HISTOIRE DU PEUPLE D’ISRAËL

TOME QUATRIÈME

LIVRE X. — LE PEUPLE JUIF SOUS LA DOMINATION ROMAINE

CHAPITRE XVII. — PROGRÈS DES IDÉES MESSIANIQUES. LE CERCLE FUTUR DE JÉSUS.

 

 

Ce qui portait le judaïsme à l'immense travail de renouvellement de la Bible dont nous venons de parler, c'était le progrès des croyances messianiques, qui se continuait chaque jour avec une activité surprenante. Cette activité était à peine visible ; la gloire officielle, la vogue, si l'on peut s'exprimer ainsi, allait aux disputes de la Loi ; les messianistes étaient des rêveurs inconnus ; les docteurs les méprisaient ou plutôt ne les connaissaient pas ; mais l'avenir leur appartenait ; l'œuvre à laquelle ils travaillaient était vraiment l'œuvre d'Israël.

Parmi les opuscules attribués à Hénoch et qui forment par leur agglomération le livre actuel dit d'Hénoch, il en est deux qu'on peut rapporter au temps d'Hérode ou de la jeunesse de Jésus. Ils rappellent singulièrement, du moins, quelques-uns des discours qu'on prête à Jésus sur la fin des temps et contre les classes officielles[1]. Ces parties, surtout celles qu'on nomme les Similitudes ou Paraboles, offrent pour les termes la plus grande analogie avec les Évangiles. Le fils de l'homme, expression empruntée au livre de Daniel[2], y désigne le Messie[3]. Voilà un trait de famille qui, s'il était certain[4], serait de la plus haute importance. Ce qui nous porte à croire qu'en effet, quelques années avant Jésus, l'expression Fils de l'homme servit à désigner le Messie, c'est que les expressions d'Ancien des jours[5] et d'Égrégores, également empruntées par Pseudo-Hénoch au livre de Daniel, ne figurent pas dans les Évangiles ; d'où il résulte que la mise en scène daniélique est plus complètement reproduite dans Hénoch que dans l'Évangile. Il est donc probable que l'emploi de cette expression fut antérieur à Jésus, et que Jésus en prit l'usage en lisant la partie du livre d'Hénoch où elle se trouve pour la première fois.

Pour Pseudo-Hénoch, comme pour tous les messianistes, le Fils de l'homme est avant tout un juge, qui va mettre un terme à la déplorable promiscuité où vivent sur cette terre le bien et le mal. Le besoin d'un juge était le premier qu'éprouvait toute conscience morale en ce triste temps. On voulait qu'il eût à son usage l'enfer, les flammes éternelles[6]. Il y a loin, du reste, de l'image assez molle qui résulte des pages d'Hénoch à la figure terrible du Fils de l'homme que les Évangiles ont tracée comme un type séculaire pour l'art chrétien. Le Messie d'Hénoch est avant tout le destructeur des royaumes païens, de ces royaumes qui couvrent la terre et la polluent. Il fondera le royaume des élus, qui sera naturellement le royaume de la justice, et qui ressemble bien, sous la plume de notre auteur, à l'idéal des esséniens[7] ; ce sera au moins un royaume très démocratique, sans luxe, sans hommes exerçant sur leurs semblables une domination quelconque. L'avènement de ce règne nouveau sera l'extermination des puissants, des jouisseurs. Le jugement de Dieu sera la terreur des riches.

Malheur à ceux qui bâtissent leur demeure sur le péché[8], car les fondements de cette demeure seront renversés, consumés par le fer. Malheur à ceux qui possèdent l'or et l'argent ! car ils périront...

Ayez donc bon espoir, ô justes ! car les pécheurs périront devant vous ; vous deviendrez leurs maîtres et vous les gouvernerez comme vous voudrez...

Ne craignez point ceux qui vous tourmentent ; car vous serez sauvés, et une lumière éclatante vous environnera, et une parole de paix descendra du ciel sur vous. Malheur à vous, pécheurs ! Car vos richesses vous faisaient passer pour des saints ; mais votre conscience vous convaincra que vous n'êtes que des pécheurs. Et cette accusation intérieure sera votre condamnation.

Malheur à vous qui vous nourrissez de la fine fleur du froment, qui buvez la meilleure eau, et qui, dans l'orgueil de votre puissance, écrasez le pauvre !...

Malheur à vous, puissants, qui foulez aux pieds la justice ! Car voici venir le jour de votre perte. Alors, pendant que vous souffrirez les châtiments mérités par vos crimes, les justes goûteront des jours nombreux et fortunés...

Vous vous dites : Nous sommes riches, nous vivons dans l'abondance, et nous avons acquis tout ce que nous pouvons désirer. Nous ferons donc tout ce qu'il nous plaira, car nous avons des monceaux d'argent ; nos greniers sont pleins, et les familles de nos fermiers sont aussi nombreuses que les eaux d'une source abondante. Ces fausses richesses s'écouleront comme de l'eau, et vos trésors s'évanouiront, et ils vous seront enlevés, parce que vous les avez acquis injustement.

Le péché ne vient pas d'en haut ; ce sont les hommes qui ont trouvé le secret de faire le mal ; mais malheur à ceux qui le commettent.

La femme n'a point été créée stérile ; c'est par sa faute qu'elle meurt privée d'enfants.

Mais, j'en jure par le Grand et par le Saint[9], toutes nos mauvaises actions seront manifestées, et aucune ne pourra se soustraire au grand jour.

Ne pensez pas, ne dites pas : Mon crime est caché, mon péché n'est connu de personne ; car, dans le ciel, on note exactement devant le Très-Haut tout ce qui se fait sur la terre et toutes les pensées des hommes. On sait chaque jour vos persécutions...

Malheur à vous, qui triomphez dans la persécution des justes, car vous n'aurez point de sépulture.

Malheur à vous qui ne tenez aucun compte de la parole des justes ; car pour vous point d'espérance de vie.

Malheur à vous qui écrivez des mensonges, des paroles injustes ; car vos mensonges, vos iniquités sont écrites aussi ; aucune ne sera oubliée.

Point de paix pour le pécheur ! la mort, la mort seule pour le pécheur !...

Dans ces jours, les peuples seront dans l'épouvante ; les générations effrayées se lèveront.

Dans ces jours, les femmes enceintes mettront au monde et abandonneront le fruit de leurs entrailles. Les enfants tomberont sous les yeux de leurs mères ; et, pendant qu'ils suceront leur lait, elles les repousseront ; elles seront sans pitié pour ce qu'elles aiment...

Les gens auront beau adorer les pierres, les images d'or, d'argent et de bois, les esprits immondes, les démons et toutes les idoles des temples ; ils n'en obtiendront aucun secours. Leurs cœurs deviendront stupides à force d'impiété ; et leurs yeux seront aveuglés par la superstition. Dans les songes et les visions, ils seront impies et superstitieux, menteurs et idolâtres. Ils périront tous !

Mais dans ces jours-là, bienheureux seront ceux qui auront reçu la parole de sagesse, qui auront cherché et suivi les voies du Très-Haut, qui auront marché dans les sentiers de la justice 1...

Malheur à vous qui élevez vos palais à la sueur des autres ; chacune des pierres qui les composent, chaque partie du ciment qui les assemble est un péché.

Malheur à vous qui méprisez l'héritage de vos pères, et qui rendez un culte impie aux idoles ! Non, point de paix pour vous !...

L'horreur des dernières crises dépassera toute imagination.

En ce jour-là[10], les pères seront massacrés avec leurs enfants, et les frères avec leurs frères ; le sang coulera comme les eaux d'un fleuve. Car l'homme n'arrêtera point son bras, prêt à frapper son fils et les enfants de ses enfants ; il croira en cela agir avec miséricorde ; il ne les épargnera pas. Le frère ne craindra point d'égorger son frère plus honoré que lui. Le massacre se continuera sans relâche, depuis le lever du soleil jusqu'à son coucher. Le cheval aura du sang jusqu'au poitrail, et son char jusqu'à l'essieu.

Ce problème de l'avenir d'outre-tombe, douteux encore pour plusieurs, Hénoch en a vu la solution écrite dans le ciel.

Ne craignez pas, âmes des justes, mais attendez en paix et sécurité le jour de votre mort, comme un jour de justice. Ne pleurez point de ce que vos âmes descendront avec tristesse et amertume dans la demeure de la mort, et de ce qu'en cette vie vos corps n'ont point reçu la récompense que méritaient vos bonnes œuvres... Quand vous mourez, les pécheurs disent de vous : Les justes meurent donc comme nous ! Quels fruits outils retiré de leurs œuvres ? Voici qu'ils quittent la vie, de la même manière que nous, dans le trouble et dans l'anxiété. En quoi sont-ils donc mieux traités que nous ? Les voilà morts ; jamais ils ne reverront la lumière ! Mais moi, je vous le dis, ô pécheurs : En avez-vous assez fait de manger et de boire, de dépouiller vos frères ? Rien ne vous a coûté pour acquérir des richesses ; vos jours ont été des jours de joie et de félicité. Mais n'avez-vous pas vu la fin des justes, comme elle est accompagnée de paix et de calme ! Ils sont morts, direz-vous, et ils sont comme s'ils n'avaient jamais été, et leurs âmes sont descendues à la demeure de la mort. Je vous le jure, ô justes, par la grandeur de Dieu et sa splendeur, par son royaume et sa majesté ; je vous jure que j'ai eu connaissance de ce mystère, qu'il m'a été donné de lire les tables du ciel ; de voir le livre des saints, de découvrir ce qui y est inscrit à votre sujet.

J'ai vu que le bonheur, la joie et la gloire vous sont préparés, et attendent ceux qui mourront dans la justice et dans la sainteté. Vous recevrez alors la récompense de vos peines, et votre portion de félicité sera bien plus grande que la portion de maux que vous aurez reçue sur la terre.

Oui, les esprits de ceux qui mourront dans la justice vivront et se reposeront à jamais ; ils seront exaltés, et leur mémoire sera éternelle devant la face du Tout-Puissant.

A peine est-il besoin de faire remarquer combien cette déclamation furibonde[11] rappelle les discours évangéliques conçus sur le ton violent, en particulier la grande apocalypse que tous les synoptiques placent dans la bouche de Jésus peu de jours avant sa mort. Jésus avait assurément lu Hénoch ; plusieurs des discours qu'on lui prête présentent les croisements les plus singuliers avec des tirades d'Hénoch . Il semble que les premiers rédacteurs de la version synoptique se sont servis du livre d'Hénoch pour composer certains discours de Jésus, et c'est ainsi que s'explique ce fait étrange que quelques paroles mises dans la bouche de Jésus par les synoptiques sont présentées dans l'épître attribuée à saint Barnabé comme étant d'Hénoch[12]. Au groupe littéraire formé par Hénoch, l'Assomption de Moïse, la Petite Genèse, il faut ainsi ajouter les Évangiles synoptiques, l'Apocalypse dite de Jean[13]. Les auteurs et les lecteurs de ces livres appartenaient à la même famille intellectuelle et morale ; ils ont fondé le christianisme. Épuisée au point de vue militaire, et pourtant sûre de son droit, la nation, ne pouvant faire appel aux armes, faisait appel à Dieu. De là ces objurgations furieuses, cette rage, ces hurlements.

L'opposition contre les classes officielles, surtout contre le sacerdoce, se traduit d'une manière plus vive encore dans l'apocalypse qu'un inconnu du temps d'Archélaüs prête à Moïse. Se sentant près de mourir, Moïse prend à part Josué, l'institue son successeur, lui livre des prophéties pour lesquelles il .lui demande le secret le plus absolu. Comme dans toutes les apocalypses, c'est une histoire universelle qui se déroule dans les révélations supposées. L'auteur parait repousser tout le culte du second temple comme illégal et radicalement vicié par la domination étrangère[14]. On verra s'approcher de l'autel des prêtres souillés, des prêtres qui ne sont pas des prêtres, mais des esclaves fils d'esclaves[15]. On verra des rois prêtres, qui introduiront le crime dans le Saint des Saints[16] (notoirement les Asmonéens) ; puis un roi méchant, qui ne sera pas prêtre, qui régnera par l'épée, pendant trente-quatre ans (Hérode). Ses fils occuperont le trône après lui, mais moins longtemps que lui. Des cohortes viendront sous la conduite d'un puissant roi de l'Occident ; une partie du temple sera brûlée ; beaucoup seront crucifiés autour de leur ville[17]. Voilà notoirement la guerre de Varus, et l'auteur écrit bien peu de temps après cette guerre, puisque Moïse assigne à ce moment la fin des temps, qui est l'objet principal de sa révélation.

Le règne de la justice sera précédé par une orgie des méchants, dévorant le bien des pauvres, et disant encore qu'ils font cela par piété, rendant la justice selon la richesse des plaignants et les cadeaux qu'ils reçoivent, gourmands, débauchés, insolents, disant aux pauvres gens : Ne me touche pas ; tu me souillerais[18]. Il s'agit là évidemment de la société officielle du temps de l'auteur, de celle que vit Jésus et qu'il jugea à peu près aussi sévèrement que le visionnaire anonyme.

Cette société sera terriblement punie. Un nouvel Antiochus Épiphane voudra supprimer le judaïsme, forcera les Juifs à pratiquer l'épispasme, à porter des idoles[19], à renier Dieu. Mais un nouveau Macchabée[20] sauvera la vérité ; une armée de saints aimera mieux mourir que renoncer à la foi. Alors apparaîtra le royaume de Dieu ; le diable finira, la tristesse disparaîtra avec lui. L'ange Michel[21] vengera Israël ; les montagnes seront ébranlées, les hautes collines abaissées, les vallées comblées. Le soleil s'obscurcira, les cornes de la lune seront brisées ; sa couleur deviendra celle du sang ; les étoiles s'égareront dans leur route ; la mer et les fleuves se dessécheront ; car l'Éternel vient exercer ses jugements sur les peuples et les idoles. Ce sera le triomphe d'Israël sur cet aigle maudit qui perd le monde ; Israël montera sur sa tête, sur ses ailes, le piétinera, le déplumera[22]. Ah ! le beau jour !

Les sentiments dominants de l'Assomption de Moïse sont ainsi fort ressemblants à ceux de Jésus. Les deux traits caractéristiques de Jésus , la croyance à la fin prochaine et la haine du sacerdoce, se retrouvent dans l'Assomption de Moïse. Tout cela s'écrivait quand Jésus était adolescent. Jésus sans doute a lu ce livre singulier, que nous n'avons plus qu'en lambeaux. En tout cas, un membre de sa famille ou du moins un de ses disciples immédiats, Jude, frère du Seigneur, s'est servi de notre midrasch. Mise à côté des déclamations finales des Évangiles, l'Assomption de Moïse paraît, comme le livre d'Hénoch, un écrit frère de l'apocalypse de Jésus. Les hommes pestilentiels contre lesquels l'auteur vomit sa colère[23] sont sûrement les mauvais grands-prêtres du temps d'Hérode et d'Archélaüs[24].

L'expression de royaume de Dieu ou de royaume du ciel (mots absolument synonymes)[25] n'apparaît guère avant Jésus ; mais l'idée était au fond de toutes les théories messianiques. Hérode en était, si l'on ose dire, le repoussoir. Quand les rois de la terre sont si mauvais, on ne voit qu'un remède aux choses de ce monde, c'est que Dieu règne. On s'imagine que les choses n'iront bien qu'alors, sans songer que les fonctionnaires de Dieu seraient des hommes, nullement supérieurs aux fonctionnaires des États profanes. Mais, quand on est mal, on se console de peu ; on rêve l'impossible pour échapper aux tristesses du présent.

C'est l'honneur du judéo-christianisme d'avoir donné une voix au pauvre, d'avoir exprimé en termes durs, mais éloquents, la protestation socialiste contre les mauvais riches et les injustices des gens du monde. Les religions qui se prennent au sérieux comme le judaïsme, aboutissent toujours à des mouvements sociaux ; car le pauvre saint homme, se sentant aimé de Dieu, se regarde comme un aristocrate et ne peut admettre que le monde soit organisé pour le seul avantage des pécheurs. Il devient ainsi un démagogue par une série d'idées fort logiques. Pour avoir ces sentiments, il n'était pas besoin d'être zélote ou essénien ; on était par avance disciple de Jésus. La famille religieuse qui se groupa autour de Jésus avait ses traits caractéristiques près de cinquante ans avant Jésus.

La mythologie du Messie, si l'on peut s'exprimer ainsi, avec ses terreurs, était d'ailleurs complètement arrêtée. Élie, Jérémie, Moïse en étaient les précurseurs ou les assesseurs. Jean-Baptiste trouvera le terrain préparé ; Jésus s'en emparera. Proles sine matre creata est une impossibilité et ne convient en rien au christianisme. La cause éloignée du christianisme, ce sont les anciens prophètes d'Israël. La cause prochaine, c'est le mouvement eschatologique qui, depuis le livre de Daniel, agite si fort l'esprit juif. La cause très prochaine, c'est l'école messianique de Judée, dont les manifestes sont le livre d'Hénoch et l'Assomption de Moïse. La cause immédiate, c'est Jean-Baptiste.

 

 

 



[1] Ce sont les parties que nous avons désignées par les lettres b et c, ch. 37-71 et ch. 94-105.

[2] Voir Vie de Jésus, p. 135-136.

[3] Les endroits sont trop nombreux pour être cités. Fils de la femme (LXI, 9) est une singularité, sans conséquence.

[4] On peut soutenir que la partie b du livre d'Hénoch est d'une main chrétienne ; mais cela nous parait moins probable.

[5] Hénoch, XLVI, 1, etc.

[6] Hénoch, XCIX, 9, etc.

[7] Rappelons que, si le messianisme ne tient aucune place dans l'exposé que Josèphe donne de l'essénisme, cela tient peut-être au parti pris général de cet écrivain de dissimuler tout ce qui touche aux croyances messianiques, croyances selon lui dangereuses et frappées d'absurdité aux yeux des Romains.

[8] Ch. XCIV, 7 et suiv.

[9] Imitation de Daniel.

[10] Ch. C (Laurence, XCVIII)

[11] La prolixité du livre d'Hénoch vient peut-être de ce qu'on a juxtaposé plusieurs textes. Cela fait l'effet d'une concordance des Évangiles.

[12] Voir Vie de Jésus, édit. 14e et suiv., p. XLII-XLVIII. Comparez ibid., XIV, XV, XLIV, LV, note ; 40 note, 361 note 1 ; l'Antéchrist, 70 ; l'Église chrétienne, 498.

[13] Notez en particulier, Hénoch, I, 6 ; II ; CIV, 2, etc.

[14] Ch. IV, v. 8. Comparez Hénoch, LXXXIX, 73 ; XC, 28 et suiv., et Josèphe, Ant., XVII, IX, 1.

[15] Ch. V, 4.

[16] Ch. VI, 1.

[17] Ch. VI, 9.

[18] Ch. VII.

[19] Dans les grandes constructions hérodiennes, le Juif était souvent obligé de contribuer à traîner des statues païennes.

[20] Ch. IX, 1 et suiv. Le nom de ΤΑΧΟ donné à ce personnage est une énigme. Le texte est probablement altéré. Les sept fils supposent une confusion analogue à celle qui sert de base au 2e livre des Macchabées. Les saints qui se cachent dans les cavernes viennent de II Macchabées, VI, 11. Ce 2e livre des Macchabées était très en vogue dans les sectes de hasidim.

[21] Ch. X, 2.

[22] Et ascendes supra cervices et alas aquilæ, X, 8. Allusion à l'aigle qui amena la sédition de Margaloth.

[23] Ch. VII, homines pestilentiosi.

[24] Le grand-prêtre changea au moins quatre ou cinq fois sous Archélaüs.

[25] L'usage de remplacer le mot Dieu par le ciel était général à cette époque.