HISTOIRE DU PEUPLE D’ISRAËL

TOME PREMIER

LIVRE II. — LES BENI-ISRAËL À L’ÉTAT DE TRIBUS FIXÉES DEPUIS L’OCCUPATION DU PAYS DE CHANAAN JUSQU’A L’ÉTABLISSEMENT DÉFINITIF DE LA ROYAUTÉ DE DAVID

CHAPITRE II. — CONQUÊTE DE LA RÉGION EN DEÇÀ DU JOURDAIN.

 

 

De la plaine de Sittim, le peuple avait sous les yeux un spectacle qui excitait perpétuellement sa convoitise. Le Jourdain seul le séparait d’une terre supérieure encore à celle qu’il occupait ; de plus en plus, il s’imaginait que cette terre lui avait été promise par le dieu de ses pères. En face de lui, l’importante ville de Jéricho lui paraissait un défi. Ces vieilles races passionnées ne distinguaient pas leur désir du devoir. Le roi moabite Mésa ne fait aucune conquête sans que son dieu Camos la lui ait ordonnée[1]. Il est probable qu’à diverses reprises, le dieu national, Iahvé, commanda aux Israélites le passage du Jourdain, par des indices qui furent tenus pour décisifs.

La terre qu’Israël avait en vue est un talus d’une vingtaine de lieues d’épaisseur à la base, séparant la Méditerranée du trou profond où coule le Jourdain[2], et dont la mer Morte est comme le godet central. L’altitude au-dessus de la Méditerranée est de près de 1000 mètres ; l’altitude au-dessus de la mer Morte et du bas Jourdain est de 1400 mètres ; car la dépression de la déchirure jordanienne est, à cet endroit, très considérable. Le pied des pentes ne va ni jusqu’à la Méditerranée, ni jusqu’au Jourdain. Comme prolongement des sables de la Méditerranée, s’étendent, à l’Ouest, des plaines susceptibles d’une opulente culture (le Saron). Du côté du Jourdain, les contreforts tombent d’une manière abrupte, à quatre ou cinq lieues du fleuve, et au pied s’est formé une plaine d’alluvion, que l’on supposerait, au premier coup d’œil, devoir être une source de richesse pour le pays ; il n’en est rien ; cette plaine (le Ghôr) est insalubre et n’a jamais eu de rôle considérable dans l’histoire du pays[3]. Israël, d’un autre côté, n’eut aucune tendance à se rapprocher du rivage. Le Saron resta toujours entre les mains des races chananéennes. C’est le’ dos d’âne qui s’étend entre le Saron et le Ghôr qui a été le théâtre de l’étonnante histoire que nous avons à raconter.

Autant le pays de Galaad, au delà du Jourdain, est désigné par sa nature pour la vie pastorale ; autant la Palestine cisjordanienne est désignée pour l’agriculture et, la vie citadine. Il ne faut point juger de ces choses avec notre idéal européen de terres noires et profondes, sans cesse arrosées et couvertes d’une riche verdure. Ces mamelons d’apparence aride de la Palestine sont très riches à leur manière. A de pauvres affamés venant d’Arabie, ils devaient sembler ruisselants de bien-être. La, vigne, l’olivier, le figuier y prospèrent. Le blé y vient en quantité suffisante. L’eau ne manque pas. Il fait des froids vifs et il pleut beaucoup en hiver ; en tout temps, la hauteur où l’on vit rend la chaleur très supportable. Aucune grande ville n’aurait pu se  développer sur ces hauteurs, privées de larges cours d’eau ; mais une population agricole, groupée en petites villes rapprochées les unes des autres, a pu y trouver ces conditions essentielles de bonheur matériel sans lesquelles il ne peut pas y avoir, pour une société humaine, d’évolution originale.

Les populations chananéennes qui, à ce qu’il paraît, occupaient déjà le pays, quand les Hébreux y passèrent pour la première fois, avaient beaucoup perdu de leur première vigueur. Les Amorrhéens s’étaient épuisés en jetant toute leur force à l’est du Jourdain ; les Hittites de Debir ou Kiriat-Séfer, de Kiriat-Arba ou Hébron avaient aussi beaucoup perdu de leur importance, depuis le temps où leur nom pouvait désigner abusivement pour les Égyptiens la Syrie tout entière. Les victoires des Ramsès les avaient fort diminués. Les Hivvites vivaient toujours paisiblement à Gabaon et du côté de Sichem. On sait peu de chose des Périzzites ; on se demande même s’ils avaient un territoire fixe[4]. Les Gergéséens habitaient obscurément leur ville de Gergésa, sur le bord oriental du lac de Génésareth[5]. Les Jébuséens étaient beaucoup plus puissants. Leur territoire était assez peu considérable ; mais leur ville de Jébus ou Ierousalaïm[6] passait, selon les idées du temps, pour un lieu très fort.

Au milieu de ces populations chananéennes, régulièrement établies dans des villes, rôdaient, comme du temps des patriarches hébreux, des nomades sans domicile fixe, tels que les Amalékites, d’autres menant une vie misérable, sorte de tziganes, sans feu ni lieu[7]. On voyait des survivants des anciennes populations autochtones, antérieurs aux Chananéens (Emin, Zomzommim ou Zouzim, Énakim), dans des individus de grande taille qu’on croyait trouver sur certains points déterminés[8]. Mais l’imagination populaire aime les géants ; elle en crée volontiers. Ces Énakim étaient entourés de légendes[9] ; on les appelait quelquefois refaïm (les morts, les géants, les fantômes, les héros) ; une plaine au sud-ouest de Jérusalem portait leur nom, et on les confondait avec les races titaniques qu’on supposait avoir été ensevelies sous les eaux[10].

La langue des Chananéens, comme nous l’avons déjà dit, était la même que celle Sidoniens ou Phéniciens, très peu différente par conséquent de celle des peuples hébreux[11]. L’écriture n’était pas employée chez ces peuples. Nous avons cependant un spécimen certain et considérable de leur langue ; c’est l’onomastique de la géographie de la Palestine, surtout les noms de villes. Les Israélites ne changèrent presque aucun nom de ville ou de village. Dans les localités qui nous sont désignées par le livre de Josué lui-même[12] comme était restées chananéennes, cela est clair. Dans les pays où les Israélites devinrent les maîtres, les noms furent rarement modifiés ; même les mots de Jérusalem et de Sion paraissent appartenir à cette préhistoire. Il en faut dire autant, à plus forte raison, des noms de rivières, de montagnes, et des mots qui servaient à désigner les choses caractéristiques du pays. Or ces vieux noms chananéens, souvent obscurs, comme il est naturel pour une si haute antiquité, n’ont rien qui les sépare nettement de la langue des envahisseurs israélites, pas plus du reste que de la langue des envahisseurs plus anciens, Moabites, Édomites, Ammonites, etc. Les Philistins seuls font, dans cette région linguistique, une tache à part. Il n’est jamais question d’un mariage mixte entre Israélites et Philistins[13].

Quoique identiques pour la race aux populations de la côte, devenues si célèbres sous le nom de Phéniciens[14], et aux Chananéens d’Afrique ou Carthaginois[15], les Chananéens de l’intérieur semblent être restés fort au-dessous des Phéniciens et des Carthaginois, en fait de civilisation. Chose singulière ! A certains égards, ils ressemblaient plus aux Carthaginois qu’aux Phéniciens[16]. Les objets de parure ou de culte devaient venir des villes phéniciennes de la côte. Les habitants de Laïs, au pied de l’Hermon, sont signalés comme une exception, parce qu’ils vivaient dans l’intérieur des terres à la manière des Sidoniens[17], c’est-à-dire au sein d’une aisance et d’un luxe entretenus par l’industrie. Tous les vestiges archéologiques qui peuvent rester des Chananéens, dans l’état actuel de la Palestine, sont grossiers, sans facture[18]. L’aspect d’une ville chananéenne ne devait pas différer beaucoup de ce qu’est aujourd’hui la plus pauvre localité de la Syrie. Les constructions en grand appareil étaient rares ou plutôt, selon toutes les apparences, faisaient entièrement défaut[19].

Le culte des Chananéens était aussi très peu différent de celui des Phéniciens, surtout de celui des Carthaginois. Selon les renseignements égyptiens[20], Baal et Sydyk étaient les dieux suprêmes des Khétas. Sydyk paraît se retrouver, en effet, dans les noms des rois jébuséens Malkisédeq[21], Adonisédeq. Baal se dédoublait en une hypostase féminine, Astoreth ou Astarté, déesse d’amour et de volupté, origine de l’Aphrodite des Grecs. On l’appelait Aséra, c’est-à-dire l’Heureuse. Ses images ou ses symboles[22] étaient partout répandus dans le pays[23]. Les cultes de Baal et d’Astoreth ou Aséra se pratiquaient surtout sur les sommets des collines, au milieu de bosquets sacrés et d’arbres verts. C’était ce qu’on appelait bamoth, ou hauts-lieux. On les retrouve encore, à chaque pas en Phénicie, surtout dans le pays de Tyr, sur le territoire de l’ancienne tribu d’Aser[24]. La prostitution sacrée[25] et l’usage de faire passer par le feu les premiers-nés[26] comptaient entre les bases de ces cultes, que les Hébreux nomades envisageaient avec horreur, mais qu’ils imitaient dès qu’ils étaient eux-mêmes établis. Tant il est vrai que la tente seule les en avait séculairement préservés !

En dehors de ces hauts-lieux chananéens, il y avait des lieux de culte d’origine inconnue, tels que Béthel, Sichem, le Garizim, quelques localités du Galaad, certains endroits appelés Galgal, que les hébreux adoptaient bien plus volontiers ; car on les tenait pour très anciens, et on racontait que les pères y avaient sacrifié. Le titre dont se réclama le plus Israël pour établir sa propriété sur la Palestine était une sorte de charte de Iahvé, envisagé comme dieu de Béthel[27]. Il était tout à fait dans l’esprit de l’antiquité, en entrant dans un pays, d’en adopter le dieu local et de chercher à le servir selon ses goûts[28]. Ce qui désole David, quand il entrevoit la perspective de l’exil, c’est qu’il sera forcé de sacrifier à d’autres dieux que Iahvé[29]. Plus tard, le Syrien Naaman voulant faire à Damas des sacrifices à Iahvé, demanda à emporter deux charges de mulets de terre chananéenne ; car on ne peut faire de bon sacrifice à Iahvé que sur cette terre[30].

En réalité, ce inonde chananéen représentait lune forme de société humaine assez médiocre. Il n’y avait pas d’organisation centrale. Chaque bicoque fortifiée avait un mélek ou roi, petit chef militaire dont l’autorité s’étendait à deux ou trois lieues à l’entour[31]. Certaines peuplades, comme celle des Gabaonites, formaient des confédérations dé quelques lieues d’étendue. Chaque ville se fiait à ses fortifications. Quoiqu’il ne nous reste aucun spécimen certain de ces ouvrages militaires, on en a bien l’impression devant ces innombrables tells de la Palestine, au sommet couvert de ruines, et aux flancs équarris dans le roc[32].

La résistance que présentèrent les populations chananéennes fut, du reste, très différente, selon qu’elles habitaient la montagne ou la plaine. Dans la montagne, les Chananéens succombèrent partout sous l’effort des Israélites ; dans les plaines, au contraire, dans le Saron, dans les Naphoth Dor, dans la plaine de Jezraël, à Beth-Séan, dans le Ghôr, les Chananéens se défendirent victorieusement. La cause de cette différence était dans les chars de guerre, bardés de fer[33], que possédaient les indigènes, et qui manquaient aux envahisseurs. Ces chars, terribles dans la plaine, étaient de nul usage dans la montagne. Le Chananéen n’avait là pour défense que les murs de ses villes. Les Israélites n’avaient aucune poliorcétique savante. Ils attendaient et finalement entraient dans la place, par surprise ou par trahison[34].

Les Chananéens ne paraissent pas avoir eu de cavalerie, dans le sens où nous entendons ce mot ; mais les assaillants n’en avaient pas non plus. Le courage personnel était, de part et d’autre, cet élan furieux, excité quelquefois artificiellement, qui fait encore aujourd’hui la force de l’Arabe. Il paraît avoir été plus grand et plus obstiné du côté des Israélites.

Ce qui était égal de part et d’aigre, c’était la cruauté. Toute l’antiquité fut cruelle. Elle voyait dans la cruauté un avantage dont il n’y a pas à se priver. La férocité est une des forces des barbares ; on plie devant eux par la crainte qu’inspirent leurs atrocités. Un des points essentiels de la stratégie des Carthaginois était de terroriser l’ennemi par des supplices[35]. L’usage de couper les pouces des mains et des pieds aux vaincus était ordinaire chez les Chananéens. Un de leurs tyranneaux se vantait d’avoir vu soixante-dix rois, mutilés de la sorte, recueillir ce qui tombait de sa table[36].

Quant aux Israélites, leur cruauté, s’il fallait en croire les textes, aurait été systématiquement dictée par un motif religieux, par une sorte de puritanisme moral, .révolté des crimes que commettaient les indigènes. C’est là sans cloute une exagération des historiographes postérieurs. Il ne semble pas qu’il y ait eu chez les envahisseurs un plan arrêté d’extermination de la race chananéenne ; plus tard, on fit de cette extermination un acte pieux, commandé par Iahvé. Dans une foule de cas, il y eut entente entre les deux races. Les Chananéens acceptèrent une situation analogue à celle des raïas sous les musulmans. On ne voit pas qu’ils se soient jamais révoltés. Sous les Juges, on trouve des guerres contre les Philistins, contre les Ammonites, etc. On n’en trouve pas contre les Jébuséens, les Hivvites, etc. Ce furent les premières guerres, dites de Josué, qui furent effroyables. Après la victoire, tous les habitants mâles de race chananéenne étaient tués ; les rois étaient égorgés ; puis leurs cadavres mis en croix. La férocité humaine prenait la forme d’un pacte, d’un vœu envers la Divinité : on faisait des serments d’extermination ; on s’interdisait la raison, la pitié. On vouait à la mort une ville, un pays, et on eût cru manquer au dieu en ne tenant pas ce hideux serment[37]. On racontait d’affreux exemples des vengeances exercées par le dieu sur ceux qui mollissaient dans l’exécution de ces affreux engagements.

Le contraste est étrange entre ces mœurs de Peaux-Rouges, reproduites avec une effrayante sincérité dans l’ancienne histoire israélite, et le tableau de la vie patriarcale, si noble, si humain, si pur, tracé dans la Genèse. Certes, ce tableau est trop idéal pour qu’on puisse croire qu’il n’ait pas été embelli. En fait, cependant, vu le faible étiage de la moralité orientale, la vie de la tente, dans les pays sémitiques ou sémitisés, a toujours été préférable à la vie des villes. Une nation qui a une terre à conquérir ou à défendre est toujours plus cruelle que la tribu qui n’est pas encore attachée au sol, et c’est ainsi que parfois des gens, excellents pendant qu’ils vivaient en famille, deviennent très méchants, dès qu’ils forment un peuple. Puis, il semble que la vie antique, en se compliquant, amena de cruelles duretés. Les nations, à leur naissance, sont féroces. Or, vers cette date de 1200 et 1300 avant Jésus-Christ, les nations commençaient à naître en Orient. Les principes vrais à l’époque patriarcale n’avaient plus d’application[38]. Les bases de la justice avaient changé. Ce qui était vrai dans le monde de la vie pastorale devenait un non sens dans un siècle de fer, où le galant homme à l’ancienne manière était à chaque instant incompris et victime.

Je ne sais si Josué a beaucoup plus de réalité historique que Jacob. Mais certes le doux Jacob eût été révolté s’il eût pu voir une foule d’actes de Josué, plus tard réputés glorieux. Jacob, à son lit de mort, est censé maudire Siméon et Lévi pour des méfaits qui, comparés à ceux de la conquête, auraient pu passer pour des représailles modérées[39].

 

 

 



[1] Inscription, lignes 9,12, 13, 14, 18, 32.

[2] Le nom arabe du Jourdain, Urdan, répond à une forme זדדו devenue זדדי par suite de la règle, que l’hébreu s’est imposée, de ne pas commencer un mot par un vav. Comp. syr. Ourislem pour Jérusalem. C’était là un mot générique, identique, je crois, à Orontes, dont l’étymologie aryenne souffre de graves difficultés. Des cours d’eau, pour nous secondaires, s’appelaient le fleuve par excellence dans un pays, où, par suite de la proximité de la montagne et de la mer, il n’y a pas de grands bassins.

[3] Josèphe, B. J., III, X, 7.

[4] Ils ne figurent pas dans le Xe chapitre de la Genèse parmi les populations chananéennes (v. 15-18).

[5] Voyez Vie de Jésus, p. 151, note 1.

[6] On peut avec autant de raisons soutenir que ce nom fut donné par David ou qu’il remontait aux Chananéens. Le sens (racine slm) parait signifier lieu sûr. Cf. Montségur, Puységur, etc.

[7] Job, XXX, 1 et suiv.

[8] Nombres, XIII, 28, 32 et suiv.

[9] Le livre de Josué (XI, 21-23 ; XII, 4 ; XIII, 12 ; XIV, 12-15 ; XV, 13 et suiv.) exagère beaucoup l’importance des Énakim, à l’époque de l’entrée des Israélites en Chanaan. Hébron et tout le sud de Juda auraient été occupés par ces Énakim. Og aussi aurait été un géant. Mais des données bien plus solides font d’Og un Amorrhéen et des Hittites d’Hébron des Chananéens purs.

[10] Job, XXVI, 5.

[11] Voyez Corpus inscr. semit., 1re partie.

[12] Ch. XVII.

[13] Notez l’omission des femmes philistines dans I Rois, XI, 1. L’interdiction de pareils mariages n’est pas jugée nécessaire. Les deux races étaient trop différentes.

[14] Contre la thèse erronée de M. Budde.

[15] Passages souvent cités de saint Augustin.

[16] Le culte de Milik ou Moloch, essentiellement chananéen, est aussi essentiellement carthaginois.

[17] Juges, XVIII, 7.

[18] Mission de Phénicie, p. 785 et suiv.

[19] Contre les exagérations de M. de Saulcy.

[20] Maspero, Hist. anc. de l’Orient, p. 232. Cf. p. 229, 231.

[21] Douteux.

[22] Voyez Corpus inscr. semit., 1re partie, t. I, p. 281 et suiv., 428 et suiv.

[23] Mission de Phénicie, p. 508, 509, 640, 653, 662, 663, 666, 691. On appelait ces images asérim ou aséroth, comme les images de Baal s’appelaient baalim. Voyez Gesenius, Thes., p. 224, 2e col. C’est ainsi que l’on dit chez nous, en style populaire, des christs, des bons-dieux, des saintes-vierges.

[24] Mission de Phénicie, livre IV, ch. IV.

[25] Ibid., p. 518, 585, 647-653, 662, 663.

[26] II Rois, XVI, 3, etc.

[27] Genèse, XXVIII, 13 et suiv. ; XXXI, 13 ; XXXV, 1 et suiv.

[28] I Samuel, XXVI, 19 ; II Rois, XVII, 27 et suiv. ; Ruth, I, 16 ; Deutéronome, XII, 29 et suiv.

[29] I Samuel, XXVI, 19.

[30] II Rois, V, 17.

[31] Josué, XII, 7 et suiv.

[32] Voir surtout les environs de Tyr (Mission de Phénicie, p. 606 et suiv.).

[33] Josué, XVII, 18 ; Juges, I, 19.

[34] Ainsi tombèrent Aï, Béthel.

[35] Exemple d’Agathocle.

[36] Juges, I, 7.

[37] C’est le sens du mot hérem, si déplorablement répété en ces histoires. Voir Josué, VI, VII ; I Samuel, XV.

[38] Cinq cents ans plus tard, c’est là encore la cause profonde du désespoir de Job.

[39] Genèse, XLIX, 5. 7. Cf. ibid., ch. XXXIV.