Quand on conviendrait que les premiers temps de l’histoire romaine sont chargés de traits fabuleux, et qu’il est fort difficile de démêler la vérité au travers des nuages qui l’enveloppent, il n’y aurait rien en cela, comme je l’ai déjà remarqué, qui ne lui fût commun avec la plupart des autres histoires contemporaines. Il n’y avait point de ville grecque qui ne rapportât son origine à quelque dieu ou à quelque héros, et qui n’embellit ses traditions de quantité de mi-racles. Elles suppléaient par des fictions à ce qu’elles ignoraient de leur origine. Les Romains se sont crus en droit de suivre l’exemple des Grecs. C’est même d’eux qu’ils ont emprunté le récit merveilleux de la naissance ou de l’éducation surprenante de leur fondateur. Pour remplir les vides de ces premiers temps, ils ont adopté tous les faits fabuleux qu’une tradition populaire semblait avoir consacrés. Plus le premier âge du peuple romain a été grossier et ignorant, moins on doit être surpris de le voir orné de fables. Les historiens, voyant les peuples imbus de ces traditions sur lesquelles même plusieurs de leurs cérémonies religieuses paraissent fondées, se crurent obligés d’en perpétuer la mémoire dans leurs écrits. Les plus judicieux se contentèrent d’avertir leurs lecteurs, et de leur faire entendre que ce n’était pas là-dessus qu’ils demandaient qu’on les crût. C’est ainsi qu’en a agi Tite-Live. La courte et belle préface qu’il a mise à la tête de son histoire renferme des réflexions si judicieuses et si solides, que je crois que les lecteurs ne seront pas fâchés de voir ce que cet agréable historien pensait lui-même de la vérité de certains faits qu’il insérait dans son histoire. Il commence par reconnaître ingénument[1] que tout ce qu’on a dit de la fondation de Rome, et des temps qui l’ont précédée, n’est appuyé que sur des fictions poétiques, et nullement sur des monuments historiques : Je n’ai donc pas dessein, ajoute-t-il, ni de garantir ce que je rapporte, ni de le réfuter. On permet à l’antiquité de donner des origines illustres aux villes en y faisant intervenir quelque divinité. S’il doit être permis à quelque peuple de consacrer son origine et de la rapporter aux dieux, à plus juste titre doit-il l’être aux Romains. Ce peuple s’est acquis tant de gloire, que les nations ne se feront pas plus de peine de recevoir ce qu’il dit de son origine, et de celle de son fondateur, qu’il rapporte au dieu Mars, qu’elles n’ont de peine à se soumettre à sa domination. Du reste, je me mets peu en peine du jugement qu’on portera de pareils contes. C’est là avertir de bonne foi que l’on ne garantit pas tout ce qu’on écrit : et Tite-Live mérite de grands éloges pour l’ingénuité avec laquelle il convient du peu de certitude de ces premiers temps dont il a entrepris l’histoire. C’est sans doute ce qui a fait dire au père Rapin[2] que cet historien ne donne pour certain que ce qu’il trouve sans incertitude, et qu’il doute le premier de ce qu’il trouve douteux. Je souscrirais volontiers à cet éloge, si la candeur de cet historien s’étendait en effet sur tout ce qui est douteux ; mais il faut la restreindre à ces premiers siècles et à ce qui est manifestement fabuleux. Car, trop prévenu en faveur de sa nation, il adopte d’ailleurs avec trop de légèreté tout ce qui est à son avantage. Si, dans toutes les histoires, les temps les plus reculés sont à proportion aussi enveloppés d’épaisses ténèbres, parce que la plupart des flats ont été peu considérés dans leur origine, ils le sont encore par le peu d’application que les peuples ont donné aux sciences dans ces commencements. S’ils ont été grossiers et ignorants, il n’est pas surprenant que leur histoire en souffre. Or on sait que les Romains ne commencèrent à cultiver les sciences qu’assez avant dans le sixième siècle de Rome, et encore ces commencements furent-ils bien faibles. Caton, celui de son temps qui s’y était le plus appliqué, et qui peut-être y avait le mieux réussi, s’opposa de tout son pouvoir à leurs progrès. Il ne doit donc pas paraître étrange que l’ancienne histoire de Rome se trouve obscure, puisque personne n’était capable de l’écrire, ni d’en transmettre les événements à la postérité par des mémoires sûrs et exacts. Rarœ per ea tempora litterœ : On faisait peu d’usage de l’écriture dans ces temps-là, dit Tite-Live, en parlant de la fin du quatrième siècle de Rome[3]. Il faut qu’en effet on prît bien peu de soin, dans ces temps-là, de conserver le souvenir des événements, puisqu’on se contentait, pour toutes annales, d’enfoncer tous les ans un clou dans la muraille du temple de Jupiter Capitolin, et que c’était là toute la ressource qu’on pouvait avoir pour fixer la chronologie. C’est le même historien qui nous l’apprend dans le même endroit, et cela est encore confirmé par Festus[4]. C’est à quoi se réduisait tout ce qui pouvait servir de base à l’histoire de ces premiers siècles, et de règle pour fixer les dates chronologiques. Encore si cet usage avait été pratiqué constamment depuis la fondation de Rome, il aurait été d’une grande utilité pour en fixer la véritable époque. Mais outre qu’il ne pouvait cire plus ancien que le temple dans lequel la cérémonie se pratiquait, et qui était celui de Jupiter Capitolin, dont la dédicace ne se fit qu’après que Tarquin le Superbe eut été détrôné ; on voit par l’historien même[5] que cette coutume avait souffert une assez longue interruption. On la renouvela à la fin du quatrième siècle de Rome. Ce n’est pas qu’on eût trouvé quelque monument ou quelque rituel qui en fît mention ; car on faisait si peu d’usage des lettres qu’on n’avait ni livres ni monuments. Ce ne fut que sur une tradition presque oubliée, ex seniorum memoria repetitum. Ces clous ne purent donc plus être d’aucun usage pour fixer les dates, puisqu’on ne savait pas au juste combien d’années cette pratique avait été interrompue. On ne pouvait non plus retirer beaucoup d’utilité des Fastes ou registres des magistrats, puisqu’ils étaient défectueux, et si différents les uns des autres qu’il était impossible de les concilier. D’ailleurs, comme l’on faisait peu d’usage de l’écriture à Rome à la fin du quatrième siècle et même au commencement du cinquième, il est à présumer qu’on n’a commencé à dresser ces Fastes qu’après ces temps-là, et que c’est par là même qu’on y pouvait faire peu de fond. Il paraît, en effet, qu’outre les vides et les contradictions, il y régnait beaucoup de mauvaise foi, et qu’on y avait fourré bien des consulats supposés. Ces considérations, jointes aux fréquentes plaintes de l’historien[6], tant sur les difficultés qu’il rencontre que sur la peine qu’il a de découvrir la vérité au travers des ténèbres qui l’enveloppent, sur la confusion qui règne dans les Annales, ou Histoire, qu’il consulte, et enfin sur les contradictions qu’il ne saurait concilier, nous rendent toute cette histoire extrêmement suspecte. Et, attendu le peu de soin qu’on a eu de transmettre à la postérité la mémoire des événements dans le temps qu’ils arrivaient, nous sommes fondés, en voyant une histoire suivie de quatre siècles, de rejeter le tout, ou du moins la plus grande partie comme forgée à plaisir. Joignons à cela que, dans la prise de Rome par les Gaulois, les flammes consumèrent, avec tout le reste de la ville, presque tout ce qu’il pouvait y avoir de monuments publics ou particuliers, les annales des pontifes, et tout ce qui pouvait servir à répandre quelque lumière sur ces temps éloignés. C’est encore le même historien qui nous l’apprend. Je rapporte ce passage en entier, quoique assez long, parce qu’il sert à confirmer presque tout ce que j’ai dit jusqu’à présent. Tite-Live, arrivé au temps où Rome, se trouvant délivrée des Gaulois, donne tous ses soins à son rétablissement, s’arrête comme pour reprendre haleine et promet â ses lecteurs quelque chose de plus sûr pour les temps suivants. J’ai rapporté, dit-il, dans les cinq livres précédents, tout ce qui s’est passé depuis la fondation de Rome jusqu’à sa prise par les Gaulois. Ces événements sont obscurs, non seulement à cause de leur antiquité, qui fait qu’ils échappent à la vue par le grand éloignement d’où on les voit, mais aussi à cause du peu d’usage qu’on avait de l’écriture, qui est cependant le seul moyen de les sauver de l’oubli. Mais outre cela, grande partie de ce qui se conservait dans les livres des pontifes, dans les archives de l’État, ou dans les mémoires des particuliers, est péri dans l’incendie qui a consumé la ville[7]. Dans ce passage on voit deux causes de l’obscurité qui couvrait les premiers temps de l’histoire romaine. La première, l’ignorance où le peuple romain était resté pendant quelques siècles, et le peu de soin qu’on avait de conserver la mémoire des événements dans le temps même qu’ils arrivaient. Rarœ per ea tempora litterœ. La seconde, que la plupart des monuments, qui pouvaient servir à donner quelque certitude à l’histoire, avaient été consumés dans l’embrasement de cette ville. Cette dernière circonstance se confirme encore par le témoignage de Plutarque, dont voici les paroles : Un certain Clodius, dans un livre qu’il a intitulé : Abrégé chronologique, soutient que tous les anciens monuments furent brûlés lorsque les Gaulois saccagèrent Rome, et que tous ceux qu’on a présentement ont été supposés[8]. Je rapporterai un peu plus bas la suite de ce passage. On voit donc ce que dit Tite-Live confirmé expressément par Clodius, qui ajoute même que toutes les pièces qu’on citait comme antérieures à la prise de Rome avaient été supposées. C’est sur l’autorité de Tite-Live que le même Plutarque, ou l’auteur du traité de la Fortune des Romains, quel qu’il soit, après avoir parlé de plusieurs événements merveilleux de ces premiers temps, et en dernier lieu de la prétendue défaite des Gaulois par Camille, ou plutôt de leur retraite volontaire selon Polybe, ajoute : Mais à quoi bon nous arrêter sur des temps qui n’ont rien de clair, rien de certain, puisque, comme l’assure Tite-Live, l’histoire romaine a été corrompue et que les monuments en ont été détruits ?[9] Ce que dit Plutarque de la perte de ces monuments, sur les témoignages de Clodius et de Tite-Live, prend une nouvelle force dans la bouche d’un auteur aussi grave que lui, et puisqu’il ne les contredit point, il appuie ce qu’ils en disent par son suffrage. Le témoignage de ces auteurs est bien formel, et tout ce que les modernes y opposent n’est que raisonnements en l’air, fondés sur des suppositions. Malgré les plaintes de Tite-Live sur le peu de certitude qu’il trouve dans ce qu’il écrit sur ces premiers siècles, malgré ce qu’il nous dit plus d’une fois, qu’il rapporte bien des choses sans se croire obligé de les garantir ; voudrions-nous recevoir pour sûr ce qu’il ne nous donne que pour très douteux, et refuser de le croire sur cet article, au sujet duquel il s’exprime assez clairement et où son jugement doit être décisif ? Le jugement que Tite-Live porte des premiers siècles de l’histoire romaine peut être regardé comme celui qu’on en portait généralement de son temps. Cette partie de l’histoire était tombée dans un mépris si général, que Denys d’Halicarnasse[10], qui entreprit de l’en relever et qui fit tous ses efforts pour l’accréditer, est obligé d’en convenir. Il craint qu’on ne le blâme d’avoir si mal choisi son sujet, et de s’être arrêté à des temps, sur lesquels on avait si peu de lumières, et à l’histoire d’un peuple qui n’avait commencé à être connu que depuis ses guerres avec Pyrrhus et les Carthaginois. Si Denys d’Halicarnasse avait eu à opposer quelque chose de solide à ce reproche, ne l’aurait-il pas fait, et n’aurait-il pas prouvé qu’il restait assez d’anciens monuments à Rome pour donner toute la certitude requise à son histoire ? C’est cependant ce qu’il n’a pu faire, comme je le prouverai dans la suite. Les ténèbres qui obscurcissaient l’histoire de ces premiers temps, les fables dont elle était embarrassée, la difficulté qu’il y avait de débrouiller la vérité dans ce chaos, furent lés raisons qui empêchèrent Cicéron d’entreprendre l’histoire de sa patrie. Non content de lui faire honneur par tant d’autres beaux ouvrages, il voulait aussi qu’elle lui eût obligation d’une histoire qui se fît lire avec plaisir, et qui méritât de passer à la postérité. Il reconnaissait qu’il n’y avait point d’ouvrage qui convint mieux à un orateur[11], et il avait eu dessein de l’entreprendre. Il ne s’en défend pas lorsque son frère Quintus et son ami Atticus l’en pressent. Prêt à se rendre à leurs sollicitations, il ne s’agit entre eux que de savoir s’il commencera son histoire dès la fondation de Rome, ou s’il n’écrira que l’histoire des derniers temps. Atticus décide pour le dernier et dit que ces temps lui fourniront une ample matière, puisqu’ils lui donneront occasion de parler des grandes actions de son ami Pompée, et qu’ils contiennent aussi l’année de son consulat. J’aime bien mieux, ajoute-t-il, qu’il parle de ces choses que de s’amuser, comme dit le proverbe, à parler de Remus et de Romulus. Quœ ab isto prœdicari malo, quam, ut aiunt, de Remo et Romulo. Ce grand homme, à ce qu’on voit, regardait comme au-dessous de lui de répéter les fables qui avaient suppléé à ce qu’on ignorait des commencements de Rome. S’il souhaitait que les Romains lui eussent obligation d’une bonne histoire, il était persuadé que, pour qu’elle fût telle, il ne fallait pas la faire remonter jusqu’à ces temps éloignés, sur lesquels on ne pouvait dire rien de certain, rien de solide, destitué comme on l’était de tous mémoires, de tous monuments contemporains. Il eût, en effet, été peu digne de lui d’exercer, sa plume sur un sujet où la vérité, qu’il regardait comme la première loi de l’histoire, paraissait inaccessible aux recherches les plus exactes. Cicéron n’était pas le seul qui regardât comme fabuleux tout ce qu’on débitait des fondateurs de Rome. On voit qu’on en avait fait une espèce de proverbe : Ut aiunt, de Remo et Romulo. Je doute qu’après avoir vu ce que Cicéron pensait sur les commencements de l’histoire de sa patrie on puisse encore insister sur les louanges qu’il donne à Varron[12], comme s’il avait entièrement débrouillé ce chaos de l’histoire romaine, et qu’il en eût aplani toutes les difficultés. On sent assez que, si l’on prenait ces louanges à la lettre, Cicéron détruirait dans un endroit ce qu’il a établi dans un autre, Il est vrai que Varron a passé pour le plus savant des Romains, et il se peut que personne n’ait pu l’égaler dans les savantes recherches qu’il a faites sur les antiquités de Rome. Mais, destitué d’historiens, manquant de monuments et de mémoires contemporains, il ne pouvait marcher qu’à tâtons et en entassant conjectures sur conjectures. Il est vrai que Censorin donne les mêmes éloges à Varron[13], et dit qu’il a entièrement dissipé les ténèbres qui enveloppaient la chronologie de Rome, de sorte que, depuis ses recherches, on pouvait fixer avec certitude, non seulement l’année, mais même le jour de sa fondation. Nous verrons cependant, dans la seconde partie de cette dissertation, que l’époque qu’il a assignée à la fondation de cette fameuse ville n’est pas appuyée sur des raisons plus solides que tout le reste de ce que l’on en débite. En effet, si Varron avait fixé l’époque de la fondation de Rome avec tant de certitude, d’où vient que son ère n’a été adoptée par aucun des anciens historiens ? Car elle n’a été suivie que par les modernes ; les anciens lui ont toujours préféré l’ère de Caton. Enfin, quelque savant que l’on suppose Varron, il est aisé de remarquer que l’éloge que Cicéron lui adresse est un peu flatteur, comme partant d’un ami qui l’introduit comme un des interlocuteurs de ses dialogues. On conclura aussi que l’éloge de Censorin est outré[14], lorsqu’on aura des preuves manifestes qu’il n’y a encore rien de plus incertain que l’époque de la fondation de Rome. Enfin, dans le jugement que nous devons porter de la certitude ou de l’incertitude de l’histoire des premiers siècles de Rome, nous ne pouvons suivre de guides plus sûrs que les auteurs grecs et latins qui ont été les plus estimés de leur temps et qui le sont encore aujourd’hui. C’est à leur témoignage que je m’arrête, et il n’y a que leur jugement qui me paraisse décisif. Nous n’avons aucune raison de croire qu’ils aient eu dessein de nous tromper, et si nous ne nous rendons pas à leur autorité en ceci, sur quoi pourrons-nous les croire ? Tite-Live, Clodius et Plutarque déposent que les monuments sur lesquels on aurait pu constater la vérité de l’histoire romaine, et qui seuls pouvaient lui donner le degré de certitude requise, ont péri dans le saccagement de Rome. Que pouvons-nous leur opposer ? Cicéron et Denys d’Halicarnasse nous donnent assez à connaître que cette partie de l’histoire romaine était tout à fait décriée de leur temps. Ce fut même par cette raison que le premier abandonna le dessein qu’il avait d’écrire cette histoire, et le second avait bien moins pour but de donner une histoire véritable que de flatter les Romains, et de montrer avec quelle adresse il savait lui-même manier les sujets les plus difficiles. Je ne crois pas que ce soit favoriser le pyrrhonisme, que de s’en rapporter au témoignage de ces auteurs. Pour que nos connaissances soient accompagnées de quelque certitude, il faut douter de ce qui est douteux. Or les auteurs les plus graves n’exigeant pas que nous recevions cette histoire pour vraie et certaine, ils réveillent en nous des doutes on il est permis de se confirmer par toutes les preuves que nous pouvons joindre à leur témoignage. |
[1] Quæ ante conditam condendamue urbem poeticis magis decora fabulis quam incorruptis rerum gestarum monumentis traduntur, ea nec adfirmare nec refellere in animo est. Datur hæc uenia antiquitati, ut miscendo humana diuinis primordia urbium augstiora faciat ; et si cui populo licere oportet consecrare origines suas et ad deos referre auctores : ea belli gloria est populo Romano, ut, cum suum conditorisque sui parentem Martem potissimum ferat, tam et hoc gentes humanæ patiantur æquuo animo, quam imperium patiuntur. Sed hæc et his similia, utcumque animaduersa aut existimata erunt, haud in magno equidem ponam discrimine.
[J’ai conservé la citation de Tite-Live, telle que Beaufort la donne dans l’édition de 1750. Il est facile de voir que cette citation est tronquée, et que pour l’intelligence du sens il faut rétablir les mots supprimés.] A. Blot.
[2] Comparaison des Grands Hommes, p. 207.
[3] Lib. VII, cap. III.
[4] Au mot Clavus.
[5] Lib. VII, cap. III.
[6] Vid. lib. II, cap. XXI ; lib. III, cap. XXIII ; lib. IV, cap. XXIII ; lib. VIII, cap. XL.
[7] Lib. VI, cap. I.
[8] In Numa, p. 59, édit. Ffurt.
[9] Tom. II, p. 326, A.
[10] Lib. IV, p. 4, édit. Lips., 1691.
[11] Cum sit opus unum hoc oratorium maxime. De Legg., lib. I, cap. II ; de Orat., lib. II, cap. XIV.
[12] Quæst. acad., lib. I, cap. III.
[13] Cens., de Die natali, cap. XXI.
[14] Vid. Scaliger, de Emend. temp., p. 388.