Le pouvoir royal prescrit la concorde et protège les réformés. — Charges et emplois auxquels ils sont admis. — Subvention de l'État au culte protestant ; elle égale ce qu'il reçoit de nos jours. — Souscriptions publiques pour les temples. — Dons et legs particuliers. — Traitement des pasteurs. — Consistoires, leur administration ; baptêmes, mariages, cimetières. — Colloques et synodes. — Obligations des ministres vis-à-vis de l'État. — Suppression des villes de sûreté ; l'exercice public du protestantisme. — Tentatives politiques et financières de Richelieu pour la conversion des dissidents.Il faut, dit le duc de
Rohan, que le roi de France ne se montre pas animé
contre ses sujets de la religion, afin que les protestants ne se jettent pas
en la protection d'Angleterre ; il ne faut pas aussi qu'il se montre
tellement leur partisan qu'il donne soupçon aux catholiques, le plus grand
corps de son État. Cette conduite, recommandée par le chef des
huguenots, fut celle que suivit le chef des catholiques. Sans se concerter,
Rohan et Richelieu se rencontraient. Le même homme qui, à Les catholiques étaient enclins à tout empêcher, les curés
toujours prêts à se plaindre ; le premier ministre, quoique poussé, sollicité
sans cesse contre les protestants, ne céda presque jamais. C'est en vain
qu'on lui demande de supprimer tel prêche, d'interdire dans tel village le libre exercice de Cette épithète officielle de Prétendue, qui blesse au vif
l'amour-propre des dissidents, est elle-même adoucie dans la pratique ; on
n'oblige pas les ministres à s'en servir dans les actes publics. Les
tribunaux défendent aux orthodoxes d'appeler les protestants hérétiques ou huguenots
; ils interdisent à ces derniers d'appeler les catholiques adversaires de l'Église, et de se qualifier
eux-mêmes de religion catholique et apostolique.
Ce n'est pas là l'égalité de traitement, ni la pleine liberté, comme la
principauté de Sedan nous en offre un spécimen unique en Europe, sous le duc
de Bouillon ; ce n'est pas non plus la fraternelle entente de quelques
villages lorrains, où l'Église sert aussi de prêche, où le curé et le pasteur
vivent en une parfaite intelligence ; mais
c'est un modus vivendi très-supérieur
à tout ce qui existait alors sur la surface de la terre : le droit de vivre,
laissé par l'État à l'opinion qu'il ne partage pas[7]. Le pouvoir
central était du reste plus tolérant que les pouvoirs locaux ; il est plus
facile aux réformés de devenir conseillers de parlement que maîtres tailleurs
on contrôleurs des gabelles. Au présidial d'Alençon, sur treize officiers il
y en a huit protestants, sans parler de deux conseillers honoraires. Le Roi
fait des huguenots maréchaux de France, les assemblées rurales ne veulent pas
même en faire des procureurs fiscaux ; les villes où ils sont en minorité ne
leur accordent dans le consulat ou l'échevinage qu'une représentation
dérisoire, ou la leur refusent tout à fait. C'est le cas en Dauphiné, en
Provence. Les réformés, qui trouvent mille
difficultés dans les moyens ordinaires, se jettent avec empressement
sur les lettres de maîtrise extraordinaires, vendues par le Roi. Singulier contraste ; ici
l'absolutisme protège la liberté commerciale[8]. Plus tard, sous Louis
XIV, c'est le gouvernement qui prendra l'initiative des mesures restrictives
; il exigera des professions de foi catholique pour sacrer un huissier, ou
ordonner un procureur. Sous Richelieu, au contraire, il prête à l'église
dissidente un appui moral et matériel, dans la limite fixée par les lois. Il
défend, par exemple, de vendre des ouvrages de théologie protestante, s'ils ne sont approuvés par les délégués des
synodes. Non-seulement les pasteurs étaient exempts de taille,
comme les autres ecclésiastiques de France, mais l'État contribuait par une
subvention annuelle de Les chambres de l'Édit, tribunaux composés de membres des deux cultes, faisaient respecter les legs et les donations innombrables dont les réformés gratifiaient les anciens de leur consistoire et qui, depuis les plus minimes oboles jusqu'aux opulentes successions, servaient à l'entretien des ministres de la parole de Dieu, des aspirants et proposants au saint ministère, à l'édification d'un temple, à l'achat d'un cimetière pour la sépulture de ceux de la religion[11]. Aux subventions officielles, aux dons et legs
particuliers, s'ajoutaient le produit des collectes faites en Hollande, en
Suisse et en Angleterre, chez des coreligionnaires plus heureux, et celui de
l'impôt paroissial dont les consistoires dressaient des rôles, approuvés par
les magistrats, et déclarés exécutoires comme pour
les deniers royaux[12]. Chaque église,
en choisissant un pasteur, faisait avec lui un traité ; il n'y avait donc
rien de fixe dans le chiffre du traitement, proportionné aux ressources du
consistoire et aux demandes des ministres. Ceux-ci reçoivent de 300 à On sait que cette personnalité civile, si chichement accordée par les gouvernements modernes aux associations, quelles qu'elles soient, était encore de droit commun au dix-huitième siècle ; les protestants qui agissaient toujours collectivement étaient les premiers à en profiter : leurs consistoires représentaient nos curés, leurs colloques nos évêques, les synodes généraux tenaient la place de Souverain Pontife, ordonnaient des jeûnes nationaux qui devaient être exécutés partout en même temps, et prononçaient des excommunications. Les laïques et les pasteurs administraient de concert ; du haut en bas, il était de règle absolue d'empêcher les uns ou les autres de s'attribuer la prépondérance, à plus forte raison une autorité exclusive. Les anciens, membres laïques du consistoire, étaient promus à cette charge avec une solennité qui ne différait pas beaucoup — y compris l'imposition des mains — de celle que l'on mettait à consacrer les pasteurs. Les pasteurs eux-mêmes n'étaient que les présidents et non les chefs des consistoires ; ils n'avaient, ni au temporel, ni au spirituel, une autorité plus grande que celle de leurs collègues, le calvinisme reposant principalement sur la discussion et l'égalité, comme le catholicisme sur l'autorité et la hiérarchie. Les synodes provinciaux se tenaient tantôt dans une ville, tantôt dans l'autre ; de même les synodes nationaux siégeaient successivement dans chaque province[15]. Sur ses douze ou quatorze membres, chaque consistoire en déléguait deux au synode — un ancien et un pasteur — et le synode agissait de même pour l'assemblée générale. Cette assemblée choisit un modérateur (président), un adjoint, un pasteur et un scribe. À ses délibérations assiste un commissaire royal, de la religion réformée ; ce que les auteurs protestants considèrent à tort comme une mesure vexatoire, puisque le Roi est également représenté par un homme à lui, dans les réunions d'évêques députés par tout le clergé du royaume[16]. Richelieu, tolérant en fait de doctrine (nous l'avons dit ailleurs), demeure despotique et un peu méfiant en fait d'administration ; il paye les frais du synode de Charenton (1631), ce qui ne s'était jamais fait encore, mais il indique les députés généraux qu'il désire voir nommer, au lieu d'en laisser le libre choix à la réunion. Il défend la communication des synodes entre eux, et interdit les consistoires fortifiés des chefs de famille, réunions orageuses qui donnaient de l'ombrage sans grand profit pour la liberté de conscience[17]. Chaque paroisse — ou comme disent les réformés : chaque église — est administrée par un consistoire. L'un des membres gère les deniers des pauvres[18], l'autre la subvention du ministère ; un troisième inscrit sur les registres les baptêmes, les mariages et les décès. Chaque consistoire a son livre des censures, où il consigne les blâmes infligés à quelques fidèles : ce ménage sera averti de hanter les prédications un peu plus qu'il ne fait. Un mari et une femme qui se sont séparés seront invités à se remettre ensemble. On députe deux anciens à une dame, pour tâcher de vaincre son cœur impénitent, et lui faire sentir ses fautes, la menaçant de la retrancher du corps de l'église, comme un membre pourri. Un tel est admonesté pour avoir assisté à un ballet, ou pour avoir dansé publiquement. Mademoiselle de Montcamp est priée de se réconcilier avec madame de Montcamp, sa belle-mère, ou de ne pas participer à la cène de l'église de Layrac, ni lieux circonvoisins qui sont prévenus. Les reproches sont plus vifs quand ils touchent aux matières religieuses : un coreligionnaire a-t-il épousé une papiste dans le temple des idoles ; a-t-il accompagné un parent à la sépulture des superstitieux ; a-t-il mis son fils au collège des Jésuites, il est menacé d'être retranché du corps des fidèles, traité d'apostat, et tenu de faire réparation publique pour témoigner son repentir[19]. Avant de se retirer d'une église et d'aller à une autre, il faut, suivant la discipline, obtenir l'autorisation du consistoire, et protester qu'on n'a aucune animosité contre personne de celle que l'on quitte. Le culte extérieur des calvinistes français, qui s'est modifié depuis le dix-septième siècle, différait beaucoup, dès cette époque, de celui des protestants allemands, hollandais ou anglais. Ceux de France communiaient debout, pendant que l'on chantait des psaumes ; tous gardaient leur chapeau sur la tête durant le sermon et les lectures, ils l'ôtaient seulement pour les prières[20]. La recherche de la simplicité était la préoccupation dominante ; les protestants, dans tous les testaments que nous avons eus sous les yeux, insèrent cette clause : qu'ils veulent être enterrés sans cérémonie, et le plus simplement que faire se pourra. On présentait même rarement les cercueils au temple. La question des cimetières fut cependant des plus difficiles à résoudre ; les huguenots prétendaient inhumer leurs morts dans le cimetière catholique, ce que les édits avaient formellement défendu[21], — le protestant défunt fût-il seigneur de la paroisse, — et les catholiques mettaient partout beaucoup de mauvaise grâce à fournir aux dissidents, selon la teneur des mêmes édits, un lieu convenable pour leurs inhumations. Les réformés, repoussés par les autorités locales, furent quelquefois forcés d'enterrer leurs parents dans les champs ; la masse des procès et des querelles à ce sujet montre que les défunts furent les derniers à profiter de la tolérance dont les vivants étaient parvenus à jouir[22]. Ce n'est pas, à vrai dire, que l'exercice du culte
protestant se fit partout sans contestation. Avec La jurisprudence est si variable d'une année à l'autre et d'une province à sa voisine, qu'on a sous les yeux le pour et le contre, dans chaque cas particulier ; ce qui ressort d'un examen général, c'est que les petites justices sont plus exclusives que les grandes, les parlements moins impartiaux que le gouvernement, et que dans le gouvernement Richelieu est de tous le plus libéral[26]. Sauf en un cas : vis-à-vis des huguenots étrangers. Un grand nombre, bannis de Piémont, affluaient en Provence ; on les en chasse, mais sans donner les motifs de leur expulsion ; on recommande la discrétion au gouverneur ; il devra simplement défendre à tous étrangers de s'habituer en Provence, sans permission du Roi[27]. On proscrivit également les ministres qui n'étaient pas d'origine française. Les deux pasteurs de Charenton étaient l'un de Genève, l'autre de Sedan ; l'édit de Nantes avait laissé toute liberté là-dessus. Reste à savoir si cette restriction, qui fut la seule, était excusable, au moment où nous cherchions à développer l'esprit national chez nos compatriotes dissidents. En 1623, le Roi avait fait connaître au synode général ses intentions pour l'avenir : les droits acquis seraient respectés, les étrangers reçus ministres resteraient, mais il fut défendu d'en nommer d'autres. L'interdiction fut renouvelée plusieurs fois ; on y joignit la défense aux ministres français de sortir du royaume, aux consistoires de céder, même à titre temporaire, des ministres aux républiques et souverainetés étrangères, sans la permission royale[28]. On a vu précédemment que Richelieu s'attribuait les mêmes droits sur le clergé catholique, que le Roi se jugeait libre de prohiber aussi bien l'importation que l'exportation des religieux ; l'extension de ces procédés aux huguenots était à ses yeux l'exercice de son absolue autorité sur le territoire. Cette autorité même, le cardinal en usa peu avec les
réformés. On trouverait bien quelques faits de pression destinés à procurer
des pensionnaires à l'hôtel des nouvelles
catholiques, dirigé par madame de Combalet ; des enfants enlevés par
l'ordre du Roi à un père protestant, qui veut les
empêcher d'embrasser notre religion ; mais le plus souvent c'est par
des cadeaux et des promesses qu'il tache de les ramener. Un Père Athanase,
Capucin, convertit un M. le marquis de Il est plus facile de ruiner les
huguenots en gagnant les ministres, que par des armées, écrivait au
cardinal un de ses affidés. Il ne négligea rien de ce côté : on fit un pont d'or
à ceux qui voulurent abjurer. Une taxe annuelle fut établie sur tous les
ecclésiastiques du royaume, pour l'entretien et
pension des ministres convertis. Ces pensions furent insaisissables,
même pour dettes ; ce qui, dit un auteur protestant, ouvrait
une belle porte à la friponnerie des endettés[30]. C'était le cas
dans le nord et le centre de Quant à ces conférences qui mettaient aux prises pendant
huit et quinze jours de suite, sous la présidence de gens considérables, — de
maréchaux de France parfois, — les champions des deux cultes, elles ne
produisaient pas grand'chose ; à moins que les résultats n'en fussent
négociés au préalable. Telle était une grande assemblée sur les frontières de
Champagne, imaginée pour permettre à la noblesse du pays de quitter l'hérésie avec quelque couleur. Après la
dispute, chacun prétendait toujours avoir le dessus sur son adversaire. Le
lieutenant du présidial de Caen s'avisa d'appointer, à la requête du Père Véron,
le ministre Boschard, à venir à la barre s'avouer
vaincu ; il le condamna par défaut pour n'avoir point comparu, comme si, dit le premier président de Rouen, les points de notre religion se devaient traiter par
chicaneries[34]. Le cardinal,
comme les grands manieurs d'hommes, croyait tout possible avec l'adresse et
l'argent. II rêva de mettre fin au schisme, en France, au moyen d'un congrès
monstre, machiné par ses soins, où des ministres gagnés d'avance[35] se seraient
convertis en masse, paraissant se rendre à l'évidence des arguments dont
plusieurs docteurs de Sorbonne les pénétreraient. II travailla au succès de
cette combinaison, d'une part avec Lescot, sort confesseur, — Saint-Cyran,
qu'il avait voulu embaucher, répondit que ce n'était
point la voie du Saint-Esprit, mais plutôt celle de la chair et du sang[36], — d'autre part
avec La bonne foi de Richelieu est au contraire incontestable ;
il ne se serait pas amusé à une jonglerie. Il tenta même de faire entrer le
Pape dans ses vues et lui demanda des concessions sur certains points, comme
les indulgences et l'autorité des conciles. Cette attitude, quoique fort
critiquée, ces espérances, naïves peut-être, n'en sont pas moins honorables
pour l'homme qui avait pris |
[1] Lettres et papiers d'État, III, 261. — RICHELIEU, Mémoires, I, 88. — Il distinguait de même dans ses alliances étrangères la religion de la politique : Plusieurs chrétiens, disait-il, ont été tellement unis avec des mécréants, que leurs armes n'ont jamais été séparées aux conquêtes de ce Inonde bien qu'en celles qu'ils prétendent au ciel ils fussent divisés. Instructions au comte de Schomberg, en 1617. — ROHAN, Mémoires, 521.
[2]
Déclaration du 25 janvier 1625 contre le
Sr de Soubise, et en faveur de ses
sujets de
[3]
Arch. Guerre, XXIV, 309. Pour l'extension du culte en Dauphiné. — Aff. Étrang.,
t.
[4]
Arch. dép. Haute-Garonne, B. 417. —
[5]
Arch. Lot-et-Garonne, B. 14. — Aff. Étrang., t.
[6] Arrêts du conseil du 9 mars 1635, du 16 mai 1636. — FÉLIBIEN, Histoire de Paris, III, 459. — BENOIT, Édit de Nantes, II, 561.
[7] Arrêt du conseil privé du 13 juillet 1633. — Arch. Lot-et-Garonne, B. 49. — Mémoires de ROHAN, 501 ; de PONTIS, 637. — BENOIT, Édit de Nantes, II, 570.
[8] Arch. dép. du Calvados, C. 1511 ; de l'Isère, B. 2420 (Gap) ; des Bouches-du-Rhône, C. 12 (Manosque). — BENOIT, Édit de Nantes, II, 504, 521,565, 584, 58S. Les statuts de l'Université de Poitiers portaient que les degrés devaient être donnés dans la cathédrale ; or, l'évêque de Poitiers s'opposait absolument à ce que, dans son église, on le donnât aux réformés. — FAUGÈRE, Journal d'un voyage à Paris en 1657, p. 35.
[9]
Arch. des Basses-Pyrénées, B, 174, 182, 184, 316, 3t7, 338 ; de
[10]
Témoin, dans le bailliage de Gex. — Aff. Etrang. t.
[11]
Les chambres de l'Édit étaient au nombre de 4 : Paris, Castres, Grenoble et
Bordeaux. Elles se composaient de conseillers au Parlement qui y siégeaient à
tour de rôle. (Leur nombre était de 16 à Paris.) Aff. Etrang., t.
[12] RICHELIEU, Mémoires, I, 510. — BENOIT, Édit de Nantes, II, 571, 573. — Arch. com. Nîmes, II, 1. — Les consuls protestants de Nîmes sont condamnés (1633) par la cour des aides de Montpellier à payer à un ministre les frais de sa députation à l'assemblée provinciale du Dauphiné. — FÉLICE, Église de Mer, p. 47.
[13]
Aff. Étrang. t.
[14] P. FÉLICE, Église de Mer, 79.
[15]
Le synode particulier de Paris comprenait l'Île-de-France,
[16]
Arch. dép. des Basses-Pyrénées, B. 3709 ; de
[17]
BENOIT, Édit
de Nantes, II, 521, 523, 570. — Aff. Étrang., t.
[18] A Montagnac, en 1642, il est donné, à la quête, des doubles (gros sous) sortis de la monnaie du Pape à Avignon. On délibère si on les acceptera. — Arch. hospice de Condom, H. 25.
[19] Registres du consistoire de Montaignac. (Arch. hospice Condom, H. 26, 77, 81.) — Consistoire de Basly. Arch. dép. Calvados, C. 1561. — FÉLICE, Église reformée de Mer, p. 44.
[20] Plus tard, après la révocation de l'édit de Nantes, ce fut pour les Anglais un grand sujet de scandale que de voir les réfugiés français agir ainsi. FÉLICE, Église reformée de Mer, p. 49. — FAUGÈRE, Journal d'un voyage à Paris, en 1657, p. 101.
[21]
A peine de
[22] Arch. dép. de Haute-Garonne, B. 416 ; de Lot-et-Garonne, BB. 2. — Arch. com. d'Avallon, GG. 130. — BENOIT, Édit de Nantes, II, 574, — FLOQUET, Parlement de Normandie, IV, 375.
[23]
Aff. Étrang. t.
[24]
Aff. Étrang., t.
[25]
Arch. Guerre, XXIV, 65. — Aff. Étrang., t.
[26]
Arrêt de
[27]
Arch. Guerre, XXIV, 67, 102. — En toute
[28]
Aff. Étrang., t.
[29]
Aff. Etrang., t.
[30]
Arch. dép. Sarthe, G. 140 ; Aube, G. 171. — Aff. Étrang., t.
[31] Arch. dép. Basses-Pyrénées, B. 3730 ; E. passim ; de Lot-et-Garonne B. 60. — Les ministres qui souvent se succédaient de père en fils, s'alliaient aussi fréquemment entre eux. — Mémoires de ROHAN, 657. TALLEMANT, qui n'est pas suspect, raconte l'admission à une des meilleures églises du Languedoc d'un candidat qui ne savait quasi rien. (V, 48.)
[32] BENOIT, Édit de Nantes, I, 430 ; II, 567, 575. — Arch. Lot-et-Garonne, B. 56. — Arrêt du Parlement (chambre de l'édit) 22 août 1640. P. FÉLICE, Église de Mer, p. 80.
[33]
Arch. Guerre, XXIV, 20. (Témoin en Dauphiné et en Languedoc.) Arch. dép. de
[34]
FLOQUET, Parlement
de Normandie, IV, 407. — Le Parlement décréta d'ajournement ce magistrat
qui rendait de si étranges sentences ; le lieutenant se pourvoit devant le Roi,
et le peuple prit parti pour lui. Afin de terminer l'affaire, on dut prier les
sept évêques de Normandie de ne plus laisser prêcher ce religieux, propre seulement pour les controverses et non pour apporter
aucune édification. Aff. Etrang. t.
[35] Il y en avait plus de 80.
[36] Jean Duvergier de Hauranne, abbé de Saint-Cyran, mort en 1643.
[37]
L'ouvrage de