il créa, et par la IIIIa Macedonica qu'il fit venir d'Espagne[59]. A une époque et pour une cause inconnue, la XVIa Gallica permuta avec la XXIa Rapax. Un peu plus tard, Néron détacha de l'armée de Germanie supérieure la XIIIa Gemina en vue de l'expédition qu'il allait entreprendre contre les Albaniens quand il fut renversé[60] : c'est probablement pour la remplacer au bord du Rhin qu'il avait décrété la levée de la Ia Italica, en formation à Lyon au moment de sa mort. A ce moment donc, c'est-à-dire en l'an 68, les légions de Germanie, au nombre de sept, étaient : Germanie inférieure : Ia Germanica, Va Alaudæ, XVa Primigenia, XVIa Gallica[61] ; Germanie supérieure : IIIa Macedonica, XXIIa Primigenia, XXIa Rapax[62]. Toutes prirent parti pour Vitellius, et envoyèrent des détachements plus ou moins considérables au-delà des Alpes. La XXIa était même tout entière sous les ordres de Cécina[63]. Victorieuses des Othoniens, ces troupes furent écrasées à Crémone et à la deuxième bataille de Bédriac par les légions de Pannonie et de Mésie dévouées à Vespasien. Les dépôts laissés en Germanie furent défaits par Civilis et contraints de reconnaître l'empire gaulois. Lorsqu'un corps avait démérité, ou péri dans des circonstances funestes, on ne le reconstituait pas afin de ne point laisser sur les contrôles de l'armée ces numéros qui rappelaient des souvenirs néfastes. C'est ainsi que les trois légions de Varus, la XVIIa, la XVIIIa et la XIXa, anéanties dans les défilés de Teutoburg, n'avaient pas été rétablies[64]. Vespasien laissa se perdre de même les Ia Germanica, Va Alaudæ, XVa Primigenia dont toute trace disparaît à dater de cette époque. Il reconstitua les IIIIa et XVIa, en leur donnant son nom (Flavia) et les envoya de suite sur le Danube et dans la Cappadoce où on les retrouve cantonnées plus tard[65]. Des légions tirées de toutes les parties de l'Occident furent mises sous les ordres de Cerealis : Legiones victrices XIa[66] et VIIIa, Vitellianarum XXIa, e recens conscriptis IIa [Adjutrix] Pœninis Cottianisque Alpibus, pars monte Graio traducuntur. XIIIIa legio e Britannia, VIa [Victrix] et Xa [Gemina] ex Hispania accitæ[67]. Jointes à la XXIIa Primigenia restée dans la province[68] et moins éprouvée que les autres, les sept légions énumérées par Tacite dans le passage que nous venons de citer reconstituaient l'armée normale du Rhin. Le fin des Histoires de Tacite étant perdue, nous ignorons si ces corps restèrent dans le pays pendant toute la durée de la dynastie flavienne : on est disposé à le croire en présence des monuments nombreux qu'ils ont laissés en Germanie et qui supposent un séjour de quelque durée[69]. Si, comme l'a admis Borghesi, la XXIa Rapax fut complètement détruite par les Sarmates sous le règne de Domitien[70], c'est pour la remplacer que cet empereur créa la Ia Minervia[71], afin de maintenir au complet la défense du Rhin. Au milieu du deuxième siècle, quand Ptolémée compose sa géographie, tout est changé, l'armée de Germanie est réduite à quatre légions[72] et ce nombre restera le même jusqu'à la fin du quatrième siècle. Au contraire la frontière du Danube, que six légions suffisaient à garder au commencement du règne de Tibère[73], nous en offre dix échelonnées le long du fleuve : Ia Adjutrix, à Bregentium (Comorn). Ptolémée, II, 14. Ia Italica, à Dorostorum (Silistrie). Ptolémée, III, 10. IIa Adjutrix, à Aquincum (Bude). Ptolémée, II, 15. IIIIa Flavia Felix, en Mésie-Supérieure. Orelli, n° 3049, 3455. Va Macedonica, à Trœsmis (Mésie-Inférieure). Cf. Renier, Inscriptions de Trœsmis, p. 10. VIIa Claudia, à Viminacium (Kastolatz). Ptolémée, III, 9. Xa Gemina, à Vindobona (Vienne). Ptolémée, II, 14. XIa Claudia,
en Mésie-Inférieure. Henzen,
Annal. Inst. Arch., 1854, p. 69. XIIIa Gemina. En Dacie depuis la conquête. XIIIIa Gemina, à Carnuntum (Haimburg). Ptolémée, II, 14. Ce changement correspond à une modification essentielle dans les rapports de Rome avec les barbares et indique sur quels points, et dans quelle mesure, les besoins de la défense se faisaient alors sentir. J'ai attribué aux efforts de Trajan, ainsi qu'au choix judicieux des positions où il établit ses fortifications et ses redoutes, la pacification des pays du Rhin. C'est grâce à lui que Rome put ne laisser que quatre légions au lieu de huit sur cette frontière. Mais la réduction n'eut pas lieu tout d'un coup. Une inscription, trouvée dans les carrières de Brohl[74], prouve élue pendant la guerre Dacique, il y avait encore trois légions dans la Germanie inférieure. La garnison de la province supérieure était sans doute égale au même moment, et la nouvelle répartition dut avoir lieu lorsque Trajan organisa la province de Dacie et le système de défense du Danube. Quoi qu'il en soit, ni Hadrien ni Antonin, sous le règne duquel écrivit Ptolémée, n'ont fait la guerre en Germanie, de sorte que l'état de sécurité, que marque la répartition des légions indiquée par Ptolémée, ne saurait être considéré comme le résultat d'opérations militaires postérieures à celle de Trajan, et il appartient réellement à la politique de ce prince. |
[1] Corpus Inscriptionum Latinarum.
[2] C. I. L., p. 322.
[3] C. I. L., p. 350.
[4] Ep. ad Traj., 17. Panég., 92. Cf. Suétone, Domit., 17.
[5] VIII, 5, ed. Dietsch, mais dans quelques manuscrits, on lit mense uno die quarto (Bibl. nat., 5795), mense primo die quarto (ibid., 7240), ce qui mettrait le jour de la naissance de Trajan au 7 juillet 54.
[6] LXVIII, 6.
[7] Chron., éd. Schœne, p. 165 : extinctus est anno ætatis LXIII mense nono die quarto.
[8] Epitome, 13. — Aurélius Victor, dans les Césars (ch. 13), dit seulement grandæva ætate.
[9] Éd. Bonn, p. 473.
[10] Éd. Bonn, p. 277.
[11] Auj. Djémilah. L. Renier, Insc. rom. de l'Alg., 2524.
[12] Corp. Insc. Lat., n° 1065.
[13] 182, 11.
[14] Mommsen, Insc. Nap., 6306, 156.
[15] Josèphe, B. Jud., III, 7, 31.
[16] Josèphe, B. Jud., III, 9, 8 et 10, 3.
[17] Mém. de l'Acad. des Inscript., Anc. Sér., XXX, p. 271. Eckhel, VI, p. 434.
[18] Aurel. Victor, Cæs., IX, 10, Epitome, IX, 12.
[19] Pline, Panég., 9.
[20] C. I. Gr., 3935.
[21] C. I. Gr., 3146, 3147.
[22][22] Borghesi, I, p. 459 et suivantes.
[23] Panég., 89.
[24] Revue Numismatique, 1859, p. 140.
[25] V. à ce sujet une discussion entre MM. Deville et A. de Longpérier, Revue Numismatique, 1859, pp. 124-147.
[26] Chabouillet, Catalogue des Camées de la Bibliothèque Nationale, n° 239.
[27] N° 4684.
[28] V. sur Trajan le père, Waddington, Fastes des provinces Asiatiques, p. 152, 153.
[29] Epit., 42.
[30] Borghesi, VIII, p. 494.
[31] Dion, LXIX, 10.
[32] Eckhel, Doct. num. vet.,
VI, p. 466. Cf. MONGEZ, Iconog. Rom., pl. XXXVII.
[33] Marini, Arv., tav. XXII.
[34] Panég., 84.
[35] Orelli, 786.
[36] Eckhel, Doct. num. vet.,
VI, p. 418.
[37] Cohen, Marciane, n° 1.
[38] C. I. G., 3958.
[39] Orelli, 792.
[40] C. I. G., 2576.
[41] MONGEZ, Iconogr. Rom., pl. XXXVII.
[42] Borghesi, III, p. 240 et suivantes.
[43] C. I. G., 2577.
[44] Spartien, Hadr., 5.
[45] Quelques fragments de cet éloge funéraire sont venus jusqu'à nous : [Vixit marit]o carissima, post eum longissimo viduvio in eximio flo[re ætatis et] summa pulchritudine formæ castissima, matri suæ [obsequ]entissima, ipsa mater indulgentissima, cognata piis[sima, omnes ju]vans, nulli gravis, nemini tristis. (Mommsen, Mém. de l'Acad. de Berlin, 1863, p. 485.)
[46] Eckhel, Doct. Num. Vet., VI, p. 471.
[47] Spartien, Hadr., 10.
[48] Aurelius Victor, Epitome,
14.
[49] Mommsen, I. N., 4022, 4029,
4030, 4031, 4055.
[50] Fronton, Epist. ad M. Antonin.,
II, 12.
[51] Gruter, 50, 3. L'inscription est de l'an 81.
[52] Ulpius Marcellus, jurisconsulte, conseiller d'Antonin le Pieux ; Ulpius Marcellus, son fils, légat propréteur de Bretagne, sous Commode ; Ulpius Julianus, préfet du prétoire sous Macrin ; Ulpius Crinitus, général sous Valérien, père adoptif d'Aurélien ; et d'autres moins célèbres.
[53] Inscription de Gruter citée et une autre, 45, 10. Herculi conservatori domus Ulpiorum sacrum.....
[54] Panég., 14.
[55] Tacite, Hist., II, 80.
[56] Tacite, Annal., IV, 5.
[57] Tacite, Annal., I, 31.
[58] Tacite, Annal., I, 37.
[59]
Où elle était au commencement de l'empire. Eckhel, Doct. Num. vet., I, p. 38.
[60] Borghesi, IV, p. 234.
[61] Tacite, Hist., I, 55.
[62] Tacite, Hist., I, 55, 61,
67.
[63] Tacite, Hist., II, 43.
[64] Borghesi, IV, p. 242 et suivantes.
[65] Grotefend, art. Legiones
dans Pauly, Real Encyclopædie.
[66] Il faut lire XIa, et non VIa, v. Borghesi, IV, p. 227.
[67] Tacite, Hist., IV, 68.
[68] Tacite, Hist., IV, 24.
[69] V. Brambach, Corpus Inscriptionum Rhenanarum à l'Index. Seule, la IIa Adjutrix n'a pas laissé de monument et sans doute elle partit, peu de temps après la soumission de Civilis, pour la Bretagne où elle était cantonnée à la fin du règne de Domitien. (V. Borghesi, Œuvres, IV, p. 206, note 11.)
[70] Œuvres, IV, p. 251.
[71] Dion, LV, 24.
[72] Ptolémée, Géog., II, 9, § 14 ; § 16 et § 18. Il y a ici une erreur évidente dans le texte de Ptolémée. La IIa Trajana ne quitta pas l'Égypte où elle fut formée. Il s'agit de la XXIIa Primigenia.
[73] Tacite, Annal., IV, 5. Ripam Danubii legionum duæ in Pannonia duæ in Mœsia attinebant : totidem apud Delmatiam locatis, quæ positu regionis a tergo illis ac, si repentinum auxilium Italia posceret, haud procul accirentur.
[74] Brambach, Corp. Insc. Rhen.,
n° 662.