DISSERTATION SUR L’INCERTITUDE DES CINQ PREMIERS SIÈCLES DE L’HISTOIRE ROMAINE

SECONDE PARTIE. — Dans laquelle on prouve l’incertitude des principaux événements de cette histoire.

CHAPITRE IX. — DE LA DÉFAITE DES FABIENS, DE L’ORIGINE DES QUESTEURS ET DES PREMIERS TRIBUNS DU PEUPLE.

 

 

Denys d’Halicarnasse nous apprend[1] qu’on rapportait de deux manières très différentes la défaite où périt presque toute la famille Fabienne. La première était moins glorieuse à cette maison, puisque les Fabiens, allant à un sacrifice solennel dans les terres ennemies, n’avaient pris aucune des précautions nécessaires, et étaient tombés, par leur imprudence, dans les embûches de leurs ennemis, qui n’en laissèrent pas échapper un seul. L’autre narration a été suivie par presque tous les historiens et est plus glorieuse pour cette famille.

Le peuple romain se voyant obligé de soutenir plusieurs guerres à la fois[2], la famille Fabienne se chargea de soutenir seule et à ses dépens la guerre contre les Véiens et à défendre la frontière de ce côté-là. Après plusieurs exploits glorieux, les Fabiens tombèrent dans une embuscade où ils furent tous taillés en pièce, sans qu’il en réchappât un seul de trois cent six qu’ils étaient. De toute cette illustre et nombreuse famille, il ne resta qu’un jeune enfant[3] qu’on avait laissé à Rome, parce qu’il n’était pas encore en âge de porter les armes, et ce fut lui seul qui continua la postérité. On aurait sans doute craint de faire tort à l’histoire romaine, si l’on en eût retranché cet épisode. Les historiens, qui cherchaient moins à instruire leurs lecteurs de la vérité qu’à les amuser, n’ont pas voulu se donner la peine de réfuter ce conte, voyant qu’il était généralement reçu. Denys d’Halicarnasse a du moins taché de lui donner un peu de vraisemblance, en en écartant ce qu’il y avait de contradictoire ou de manifestement fabuleux.

C’est une chose absolument impossible, dit cet historien, et tout à fait incroyable, que, dans une famille si nombreuse, il ne se soit trouvé qu’un seul garçon en bas âge. Il faudrait pour cela que tous ceux qui furent tués par les Véiens eussent été sans femmes et sans enfants : chose à laquelle il n’y a nulle apparence, puisque les Fabiens n’ont pu être exempts d’une loi qui obligeait tous les Romains à se marier dès leur jeunesse et à donner des citoyens à l’État.

Mais quand on accorderait que, dans ce grand nombre, il ne s’en soit trouvé qu’un seul qui ait eu un fils, ne s’en devait-il pas trouver quelques-uns qui eussent des frères en bas âge et par là dispensés d’avoir part à cette expédition ? N’y en devait-il pas avoir dont les pères, exemptés par leur âge de prendre part au péril, étaient restés à Rome, et pouvaient encore travailler à continuer leur race ? Telles sont les objections que fait Denys d’Halicarnasse contre ce que rapportent les autres historiens.

On pourrait ajouter aux raisons de l’auteur grec qu’il n’y a pas plus d’apparence que, dans une si nombreuse famille, il ne s’en soit pas trouvé quelques-uns que quelque défaut de corps ou quelque maladie ait retenu dans la ville. Enfin, de quelque côté qu’on tourne ce conte, il n’est pas naturel que, dans une famille composée de trois cents et six personnes, à la fleur de l’âge et en état de porter les armes, il ne s’y en trouve pas du moins autant que leur âge ou leurs maladies en dispensent : soit des pères trop âgés pour partager les dangers de la guerre, soit des frères ou des enfants en bas âge, enfin des femmes grosses. On compte, en général, que le nombre d’hommes en état de porter les armes ne fait tout au plus que la sixième partie d’un État. Comment pourra-t-on donc croire que dans une famille si nombreuse, composée de plus de trois cents personnes en état de porter les armes, il ne s’en trouve qu’un seul que son âge dispense d’aller à la guerre ?

Denys d’Halicarnasse croit donc que ce qui a pu donner lieu à inventer ce conte est que, de trois frères qui formaient la branche la plus illustre de cette famille, et dans laquelle le consulat avait été continué pendant sept années consécutives, il n’y en avait eu qu’un qui eût laissé un fils en bas âge. Comme ce fils soutint seul depuis la gloire de sa maison, et que les autres branches demeurèrent dans l’obscurité sans se distinguer par aucune action d’éclat, on se sera accoutumé peu à peu à regarder celui-ci comme le seul rejeton de sa race, ayant moins d’égard à la naissance des autres qu’à la vertu de celui-ci. C’est ainsi que cet auteur prétend débarrasser la vérité des fables dont on l’avait enveloppée.

Cette solution n’est pas du goût de Perizonius[4]. Il trouve, à la vérité, aussi peu de vraisemblance que Denys d’Halicarnasse dans ce que rapportent les historiens que, dans une famille composée de plus de trois cents hommes en âge de porter les armes, il ne s’en soit trouvé qu’un seul que son âge ait exempté d’aller à la guerre. Il trouve cependant encore moins de vraisemblance dans la conjecture de l’historien grec qui croit qu’il en réchappa plusieurs ; mais que, comme il n’en resta qu’un de la principale branche qui, par les dignités où il se vit élever, soutint seul la splendeur de cette maison, on n’a fait attention qu’à lui. Il est en effet bien difficile de s’imaginer que s’il en fût resté autant qu’on doit le croire, dès qu’on suppose avec Denys d’Halicarnasse que cette famille était si nombreuse, le peuple romain eut borné sa compassion à un seul et n’eut eu aucun égard aux services que les pères ou les ancêtres des autres avaient rendus à l’État. D’ailleurs, la tradition constante qu’il n’en était réchappé qu’un seul affaiblit beaucoup la conjecture de l’historien grec. C’est ce qui fait chercher à Perizonius quelque autre solution qui ait plus de vraisemblance.

Il ne trouve pas la moindre apparence que, dans le troisième siècle de Rome, il y ait pu avoir dans cette ville une famille patricienne assez nombreuse pour fournir à la fois trois cents et six combattants, telle qu’on nous représente la famille Fabienne. Il croit même que toutes les familles patriciennes, prises ensemble, auraient eu de la peine à former ce nombre d’hommes en âge de porter les armes. Lors de la défaite des Fabiens, il ne s’était encore écoulé qu’un peu plus de trente ans depuis le règne de Tarquin le Superbe, qui avait si fort diminué le nombre des patriciens par ses cruautés, que Brutus ou Valerius Publicola, pour remplir le nombre de trois cents sénateurs, furent obligés d’y faire entrer un nombre de chevaliers et de plébéiens[5] qui excédait celui des patriciens. Or si, un peu plus de trente ans auparavant, il ne se trouva pas cent cinquante patriciens à admettre dans le sénat, comment peut-on se figurer qu’ils se fussent multipliés au point qu’au temps dont nous parlons une seule famille fût en état d’en armer plus de trois cents.

Les deux points essentiels que Perizonius, sur la tradition constante des historiens, veut qu’on reçoive pour vrais sont : que la famille Fabienne se chargea seule de la guerre contre les Véiens, et que de toute cette famille il n’en est réchappé qu’un seul, que sa jeunesse avait retenu à Rome. Pour ce qui est du nombre auquel on dit que montait cette famille, il croit qu’on y a compris les clients qu’elle avait armés, et que le nombre de toute cette famille doit être restreint aux trois frères qui avaient été continués pendant sept années consécutives dans le consulat, et peut-être à quelques autres, mais en très petit nombre. Tout périt dans cette expédition, et il n’y eut que le fils d’un des trois consulaires qui ne fut point enveloppé dans la destruction de sa famille et qui continua la postérité.

Dès qu’on suppose cette famille peu nombreuse, il n’y a plus rien d’incroyable à la voir réduite à un seul enfant, et l’explication de Perizonius lève toutes les difficultés. Mais cet exemple de la légèreté avec laquelle les historiens adoptaient tous les contes qui couraient de leur temps, et leur donnaient cours en les insérant dans leurs histoires, n’en est pas moins frappant. Ils aimaient le merveilleux ; et, peu attentifs à le revêtir des apparences de la vérité, ils tombent dans des contradictions grossières. Celle-ci est des plus sensibles, et Perizonius a fort bien prouvé qu’il était impossible qu’une seule famille, dans ce temps- là, fût composée de trois cents hommes en âge de porter les armes, comme il l’est, d’un autre côté, qu’il ne s’y trouve pas un égal ou plus grand nombre de vieillards, d’enfants, d’infirmes ou de malades, que diverses causes exemptent de partager le péril ou obligent de rester chez eux.

Je passe à l’origine de la questure, sur laquelle nous trouverons à peine deux auteurs qui s’accordent. On ne trouve rien dans Tite-Live ni dans Denys d’Halicarnasse qui puisse nous faire juger à quels temps ils assignaient l’époque de son institution. Tite-Live ne parle[6] de questeurs que sous l’an de Rome 269. Denys d’Halicarnasse en fait mention[7] dès le temps du siège de Rome par Porsenna. Mais ils en parlent l’un et l’autre d’une manière à faire juger que cette charge était d’une institution plus ancienne. Plutarque, dans la Vie de Publicola[8], en attribue l’établissement à ce consul. Il dit que, se voyant seul à la tête du gouvernement après la mort de Brutus, il établit deux questeurs pour prévenir les abus que les consuls pourraient commettre dans le maniement des finances, s’ils en étaient seuls les maîtres. Ce fut par les suffrages du peuple que cette charge fut conférée, et les premiers qui l’exercèrent furent P. Veturius et M. Minutius. Il se trouve contredit en tout par Tacite[9], qui nous apprend : 1° qu’il y avait déjà des questeurs du temps des rois ; 2° que ce fut Brutus qui, après avoir chassé les Tarquins, fit confirmer cette charge par le peuple ; 3° que la nomination des questeurs appartint depuis ce temps-là aux consuls pendant soixante et trois ans ; 4° qu’alors cette charge commença à être aussi conférée par les suffrages du peuple, et que les premiers qui y furent élevés se nommaient Valerius Potitus et Æmilius Mamercus.

On voit bien qu’il n’y a guère d’uniformité entre ces deux auteurs ; mais ils s’accordent encore moins avec les autres écrivains qui font mention de l’origine de la questure. Tite-Live[10] et Denys d’Halicarnasse[11] nomment les questeurs de l’an 269 : Kœso Fabius et Valerius Potitus ; ce dernier est surnommé Publicola par Denys. Le nom de Valerius ferait presque croire qu’il est le même que celui que Tacite nomme le premier questeur créé par les suffrages du peuple ; mais le nom de son collègue étant différent, et, d’ailleurs, le terme de soixante et trois ans que met Tacite, et pendant lesquels les questeurs furent à la nomination des consuls, n’y convenant point du tout, il n’y a aucun moyen de les concilier. Il est encore remarquable que dès lors le pouvoir des questeurs était si grand qu’ils avaient droit de convoquer l’assemblée du, peuple, selon Denys d’Halicarnasse ; de sorte qu’il est bien difficile de croire qu’ils dépendissent encore de la nomination des consuls.

Il y a encore une différence entre Tite-Live et Tacite, en ce que ce dernier dit que les questeurs furent créés pour accompagner les consuls dans leurs expéditions militaires ; au lieu que Tite-Live ne rapporte l’établissement des questeurs militaires qu’à l’an 383, ce qui ne s’accorde pas non plus avec les soixante-trois ans de Tacite. Plutarque dit aussi que les questeurs établis par Publicola furent commis à la garde du trésor public, qui était mis en dépôt dans le temple de Saturne.

Junius Gracchanus, cité par Ulpien[12], fait remonter l’origine de la questure jusqu’au premier temps de Rome ; car il dit que Romulus et Numa ont eu deux questeurs, et que même ils étaient créés par les suffrages du peuple. En quoi il contredit manifestement Tacite. Car si, dès lors, cette charge se conférait par les suffrages du peuple, il n’y a pas la moindre apparence qu’elle ait jamais été à la nomination des consuls, comme le dit cet historien. Le même Ulpien ajoute[13] qu’il est peu certain que Romulus et Numa aient eu des questeurs ; mais que l’opinion la plus généralement reçue était que la questure devait son origine à Tullus Hostilius, et qu’il était sûr que, depuis ce temps-là, il y avait toujours eu des questeurs à Rome. Je ne parle point du jurisconsulte Pomponius, qui parait rapprocher beaucoup l’origine de cette charge, puisqu’il parait croire que les questeurs ne furent établis qu’après les tribuns du peuple.

Je n’ai pas dessein d’entreprendre de concilier toutes ces différentes opinions. Outre que je regarde la chose comme impossible, il suffît au but que je me propose de faire voir la confusion qui règne dans l’histoire des cinq premiers siècles de Rome, et que, par le peu d’uniformité qui s’y trouve, on ne peut faire aucun fond sur les points les plus essentiels et sur lesquels on devrait le moins varier.

Si les historiens conviennent mieux sur le temps de l’établissement des tribuns du peuple, on y voit régner la même diversité par rapport au nom et au nombre de ceux qui furent les premiers revêtus de cette charge. Tite-Live s’exprime là-dessus d’une manière à faire voir que la chose était remplie d’incertitude. Voici ses paroles[14] : On créa donc deux tribuns du peuple, C. Licinius et L. Albinus. Ceux-ci s’en associèrent trois autres, entre lesquels fut Sicinius, l’auteur de la sédition. On ne convient pas du nom des deux autres. Il y en a qui prétendent qu’on ne créa d’abord que deux tribuns sur le mont sacré. Tite-Live est le seul qui nomme ainsi les deux premiers tribuns du peuple. Denys d’Halicarnasse, Plutarque, et Asconius Pædianus s’accordent à les nommer L. Junius Brutus et Sicinius Bellutas ou Vellutus. Encore le dernier[15] donne-t-il à Junius le surnom de Paterculus, au lieu de celui de Brutus que les autres lui donnent. D’un autre côté, il confirme ce que dit Tite-Live, qu’on différait beaucoup sur le nombre des tribuns qui avaient été établis d’abord ; que quelques-uns croyaient qu’on en avait établi cinq, tirés des cinq classes dans lesquelles le peuple romain était partagé ; mais que d’autres, comme Tite-Live et Tuditanus, disaient que le peuple en avait d’abord élu deux, qui s’étaient eux-mêmes choisi trois collègues. Atticus, suivi par Cicéron en cet endroit, était pour le nombre de deux, et suivait apparemment en cela l’opinion de Pison[16]. Celui-ci soutenait qu’il n’y avait eu que deux tribuns du peuple jusqu’en l’an 283 de Rome, mais qu’alors le peuple obtint en même temps, et que ces magistrats seraient créés dans les comices des tribus et que leur nombre serait augmenté jusqu’à cinq. C’était aussi cette opinion que Plutarque avait suivie[17], puisqu’il ne parle que de deux tribuns du peuple. Il est surprenant que les savants qui ont eu soin de corriger les ouvrages de Cicéron, aient tous laissé le nombre de dix dans le texte, quoiqu’on voie par Asconius que c’est une faute et qu’il est pour le nombre de deux. Suidas dit aussi que les tribuns du peuple ne furent que deux dans leur origine. Mais le jurisconsulte Pomponius[18] est pour le nombre de trois, opinion qui parait aussi avoir eu ses partisans, puisque nous voyons qu’Ausone met le même nombre[19].

Denys d’Halicarnasse[20] rapporte avec beaucoup d’étendue la sédition au moyen de laquelle le peuple vint à bout d’obtenir des magistrats particuliers. Le détail où il entre ferait croire qu’il ne lui a pu échapper aucune des particularités qui concernent leur création ; cependant il ne s’accorde entièrement avec aucun des auteurs que je viens de citer. Nous avons vu que de ceux qui croyaient que d’abord on avait créé cinq tribuns du peuple, les uns tenaient qu’on s’était réglé pour cela sur le nombre de classes dans lesquelles se divisait le peuple romain, et que de chacune de ces classes on avait tiré un tribun ; les autres, que le peuple n’ayant créé d’abord que deux tribuns, ceux-ci s’étaient eux-mêmes choisis trois collègues. On ne voit rien de tout cela dans cet historien. Il dit simplement que le peuple créa d’abord cinq tribuns, sans faire mention qu’il y eût la moindre variation là-dessus. Il passe de même sous silence l’opinion de Pison et de divers auteurs qui n’en mettaient d’abord que deux, et qui croyaient que leur nombre n’avait été augmenté jusqu’à cinq que plus de vingt ans après. Il rapporte de même les noms des cinq premiers tribuns du peuple, comme s’il n’y avait pas eu la moindre variation entre les auteurs sur ce point, bien que nous voyions par Tite-Live qu’on ne convenait guère mieux sur leurs noms que sur leur nombre. Ce critique, en cette occasion, comme en plusieurs autres, ne remplit pas l’idée qu’il veut nous donner de son exactitude. Il aurait au moins dû nous avertir qu’on ne convenait pas là-dessus, ou nous instruire des raisons qui lui faisaient préférer son opinion aux autres, et il ne devait pas nous donner comme certain et avéré ce qui était encore sujet à bien des difficultés !

Je ne dois pas cependant passer outre, sans faire remarquer le profond silence que Tite-Live garde sur ce L. Junius Brutus, ou Paterculus, que le grand nombre d’auteurs s’accordent à mettre au rang des premiers tribuns du peuple, et qui fait une si belle figure dans l’histoire de Denys d’Halicarnasse, comme le principal auteur de la sédition. Tite-Live ne nous dit rien non plus de la création des édiles plébéiens ; magistrats qui étaient choisis d’entre les plébéiens, et que le peuple obtint en même temps que les tribuns, comme nous l’apprenons de Denys d’Halicarnasse[21] et d’Aulu-Gelle[22]. Tite-Live, à la vérité, en fait mention[23] comme d’une charge déjà établie du temps des décemvirs ; mais on n’y trouve rien qui puisse faite juger de l’époque de leur institution.

Ceux qui voudront s’instruire plus à plein des différents sentiments des auteurs anciens sur l’origine de ces magistratures, peuvent consulter Pighius dans ses Annales, où ils trouveront toute cette matière discutée fort au long. Je me contente d’ajouter cette remarque : c’est que les auteurs qui nous paraissent le plus dignes de foi et le plus judicieux, et qui doivent avoir été le plus à portée de s’instruire à fond des faits qu’ils rapportaient, se trouvant dans une continuelle opposition les uns avec les autres, nous en devons conclure qu’il n’y a aucun fond à faire sur tout ce qui se raconte de tant de différentes manières. Ce n’est donc pas une témérité de regarder l’histoire des premiers siècles de Rome comme incertaine, puisqu’on la trouve chargée de tant de contradictions et de faits manifestement fabuleux.

 

 

 



[1] Lib. IX, p. 577.

[2] Livius, lib. II, cap. L.

[3] Livius, lib. II, cap. L.

[4] Animadv. Hist., cap. V, p. 185 et sqq.

[5] Festus, in Qui patres.

[6] Lib. II, cap. XLI.

[7] Lib. V, p. 303.

[8] P. 103, C.

[9] Annal., lib. XI, cap. XXII.

[10] Lib. II, cap. XLI.

[11] Lib. VIII, p. 644.

[12] Leg, un. pr. ff. de officio Quæstor.

[13] Ibid., § 1.

[14] Lib. II, cap. XXXIII.

[15] In Cicer. Orat. pro C. Cornelio.

[16] Livius, lib. II, cap. LVIII.

[17] In Coriolano, p. 216, C.

[18] Lib. II, § XX, ff. de Orig. Juris.

[19] Ausone, in Grypho ternarii numeri, v. 79.

[20] Lib. VI, p. 410.

[21] Lib. VI, p. 410.

[22] Lib. XVII, cap. XXI.

[23] Lib. III, cap. V.