Les premiers peintres de la vie domestique. — L'enfance et l'adolescence de la jeune fille. Ses jeux, ses travaux, ses occupations charitables. — La fiancée. — L'épouse. Ses occupations ; son influence sur son mari. Dignité de sa situation. — Sollicitude maternelle et reconnaissance filiale. — Autorité du fils sur sa mère veuve. La famille pélasgique ne nous a pas livré ses secrets. La science moderne espère que, par la comparaison de l'idiome védique, avec les langues anciennes de la Grèce et de Rome, elle parviendra à caractériser l'état social des Pélasges comme elle a déjà défini leur foi religieuse. Mais c'est au linguiste qu'est réservée une tâche qu'il ne nous appartient pas d'entreprendre. Il nous faut descendre vers les Hellènes pour découvrir les plus anciennes notions sur les mœurs grecques. Ici les documents abondent. Homère et Hésiode nous ont complètement initiés à la vie domestique des premiers Hellènes. Les épopées d'Homère surtout, par les nombreux détails archéologiques qu'elles contiennent, nous guideront dans cette étude. Nous n'empiéterons pas toutefois sur le travail qui nous occupera plus loin : l'analyse de l'Iliade et de l'Odyssée dans leurs rapports avec le rôle de la femme ; mais nous demanderons à ces poèmes les coutumes générales auxquelles furent assujetties leurs héroïnes, ainsi que les détails ethnographiques qu'Homère nous révèle parfois dans une simple comparaison, et qui ne pourraient être mentionnés dans notre analyse particulière des épopées, sans interrompre l'ordre et le mouvement du récit. Ce qui nous frappe surtout dans l'organisation de la famille aux temps héroïques, c'est ce caractère patriarcal qui se retrouve chez tous les peuples naissants, et qui nous rappelle l'époque primitive où une seule famille, tige du peuple élu, vivait sous le gouvernement de son chef, et sous l'autorité et la protection de Dieu. Homère excelle dans la peinture de la vie domestique. Son pinceau qui jette sur la description des faits de guerre, les fortes couleurs dont une imagination ardente est la palette, son pinceau se nuance des teintes les plus suaves et les plus fraîches dans la reproduction des scènes intimes. Avec quelle grâce inimitable il nous initie à l'existence de la jeune fille ! Il nous montre celle-ci tout enfant d'abord. Ses pieds délicats ne peuvent la soutenir bien longtemps sur le sol. Elle a encore besoin de s'appuyer contre le sein qui fut son premier berceau ; elle court après sa mère dont ses petites mains retiennent la tunique, elle lève vers sa protectrice son regard chargé de pleurs, et, par ce muet langage, demande que les bras maternels l'enveloppent de leur douce étreinte[1]. Puis nous la revoyons adolescente. Son père, sa mère, se parent avec fierté de sa radieuse jeunesse ; et ses frères, partageant ce légitime orgueil, la servent en souveraine[2]. Comme tous ceux qui n'ont jamais souffert, elle ne sait pas, sans doute, qu'elle est heureuse. Il faut avoir frémi au souffle des vents d'orage pour apprécier le charme des tièdes brises printanières. Le bonheur de la jeune fille se manifeste avec d'autant plus d'expansion qu'il est inconscient. Quand la nature se pare de verdure et de soleil, l'oiseau, sous l'influence d'un ravissement instinctif, anime encore par sa voix le feuillage et la lumière. De male, dans les beaux jours qu'elle croit perpétuels, la vierge chante, et ses accents ne sont que les vibrations sonores des joies naïves qui retentissent en elle. Elle chante lorsque, jouant avec ses compagnes, elle fait rebondir la balle légère[3]. Elle chante encore quand le rythme de sa voix doit diriger la mesure de ses pas[4]. Ailleurs Homère nous tait le chant de la jeune fille, et ne nous laisse admirer que sa danse. De même l'auteur de l'Hymne à la Terre, représente les jeunes vierges, couronnées de roses, foulant en cadence les prairies étoilées de fleurs. Sur le bouclier du héros de l'Iliade, le poète a relevé une scène qui nous fait assister à la plus ancienne des danses helléniques, cette danse d'Ariane qui s'est retrouvée dans la Grèce moderne[5]. Détachons des armes d'Achille ce mignon chef-d'œuvre où la poésie d'Homère lutte avec la gravure de Vulcain : L'illustre boiteux avait aussi
figuré une danse pareille à celle que Dédale exécuta naguère dans la vaste
Gnosse pour Ariane à la belle chevelure. Là des jeunes gens et de séduisantes
jeunes filles dansaient en se tenant les mains près du poignet. Celles-ci
avaient de fines robes de lin ; ceux-là des tuniques de lin bien tissues,
brillantes du doux éclat de l'huile ; les filles avaient de belles couronnes
; les garçons, des glaives d'or suspendus à des baudriers d'argent. Or,
tantôt ils mouvaient en rond leurs pieds exercés avec une extrême agilité,
comme quand le potier assis essaye et fait tourner la roue qu'il manie à son
gré ; tantôt, au contraire, ils couraient par files les uns vis-à-vis des
autres. Une foule nombreuse entourait ce chœur charmant, et prenait plaisir à
les voir. Parmi eux, chantait un aède divin, qui jouait de la lyre ; et, tandis
qu'il préludait à son chant, deux bateleurs pirouettaient au milieu de
l'assemblée[6]. Donnons pour pendant à ce tableau, la scène des vendanges que Vulcain grava sur le même bouclier et qu'Homère nous décrit. Nous y verrons la jeune fille participer à cette fête où la nature livre à l'homme les pampres que mûrit le beau soleil de la Grèce. Vulcain avait aussi représenté
une belle vigne d'or, surchargée.de raisins : les grappes qu'elle portait
étaient noires ; des échalas d'argent la soutenaient dans toute son étendue.
Le dieu l'avait entourée d'un fossé de couleur sombre que fermait une
barrière d'étain. Un sentier unique menait à la vigne, et c'était par là que
passaient les porteurs, au temps de la vendange. De jeunes filles et de
jeunes garçons, l'âme pleine d'idées joyeuses, portaient dans des paniers
d'osier tressé ce fruit doux comme le miel. Au milieu d'eux, un enfant jouait
d'une façon charmante sur la lyre harmonieuse, et entonnait d'une voix frêle
le beau, chant de Linus ; et tous l'accompagnaient, frappant le sol en
cadence, chantant, criant et sautant[7]. Nous venons de sourire aux plaisirs de la jeune fille. Mais ce ne sont pas ces fêtes et ces joies qui eussent pu former les épouses et les mères des héros antiques. Il fallait des femmes fortes à cette vigoureuse génération. Aussi préparait-on avec soin-la vierge à la vie réelle. Dût-elle le jour à un roi, elle était élevée en ménagère. Cependant, laissant à la mère de famille les soins qui s'appliquaient à l'intérieur d'une maison, on donnait de préférence à la jeune fille les occupations qui, en l'appelant au dehors, aidaient à son développement physique. C'était à elle qu'il appartenait de laver dans le fleuve ses tuniques, ses voiles, les vêtements de son père et de ses frères[8]. Elle pouvait aussi être initiée à ce que l'on connaissait alors des sciences naturelles. Homère cite la blonde Agamècle qui avait appris à distinguer toutes les plantes salutaires[9]. Savoir soulager et guérir, n'était-ce pas le but le plus élevé que pussent se proposer en s'instruisant, ces jeunes vierges qui aimaient, comme Rébecca, à recueillir sous le toit paternel le voyageur malheureux[10], et donnaient à un hôte les soins dévoués d'une sœur[11]. A cette époque, on le voit, la présence de l'homme n'était point bannie des jeux et des entretiens de la jeune fille, protégée à la fois par sa pureté et par le respect dont elle était l'objet. Toutefois un légitime sentiment de pudeur ne lui permettait pas de se laisser accompagner par un homme, lorsque, sans ses parents, elle traversait la ville[12]. Un doux sommeil terminait ces journées où le travail même était considéré comme un plaisir. Devant ce repos' virginal, Hésiode lui-même, si peu sympathique à la femme, se sent pénétré d'une émotion recueillie qu'il retrace avec une poétique expression[13]. Il nous transporte dans l'hiver. Le vent du nord, le Borée, fait retentir de ses sombres hurlements les mers et les forêts ; il soulève les vagues et déracine jusqu'aux sapins et aux chênes vigoureux qui croissent dans les gorges des montagnes. Glacées sous leurs fourrures et grinçant des dents, les bêtes fauves se traînent sur les chemins neigeux pour regagner leurs tanières. Mais, sous le toit paternel, repose, à l'abri du froid et de la tempête, la jeune fille qui, auprès de sa mère, ignore encore la vie. Comme l'onde balsamique qu'avant de s'endormir, elle a répandue sur elle, son innocence remplit son sommeil de calme et de suavité. Cependant, voici qu'à cette douce quiétude, succèdent de graves préoccupations. La vierge va devenir épouse. Hésiode conseille à l'homme de conduire dans sa maison, une femme jeune et chaste à laquelle il puisse faire comprendre et pratiquer les austères devoirs de la vie[14]. Le moraliste engage surtout le futur chef de famille à ne point rechercher au loin la femme dont l'honneur deviendra le sien. Il faut que la pureté de la jeune fille lui réponde de la vertu de l'épouse. C'est vraiment alors que, selon la belle pensée d'Homère, une épouse est un don des dieux[15]. Quelques passages d'Homère laisseraient supposer que la fille des Hellènes était vendue par son père à l'époux qu'il lui donnait[16]. Mais ailleurs, le poète nous montre la femme dotée par ses parents comme sa sœur de l'Inde[17], et acceptant elle-même de son fiancé les dons nuptiaux qui consistent soit en troupeaux, soit en bijoux et en vêtements précieux[18]. D'après le soin avec lequel les prétendants à la main de la jeune fille rivalisaient d'attentions courtoises pour lui plaire et pour s'attirer la faveur de ses amis[19], on peut conjecturer qu'elle avait quelque, liberté dans le choix de son époux[20]. Mais, en général, son père l'accorde, l'offre même à l'homme dont elle partagera la destinée[21]. Parfois aussi, c'est le sort, ou, comme chez les Indiens et les Hébreux, c'est une action d'éclat qui désigne son fiancé[22]. Dans ces temps où le père était à la fois le pontife et le chef de la famille, le départ de la fiancée pour la maison de son époux, parait avoir constitué l'acte essentiel de la cérémonie nuptiale. Homère, et après lui, l'auteur du Bouclier d'Hercule, nous font assister à cette solennité. Les chants d'hyménée, les vibrations de la lyre, les soupirs de la flûte, annoncent le joyeux cortège ; et à l'éblouissante clarté des flambeaux portés par les esclaves, nous voyons le char des mariés que précèdent des femmes d'une radieuse beauté, et qu'entourent les chœurs gracieux de jeunes gens formant des rondes[23]. Et de même que les femmes qu'Homère fait apparaitre sur le seuil de leurs maisons, nous admirons ce tableau avec lequel la Bible nous a déjà familiarisés[24]. Un festin est offert par le marié ou par son père aux voisins et aux amis de sa famille. Pendant le repas, l'aède chante en s'accompagnant de la lyre ; et c'est lui encore qui dirige les danses dont le banquet est animé[25]. Le rôle laborieux et digne de l'épouse grecque, la tendresse qu'elle voue et inspire à son mari, le sentiment de respect qui, chez tous deux, se joint à l'amour conjugal et le rend plus délicat et plus durable, tout nous reporte aux mœurs hébraïques. Bien qu'elle partage avec l'époux le gouvernement de la maison, l'épouse consacre cette souveraineté par son propre travail. Même princesse ou reine, elle distribue la tâche à ses servantes, et les excite par l'exemple de sa propre activité. Sur la laine ou la toile qu'elle a filée et tissée, elle brode des sujets guerriers ou des parterres de fleurs. Elle ne dédaigne même pas ce talent culinaire que possédaient Sara et Rébecca ; et, aidée par ses esclaves, elle prépare le repas que son époux offre à l'étranger qu'il a accueilli[26]. La reine confie à ses femmes le soin d'étendre sur le lit qui recevra l'hôte de sa maison, les tissus de pourpre, les tapis, les chaudes couvertures. Mais elle dispose elle-même la couche où reposera son mari[27]. L'épouse a la liberté de s'entretenir avec les étrangers. Cependant, quand elle se montre en public, elle s'enveloppe d'un voile brillant qui recouvre les belles attaches, la bandelette, le réseau, le bandeau tressé, où s'enserre sa chevelure[28]. Fier de sa compagne, heureux du bonheur qu'elle lui donne, l'époux se plaît à faire partager au monde sa vénération pour elle, et à appeler publiquement sur elle la bénédiction divine. Il ne craint même pas de laisser voir qu'en subissant l'ascendant d'une épouse vertueuse, il s'incline devant les lois de justice et de charité qu'elle interprète[29]. Bien que frères des Hindous, les Hellènes ne chantent pas le bonheur conjugal avec l'abandon des poètes sanscrits. De même que les Sémites, ils jettent sur les sévères jouissances de la famille l'ombre discrète du sanctuaire domestique. Mais cette félicité qu'ils essayent de dérober à nos regards, notre cœur la pressent. Quand la guerre menace son foyer, le Grec s'arme pour le défendre, et, pendant le combat, la seule terreur qu'il éprouve est la pensée que s'il est vaincu, sa femme sera l'esclave du vainqueur[30]. Part-il pour une expédition lointaine, ce n'est pas sans déchirement qu'il s'éloigne de l'épouse qu'il laisse désespérée ; et, quand il rentre dans sa patrie, il vole vers la demeure où, avec sa femme et ses enfants, il retrouvera toute son âme[31]. Si la séparation est la dernière et la plus amère de toutes, si l'épouse a quitté la terre des vivants pour le mélancolique séjour des ombres, le veuf peut souffrir jusqu'à se lasser d'une vie dont il est seul maintenant à supporter le poids[32]. Dans les poèmes antiques, l'homme ne semble pas avoir jamais rompu le nœud conjugal en répudiant une épouse même coupable. Il laisse régner sans rivale sa femme dans sa demeure ; et bien que la polygamie lui soit permise, il a le courage de sacrifier ses plus tendres sentiments au respect de sa première alliance[33]. Il a des captives ; mais, en général, il n'a qu'une compagne. L'attitude touchante et digne qu'Homère donne habituellement à la femme, proteste hautement contre les imputations dont Hésiode accable notre sexe[34]. Non, la femme n'est pas seulement l'indolente épouse de l'homme heureux dont elle ne partage que les mauvaises actions. En Grèce comme ailleurs, elle fut aussi, elle fut surtout, l'épouse dévouée du malheureux, la compagne laborieuse et la sage conseillère du riche. Du reste, Hésiode lui-même est obligé de constater l'existence de la femme vertueuse, quand, avec l'accent d'un sage d'Israël, il oppose à l'épouse vicieuse qui, ne recherchant que les festins, brûle sans flambeau l'époux le plus vigoureux et le réduit à une vieillesse prématurée[35] ; quand il oppose à ce fléau qu'il considère comme le plus cruel de tous, la femme vertueuse dans laquelle il reconnaît le bien suprême de son époux. Ce n'est pas sans doute non plus d'un inutile et parasite frelon qu'Hésiode a pu dire que la compagne du juste donne à celui-ci des enfants semblables à leur père. Mère, la femme retrouve dans ses enfants, avec les nobles sentiments de son époux, la tendresse et la vénération que lui a vouées ce dernier. Ses fils savent qu'ils ont été nourris d'abord par son lait, puis par son travail peut-être..... Ils se souviennent aussi que dans les craintes souvent puériles de l'enfance, ils cherchaient leur refuge auprès de la douce et vigilante gardienne qui éloignait d'eux jusqu'au contact de la mouche[36]. Cependant le rôle de la mère n'a pas chez les Grecs cette grandeur imposante que nous admirions chez les Hébreux. En étudiant le rôle de la femme dans l'Inde antique, nous nous élevions avec force contre l'usage qui soumettait la veuve au pouvoir de son fils. Nous retrouvons chez les Hellènes cette règle, à un degré moins absolu sans doute, puisque la veuve pouvait échapper à la surveillance de son fils en contractant un second mariage. Dans ce dernier cas, elle se retirait chez son père, lui rapportait sa dot, et se soumettait aux coutumes nuptiales qui régissaient la position de la jeune fille[37]. Mais si elle ne pouvait se résoudre à quitter le cher et pieux asile de ses joies nuptiales et de ses pleurs de veuve, son fils avait sur elle l'autorité d'un père, et parfois celle d'un maître impérieux[38]. Le moment n'était pas encore venu où l'individualité de la femme devait, en s'affirmant, sauvegarder à jamais sa dignité. |
[1] Iliade, XVI.
[2] Odyssée, VI, VII.
[3] Odyssée, VI. Athénée
range le jeu de balle parmi les danses homériques. Cf. Banquet des savants,
liv. I, chap. XII.
[4] Iliade, XVI.
[5] C'est la candiote, généralement nommée danse grecque.
Guys, Voyage littéraire de la Grèce, ou lettres sur les Grecs anciens et
modernes, avec un parallèle de leurs mœurs, Paris, 1783. Lettre de Mme Chénier
à l'auteur, sur les danses grecques. L'auteur de cette curieuse dissertation,
est cette spirituelle Hellène qui fut la mère d'André Chénier.
[6] Iliade, XVIII,
traduction de M. Pessonneaux.
[7] Iliade, XVIII,
traduction de M. Pessonneaux.
[8] Iliade, XXII ; Odyssée,
VI, VII. Homère faisant agir les Grecques et les Troyennes selon les mêmes
coutumes, nous rapporterons aux mœurs helléniques, les usages que le poète
attribue aux femmes d'Ilion. D'ailleurs les Troyens étant de souche pélasgique,
pouvaient avoir conservé les habitudes intimes que leurs ancêtres avaient sans
doute aussi léguées aux Hellènes.
[9] Iliade, XI.
[10] Odyssée, VI.
[11] Odyssée, III.
[12] Odyssée, VI, VII, VIII.
[13] Travaux et Jours.
[14] Le précepte de prendre une
femme de quinze ans et vierge pour la pouvoir instruire dans les bonnes mœurs,
fait honneur à Hésiode ; puisque d'une mère de famille bien élevée dépend en
grande partie la morale de toute la maison. Aristote, dans l'Economique,
I, 4, citant ce vers d'Hésiode, le loue en ce qu'il conduit à former le
caractère de la femme à l'image de celui de l'homme, ce qui aide beaucoup à la
concorde.
[15] Odyssée, XV.
[16] Iliade, IX ; Odyssée,
VIII, XV.
[17] Iliade, IX, XXII ; Odyssée, I,
II.
[18] Iliade, XI, XVI, XXII ;
Odyssée, VI, XI, XIII, XV, XVI, XVIII, XIX, XX, XXI. Fragments
d'Hésiode.
[19] Odyssée, XVIII.
[20] Au chant IIe de l'Odyssée,
il n'est question que du droit qu'avait la veuve de choisir son second époux.
[21] Iliade, IX ; Odyssée,
II, XI.
[22] Iliade, XIII ; Odyssée,
XI, XVI, XXI.
[23] La mariée donne des vêtements
à ceux qui l'ont guidée vers la demeure conjugale. Odyssée, VI.
[24] Iliade, XVIII ; Bouclier
d'Hercule.
[25] Odyssée, IV (passage
interpolé), XI, XXIII. D'après Athénée, le repas nuptial était donné soit pour rendre un hommage public aux dieux qui présidaient
aux mariages, soit pour avoir des témoins de la publicité de ces engagements.
Banquet des Savants, liv. V, chap. I, traduction de Lefebvre de
Villebrune.
[26] Iliade, III, VI, XXII ;
Odyssée, I, II, IV, VI, VII, XV, XVII, XIX, XXI, XXIV ; L'Irésioné ou
le Rameau ; Travaux et Jours.
[27] Odyssée, III, IV, VII,
XIX, XXIII.
[28] Iliade, III, XXII ; Odyssée,
I, XVI, XVIII, XXI.
[29] Iliade, VIII ; Odyssée,
I, III VI, VII, XI.
[30] Iliade, V, VI, VIII,
XVI, XVII, XXI, XXIV.
[31] Iliade, II ; Odyssée,
XIII, et les nombreuses scènes de cette dernière épopée qui se rapportent à la
séparation d'Ulysse et de Pénélope.
[32] Odyssée, XV.
[33] Odyssée, I.
[34] Théogonie, Travaux
et Jours.
[35] Travaux et Jours,
traduction de Bignan.
[36] Iliade, IV, VIII, XI,
XII, XXII, XXIII ; Odyssée, XV, XIX XXI, XXIV.
[37] Odyssée, I, II. Bien
que ce dernier chant constate la liberté de la veuve pour se choisir un époux,
ce même chant et le premier font supposer que ses parents et son fils même
pouvaient lui donner un second mari.
[38] Odyssée, I, II, XXI.