HISTOIRE DU PEUPLE D’ISRAËL

TOME QUATRIÈME

LIVRE VIII. — LES JUIFS SOUS LA DOMINATION GRECQUE

CHAPITRE IX. — JÉSUS FILS DE SIRACH.

 

 

La voix israélite la plus claire que nous entendions de ce temps est celle d'un Hiérosolymite nommé Jésus fils de Sirach[1], qui, vers l'an 180[2], écrivit un livre de Sagesse, imité des anciens livres qu'on attribuait à Salomon. A part quelques taches, ce livre fait honneur au siècle et à la race qui le produisit. C'est le code d'une bourgeoisie honnête, ayant au plus haut degré le sens pratique de la vie, nullement égarée par des chimères surnaturelles. La sagesse consiste à craindre Dieu et à observer sa loi. Celui qui ne croit pas à Dieu est un fou ; car la justice de Dieu se révèle chaque jour par des faits patents, qui ne peuvent laisser aucun doute à un esprit attentif.

C'est ici que nous voudrions que l'auteur nous développât ses preuves, nous communiquât ses évidences ; malheureusement, il n'en fait rien. Il affirme que le manque de sagesse est toujours puni, que Dieu est bon pour les hommes vertueux et sévère pour les méchants[3]. Mais il ne donne pas de tout cela la moindre preuve. La punition des méchants, c'est que parfois ils tombent dans le malheur. Et les justes donc !... Le fils de Sirach a cru remarquer que les richesses mal acquises ne profitent pas à leur acquéreur. Mais il avoue aussi que parfois le méchant réussit, puisqu'il supplie l'honnête homme de ne pas porter envie à sa décevante prospérité[4]. L'auteur, très sensible aux idées d'estime publique, présente comme une des punitions du méchant la honte qu'il éprouvera quand ses méfaits seront connus et que ses vices cachés seront révélés dans la synagogue, ou, si l'on aime mieux, devant le public[5]. C'est peu vraiment. En réalité, la théorie des récompenses et des peines, telle que nous la trouvons chez le fils de Sirach, n'a pas fait un pas depuis les temps les plus anciens de la réflexion en. Israël.

Les idées sur le scheol, en particulier, ne se sont en rien modifiées[6]. Le feu et le ver, que l'auteur emprunte au Second Isaïe[7], ne sont encore que des images[8]. Un moment, une lueur d'espérance semble pénétrer les bas lieux. La sagesse se promet d'aller illuminer les morts qui sont là sous terre, espérant dans le Seigneur[9]. Hélas ! ce passage n'a pas été écrit par le fils de Sirach. C'est un interpolation postérieure à la crise macchabaïque, qui va bientôt changer toutes les conceptions d'Israël sur les fins dernières de l'homme et sur l'immortalité.

Jamais on ne se contenta d'une dose de religion moindre que celle de ce pieux laïque antérieur de deux siècles à Jésus. L'Ecclésiaste lui-même n'est pas beaucoup plus dégagé que lui des croyances surnaturelles. Les sacrifices et les pratiques de piété ont peu de valeur ; c'est l'honnêteté qui est tout[10]. Il faut payer les prêtres très exactement[11] ; mais, hors du temple, les prêtres n'ont aucune précellence religieuse. L'histoire sainte est un tissu de merveilles ; mais l'auteur semble bien croire que la source des miracles et des prophéties est tarie.

La science et la philosophie, telles que la Grèce les cultivait avec tant d'éclat, sont étrangères à Jésus fils de Sirach. La science du sofer hébreu, uniquement versé dans ses vieilles écritures[12], lui parait suffire à tout. Le monde est quelque chose d'admirable[13] ; mais le fils de Sirach s'en tient là ; cette admiration superficielle ne le provoque pas à chercher. Ses idées sur la physique n'ont pas fait un progrès depuis le livre de Job. La curiosité sur de tels sujets est inutile et dangereuse[14]. Seule parmi les sciences, la médecine est bonne ; mais la prière vaut mieux[15]. Tout ce qui arrive dans l'univers est l'œuvre directe de Dieu, qui n'agit qu'en vue de faire du bien aux bons et du mal aux méchants[16]. Tout compté, le sort de l'homme est assez triste. La philosophie de la vie que professe notre auteur ne diffère pas beaucoup de celle de l'Ecclésiaste. Tout est vain, fragile, creux et passager, excepté Dieu[17].

Bonheur et malheur, vie et mort[18],

Pauvreté et richesse, viennent de Dieu.

Les dons de Dieu sont durables pour les hommes pieux ;

Sa faveur pour eux se maintient inaltérée.

Tel s'enrichit par son application et sa lésinerie,

Il a sa récompense quand il se dit :

J'ai gagné le droit au repos,

Je vais maintenant manger le bien que j'ai acquis !

Et il ignore combien de temps s'écoulera

Jusqu'à ce qu'il laisse ses biens à d'autres et qu'il meure,

Persiste donc en ta règle, et vis selon cette règle,

Et vieillis en ton œuvre.

Ne sois pas étonné de la réussite des pécheurs,

Crois dans le Seigneur, et reste à ton travail ;

Car il est facile au Seigneur

D'enrichir le pauvre en un instant tout à coup.

La bénédiction du Seigneur est le lot de l'homme pieux ;

A l'heure subite il la fait éclater.

Ne dis pas : A quoi bon désormais ?

Quel bien puis-je espérer encore ?

Ne dis pas non plus : J'ai ma suffisance ;

Quel malheur désormais pourrait m'atteindre ?

Au jour du bonheur, on oublie tout ce qu'on a souffert ;

Au jour du malheur, on ne se souvient plus du bonheur ;

Car c'est chose facile au Seigneur

Au jour de la mort de rendre à chacun selon ses œuvres.

Une heure de souffrance fait oublier une vie de délices ;

C'est par la fin de l'homme que ses œuvres sont vues au clair.

Avant la fin ne déclare personne heureux ;

Ce n'est qu'en ses enfants que l'on connaît un homme.

Toujours l'éternel balancement contradictoire du livre de Job. Une idée, cependant, qui n'est pas dans Job, c'est qu'une heure de souffrance ou de jouissance, à l'article de la mort, peut équivaloir toute une vie et rétablir la balance de la justice divine. Voilà qui est capital. Bientôt cette heure réparatrice entre l'épreuve et la mort deviendra inadmissible. Le martyr mettait la vieille théorie hébraïque au pied du mur. Comment soutenir que ce Juif héroïque qui endurait les plus cruels supplices pour ne pas manquer à la Loi avait ici-bas sa récompense ? L'heure réparatrice devra être rejetée au delà de la mort, et dès lors le pas est franchi. Le dogme des récompenses et des châtiments d'outre-tombe, dont les vieux sages n'ont voulu à aucun prix, fait victorieusement son entrée en Israël.

Le triomphe de Jésus fils de Sirach, c'est la morale bourgeoise, la sagesse à la façon de Franklin, et c'est par là que ce livre médiocre a eu, dans le monde, vingt fois plus d'action que des livres qui lui sont fort supérieurs. Une sévère discipline domestique enserre la vie, comme à Rome, comme à Sparte. L'auteur est un austère au premier chef ; non seulement il est pour une stricte monogamie, quoique la Thora permette plusieurs femmes ; toute légèreté de la part de l'homme lui paraît condamnable[19]. La famille repose sur le respect du père[20] ; le respect fait vivre longtemps ; le fils ingrat est une monstruosité. La mère, respectée aussi, ou plutôt traitée avec égards, a dans la famille une position subordonnée[21] ; la fille est étroitement gardée[22]. En général le fils de Sirach a peu de confiance dans la vertu des femmes. Il ne les aime ni ne les estime[23]. Tout en admettant des exceptions, il les trouve insupportables, querelleuses, gourmandes, criardes, bavardes. Elles doivent être méticuleusement surveillées. Le plus sûr avec elles est de tout mettre sous cadenas[24]. Le trouble de la vie de l'homme vient de la femme. Le fils de Sirach conclut déjà des premiers récits de la Genèse que la mort est entrée dans le monde par la femme[25].

Le rôle du père est ainsi conçu comme triste, plein de dangers, plein de soucis[26]. Dans son intérieur, il doit toujours être sérieux. Il ne peut jamais montrer à sa fille un visage gai[27] ; avec ses enfants, jamais une gâterie, jamais un jeu, jamais un sourire[28]. L'enfant doit être, dès le premier âge, violemment courbé[29], tous les jours roué de coups. L'entraînement joyeux, l'espièglerie de l'enfant sont choses mauvaises. Il faut l'humilier, l'écraser à coups de fouet[30].

La séparation des hommes et des femmes, dans un pareil milieu, doit être absolue. L'idéal en est réalisé dans une ville musulmane bien bigote. Le sage parfait du fils de Sirach est un musulman à l'air grave[31], soigneux avant tout de sa respectabilité, propre sur sa personne, susceptible sur le chapitre de la bonne réputation, ne voyant que des gens comme il faut, faisant grande attention à ses convives, d'opinions modérées, moyennes, si l'on peut s'exprimer ainsi[32]. Il est ami sûr[33]. Son allure est modeste ; ce qu'il hait le plus, c'est la mine évaporée des gens du monde, leur parler exubérant, leur tête haute. Il évite la compagnie des hommes à la mode, des riches à l'air superbe[34]. Résister aux puissants du jour est aussi inutile que de prétendre se mettre en travers du cours d'un fleuve[35]. Le sage évite de se trouver sur leur chemin. Il n'a nulle ambition des charges, vit heureux de son travail, dans une douce médiocrité, se tenant à égale distance de l'avarice et de la prodigalité. Comme l'Ecclésiaste, il ne déteste pas de se donner du bon temps, songeant que dans le scheol il n'y aura nul plaisir[36]. Mais tout excès lui répugne ; le vin, chose excellente si on le boit avec mesure, peut être la plus triste cause de troubles et de folies[37].

Cet aristocrate bourgeois n'aime pas à regarder les pauvres ; mais il considère comme un des principes fondamentaux de la religion d'être bienfaisant pour eux. L'aumône est un devoir[38]. En fait, pour lui la division des classes aboutit à une lutte à mort[39]. Les maux de l'humanité sont atténués par les bonnes œuvres de l'homme pieux, assidu à visiter les malades, secourable au faible, bon pour ses domestiques, enclin à pardonner les injures[40]. C'est, on le voit, presque toute la morale évangélique, moins le coup d'aile puissant de Jésus. La vertu propre de l'humilité est déjà indiquée. L'homme tranquille, sobre, bien élevé, discret dans son langage, qui ne jure pas[41], qui n'a jamais un mot grossier, qui cède à son adversaire pour ne pas se disputer[42], sera maître du monde. C'est la religion du comme il faut, de la bonne tenue, du juste milieu. L'impie est un mondain aux libres manières, parlant haut, riant à gorge déployée. L'homme pieux est un homme humble, pauvre, sage, laborieux, en opposition diamétrale avec la vanité de l'homme du monde. Il aime l'agriculture[43], le travail utile. L'avarice est une absurdité[44] ; les grandes richesses sont au fond inutiles[45]. Louer quelqu'un pour sa fortune, sa beauté, ses habits, est du dernier frivole. Le pauvre instruit, bien élevé, quelle perle[46] ? On remarquera sans peine l'analogie de ces idées avec celles de la bourgeoisie janséniste du XVIIe et du XVIIIe siècle.

Naturellement Sirach n'a pas un doute sur la légitimité de l'esclavage. En ce qui concerne la manière de traiter l'esclave, il est tantôt très doux[47], tantôt très dur[48], et plus cruel encore que l'auteur des Proverbes[49].

A l'âne le fourrage, le bâton, le fardeau ;

A l'esclave le pain, le châtiment, l'ouvrage.

Fais travailler ton domestique, et tu auras le repos ;

Laisse ses mains libres, et il cherchera à s'émanciper.

Le joug et la courroie inclinent le cou [du bœuf] ;

Au méchant esclave les ceps et la torture.

Mets-le à l'ergastule, pour qu'il ne soit pas oisif ;

Car l'oisiveté est la maîtresse de beaucoup de vices.

Donne-lui de l'ouvrage, car c'est ce qu'il lui faut ;

Et, s'il n'obéit pas, mets-lui les fers aux pieds.

Mais ne dépasse la mesure envers personne

Et ne fais rien sans jugement[50].

Quoique la synagogue ne soit pas nettement désignée dans Sirach comme un lieu distinct[51], les mœurs synagogales existent déjà. Les réprimandes, les faux rapports, les commérages fleurissent comme dans une communauté[52], je dirai presque comme dans un couvent. A cela près, l'état religieux de Sirach est le plus parfait qu'on eût vu jusque-là. Nul sacrifice, nul augure ; il ne croit pas aux rêves ; son culte est bien celui d'un homme éclairé, mettant la justice, l'honnêteté avant tout[53]. L'air toujours gai[54], les comptes bien en règle[55], ce Juif conquerra pacifiquement le monde. Ce n'est guère que pour la forme qu'il rappelle encore les grandes espérances des prophètes, qu'il invoque la réalisation des promesses faites à Israël, qu'il parle d'un jour où les gentils reconnaîtront Adonaï pour leur dieu[56]. Son admiration pour les grands hommes du passé juif[57] est toute rétrospective. En réalité, Sirach est un satisfait. Comme l'auteur du Cohéleth, c'est un Juif moderne, utile à la société où il vit, vivant d'elle, résigné à la vanité universelle, ne refusant pas de goûter l'heure qui passe parce qu'on ne sait rien de l'infini où elle se perd. Ce n'est pas de là que naîtra le royaume de Dieu. Sirach est l'ancêtre d'un Mendelssohn, si sage, si modeste, d'un vieux Rothschild, grandissant par l'ordre et l'honnêteté, faisant fi de celui qui mène grand train et vise à éblouir le monde. Ne dives pas que tout cela est à mille lieues de l'héroïsme, qu'il ne sortira jamais de là ni enthousiaste ni martyr. La conscience juive a des feuillets sans nombre, repliés l'un sur l'autre. Sirach écrivait dix ou quinze ans avant les Macchabées, deux cents ans avant Jésus.

La Sagesse de Jésus fils de Sirach eut un assez grand succès à Jérusalem, et le texte en fut longtemps conservé[58]. Vers l'an 130, le petit-fils de l'auteur, se trouvant porté en Égypte, fut témoin du grand mouvement qui avait fait passer en grec tous les ouvrages hébraïques, et traduisit, pour compléter la série, l'ouvrage de son grand-père. Mais il est évident que les connaissances hébraïques du petit-fils étaient déjà très faibles ; sa traduction grecque fourmille de fautes. Un autre texte grec, enrichi de gloses, nous est parvenu, par le latin de la Vulgate. La version syriaque, enfin, a été faite également sur l'hébreu et, dans une foule de cas, nous présente l'original mieux que le grec[59].

Le Talmud, en effet, cite fréquemment des sentences d'un certain Ben-Sira, dont plusieurs coïncident avec celles de Jésus fils de Sirach. Mais l'apocryphe s'en mêla de bonne heure, et il y eut en hébreu des recueils gnomiques n'offrant rien de commun avec le recueil que l'Église lisait pieusement sous le nom d'Ecclésiastique. Par son terre-à-terre, justement, le livre de Jésus eut une vogue immense dans l'Église. Ce fut le manuel de la pédagogie chrétienne, le guide pratique du prud'homme chrétien. Le nombre des coups de fouet qu'il a fait distribuer a été incalculable. La Sagesse, comme on disait, fut pour ses enfants un véritable bourreau.

 

 

 



[1] Le texte hébreu est perdu. La version grecque faite par le petit-fils de l'auteur, vers l'an 130 av. J.-C., est très mauvaise. La même version, enrichie de gloses, nous est représentée par le texte latin de la Vulgate. La version syriaque, faite sur l'hébreu, est, dans une foule de cas, meilleure que le grec et le latin. Voir Geiger, dans la Zeitschrift der D. M. G., 1858, p. 536 et suiv.

[2] Cela résulte du prologue du traducteur. Évergète est ici Physcon.

[3] Ch. XVI, XXIII, etc. Le texte grec offrant des lacunes et des transpositions, nos chiffres de citation, sauf quand nous avertissons du contraire, se rapportent au latin.

[4] Ch. IX, 16. Cf. Ps. LXXIII.

[5] Ch. I, 27.

[6] Ch. XLI, 4 (latin, 7, manque en syriaque).

[7] Ch. VII, 19. Comparez Isaïe, LXVI, 24.

[8] Marc, IX, 43 et suiv.

[9] Ch. XXIV, 45. Penetrabo omnes inferiores partes terræ et inspiciam omnes dormientes et illuminabo omnes sperantes in Domino. Manque dans le grec et le syriaque. Peut-être chrétien.

[10] Ch. XXXIV, 21 et suiv., ch. XXXV. Comparez VII, 11.

[11] Ch. VII, 33-35.

[12] Ch. XXXIX, 1 et suiv.

[13] Ch. XLII, 15 et suiv., XLIII.

[14] Ch. III, 22-26.

[15] Ch. XXVIII, 1-15 ; nuance d'ironie.

[16] Ch. XXXIII, XXXIX, fin.

[17] Ch. XL, XLI, 1-4.

[18] Ch. XI, 14 et suiv.

[19] Ch. XLI, 27.

[20] Ch. III.

[21] Μητρός ώδίνας μή έπιλάθη (VII, 27, grec).

[22] Ch. VII, 26 et suiv. ; XXVI, 13 ; XLII, 9-11.

[23] Ch. VII, 26-28 ; XXIV à XXVI, XXXVI, 23 et suiv., XLII.

[24] XLII, 6-7.

[25] Ch. XXV, 33.

[26] Est tibi filia, etc.

[27] Ch. VII, 26.

[28] Ch. XXX, 9-10.

[29] Ch. VII, 25.

[30] Ch. XXII, 6 ; XXIII, 2 ; XXX, 1 ; XLII, 5.

[31] Ch. XXXII.

[32] Ch. IX, 22, grec ; XII ; XXI, 23 et suiv.

[33] Ch. VI.

[34] Ch. XIII.

[35] Ch. IV, 32.

[36] Ch. XIV, 16-17. Lisez τρυφήν.

[37] Ch. XXXI, 22 et suiv.

[38] Ch. IV et VII. Έλεημοσύνη, dans le sens d'aumône, VII, 10.

[39] Ch. XIII, 22 et suiv.

[40] Ch. XXVIII, XXIX, XXXI, 31-33.

[41] Ch. XXIII, 7-14.

[42] Ch. VIII.

[43] Ch. VII, 16.

[44] Ch. X, 30.

[45] Ch. XIV.

[46] Ch. X, 29-30 ; XI, 1 et suiv.

[47] Ch. VII, 22 et suiv.

[48] Ch. XXXIII, 25 et suiv. (grec, XXX), XLII, 6-7.

[49] Proverbes, XXIX, 19.

[50] Les trois versets suivants se rapportent au cas où l'on n'a qu'un seul esclave (voir le syriaque), qui devient par là une sorte de frère. Le texte grec est douteux.

[51] Des passages comme XXIII, 34, XXXVIII, 37, font la transition (voir le grec, édit. Fritzsche).

[52] Ch. XIX, 13 ; XX, 1 et suiv.

[53] Lire attentivement les ch. XXXIV-XXXV (XXXI-XXXII).

[54] Ch. XXX, 2e partie.

[55] Ch. XLII, init. Comparez ch. XXIX.

[56] Ch. XXXVI, entier.

[57] Ch. XLIV-L.

[58] Saint Jérôme, Prœf. in libros Sal., laisse place au doute.

[59] Notez surtout la mention de Job (XXXVIII, 1 ; Cf. Sirach, XLIX, 11). Voir le Livre de Job, p. XXIX.