La hiérarchie des membres du clergé entre eux, vers 1610, dans les cérémonies officielles parait s'établir ainsi : les évêques, — les abbés des grandes abbayes, —les doyens et dignitaires des églises cathédrales et royales, — les prieurs des prieurés conventuels et claustraux, — les chanoines des cathédrales, — les doyens des collégiales, — les curés, — les chanoines des collégiales, — les religieux, —les simples prêtres. Les cardinaux sont traités de révérendissimes ; les archevêques et évêques de révérends pères en Dieu, messires... ; les grands abbés de révérends pères en Dieu, maîtres ; les dignitaires des grands chapitres de nobles et discrètes personnes, maîtres ; les curés, trésoriers et dignitaires de chapitres ordinaires vénérables maîtres ; les doyens, prévôts et chanoines de maîtres et s'ils sont gentilshommes de nobles maîtres. On voit, en 1625, un prêtre, vicaire de deux paroisses à Avallon, qualifié de patriarche d'une troisième. (Arch. com. Avallon, GG-15.) |