HISTOIRE DU PEUPLE D’ISRAËL

TOME TROISIÈME

LIVRE VI. — LA CAPTIVITÉ DE BABYLONE

CHAPITRE IX. — LE GRAND PROPHÈTE ANONYME.

 

 

Jamais sûrement la conscience juive ne vit ni plus haut, ni plus clair qu'à cette heure solennelle. Les plus beaux accents du génie prophétique sont datés de cette année décisive 536. Un inspiré, dont nous avons déjà peut-être entendu la voix dans les manifestes prophétiques qui marquèrent chacune des phases du siège, éclata en ce moment, et, en une série de morceaux écrits d'une seule venue, probablement pendant les jours qui suivirent la prise de Babylone, atteignit le plus haut degré où la pensée d'Israël ait jamais su arriver[1].

Le défaut ordinaire de la théologie d'Israël, c'est le particularisme. Iahvé nous choque, parce qu'il est le dieu national des fils de Jacob. Le plus beau livre hébreu est le Livre de Job, parce que le Dieu de Job est bien le Dieu absolu. Le grand anonyme dont nous parlons, dont le style rappelle souvent le Livre de Job et qui sûrement l'avait lu[2], demeure également sur les sommets du monothéisme le plus épuré[3]. La jonction s'est accomplie. Iahvé est redevenu complètement l'Élohim des patriarches[4], avec quelques belles formules métaphysiques de plus[5].

La supériorité du grand anonyme se retrouve en sa façon d'embrasser le genre humain. Certes, à ses yeux, la mission d'Israël est unique, exceptionnelle. Mais cette mission est bienfaisante pour le monde. Israël est le levain qui fera lever le monde. L'établissement de la vraie religion sera l'œuvre d'Israël. Comme cette formule est justement celle à laquelle arrive la science critique, on ne peut trop mettre à part l'inconnu qui écrivit ces pages extraordinaires, les plus belles sans doute qui, à leur date, eussent été tracées par une main d'homme.

Nous croyons que celui qui les écrivit les mit sciemment à la suite du volume d'Isaïe, et qu'il voulut qu'elles fussent attribuées à ce prophète[6]. L'acceptation en tout cas fut très prompte[7]. Nous avons vu la même chose arriver pour Jérémie. Il a y un deutéro-Jérémie, comme il y a un deutéro-Isaïe. Les prédictions obtenaient par là une autorité. à laquelle aucun particulier ne pouvait plus atteindre. N'était pas prophète qui voulait : il fallait pour ce rôle un aplomb extraordinaire. Depuis Jérémie et Ézéchiel, personne n'avait osé prendre ce manteau terrible, qui supposait une profession publique d'inspiration et une docilité des foules qui devenait chaque jour plus rare. Notre anonyme ne fut donc pas prophète qualifié ; il fut probablement aussi inconnu pour ses contemporains qu'il l'est pour nous. C'était la conscience anonyme de la nation qui reprenait ses vieux maîtres inspirés et leur faisait dire ce que voulait la consolation du temps. En somme, la prophétie finissait. On n'osait plus se lancer en pleine eau ; on amplifiait les anciens livres, en attendant qu'on arrivât aux compositions purement apocryphes, telle que pseudo-Daniel, pseudo-Baruch, pseudo-Hénoch, pseudo-Esdras.

Isaïe, pour le moment, bénéficiait de ce trop-plein du cœur d'Israël. Grand de son vivant, Isaïe devenait colossal après sa mort. Le rang de premier écrivain hébreu, le titre d'aigle des prophètes lui sont venus de pages qu'il n'a pas écrites. C'était justice ; il avait écrit de si belles choses que toutes les grandes et nobles pensées, pleines des fièvres de l'avenir, semblaient devoir lui être attribuées[8].

La voix de l'inconnu que l'on prenait pour celle d'Isaïe était, en effet, si profonde qu'on eût dit vraiment que c'était la voix de Iahvé, sortant du fond de son sanctuaire pour intimer à ses fidèles le mot d'ordre nouveau.

Consolez, consolez mon peuple[9] ; relevez le cœur de Jérusalem ; criez-lui que son temps d'épreuve est fini, que son iniquité est pardonnée...

Voix qui crie : Dans le désert[10], préparez le chemin de Iahvé ; aplanissez, clans le désert, une route pour notre Dieu. Que les vallées se comblent ; que les montagnes s'abaissent ; que toute pente se change en plaine, toute crête escarpée en vallon[11].

Iahvé, en effet, va se mettre à la tête de la caravane de retour.

Montez sur une haute montagne,

Pour annoncer le bonne nouvelle à Sion ;

Élevez la voix avec force

Pour l'annoncer à Jérusalem ;

Dites aux villes de Juda : Voici votre Dieu !

Le trajet du désert sera rude (les sceptiques demandaient ce que deviendraient les femmes, les enfants) ; mais Iahvé se fera le berger de son peuple ; il fera couler des rivières dans la steppe[12] ; il portera dans son sein les petits qui tètent encore. La nature sera dans la joie ; les montagnes et les collines éclateront d'allégresse ; les arbres de la campagne applaudiront[13].

La victoire de Cyrus a été l'œuvre de Iahvé[14].

Qui l'a suscité de l'Orient,

Celui que suit la victoire ?

Qui lui livre les peuples ?

Qui lui soumet les rois ?

Son glaive réduit les choses en poussière,

Son arc fait de tout une paille qui s'envole...

Il marche sur les potentats comme sur de la boue ;

On dirait un potier qui foule l'argile.

Les îles le voient et ont peur,

Les extrémités de la terre tremblent.

Qui a fait, qui a exécuté tout cela ?

Celui qui appelle les générations à l'être ;

Moi Iahvé, qui suis le premier,

Et qui serai aussi le dernier[15].

Il se forme des ligues contre Cyrus, pour restaurer l'empire chaldéen. Ces efforts seront aussi vains que ceux des forgeurs pour réparer une idole cassée[16]. La préférence de Iahvé pour la race d'Abraham, son ami, qu'il a choisie pour être son Serviteur veut la ruine de l'empire chaldéen. Ce vermisseau de Jacob règle le sort du monde. Sa victoire sera la victoire des pauvres et des malheureux.

Une expression familière à notre auteur commence dès ce moment à paraître, c'est celle de Serviteur de Iahvé, prise dans un sens collectif pour désigner Israël, non l'Israël profane, mêlé de bien et de mal, où la parole de Dieu trouve souvent tant d'obstacles[17], mais l'Israël piétiste, qui seul compte, les pauvres, les ébionim, les anavim, dépositaires de l'avenir religieux. Cette congrégation de saintes gens peut être sujette à des critiques, des reproches[18] ; mais Dieu n'a d'égards que pour elle. Elle conquerra le monde par un apostolat plein de mansuétude.

Voici mon serviteur, que je tiens par la main[19],

Mon élu, en qui se complaît mon âme ;

En lui, j'ai mis mon esprit,

Pour révéler aux nations ce qui est juste.

Il ne crie pas, il n'élève pas la voix.

Il ne fait pas entendre ses clameurs dans la rue,

Il ne brise pas le roseau cassé,

Il n'éteint pas la mèche qui fume encore ;

Il juge en toute vérité.

Il ne se lassera ni ne se découragera

Qu'il n'ait établi la justice sur la terre.

Les îles attendent sa loi.

L'aveuglement, les ténèbres, la prison, voilà l'état actuel de l'humanité. Le peuple prophète réparera tout cela.

Moi, Iahvé, je t'ai appelé pour le bien,

Je t'ai pris par la main,

Je t'ai établi pour la fédération humaine et la lumière des nations,

Pour ouvrir les yeux aux aveugles,

Tirer les prisonniers de la prison,

Pu cachot ceux qui sont dans l'ombre.

Un cantique nouveau, le cantique de la délivrance, va éclater[20]. Iahvé recueillera de tous les coins de la terre les membres épars de son élu. Les Perses, en échange du bien qu'ils ont fait à Israël, auront l'Égypte et l'Éthiopie. Les dieux païens n'ont su rien prévoir. Israël seul peut parler de prédictions accomplies.

Ces annonces vagues ne suffisent pas à l'auteur. Il va jusqu'à nommer par son nom l'homme choisi pour réaliser les desseins de Iahvé[21].

J'ai désigné Cyrus comme mon berger,

Comme celui qui accomplira ma volonté,

En disant à Jérusalem : Sois rebâtie !

Et au temple : Sois fondé.

Voici ce que Iahvé dit à son Oint, à Cyrus, qu'il a pris par la main, pour abattre devant lui les nations et délier les ceintures des rois, pour ouvrir les battants devant lui et faire qu'aucune porte ne lui soit fermée :

Je marcherai devant toi ;

J'aplanirai les monts,

Je briserai les portes de bronze,

Je broierai les verrous

Je te donnerai des trésors enfouis,

Cachés dans des lieux secrets,

Afin que tu saches que je suis Iahvé, le Dieu d'Israël,

Qui t'appelle par ton nom.

C'est à cause de mon serviteur Jacob, d'Israël, mon élu,

Que je t'ai appelé par ton nom,

Que je t'ai donné ton surnom favori[22],

Bien que tu ne me connusses pas.

C'est moi qui suis Iahvé et nul autre ;

Hors moi il n'y a pas de Dieu.

Je te ceins [pour l'œuvre que je t'ai assignée],

Bien que tu ne me connaisses pas ;

Afin que l'on sache du levant au couchant

Que hors de moi il n'y a rien,

Que moi je suis Iahvé et nul autre,

Le créateur de la lumière et des ténèbres,

L'auteur du bien et du mal ;

Moi, Iahvé, je fais tout cela.

Par suite des actes réparateurs de Cyrus, le bonheur tombera du ciel sur la terre comme une rosée[23].

C'est moi qui l'ai suscité pour le bien[24].

J'aplanirai tous ses chemins ;

C'est lui qui rebâtira ma ville

Et délivrera mes exilés,

Sans rançon et sans cadeau ;

C'est Iahvé Sebaoth qui le dit.

Le monde va devenir tributaire de Jérusalem ; les gens de l'Égypte et de l'Éthiopie, les Sabéens, à la haute taille, viendront à Jérusalem, disant : Il n'y a de Dieu qu'en toi ; hors de toi, pas de Dieu !

Oh ! vraiment tu es un Dieu caché,

Dieu d'Israël, qui sauves !

Dieu aime la vie et veut que la terre soit peuplée[25]. Même les idolâtres peuvent être sauvés des catastrophes qui vont venir, s'ils s'attachent à Israël et s'ils veulent reconnaître qu'Israël seul a des prophéties réalisées. Toute la terre est invitée à reconnaître la divinité de Iahvé. Bel et Nebo[26] sont déjà tombés ; leurs images sont emportées en morceaux sur le dos des bêtes de somme. Sion entonne un hymne de délivrance[27].

Qu'ils sont beaux sur les montagnes

Les pieds du messager qui annonce la paix,

Qui annonce le bien, qui annonce la victoire,

Qui dit à Sion : Ton Dieu règne[28].

Il y avait des douteurs, des questionneurs[29], qui ne croyaient pas à la parole de Iahvé, et qui, à chaque prophétie, disaient : Nous le savions bien déjà. Ils insistaient sur l'impossibilité de traverser le désert. Ils disaient avec une feinte politesse et une ironie assez fine : Que Iahvé se montre ; nous ne demandons pas mieux que de contempler votre joie[30]. Quelques-uns osaient même dire que leurs faux dieux leur avaient révélé de tout aussi belles choses. Le nouvel Isaïe soutient énergiquement que Iahvé seul émet de vrais oracles. Les prophéties du passé, qui sont déjà accomplies, sont une garantie que celles d'aujourd'hui s'accompliront également. Dieu, qui a conduit autrefois Israël à travers le désert, saura encore le lui faire traverser, sans qu'il souffre de la soif. Le Serviteur de Dieu est maintenant détesté[31]. Il souffre les traitements les plus indignes avec patience, s'offrant aux outrages, aux crachats. Mais il aura sa revanche. Jérusalem verra dans son sein toute une génération née dans l'exil, qu'elle ne connaît pas. Chaque nation rapportera ces derniers rejetons d'Israël sur ses bras, sur ses épaules. Les rois feront la garde autour d'eux ; les princesses seront leurs nourrices. Les potentats lécheront la poussière de leurs pieds.

S'exaltant de plus en plus, l'auteur combine, à des traits empruntés au type de Jérémie, des teintes qu'on dirait prises par avance à Jésus[32]. Le Serviteur de Dieu crée une loi pour tous les peuples. Il fonde une justice, un salut qui dureront plus que le ciel et la terre. Maintenant il est en prison ; mais il ne mourra pas dans son cachot.

Oui, mon serviteur réussira[33] ;

Il sera élevé, exalté, haut placé.

Autant la foule a eu horreur de lui,

(Il était si minable ;

Son apparence n'était plus celle d'un homme !)

Autant il entraînera de peuples ;

Les rois se tiendront bouche close devant lui ;

Car ce qui ne leur a pas été conté, ils le verront ;

Ils reconnaîtront vrai ce qu'ils n'avaient pas ouï dire.

Dans une des pages les plus étranges qui aient été écrites[34], le Voyant, nous montre ensuite le Serviteur de Iahvé sous la forme de victime. Jérémie, mort depuis quarante ans, et dont la figure grandissait chaque jour, se mêle à ses hallucinations et vient compléter l'idéal de l'Homme de douleur.

Qui a cru à notre parole, et à qui s'est révélé le bras de Iahvé ? Il poussait devant lui comme un faible rejeton, comme une racine qui sort d'un sol aride ; il n'avait ni beauté ni éclat qui le fit regarder, ni grâce qui le fit aimer. Méprisé, dédaigné des hommes, homme de douleurs, savant en infirmité, objet d'horreur, vilenie dont on ne tient aucun compte ! Et c'étaient nos maladies qu'il portait, nos douleurs dont il s'était chargé. Nous le prenions pour un malheureux touché, frappé de Dieu, humilié. Et c'est pour nos péchés qu'il a été meurtri, pour nos iniquités qu'il s'est vu écrasé ; le châtiment qui nous vaut la paix a pesé sur lui, et c'est par ses blessures• que nous sommes guéris. Nous étions comme des brebis errantes, chacun engagé dans son chemin, et Iahvé a jeté sur lui notre iniquité à tous. Maltraité, injurié, il n'ouvrait pas la bouche ; comme un agneau qu'on mène à la boucherie, comme une brebis silencieuse devant celui qui la tond. Les angoisses, les prisons l'ont tué[35]. De son temps, qui s'aperçut qu'il venait d'être enlevé de la terre[36] ? Qui sut voir que les coups qui le frappaient avaient pour cause les péchés de son peuple ? On a mis sa sépulture avec celles des impies, son tombeau parmi ceux des méchants, quoiqu'il n'ait rien fait de mal et qu'il n'y ait jamais eu de fraude en sa bouche. Iahvé a voulu le briser par la souffrance ; mais, parce qu'il s'est offert lui-même en sacrifice expiatoire, il verra une postérité qui comptera de longs jours, et les affaires de Iahvé prospéreront dans sa main.

Iahvé adhère à l'apothéose de son grand serviteur, devenu la personnification du peuple.

Du prix de ses fatigues, beaucoup seront rassasiés ; par sa sagesse, mon serviteur justifiera des foules, et prendra sur lui leurs iniquités. C'est pourquoi je lui donnerai un lot parmi les premiers ; avec les forts il partagera le butin, parce qu'il s'est livré lui-même à la mort et qu'il s'est laissé compter au nombre des malfaiteurs, tandis qu'en réalité, il portail le péché de plusieurs et qu'il intercédait pour les coupables.

 

 

 



[1] Isaïe, XL-LXVI. C'est ce qu'on appelle souvent le Second Isaïe.

[2] Voir surtout Isaïe, ch. XL.

[3] Exceptions rares ; ch. LXIII, 1-6, il prête à Iahvé la soif de vengeance qu'il éprouve lui-même.

[4] Isaïe, XLI, 4.

[5] Isaïe, XLIV, 6 ; XLVIII, 12 et suiv.

[6] Isaïe, XLI, 21-29 ; XLII, 8-9 ; XLIII, 9 et suiv. ; XLIV, 7 ; XLV, 21 ; XLVI, 9 et suiv. ; XLVIII, 3 et suiv. ; ces passages, où l'auteur veut que sa prophétie soit un jour une preuve de la véracité de Iahvé, n'a guère de sens que dans la bouche d'un prophète célèbre. L'exorde solennel LXI, 1 et suiv., inspire la même réflexion. Enfin des passages comme XL, 2 ; LI, 16, semblent vouloir se rapporter au temps d'Isaïe.

[7] Il est remarquable que, moins de vingt ans après, Zacharie, VII, 5, 7, 12, cite un passage de deutéro-Isaïe (LVIII, 5) comme antérieur à la captivité. Il n'est guère douteux que Zacharie ne lût le livre d'Isaïe dans sa complexité, tel que nous l'avons.

[8] Ceci prouve rétrospectivement l'authenticité des passages d'Isaïe empreints de messianisme, authenticité qu'on a pu révoquer en doute.

[9] Ch. XL, init.

[10] Le désert de Circesium à Palmyre et de Palmyre à Ribla, que devait traverser Israël.

[11] Pour faire une route plane aux retournants.

[12] Isaïe, XLIII, 19 et suiv.

[13] Isaïe, LV. Comp. LVII, 14 ; LXII, 10-12.

[14] Isaïe, XLI.

[15] Comp. Isaïe, XLIV, 6 ; XLVIII, 12.

[16] Isaïe, XLI, 6 et suiv. Le psaume Quare fremuerunt gentes, pourrait bien se rapporter à ces complots contre Cyrus, l'Oint de Iahvé.

[17] Isaïe, XLIX, 1 et suiv.

[18] Isaïe, XLII, 18 et suiv.

[19] Isaïe, XLII, 1 et suiv.

[20] Isaïe, XLII, 10 et suiv. ; XLIII, 1 et suiv.

[21] Isaïe, XLIV, 28, et XLV, 1 et suiv. Voilà une chose bien contraire aux habitudes des prophètes, et on se demande s'il n'y a pas là quelque illusion de copiste ou quelque glose marginale introduite dans le texte. Pour le passage XLV, 1, cela serait tout à fait supposable ; mais pour le passage XLIV, 28, il semble bien que nous avons le texte tel que l'auteur l'écrivit. Comp. Isaïe, XLV, 3, 4.

[22] La kounia sémitique est le petit nom par lequel on aime à être désigné, comme Abou-Ali, Abou-Ibrahim, impliquant le nom du fils le plus aimé.

[23] Isaïe, XLV, 8 et suiv.

[24] Isaïe, XLV, 13.

[25] Isaïe, XLV, 20 et suiv.

[26] Isaïe, XLVI.

[27] Isaïe, LII, 1 et suiv.

[28] Quand un dieu national laisse écraser sa nation, il ne règne plus. Il reprend son règne, quand sa nation est vengée.

[29] Isaïe, XLVIII. Comp. XLV, 9 et suiv.

[30] Isaïe, LXVI, 5.

[31] Isaïe, ch. XLIX et L.

[32] Isaïe, LI.

[33] Isaïe, LII, 13-15.

[34] Isaïe, ch. LIII.

[35] Allusion aux poursuites dont Jérémie fut l'objet.

[36] Allusion aux circonstances obscures de la mort de Jérémie.