L'ouvrage et la méthode. — Une idée préconçue : deux textes.
- Un texte de Varron. - Un texte de Pompée. - Une idée préconçue. — L'itinéraire
de l'Ile aux Alpes. - De l'Ile à la Druentia. - Une contre- marche
incompréhensible. - Le texte de Tite-Live : Druentia. - Le texte de Polybe :
Le long du fleuve en pays plat. - L'entrée des Alpes. - Le col, le campement
et la vue de l'Italie. - La descente.
L'OUVRAGE ET LA MÉTHODE
L'ouvrage de M. Chappuis est un des derniers en date (1897), et, sinon le plus complet, du moins
un des plus impartiaux qui aient été publiés. L'auteur montre un désir
sincère d'établir la vérité et non pas une ardente envie défaire triompher un
système préconçu. Dès ses premières pages, il sait nous charmer et s'attirer
notre sympathie par sa méthode claire et précise, par son style élégant et
sobre, par sa modestie simple, par son calme et sa modération dans les avis
qu'il émet.
Nous ne saurions faire un trop grand éloge de la méthode
qu'expose M. Chappuis dans les premières pages de son travail. Tout ce qu'il
a écrit sur ce sujet[1] est dicté par le
bon sens, le jugement droit, et l'esprit scientifique ; il faudrait tout
lire, tout retenir de ces quelques pages. Nous ne pouvons résister au plaisir
de citer les passages qui nous ont le plus frappé : D'abord
n'est-il pas évident que, dans une question qui est tout à la fois de
topographie, d'érudition, de critique et d'interprétation de textes, il faut
laisser de côté ces discussions a priori qui prétendent dominer et régler les
faits au nom de principes généraux ? Il y a là tout à la fois la
meilleure définition qui se puisse donner de la question si complexe
d'Annibal, et le meilleur conseil pour celui, qui veut en entreprendre
l'étude. Nos vues personnelles ne serviraient qu'à
nous-égarer, et disons-nous bien que notre autorité n'est rien, et qu'il faut
nous incliner devant celle des anciens. Nous avons deux grands récits de la
marche d'Annibal, l'un par Polybe, l'autre par Tite-Live[2]. Posons en principe que nous mettrons au-dessus de tout une
solution qui reposera sur la conciliation des témoignages de nos deux
historiens... Lisons-les dans le texte même,
et le texte des meilleures éditions ; lisons-les sans parti pris, en donnant
au texte son sens littéral et le plus exact, en en pesant toutes les
expressions avec une attention scrupuleuse ; n'admettons aucune
interprétation arbitraire.... Et ces deux
textes, il faudra aller les lire au
milieu des Alpes. Il ne saurait suffire de les étudier en érudit, au coin de
son feu, une carte sous les yeux[3].....
On ne saurait mieux dire, et M. Chappuis a vraiment défini
la seule, la vraie méthode à suivre dans cette étude.
Si nous avions un reproche à faire à notre auteur, c'est
de n'avoir pas assez facilité la tâche de son lecteur ; il a écrit sur Annibal
en homme qui l'étudié depuis quarante ans, et auquel tous les détails de
l'expédition carthaginoise sont familiers, sans se rendre compte qu'il faut
prévenir et documenter celui qui n'a pas fait une élude préalable de la
question. Il y a certainement de l'ordre dans sa méthode, dans ses idées et
dans son style ; il en manque peut-être un peu dans la forme extérieure de
l'ouvrage ; mais ne nous arrêtons pas à ce défaut tout superficiel, et
cherchons plutôt s'il y a des objections à formuler sur le fond.
UNE IDÉE PRÉCONÇUE : DEUX TEXTES
Il y a quelquefois loin de la théorie à l'application ;
c'est un peu le cas pour M. Chappuis, qui ne nous paraît pas avoir toujours scrupuleusement
observé la méthode qu'il avait si éloquemment préconisée.
Un texte de Varron.
— Son ouvrage débute en effet un peu brutalement par un texte[4], présenté sans
préambule ni préparation d'aucune sorte ; l'effet est visiblement cherché, la
phrase est mise en lumière, et l'auteur veut nous influencer ou s'influencer
lui-même. Ce texte a trait à cinq passages des Alpes, dont l'un fut la route
d'Annibal ; il est de Varron, mais ne nous est parvenu que par les
Commentaires sur Virgile, de Servius Honoratus. Ce n'est même pas ce commentateur
qui nous a transmis ce texte, figurant d'ailleurs entre crochets sur
certaines éditions : Sane omnes altiludines montium
licet a Gallis Alpes vocentur, proprie tamen montium Gallicorum sunt ; quas quinque
viis, Varro dicit transiri, posse. Una quœ est juxta mare per Liguras ;
altera qua Hannibal transiit ; tertia qua, Pompeius ad Hispaniense bellum
profectus est ; quarta que Hasdrubal de Gallia in Italiam venit ; quinta quæ
quondam a Græcis possessa est, quæ exinde Alpes Græciæ appellantur[5]. Ces lignes, nous dit M. Chappuis lui-même[6], sont de l'auteur qui a complété le travail de Servius.
Admettons que cet intermédiaire nous ait transmis fidèlement le texte, et
voyons ce que M. Chappuis va en tirer. Il en ressort, d'après lui,
qu'Annibal, Asdrubal, Pompée, n'ont pas passé par les Alpes Grées,
c'est-à-dire par le Petit Saint-Bernard, et que les routes suivies parles
trois généraux ont été différentes ; ses affirmations seraient légitimes si
elles se bornaient là. Mais où il passe à l'interprétation discutable, c'est lorsqu'il
suppose que les roules sont énumérées en parlant du sud pour remonter au
nord, et lorsqu'il prétend ensuite les rapporter aux cols fréquentés
aujourd'hui. M. Chappuis se sent bien d'ailleurs en défaut, il essaie de se
reprendre, il hésite : Sans doute ce ne sont là que
des conjectures, dit-il ; mais il va essayer de leur donner quelque
valeur en recourant à un texte de Pompée.
Un texte de Pompée.
— Pompée, allant en Espagne combattre Sertorius, écrit en effet au Sénat qu'il vient d'ouvrir à travers les Alpes un chemin
différent de celui d'Annibal et plus convenable pour les Romains ; per eas (Alpes) iter aliud, atque Hannibal, nobis opportunius, patefeci[7]. Et M. Chappuis
de s'écrier : N'est-ce pas le mont Genèvre qui est
désigné par les
mots nobis opportunius ? où chercher un passage qui soit en lui-même plus facile, qui assure mieux les intérêts
des Romains ?[8]
Et du rapprochement de ces deux textes, voici la
conclusion étonnante qu'il tire : Ainsi le texte de
Varron, confirmé par ce précieux témoignage de Pompée, nous autorise à penser
qu'Asdrubal a passé par le mont Cenis, Pompée par le mont Genèvre, et qu'il
faut chercher plus au midi la voie suivie par Annibal[9].
Une idée préconçue.
— Non, les textes n'autorisent pas ces suppositions, si on ne les interprète pas, si on n'y introduit pas des
éléments étrangers. Il faut, pour en tirer les suppositions précédentes,
avoir intercalé entre les lignes d'autres suppositions, et c'est là une voie
dans laquelle on doit se garder de s'engager.
Celle discussion placée en tête de l'ouvrage, avant
l'exposé même de la méthode, au lieu de nous impressionner favorablement,
nous a déplu. L'auteur, avec sa finesse habituelle, veut nous rallier à lui :
Sans regarder à l'avance la question pour résolue,
ajoute-t-il, il y avait lieu de vérifier la donnée
Varronienne (p. 4). Il ne nous
semble pas qu'il y ait rien à vérifier dans ces textes, si on les adopte tels
qu'ils sont. Notre avis est qu'il y a seulement à surveiller l'influence de
cette donnée Varronienne, qui va hanter le
cerveau de l'auteur, et rester chez lui l'idée préconçue
contre laquelle il conseille aux autres de se tenir en garde.
L'ITINÉRAIRE DE L'ILE AUX ALPES
Nous étudierons seulement cet itinéraire dans la partie
qui est particulière au système de M. Chappuis, c'est-à-dire de l'Ile aux Alpes.
De l'Ile à la Druentia. — L'Ile est bien, pour M. Chappuis, le pays limité par
l'Isère et le Rhône ; et Annibal, arrivé au confluent, intervient dans les
querelles du peuple qui l'habitait. Tous les raisonnements qu'il a faits
jusque-là sont d'ailleurs parfaits, tous ses arguments acceptables.
Pour aller de l'Ile aux Alpes, il est tenté, cela se
devine, d'adopter le tracé par la vallée de l'Isère ; mais il est hypnotisé par
le but à atteindre, il veut mener Annibal vers un col au sud du Mont Genèvre,
en lui faisant traverser la
Durance (Druentia). Il pourrait bien, il est vrai, y
arriver en suivant l'Isère et le Drac ; mais c'est Polybe qui l'en empêche, comme
il nous l'avoue. M. Chappuis ne peut en effet retrouver les distances données
par l'historien grec[10] sur un
itinéraire qui suivrait l'Isère, le Drac et la Gresse pour arriver au
col de la Croix Haute
et redescendre vers la
Durance, et compte en effet 228 kilomètres
au lieu de 142. Pour raccourcir son itinéraire, il adopte donc la vallée de la Drôme, et comme il
ne compte plus alors que 152 ou 157 kilomètres
jusqu'à la Durance,
il se déclare satisfait.
Une contremarche
incompréhensible. — Nous avons vu dans le chapitre VII ce qu'il
fallait penser au point de vue géographique d'un itinéraire par la vallée de la Drôme, et nous n'y
revenons pas.
Mais il est un point qui nous étonne ; M. Chappuis,
admettant qu'Annibal est arrivé jusqu'au confluent de l'Isère et du Rhône, est
obligé de le faire redescendre ensuite jusqu'au confluent de la Drôme et du Rhône.
Celte volte-face paraît étrange pour un général que les circonstances
devaient pousser de l'avant et qui n'avait nul obstacle à redouter sur sa
route ; pourquoi aurait-il fait ce chemin inutile en avant, puis en arrière ;
pourquoi surtout, serait-il allé vers l'Ile se mêler aux querelles d'une
contrée qu'il ne devait ni traverser, ni même longer. Et ce qu'il y a déplus étonnant
encore, c'est qu'il aurait abandonné une bonne route, passant dans un pays où
il venait de se créer des amitiés, pour en prendre une autre beaucoup plus
difficile et traversant un pays dont les populations lui avaient montré leur
hostilité.
Pourquoi donc M. Chappuis, dont les raisonnements ont été jusque-là
si précis et si convaincants, se croit-il obligé d'adopter la vallée de la Drôme pour satisfaire
cette question des distances ? C'est parce qu'il est guidé, malgré lui, par
son idée préconçue ; il met lui-même en défaut la méthode qu'il a exposée, en
voulant à tout prix mener Annibal à la Haute-Durance. Il
n'a pas discuté le choix de ce point, et il veut pourtant, y faire aboutir son
itinéraire. La seule raison qu'il nous donne pour abandonner tout-à-coup la
vallée de l'Isère, c'est qu'on ne peut trouver sur cette route l'entrée des
Alpes[11] ; nous verrons
plus tard ce qu'il faut penser de ce jugement.
Le texte de Tite-Live :
Druentia. — L'itinéraire qu'il adopte ainsi pourra du moins satisfaire,
espère-t-il, le Druentia de Tite-Live. Mais il n'en est rien, et l'itinéraire
se trouve même en contradiction avec les deux passages où l'auteur latin
emploie ce mot. Tite-Live écrit[12] : Inde per extremam oram Vocontiorum agri tendit in
Tricorios haud usquam impedita via priusquam ad Druentiam flumen pervenit.
Or, d'après M. Chappuis, Annibal traverse le territoire des Voconces au lieu
de le longer ; il prétend, pour se justifier, que per extremam oram peut fort bien
être interprété arrivé à l'extrémité de leur
territoire. Soit ; accordons-lui cette interprétation,
quoiqu'elle ne nous semble pas satisfaisante. Mais que fait-il de haud usquam
impedita via... ? Ce membre de phrase répond-il à l'itinéraire par
la vallée de la Drôme,
peut-il désigner cette route hérissée de difficultés et où les tribus hostiles
avaient vingt occasions d'accabler les Carthaginois ? Il faut, pour arriver à
la Durance
selon M. Chappuis, passer par le col de Cabre, descendre la vallée du Buech,
et aller par Gap et Chorges jusqu'aux bords de la Durance ; il ne nous
semble pas que ce soit là une route sans obstacles.
Laissons maintenant de côté la description du fleuve
lui-même, qui, nous l'avons vu, ne répond pas exactement, dans la partie supérieure
de son cours, à la description de Tite-Live, et passons au second passage où le
mot Druentia figure dans le récit : Hannibal ab Druentia campestri maxime itinere ad Alpes
pervenit[13]. Avec une bonne
foi qui nous plaît, M. Chappuis renonce à expliquer ce passage, et il l'avoue
très franchement : Les mots ab Druentia n'ont aucun sens. Quand on est arrivé à la Durance, on est au pied
des Alpes, et sur aucun point de la vallée on ne trouve une plaine entre la rivière
et la montagne. Tite-Live commet ici une erreur[14]... Ainsi donc, parce qu'il a traduit par
Durance le mot Druentia, M. Chappuis est obligé d'admettre que tout le récit
concernant l'itinéraire ou le cours d'eau est entaché d'erreur. Il nous
semblerait préférable, pour notre part, de conserver intégralement le récit,
et, de voir ce que peut bien être ce Druentia.
Le texte de Polybe : 800
stades le long du fleuve, dans le pays plat. — Si maintenant nous
examinons comment M. Chappuis satisfait au texte de Polybe, nous nous
demanderons comment il retrouve les 800 stades le
long du fleuve. Il a choisi la vallée de la Drôme précisément
pour obtenir les 800 stades exactement, mais les compte-t-il le long du
fleuve ?... Est-il le long du fleuve quand il
passe le col de Cabre à 1.180 mètres, quand il remonte le torrent de
Buech pour aller à Gap, quand il va de Gap à Chorges par des sentiers de montagne
?... Non seulement il ne suit pas une vallée, mais il traverse une crête
séparant deux bassins ; M. Chappuis a passé rapidement sur cette partie de
l'itinéraire qu'il décrit en deux lignes[15]. Les distances
qu'il indique[16]
ne sont nullement prises le long du fleuve ; il est même impossible, par cet
itinéraire, d'en trouver 500 le long d'un fleuve ! Notre affirmation est facile
à vérifier sur une carte quelconque.
Quant aux indications topographiques données par l'auteur
grec : Tant qu'il fut dans le pays plat, les petits
chefs allobroges se continrent, nous ne croyons pas qu'elles puissent
être retrouvées dans l'itinéraire proposé par M. Chappuis. Cet auteur nous
dit bien que pour Polybe, ce passage des chaînes
subalpines n'est pas un pays de grande montagne ; que c'est, relativement au
passage des Alpes proprement dites, un pays de plaine[17], nous ne sommes
pas convaincus. Nous persistons à croire, que Je pays plat est une plaine, et
la plaine un pays plat ; et nous préférons nous en tenir rigoureusement au
texte.
L'entrée des Alpes.
— M. Chappuis place ensuite l'entrée des Alpes immédiatement après le passage
de la Durance,
supprimant ainsi toute la partie de la marche comprise entre le passage de la Druentia et l'arrivée
aux Alpes ; cette entrée est pour lui dans la vallée de l'Ubaye, vers le fort
Saint-Vincent et le Lauzat.
Nous ne discuterons pas l'habile identification qu'il a
établie de la première attaque[18], il faudrait
pour cela avoir passé plusieurs jours sur les lieux, ce que nous avons jugé
inutile de faire. Nous rappellerons simplement à ce propos une phrase du
colonel Hennebert, fort méchante d'ailleurs à l'égard de tous les auteurs
sans distinction : On peut voir et l'on voit
effectivement, dit-il, tout ce qu'on veut
dans les Alpes : partout, les ressemblances sont frappantes pour des yeux
prévenus en faveur d'un système longtemps caressé[19].
Mais il est un point néanmoins que nous pouvons discuter à
propos de ce premier combat, parce qu'il relève directement du texte, et
nullement du terrain. Quand les troupes d'Annibal
commencèrent à s'engager dans les terrains difficiles, dit Polybe, les chefs allobroges concentrèrent des forces suffisantes
et occupèrent les positions favorables. M. Chappuis est évidemment
gêné par ce mot précis d'Allobroges qui est répété à deux reprises dans le
passage en question, et il essaie de se tirer d'embarras en disant que la confédération allobrogique ne comprenait de la vallée
de Barcelonnette que la partie inférieure[20]. Nous ne croyons
pas que les Allobroges se soient étendus jusque-là ; les données qui ont été
recueillies jusqu'à ce jour sur l'histoire de ce peuple sont en contradiction
avec cette opinion.
Le col, le campement et la vue
de l'Italie. — Si nous continuons à suivre M. Chappuis dans son
ascension, il nous mène après le deuxième combat, au col de la Roure (2.750m), pour passer dans la vallée de la Vraita. Pour nous
faire accepter le passage par ce col, il est obligé d'admettre de prodigieux changements qui consistent en éboulements,
élargissements de ravins, augmentation de la raideur des pentes[21], etc. Puis, ce
n'est qu'après avoir franchi les Alpes qu'Annibal campe dans le vallon de Lautaret[22], tandis que
Polybe dit : Le neuvième jour, il atteignit le col,
y campa, et s'y arrêta deux jours. Et plus loin : Le lendemain, il leva le camp, et commença la descente.
Il ne peut d'ailleurs, ni du vallon, ni de ses alentours,
montrer les plaines du Pô à ses hommes, et il n'a nullement la vue de l'Italie
décrite par Polybe ; nous en sommes donc réduits à admettre encore que tous
ces termes sont des termes figurés, et qu'Annibal a réconforté ses soldats
par des fleurs de rhétorique.
La descente. —
L'identification de la descente que M. Chappuis fait très habilement (autant que la seule lecture peut nous permettre d'en juger), nous paraît
être néanmoins en défaut dès le début, quand il prétend que le campement doit
se trouver au pied du col[23] que l'armée
vient de franchir. Si c'est ce que la topographie du col de la Roure montre à ses yeux, ce
n'est pas ce que le texte grec montre aux nôtres ; Polybe n'a nullement donné
pareille indication. M. Chappuis prend ensuite comme données
topographiques ayant quelque chose de plus varié et de plus spécial[24] des membres de
phrases qui peuvent s'appliquer à n'importe quel col des Alpes, et nous nous
étonnons que cet alpiniste éprouvé ait conclu après leur énumération : Voilà ce qu'on ne trouvera dans aucune autre partie des
Alpes[25].
Nous prétendons précisément trouver ailleurs un itinéraire
répondant aux conditions topographiques imposées par les textes, et sans
avoir besoin de les interpréter.
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