HISTOIRE DE CHARLES VII

TOME PREMIER

LIVRE I. — DEPUIS LA NAISSANCE DU PRINCE (21 FÉVRIER 1403), JUSQU’À SA RETRAITE EN BERRY, SIGNATURE DU TRAITÉ DE SAINT-MAUR (16 SEPTEMBRE 1418).

CHAPITRE V. — (Du 22 avril au 2 novembre 1417).

 

 

Ainsi, le dauphin, ayant à opter entre les Anglais et le Bourguignon, était rappelé à Paris par le connétable et opposé de préférence à Jean sans Peur. Ainsi, obéissant au même mobile, le premier ministre livrait à l’étranger la Normandie, clé du royaume, résolument et sans défense[1].

Le comte d’Armagnac, qui présidait alors au gouvernement de la France, à proprement parler, n’était point Français. Issu des anciens rois d’Aquitaine, il appartenait à cette région de la Gascogne, dont les hautes montagnes servirent de derniers repaires à la féodalité. Ces grands barons du Midi, étrangers à la France, à ses mœurs, à ses intérêts, à sa langue, n’éprouvaient pour elle qu’une affection très hypothétique. Touchant d’un pied à l’Espagne, ils avaient toujours une main dans la main du roi anglais, qui régnait en Guyenne. Le roi de France, suzerain contesté, pouvait obtenir leur service et même leur respect, mais à la condition d’enchérir sur le prix auquel ils marchandaient perpétuellement l’un et l’autre.

Bernard VII, comte d’Armagnac, réunissait en sa personne quelques qualités et beaucoup de vices. Un tel composé permet de signaler en lui le type saillant de ces barons féodaux, indisciplinés et hautains. Peu de temps après son avènement au comté d’Armagnac, Bernard avait arrondi son domaine, en saisissant de vive force le comté de Pardiac. Par ordre de Bernard VII, Géraud d’Armagnac, son cousin, possesseur tranquille et légitime du fief de Pardiac, fut jeté eu prison, où il périt avec ses deux fils. Bravache plutôt que brave, éloquent au conseil, dit le religieux de Saint-Denis, ou mieux, pourvu de la faconde méridionale, homme d’expédient et parfois de décision ; capable de tout ; moins habile, cependant, qu’audacieux, la guerre civile avait fait éclore sa situation[2].

Aucune autre épée que la sienne, jusque-là, n’avait su imposer au duc de Bourgogne. Connétable du royaume, capitaine général de toutes les milices, gouverneur général de toutes les finances, il était, par le fait, roi de France. De l’aveu de ses historiens, tandis que le trésor était à sec, il trouvait moyen de diriger de jour en jour, vers ses États du Midi, des sommes énormes. Du reste, on l’avait vu, l’an 1413, à une époque d’insuccès pour le parti qui porta son nom, ajouter publiquement à ses armes la croix rouge d’Angleterre et favoriser les excursions des Anglais en Guyenne. Le rival qui lui portait sérieusement ombrage, dont l’antagonisme lui était à cœur, ne s’appelait point Henri de Lancastre, mais Jean sans Peur, duc de Bourgogne[3].

Le connétable d’Armagnac avait donc concentré sous sa main et autour de lui les forces vives du royaume. Exclusivement préoccupé du duc de Bourgogne, il dirigeait contre cet unique ennemi tout l’effort de sa politique et de son énergie. Une ordonnance royale du 22 avril 1417 enjoignit au prévôt de Paris de fortifier et d’approvisionner cette ville. Des pouvoirs étendus lui furent accordés pour contraindre les trois états, clercs, nobles et bourgeois, de contribuer aux frais de cet armement. Pendant que Raymonet de la Guerre, capitaine gascon, et les meilleurs lieutenants du connétable tenaient la campagne contre le duc, les voies parlementaires étaient employées vis-à-vis de ce prince, afin de l’apaiser[4].

Le duc, néanmoins, poursuivait incessamment le cours de ses succès. Le 18 juillet, Nogent-le-Roi tombait en son pouvoir. Déjà, comme on sait, toute la zone qui s’étend au nord-est de l’Ile-de-France était à lui, par ses affidés ou ses partisans. En vain, un arrêt du parlement, daté du 21 juillet, condamna, comme séditieux, les manifestes politiques, à l’aide desquels il propageait l’incendie. Vers la fin du même mois, le duc convoqua ses troupes dans sa ville d’Arras, annonçant le dessein formel de marcher sur la capitale du royaume[5].

Jean sans Peur partit d’Arras le 9 août 1417, accompagné de six mille nobles et trente mille autres gens d’armes. Il prit son chemin par, la Picardie. Le sire de Cany, chargé d’une ambassade conciliatrice, fut envoyé au-devant de lui, jusqu’à Amiens, ville où le duc entra le 15 août. Mais bientôt le messager dut revenir à Paris, sans avoir obtenu aucun résultat de cette négociation. Le duc de Bourgogne contracta de nouvelles alliances avec ces villes picardes. A Paris, tous les hauts fonctionnaires de l’État durent prêter au roi, c’est-à-dire au comte d’Armagnac, un nouveau serment de fidélité, contre le roi d’Angleterre et le duc de Bourgogne. Le 24 août, Jean sans Peur était reçu à Montdidier, et le 26, à Beauvais[6].

Vers les premiers jours de septembre, Pontoise, Provins, Beaumont-sur-Oise, arborèrent successivement, la croix de Saint-André, emblème du parti de Bourgogne. Du 7 au 16 septembre, l’avant-garde bourguignonne, occupa l’abbaye royale de Saint-Denis. Jean sans Peur, dans cet intervalle, pénétra lui-même jusqu’à cette ville. Mais repoussé de ce poste avancé, il rebroussa chemin et se replia sur la résidence royale de Saint-Germain en Laye, où il mit une garnison. Le Pont de Poissy, Meulan, Mantes, Vernon, reconnurent aussitôt son autorité. Chartres fut assiégée, le 13 septembre, par ses troupes[7].

Cependant, une vive émotion agitait, au sein de la capitale, les chefs du gouvernement et la population. Le 5 septembre, parut sous forme de lettres- patentes, rendues au nom du roi[8], une sorte de manifeste, dirigé contre le duc de Bourgogne. Le 10, un mandement de guerre, également publié au nom du roi, convoqua le ban et l’arrière-ban de toutes les provinces, astreintes au service militaire envers la couronne. Ces contingents devaient être rassemblés à Étampes le 15 octobre suivant. Le 16 septembre, Jean, duc de Bourgogne, assiégea la grosse tour de Saint-Cloud. Ses gens d’armes se répandirent de là vers le sud, infestant toute la banlieue de Paris, face à face avec les troupes de la garnison royale. Mais, parvenu à ce point central, le duc trouva une défense organisée sur le pied le plus imposant.

Durant ce même temps, les éclaireurs et les émissaires bourguignons commençaient à jeter dans les esprits un trouble inquiétant. Le 17, par ordre du connétable, le dauphin Charles se rendit à la place de Grève, en la maison de ville, ou Parloir aux Bourgeois. Le jeune prince y trouva réunis les principaux de la cité. Dans une harangue, qui lui avait été antérieurement apprise ou dictée, l’héritier de la couronne exhorta les Parisiens à demeurer fermes dans la défense de leur cause. Il leur promit de les délivrer bientôt du siège qu’avait posé autour d’eux le Bourguignon. A cet effet, il leur recommanda expressément de favoriser la rentrée des impôts, ou subsides, qui étaient nécessaires pour arriver à un tel résultat[9].

Le 21, Jean sans Peur, pour mieux diriger les opérations et harceler la capitale, abandonna Saint-Cloud. Il vint s’établir à Montrouge et planta son étendard sur un arbre, longtemps connu sous les noms de l’Arbre-Sec ou l’Orme-Houdon.

Peu de jours après, le duc envoya Palis[10], héraut, son roi d’armes de Flandres, pour remettre en son nom une lettre, ou supplique, adressée au roi. Parvenu à la porte de la ville, le héraut fut conduit près du connétable et du grand conseil.

Charles VI, en proie à sa maladie, se trouvait hors d’état de recevoir le message.

Par ordre du connétable, le roi d’armes de Flandres fut introduit auprès du dauphin. Débitant, en cette nouvelle circonstance, une leçon qu’il avait apprise, le prince Charles adressa au duc, en la personne de son parlementaire, une sévère admonestation.

Il lui reprocha sa rébellion contre l’autorité royale, les dégâts affreux qu’il causait au cœur du royaume. Pour témoigner des sentiments de fidélité que le duc affichait envers la couronne, le prince Charles l’adjura de tourner ses armes contre l’Anglais, qui, en ce moment même, attentait au sol du royaume. Que le duc, ajouta le dauphin, se conduise ainsi et il sera reçu de nous. Et ne die plus que mon seigneur et nous soions à Paris en servage de nulle personne. Car nous sommes tous deux en nostre pleine liberté et franchise. Et garde que tu lui dies ce que nous- disons, publiquement et devant ses gens ![11]

Le 30 septembre, Raimonet de la Guerre reprit le Pont de Beaumont sur les Bourguignons. Bernard d’Armagnac fit décapiter à Paris, le 6 octobre, un nommé Jean des Prés, qui avait proclamé l’autorité du duc à Senlis. Jean sans Peur, fatigué de ses efforts infructueux devant Paris, décampa de l’Arbre-Sec, le 30 septembre, et se rendit à Montlhéry, qu’il soumit à sa puissance le 7 octobre. Marcoussis, qui appartenait à la reine, et la ville d’Étampes suivirent cet exemple[12].

De Montlhéry, le duc adressa, sous la date du 8 octobre, un nouveau manifeste aux bonnes villes. Cette pièce était remplie des mêmes griefs et des mêmes promesses que les précédentes. Le duc s’autorisait, en celle-ci, du concile de Constance et d’une cédule émanée du collège des cardinaux. D’après cette cédule que le duc de Bourgogne avait su se procurer, le comte d’Armagnac, attaché à la cause de Benoît XIII ou Pierre de Lune, était représenté comme hérétique. Ce même acte proclamait, au contraire, le duc Jean, seul digne d’exercer légitimement l’autorité en France, pendant la maladie du roi, attendu le jeune âge du dauphin. Le duc terminait ce manifeste en convoquant, de son autorité, les états du royaume, pour se réunir auprès de lui le 20 octobre suivant[13].

Jean sans Peur, en attendant, porta sa résidence à Essonnes. Il y séjourna, du 11 au 25, pendant que ses gens assiégeaient Corbeil. En mettant sous sa main ce port de la Seine, le duc se proposait surtout d’affamer la capitale. Mais cette nouvelle attaque ne lui réussit pas mieux que la précédente. Le connétable avait placé dans Corbeil une garnison, forte de trois cents hommes d’armés. Ceux-ci étaient commandés par le célèbre Barbazan et autres capitaines de marque. La ville, parfaitement défendue, tint en échec l’artillerie et tous les efforts du Bourguignon. Le mauvais temps et la maladie vinrent en outre contrarier le duc et décimer son armée[14].

Jean sans Peur, depuis près de trois semaines, s’épuisait, devant cette petite place ; en sacrifices inutiles. Le comte d’Armagnac semblait défier la fortune de son adversaire, en se bornant à repousser, à user ses attaques. Pour lui, le connétable se renfermait, de propos opiniâtre et délibéré, dans une stricte défensive.

Soudain, un incident imprévu dérouta tous ses calculs et changea la face des choses.

Isabeau de Bavière, depuis près de six mois, subissait à Tours, une pénible captivité. Le connétable avait aposté autour d’elle trois hommes à lui pour garder la reine et lui en répondre.

Les deux premiers n’étaient autres que Guillaume Toreau, chancelier de la reine, et Jean Picard, son premier secrétaire. Isabelle avait pris ces deux hommes, simples clercs de la chancellerie, les avait pensionnés, investis de sa confiance, et conduits à la fortune. Tous deux, trahissant leur maîtresse, vendirent, à beaux deniers comptants, ses secrets au connétable. Soldés par ce dernier, ils étaient devenus les satellites de leur souveraine et de leur bienfaitrice. Le troisième et le pire de tous avait nom Laurent du Puy ou du Puech.

Cet homme, probablement du Midi, comme le connétable, était le gardien en chef d’Isabelle.

Il déployait un zèle particulier de rigueur et le poussait jusqu’à la grossièreté. Isabelle ne pouvait faire un pas, ni un geste, que Laurent du Puy n’interposât son contrôle et son autorité. Oubliant ce qu’il devait non seulement à la reine, mais à la femme, il lui parlait le chaperon sur la tête et sans même y porter la main[15].

Isabelle de Bavière, malgré les avances et les caresses que le duc Jean sans Peur lui avait toujours prodiguées, n’éprouvait aucun penchant en sa faveur. Elle redoutait le sombre duc. En outre, elle haïssait, chez lui, plus qu’un adversaire politique. Elle haïssait le meurtrier de Louis, duc d’Orléans, qui n’avait point été seulement pour elle un beau-frère. Plongée par l’âge et l’infirmité dans un sybaritisme valétudinaire, ce n’était point le regret du pouvoir perdu qui tourmentait les jours et les nuits de son humiliant exil. Ces mâles et fières aspirations avaient toujours dépassé l’humble portée de son cœur et de son esprit. Elle regrettait plutôt les loisirs, embellis de mille futilités, qu’elle s’était arrangée de ses mains, dans ses manoirs habituels, aux portes de la capitale, à proximité de ses bazars et de ses marchands. Elle regrettait ses eaux roses que lui procurait, à Paris, la femme Sureau de Dammartin. Elle regrettait ses volières, et sa ménagerie multiple de chiens, de chats, de singes, de papegays[16], de cygnes, de chats-huants, qui chaque jour, au temps de sa puissance, s’accroissaient de quelque présent de ce genre, respectueusement offert à la reine[17]. Elle regrettait enfin la liberté, — et sa vengeance.

Isabelle n’avait cure du pouvoir. Mais un mot de sa bouche pouvait déplacer ou conférer le pouvoir. Son nom, signé simplement par elle au bas d’un blanc-seing, pouvait anéantir son persécuteur. Il pouvait instituer sur les ruines de celui-ci, un autre chef, supérieur au comte d’Armagnac, un lieutenant général du royaume.

Ce que femme veut, un démon le peut. Isabelle trompa la vigilance de ses gardiens. Elle écrivit au duc de Bourgogne.

Fatigué du siège de Corbeil, Jean sans Peur, du 26 au 28 octobre, séjournait à Étampes. Il accueillit avec empressement les ouvertures de la reine, et lui envoya l’un de ses secrétaires, Jean de Drosay, chargé de ses pleins pouvoirs. Le secrétaire du duc se rendit à Tours et pénétra près de la reine. De longues et explicites négociations ne pouvaient avoir lieu. Pour lettres de créance, Isabelle remit à Jean de Drosay son signet d’or, ou petit sceau du secret. Ce signe était parfaitement connu de Jean sans Peur. A peine l’eut-il reçu, qu’il partit à cheval d’Étampes, le 28 octobre. Par Meaux, Chartres (que ses gens avaient pris le 14), Bonneval et Vendôme, le duc de Bourgogne arrive à Tours bien accompagné[18].

C’était pendant la nuit du 1er au 2 novembre, jour des Morts. Parvenu à deux lieues de Tours, le duc détacha ses lieutenants, les seigneurs de Fosseux et de Vergy, avec huit cents combattants. Ceux-ci prirent, à une demi-lieue de la ville, une position militaire et couverte. En même temps, un nouveau messager expédié à la reine lui annonça que le duc de Bourgogne approchait.

Isabelle de Bavière appela ses trois satellites. Elle, leur témoigna son intention de se rendre, en leur compagnie, à Marmoutiers. C’était une abbaye célèbre, située hors la ville, sur la rive de Loire, où elle désirait, en ce saint jour, entendre la messe. Ses gardiens tentèrent de la détourner de ce dessein ; mais la reine insista : elle fut obéie. Isabelle écoutait l’office depuis quelque temps, lorsque ses gardiens, qui ne l’avaient point quittée, s’approchèrent d’elle et lui dirent avec l’accent de l’inquiétude et de la surprise : Dame, voici venir une compagnie de Bourguignons ou d’Anglois !

La reine, à ce discours, ne se montra aucunement émue.

Hector de Saveuse, gentilhomme bourguignon, cernait l’église avec soixante hommes d’armes. Bientôt le capitaine pénétra dans la nef et s’approcha de la reine. Il la salua au nom de son maître, le duc de Bourgogne, et lui annonça la prochaine arrivée de Jean sans Peur. Qu’on arrête ces trois hommes, dit aussitôt la reine, en montrant ses gardiens. Hector de Saveuse se mit immédiatement en devoir d’exécuter cet ordre.

A ces mots, Laurent du Puy vit qu’il était perdu. Il s’enfuit de l’église, à l’instant, par une porte, qui donnait sur la rivière de Loire. Un bateau se trouvait là. Laurent s’y jeta, mais avec tant de presse, qu’il tomba dans l’eau et s’y noya. Quant à Guillaume et à Jean Picard, demeurés prisonniers de la reine et du duc de Bourgogne, ils en furent quittes pour une rançon. Encore, les frais de ce rachat furent-ils probablement supportés par le trésor public. En effet, promptement rendus à la liberté, l’un et l’autre, sous les auspices du comte d’Armagnac, reprirent de l’emploi auprès du dauphin. Tous deux moururent occupant de hauts postes dans la carrière des finances.

Ces faits se passèrent à Marmoutiers le 2 novembre 1417, vers neuf heures du matin. Deux heures après, le duc de Bourgogne fléchissait le genou devant la reine. Très cher cousin, lui dit Isabelle en souriant, je vous dois aimer au-dessus de tous les hommes de ce royaume, vous qui, à mon mandement, avez tout laissé pour venir me délivrer de cette prison. Aussi, mon très cher cousin, jamais je ne vous manquerai, car je vois bien que vous avez toujours aimé monseigneur le roi, sa famille, son royaume et la chose publique[19].

 

 

 



[1] Chapitre précédent et aussi Monstrelet, t. III, p. 139. Chronique de Raoulet, dans Jean Chartier, t. III, p. 153.

[2] Art de vérifier les dates, (Armagnac). Religieux, t. VI, p. 25.

[3] Religieux, t. V, p. 64 ; t. VI, p. 230. Cousinot, p. 168.

[4] Ordonnances, t. X, p. 407. Félibien, Histoire de Paris, t. IV, p. 563. Religieux, t. VI, p. 82.

[5] D. Plancher, Histoire de Bourgogne, t. III, p. 460. Félibien, t. IV, p. 563, a. Fénin Godefroy, p. 463.

[6] Gachard, Rapport à M. le Ministre de l’Intérieur (de Belgique) sur les documents concernant l’histoire de la Belgique qui existent dans les Archives de Dijon, Bruxelles, 1843, in-8°, p. 236. D. Plancher, t. III, p. 468-9. Monstrelet, t. III, p. 185 à 206. Félibien, t. IV, p. 563, b. Ms. Brienne, n° 245, f° 172. V. de Beauvillé, Histoire de Montdidier, t. I, p. 133. Religieux, t. VI, p. 86, etc.

[7] Gachard, ibid. Monstrelet, ibid., p. 208. Cousinot, p. 164, 165. Religieux, t. VI, p. 114-134. Bourquelot, Histoire de Provins, t. II, p. 57. D. Plancher, t. III, p. 475. J. des Ursins dans Godefroy, p. 339, 342. Journal de Paris, Panthéon, p. 625. Lépinois, Histoire de Chartres, t. II, p. 70.

[8] Par le roy à la relation de son grand conseil tenu par monseigneur le dauphin de Viennois, lieutenant.

[9] Besse, Recueil de pièces, 1660, in-4°, p. 119 à 137. D. Vaissète, Histoire de Languedoc, t. IV, p. 442. Religieux, t. VI, p. 125. Journal de Paris (dit d’un bourgeois de Paris), édition du Panthéon littéraire, p. 625.

[10] Palis (pal, palissade), nom d’armes.

[11] Cousinot, p. 165. Monstrelet, t. III p. 217, 218. Gachard, p. 237.

[12] Religieux, t. VI, p. 88, 12o, 136. Ursins, Godefroy, p. 342. Berry, ibid., p. 433. Cousinot, p. 165. Monstrelet, t. III, p. 220.

[13] Monstrelet, ibid. D. Plancher, Preuves, t. III, p. ccc vij et suiv., etc.

[14] Religieux, t. VI, p. 139. Ursins, Godefroy, p. 342. Berry, ibid., p. 433. Raoulet, p. 160. Monstrelet, t. III, p. 226. D. Plancher, t. III, p. 478, etc.

[15] Biographie Didot, article Picard. Monstrelet, t. III, p. 225.

[16] Perroquets.

[17] Isabeau de Bavière, 1559, p. 12 et passim.

[18] Monstrelet, p. 227. Gachard, Itinéraire, p. 237.

[19] Monstrelet, ibid. Isabeau de Bavière, p. 29.