LA FEMME BIBLIQUE

 

LIVRE TROISIÈME. — L'ÉPOUSE, LA MÈRE, LA VEUVE

CHAPITRE PREMIER. — COUTUMES PATRIARCALES.

 

 

La tente du nomade. — Le roi et la reine de la tente. — Occupations domestiques de la princesse. — Son caractère. — Ses relations avec son époux. — Aimée et honorée de lui, trouve-t-elle en lui une protection assurée ? — Comment les descendants arabes des patriarches hébreux entendaient le respect de l'honneur conjugal. Voix du désert : Amr, fils de Colthoum ; Antara. Un épisode du Kitâb-al-Aghâni. — Monogamie primitive. Origine de la polygamie. — La mère. — Orgueil de la maternité. — Influence de la mère sur son fils. — En maudissant sa naissance, l'homme enveloppera-t-il sa mère dans son anathème ? — La veuve. — Les cheikhs la protègent. — Elle est soumise à l'autorité de son beau-père. — Origine du lévirat.

 

La tente des Arabes nomades, tissée du poil de leurs chèvres noires, nous rappelle aujourd'hui encore l'habitation des patriarches. Tantôt un tapis, en divisant l'intérieur, limite l'appartement de l'époux et celui de l'épouse. Tantôt un groupe de deux ou de plusieurs tentes indique que la compagne de l'émir ou que chacune des femmes de celui-ci a sa demeure particulière.

C'est à l'ombre des bois que le patriarche plantait sa tente. Père, roi et juge, il gouverne ses enfants et ses serviteurs, lève une petite armée quand il lui faut défendre un allié attaqué ; et de son tribunal peut, nous l'avons vu, prononcer une sentence de mort.

A ses côtés se tient sa femme. Elle partage, sinon le rigoureux exercice de la justice souveraine, du moins l'autorité de la royauté, et l'Éternel l'a nommée princesse[1].

Son rang ne la dispense pas des humbles travaux de la vie domestique. Elle sait préparer les repas, donner même au jeune chevreau le goût du gibier[2]. Quand le patriarche, introduisant un étranger sous la tente, tue un jeune bœuf, le fait rôtir, prépare le beurre et le lait, c'est à sa femme qu'appartient le soin de mélanger avec de l'eau la fleur de la farine de froment, de pétrir la pâte d'où sortiront ces gâteaux cuits clans la cendre chaude, et que, de nos jours, les Arabes nomment Mafrouk[3].

Et cependant des esclaves entourent la reine de la tente. Consciente de sa dignité, implacable quand il lui faut défendre ses prérogatives, imposante dans sa hauteur, tout fléchit devant elle ; et quand elle a prononcé le renvoi d'une esclave, — celle-ci fût-elle la mère d'un fils du patriarche, — l'esclave, son enfant même, s'éloigneront[4].

Maîtresse de ses serviteurs, elle est la compagne de celui qu'elle nomme Baal, son seigneur[5]. Elle le conseille[6], le console[7], l'assiste enfin. Il l'écoute[8], il l'aime[9] ; et cependant, au respect qu'il lui témoigne manque ce sentiment de protection qui sauvegarde la dignité de l'épouse et l'honneur conjugal. Quand le patriarche voyage et que sa femme l'accompagne, il craint que l'Égyptien ou le Philistin ne sacrifie la vie de l'époux à la beauté de l'épouse, et il donne à sa compagne le nom de sœur[10].

Ceux des descendants des patriarches qui en conservèrent, sinon les traditions religieuses, du moins les coutumes sociales, les Bédouins, héritèrent-ils aussi de leurs ancêtres ce que nous pourrions nommer le manque de courage conjugal ?

Interrogeons Amr, l'impérieux fils de Colthoum, Amr qui paya de la vie d'un roi un outrage fait à sa mère par la mère du souverain, et il nous dira :

Tandis que nous combattons, nos femmes blanches et belles se tiennent derrière nous ; leur présence nous excite à les préserver de l'esclavage et de fignominie...

Elles donnent à nos coursiers leur nourriture, et nous disent : Vous n'êtes point nos époux, si vous ne savez nous défendre[11].

Consultons le vrai type de l'Arabe nomade, Antara, et dans sa réponse vibrera la même émotion généreuse :

Nous défendîmes nos femmes à Elfourouk, et détournâmes de leurs têtes la flamme qui les menaçait.

Je leur jurai, au plus fort de la mêlée, quand le sang ruisselait du poitrail de nos chevaux, je leur jurai de ne pas laisser de repos à l'ennemi aussi longtemps qu'il brandirait une lance.

Ne savez-vous pas que les fers de nos lances suffiraient pour nous assurer l'immortalité, si le temps respectait quelque chose ?

Et quant à nos femmes, nous sommes les gardiens vigilants de leur honneur ; notre extrême sollicitude fait leur quiétude et leur gloire[12].

Ouvrons le Kitâb-al-Aghâni, le recueil des chants de l'antique Arabie. Ici la poésie revêt les allures libres et indépendantes, passionnées et généreuses, de la vie du désert. Avec le Bédouin, elle s'élance sur le cheval aux formes allongées, au jarret nerveux, qui, tourbillonnant dans l'espace, se précipite comme la pierre que la violence du torrent détache du roc et lance dans le vide[13]. Avec le Bédouin, elle court à la bataille, palpite au cliquetis des lances, fait voler les têtes et les bras des ennemis, aspire l'odeur du sang, s'enivre du carnage, exalte tour à tour l'âpre joie de la vengeance et la sereine satisfaction de la magnanimité. — Puis, toujours avec le nomade, elle évoque pendant la halte l'image tumultueuse du combat, et quelque fière et gracieuse figure féminine ; et l'Arabe, aussi épris de la beauté des vers que de la gloire des armes, offre à la femme aimée l'hommage de sa victoire et de sa Kasida[14].

Attendons maintenant dans l'une de ces vallées que dévastent les razzias. Peut-être trouverons-nous quelque commentaire en action des sentiments chevaleresques qu'avant l'islam inspiraient à l'Arabe le culte de la beauté des femmes et le respect de leur honneur. Nous sommes dans la vallée d'El-Akhram, sur le territoire des Benou-Firâs, qui soutiennent une lutte opiniâtre contre les Soulaym et les Benou-Djocham. Une troupe de cavaliers pénètre dans le ravin et s'y met en embuscade. C'est l'ennemi ; c'est un parti de Benou-Djocham commandé par Dourayd, guerrier et poète à la fois, comme il convient à tout héros de l'histoire antéislamique.

Dourayd attend ; et quand il voit dans le lointain se dessiner un groupe composé d'un cavalier tenant la bride d'un chameau sur lequel une femme repose, le moment de la razzia est venu pour le hardi coureur d'aventures. Déjà, à une parole brève de son chef, un Djochamite s'est élancé à la rencontre des voyageurs, et a crié au cavalier : Lâche prise et sauve-toi[15].

L'étranger demeure impassible. Rassurant avec douceur sa compagne, il lui confie la bride du chameau qui la porte ; puis, se précipitant sur l'ennemi, d'un coup de lance il le jette mort à ses pieds, et offre à la femme qu'il protège l'hommage du cheval que montait le vaincu.

Impatienté sans doute du retard de son messager, Dourayd confie à un second soldat la mission dont il avait chargé le premier.

Le voyageur accueille avec un muet dédain la sommation du Djochamite ; celui-ci s'avance. Mais l'inconnu, fondant sur lui, lui dit avec hauteur :

Laisse passer la femme libre et inviolable ; car tu as rencontré Rabîa entre elle et toi.

Déjà le second Djochamite subissait le sort du premier.

Même accueil est réservé à un troisième messager de Dourayd ; mais à la suite de ce dernier duel, la lance de Rabîa se rompt ; et quand Dourayd, qui accourt lui-même au-devant des voyageurs, quand Dourayd, qui voit sur son passage ses trois hommes tués, quand Dourayd atteint l'étranger, celui-ci est désarmé... Dourayd le regarde... Le cavalier avait repris la bride du chameau de sa compagne, et regagnait tranquillement avec celle-ci le camp de sa tribu. Rien dans la grâce nonchalante et hautaine de son attitude ne décelait une récente émotion. Sa jeunesse, la calme beauté de son visage ; la fierté, le rayonnement de son regard, de son sourire, frappent Dourayd d'un involontaire respect, l'émeuvent d'une généreuse sympathie. Il s'approche de celui qu'il était venu attaquer.

Ô cavalier, lui dit-il, on ne tue pas un homme comme toi.

Avec un tendre intérêt il continue :

Cependant nos gens battent le pays, tu es sans armes, et si jeune !...

Et d'un chevaleresque mouvement Dourayd se désarme : Prends ma lance, mon ami, dit-il à son adversaire, et je vais, de ce pas, ôter à mes compagnons l'envie de te poursuivre.

Il tourne bride, va à ses guerriers, leur dit que, sachant défendre l'honneur de sa compagne, l'inconnu a tué trois de leurs contribules, lui a enlevé à lui-même sa lance ; et devant ce redoutable adversaire, il donne le signal d'une prompte retraite. Et le pate-guerrier, frémissant du désir de connaître le nom du héros, celui de son père, celui de sa mère, exprimait dans une kasida l'admiration qu'il éprouvait pour le plus valeureux protecteur des femmes

La compagne de voyage que défendait Rabîa, fils de Moucaddam, était sa femme. Elle se nommait Rayta. Comme son époux, elle avait la jeunesse, la beauté, le courage ; et c'était naguère en échange du salut de leur tribu menacée qu'elle avait offert sa main à Rabîa.

 

Peu de temps après la journée d'El-Akhram, la maladie attaquait les forces physiques de Rabîa, sans pouvoir néanmoins abattre son indomptable vaillance. Sa mère et ses sœurs voyageaient alors, et, tout dévoré qu'il fût par la fièvre, il avait voulu les escorter, et se faisait porter à leur suite dans une litière.

On était arrivé à Cadîd, entre la Mecque et Médine. Une bande de Soulaym, entrevue dans le lointain, semblait menacer le convoi. Rabîa monte à cheval, court au-devant de l'ennemi, et revient ruisselant de sang auprès de sa mère.

Ounnu-Seyyâr, lui dit-il, applique un bandage sur ma blessure. Tu es frappée à mort dans la personne de ton fils.

Hélas ! répond-elle, c'est ainsi que nous perdons nos plus vaillants défenseurs. Nous ne connaissons point d'autre calamité que celle-là, et nous y sommes faites.

Elle panse la plaie de Rabîa ; et avec un courage tout lacédémonien, l'intrépide Bédouine renvoie son fils au combat.

Rabîa vainquit ; mais épuisé par l'effort qu'il venait de faire, par le sang qui coulait à flots de sa blessure, il se sentit mourir. Alors il dit à sa mère, à ses sœurs :

Mettez vos chameaux au trot, et gagnez les habitations les plus voisines. Je reste ici pour protéger votre retraite. J'attends l'ennemi au défilé de la montagne, à cheval, appuyé sur ma lance ; il n'osera point passer sur moi pour aller à vous.

Ce fut dans cette attitude qu'à l'endroit le plus resserré de la gorge le blessé demeura. L'ennemi regardait, et, cloué par une crainte magnétique, n'avançait pas... Cette attente se prolongea... Quel moment, quel tableau ! Sous les feux du désert, la caravane disparaissant dans les replis des âpres montagnes du Hedjaz ; des nomades sans frein se disposant à la poursuivre avec l'enivrement de la vengeance ; — et un homme, leur vainqueur, seul et mourant, les arrêtant d'un regard !

La tête du jeune Firâcide[16] s'inclina sur sa poitrine... L'ennemi s'en aperçut... Une flèche atteignit le cheval de Rabîa ; mais, en s'abattant, le coursier ne désarçonnait qu'un cadavre... Les femmes étaient sauvées. Vivant, Rabîa les défendait ; mort, il les protégeait encore.

Ce fut en vain qu'osant alors franchir le défilé les Soulaym les poursuivirent.

 

Les hostilités avaient continué entre les contribules de Rabîa et ceux de Dourayd, et les premiers, victorieux d'une attaque qu'ils avaient dirigée contre les seconds, s'étaient retirés sous leurs tentes, suivis de leurs prisonniers de guerre. Les femmes de Firâs se promenaient devant les captifs, et par l'altière et radieuse expression du triomphe semblaient vouloir augmenter l'éclat de leur beauté. Les regards de l'une d'elles s'attachèrent sur un Djochamite qui, selon la coutume des prisonniers bédouins, avait tu son nom...

Par la mort ! s'écria-t-elle, nos gens ont fait un beau coup ! Savez-vous quel est ce personnage ? C'est précisément celui qui fit cadeau de sa lance à Rabîa, le jour où il sut défendre sa pèlerine contre trois adversaires.

Et jetant sur l'inconnu son manteau :

Enfants de Firâs, s'écrie-t-elle encore, je me déclare sa protectrice. C'est l'homme de la journée d'El-Akhram.

C'était Dourayd, Dourayd qui apprenait en même temps le nom et la mort de son héros de prédilection ! Et comme il demandait ce qu'était devenue la jeune femme dont Rabîa avait sauvegardé l'honneur :

Tu la vois, répondit sa protectrice, c'est moi, Rayta, fille de Djidhl-Ettiân, et Rabîa était mon mari.

Armé par la veuve de celui à qui il avait cédé sa lance, Dourayd partit libre, et jamais ne combattit contre les Benou-Firâs.

 

Mais où étions-nous ? et où sommes-nous maintenant ? Des temps les plus reculés de la vie sémitique nous arrivons à la limite des beaux jours de l'Arabie. L'islam approche[17] et va enlever à la femme jusqu'au sentiment de son individualité. Remontons vers les patriarches hébreux, et reconnaissons que, si chez eux la femme ne fut pas entourée d'hommages aussi enivrants que chez leurs descendants arabes, ce fut dans leur postérité israélite seulement qu'elle atteignit progressivement cette place élevée d'où elle put un jour recevoir l'auréole chrétienne.

Dans la société primitive des enfants d'Héber avait été posé du reste, avec l'institution du mariage, le principe qui en fait la grandeur et la force, celui de la monogamie. Un seul homme, une seule femme devaient, en se réunissant, reconstituer cet être double que Dieu avait animé de son souffle. Mais la chute originelle avait altéré l'unité du mariage. La femme avait amené la mort sur la terre ; elle ne pouvait se racheter qu'en y perpétuant la vie, qu'en y amenant le Sauveur ; et la maternité seule devait la régénérer.

Aussi, quand la nature lui a refusé le fils dans lequel elle avait rêvé l'un des fondateurs d'une nation bénie, l'un des ancêtres du Rédempteur, quelle intensité de souffrance, mais aussi quelle force de réaction ! C'est alors que cette fière créature, naguère si jalouse de ses droits, non-seulement consentira à les partager avec une autre femme, mais présentera elle-même à son époux la rivale par laquelle elle se créera une maternité factice[18]. C'est alors qu'éclatera entre deux femmes, deux sœurs, cette lutte où la maternité sera comptée comme une victoire, la stérilité comme une défaite ; — cette lutte où l'épouse aimée, mais qui ne peut être mère, s'écriera à la vue de l'épouse délaissée, mais qu'entourent des enfants, des fils : La maternité ou la mort ! — cette lutte qui ne se terminera que par le cri suprême de la femme stérile enfantant un fils : Dieu a enlevé mon opprobre ![19]

L'épouse avait elle-même aidé à l'établissement de la polygamie.

La mère de famille ! Quel horizon dut s'ouvrir devant la première femme à sa première maternité ! La puissance créatrice de Dieu est descendue en elle ; ici la mère de famille devient la mère de cette humanité qui par elle souffrira, luttera, mais par elle aussi triomphera ! Elle le sent, le comprend, et dit : J'ai acquis un homme de l'Éternel ![20]

La mère de famille ! Ce titre seul consacre l'autorité souveraine de l'épouse. Ce fils qu'elle a acheté au prix de ses larmes, il est à elle, il lui appartient ! Elle l'appelle d'un nom qui exprime les angoisses de son attente, les douleurs de sa délivrance ou les joies de sa maternité[21]. Elle lui imprime son caractère, elle lui insuffle ses sentiments[22]. Ce fils devient sa couronne ! L'Arabie ancienne avait ses mères heureuses[23] : c'étaient les mères de ses héros ! De même, chez les descendants israélites des patriarches, le nom de la mère continua d'être associé à la gloire du fils.

L'homme semble comprendre de quelles souffrances il a été le prix. Sans doute, à ces heures de désespoir et d'abattement où la nature entière se voile à nos yeux du deuil de notre cœur, il pensera à l'héritage de douleur, de faiblesse, que lui a légué, sa mère ; il pensera à la fragilité de cette existence qu'elle lui a donnée, au venin qui empoisonne cette vie fuyante comme l'ombre, passagère comme la fleur ; et si le néant seul lui semble devoir la terminer, alors l'homme né de la femme lancera cet anathème : Périsse le jour où je suis né ![24]

Mais, loin de faire porter à sa mère le poids de ses misères, il lui paie par son amour les angoisses qu'il lui a coûtées à elle-même. Il lui obéit pendant qu'elle passe sur cette terre[25], et la pleure longtemps quand elle est descendue dans le schéol[26].

 

Veuve, le titre de mère protège encore la femme ; et, un enfant sur le bras ou à son côté, elle voit s'ouvrir devant elle les tentes de ces chefs de famille qui consoleront sa douleur, allégeront sa misère[27].

Nous ne savons si ce titre la soustrayait à l'autorité, à la juridiction de son beau-père[28] ; mais il l'exemptait de l'obligation d'épouser le frère de son mari.

Il ne fallait pas que le nom du patriarche s'éteignit avec lui. Aussi, de même que la servante procurait à sa maîtresse stérile une maternité d'emprunt, le frère de l'Hébreu mort sans enfants devait s'allier à la veuve de ce dernier et donner à celui qui n'était plus la postérité dû en revivrait du moins la mémoire[29] !

 

 

 



[1] Genèse, XVII, 15, 16.

[2] Genèse, XXVII, 9.

[3] Genèse, XVIII, 6, et note de Cahen.

[4] Genèse, XXI.

[5] Cf. Marriage, by William Latham Bevan.

[6] Genèse, XXVII, 46.

[7] Genèse, XXIV, 67.

[8] Genèse, XXVII, 46 ; XXVIII, 1.

[9] Genèse, XXIV, 67.

[10] Genèse, XII, XX, XXVI.

[11] Moallaca d'Amr, fils de Cothoum, traduite par M. Caussin de Perceval, dans son Essai sur l'Histoire des Arabes avant l'islamisme.

[12] Journal asiatique, juillet 1837, lettre de M. Fresnel à M. Mohl.

[13] Cf. dans la moallaca d'Imroulcays, une belle description du cheval : Essai sur l'Histoire des Arabes avant l'islamisme, par M. Caussin de Perceval.

[14] Pièce de vers. Cf. Histoire générale du système comparé des langues sémitiques, par M. Renan, 3e édit., 1863. Première partie, liv. IV, chap. II, branche ismaélite ou maaddique.

[15] Traduit du Kitâb-al-Aghâni, par M. Caussin de Perceval, Essai sur l'Histoire des Arabes avant l'islamisme. C'est à cette traduction qu'appartiennent les phrases que nous avons placées dans la suite de cet épisode.

[16] Rabîa appartenait à la tribu des Benou-Firâs.

[17] Dourayd, qui, parvenu à l'extrême vieillesse, soutint de sa présence la lutte des Havvâzin contre Mahomet, périt à la bataille de Honayn, gagnée par celui-ci, l'an 630 après J.-C.

[18] Genèse, XVI, XXX.

[19] Genèse, XXX, 23, traduction de Cahen.

[20] Genèse, IV, 1, traduction de Cahen.

[21] Ève, Lia, Rachel nomment leurs fils. Cf. Genèse, IV, 25 ; XXXIX, XXX.

[22] On trouve dans le caractère de Jacob la finesse et la bonté de Rébecca. C'est à l'impulsion de sa mère que Jacob obéit en attirant sur sa tête la bénédiction d'Isaac. Genèse, XXVII.

[23] Fatima, l'une des trois Mères heureuses, est l'une des figures les plus intéressantes et les plus dramatiques de l'histoire antéislamique. Cf. Essai sur l'Histoire des Arabes avant l'islamisme, par M. Caussin de Perceval.

[24] Job, III, 3 ; XIV, 1. Voir aussi le discours d'Éliphaz, XV, 14 celui de Bildad, XXV, 4, traduction de Cahen.

[25] Genèse, XXVII.

[26] Genèse, XXIV, 67.

[27] Job protège la veuve, XXIX, 13 ; XXXI, 16.

[28] Pendant son veuvage, Thamar est condamnée à mort par son beau-père. Genèse, XXXVIII, 24.

[29] Genèse, XXXVIII.