L’ANNEAU DE CÉSAR - Souvenirs d’un soldat de Vercingétorix

 

LES AIGLES

CHAPITRE X — Bibracte la Sainte.

 

 

Nous arrivâmes à Bibracte en même temps que le Pen-tiern. Sa marche avait été retardée par les perpétuelles hésitations des Édues.

Il y avait dans leur noblesse presque autant de partis que de grandes familles, et quand l’un d’eux faisait un pas de notre côté, l’autre essayait de refaire un pas du côté de César.

Ils avaient chassé Litavic, l’accusant d’avoir trahi Rome et la patrie, proscrivant ses frères, confisquant ses biens ; puis ils l’avaient rappelé et reçu en triomphateur.

A Cabillon, ils avaient arrêté le tribun Aristius, chassé les mercantis, pillé leurs magasins, attaqué leurs bagages sur les routes ; puis ils s’étaient presque jetés aux pieds de ce même Aristius, lui exposant que ces violences n’étaient point survenues par un décret de leur sénat, que c’était l’œuvre d’une bande de mauvais sujets, que ce n’était point chose officielle, et qu’ils le suppliaient d’intercéder pour eux auprès de César.

Puis, quand ils apprirent notre victoire de Gergovie, ils avaient rappelé les contingents fournis à César, et ces mêmes chefs, Éporédorix et Viridomar, qui les avaient commandés contre nous, les amenèrent à Noviodunum des Édues, où César avait rassemblé les otages de la Gaule, son trésor, ses magasins de blé, une partie de ses bagages. Ils massacrèrent les gardes-magasins, saisiront les négociants romains, dont plusieurs moururent par suite des mauvais traitements, finalement brûlèrent la ville.

En était-ce fini du moins avec leurs tergiversations ? Pas encore. Les ambassadeurs qu’ils envoyaient successivement à Vercingétorix ne tenaient jamais le même langage. Cela dépendait de qui dominait à ce moment dans le sénat de Bibracte, si c’était Litavic, ou bien Cot, où bien Convictolitan, ou bien Viridomar, ou bien Éporédorix.

Tantôt ces députés apparaissaient en suppliants : les Édues étaient perdus si le fils de Keltil n’accourait avec son invincible armée. Tantôt ils parlaient avec arrogance, traitant Vercingétorix comme un vassal de leur république, comme un chef de mercenaires à leurs gages, le sommant d’avoir à comparaître devant leur sénat, pour recevoir des instructions sur la conduite de la guerre.

Par-dessus tout, ces Édues étaient jaloux du succès des Arvernes. Toujours se réveillaient, pour empêcher toute réconciliation sincère, les souvenirs de la rivalité séculaire entre les deux peuples pour la domination sur les peuples de la Seine, de la Loire, des Cévennes ; de leurs guerres acharnées, au temps d’Hannibal le Punique, quand les Arvernes lui fournirent des contingents et quand les clients des Édues essayèrent de lui disputer le passage du Rhône et les défilés des Alpes ; au temps de Bituit, quand les Édues avaient appelé contre lui le féroce Domitius ; plus récemment encore, quand les Arvernes s’étaient alliés contre eux aux Séquanes. Et avec ces souvenirs, le remords d s tant d’actes de servilité édue envers les Romains, de tant de basses flagorneries envers César, de tant de trahisons envers le pays gaulois.

Éporédorix et Viridomar se révoltaient à l’idée de servir sous les ordres du fils de Keltil. Le premier rappelait ses succès contre Arioviste et les Séquanes ; tous deux exaltaient la prise de Noviodunum. Ils osaient prétendre qu’ils avaient remporté là une victoire plus éclatante que celle de Gergovie.

Une glorieuse victoire, en effet : forcer une ville ouverte, massacrer des invalides, battre et torturer des marchands, piller des magasins. Et qu’était devenu le butin de Noviodunum ? L’argent aurait dû être versé dans le trésor public, les chevaux dans les cadres de remonte, le blé dans les magasins de l’armée. Quand leur sénat demanda des comptes, plus rien ne se retrouva. Tout avait été pillé, gâté, jeté à la rivière. Voilà leur victoire de Noviodunum ! Bien digne, en effet, de colliers d’or !

Avec Convictolitan, leur Vergobret, avec Cot, le. préfet de leur cavalerie, avec Cavarill, le commandant de leur infanterie, c’étaient d’autres prétentions, d’autres jalousies, d’autres méfiances.

Tous ces chefs craignaient presque autant Vercingétorix que César, presque autant le libérateur que le conquérant. Ils nous en voulaient d’avoir les premiers proclamé l’indépendance ; ils étaient furieux de s’être laissé entraîner, et chacun n’aspirait qu’à faire sa paix particulière avec Rome, dès qu’il en trouverait l’occasion, en rejetant sur d’autres les pillages et les massacres. Dans cette oligarchie d’égoïstes se perpétuait l’esprit de Divitiac le traître.

Vercingétorix avançait donc assez lentement, attendant qu’ils voulussent bien se décider.

Quand nous fûmes au pied de la sainte montagne que protège la déesse Bibracte, il trouva de nouveaux ambassadeurs qui l’invitèrent à monter sur le plateau. C’est là que, dans la grande enceinte quadrilatère au centre de laquelle s’élève le temple, sur une roche qui domine cette ville magnifique, les chefs allaient se réunir. Des sièges de pierre étaient pour eux disposés en cercle. Cette roche les isolait de la cité et de la multitude, les mettait à l’abri des oreilles indiscrètes, eux, les nobles chefs, le sénat de la nation édue. Vercingétorix aurait à s’expliquer devant eux, et l’on se concerterait sur la conduite des opérations.

Vraiment ces Édues ont le verbe bien haut, me dit Vergassilaun. On dirait que ce sont eux qui ont écrasé la Huitième légion sur les pentes de Gergovie.

Et, repris je, ils ont une façon d’inviter les gens qui ressemble beaucoup à celle dont on s’y prend chez nous pour les prier de passer leur chemin.

L’état-major de Vercingétorix était indigné. L’orgueil des Arvernes, seigneurs des Hautes-Terres, se révoltait contre l’orgueil des Édues, maîtres des riches coteaux et des fleuves.

Tout à coup de grands cris retentirent sur le flanc de la montagne, les cris joyeux d’une multitude. Par le chemin raide qui descend de la ville, et où cinq paires de bœufs ont peine à hisser une voiture de gerbes, dévalait une foule énorme d’hommes et de femmes ; des mères, tenant leurs enfants par la main, couraient, leurs voiles soulevés par le vent ; des vieillards même et des infirmes sautillaient ; allègres, sur leurs béquilles. Quant aux hommes, les uns étaient en costume de travail, avec le tablier de cuir sur le ventre, ou les bras, jusqu’au coude, luisants des teintures qu’ils avaient manipulées. ; certains, dans, leur hâte de quitter leurs échoppes, avaient encore le visage noir du charbon des forges, ou dans leurs barbes et leurs cheveux des paillettes d’or. Tous agitaient des rameaux verts. Tous criaient :

Le voilà ! le voilà ! Le Pen-tiern ! le fils de Keltil ! Gergovie ! Gergovie !

C’était tout le petit peuple de Bibracte, les artisans, les pauvres, les déshérités, qui, laissant les colliers d’or et les sénateurs se morfondre sur leurs sièges, venait réparer le froid accueil fait au libérateur.

Dans leurs cœurs simples, bien mieux que dans celui des nobles orgueilleux, palpitait l’âme de la patrie, l’âme de la Gaule. Ils se souciaient bien, ces braves gens, des vieilles rivalités entre Édues et Arvernes, des jalousies entre Viridomar et Éporédorix, et de savoir si Col continuerait à être préfet de la cavalerie et Cavarill de l’infanterie !

Ils se pressaient, riant et pleurant, autour de nous ; sous les sabots du coursier de Vercingétorix, ils étendaient leurs saies ‘des bons jours et jonchaient le chemin de fleurs et de verdure. Ils regardaient notre chef avec de grands yeux humides et brillants, se poussaient pour baiser le bas de son manteau, toucher la crinière de son cheval.

Ils chantaient les hymnes que l’on répète chez nous au solstice d’hiver, quand naît l’année nouvelle.

En long cortège, nous vîmes descendre des théories de jeunes filles, toutes vêtues de blanc et couronnées de fleurs ; les collèges de prêtres, ceux qui sont consacrés à la déesse et ceux qui sont préposés aux sources miraculeuses, tous portant en grande pompe les objets sacrés ; les corps de métiers, bannières en tète, les forgerons, charpentiers, foulons, tisseurs, et ceux qui tournent les merveilleuses argiles des Édues, et ceux qui fondent la poterie d’étain, et ceux qui, cachés dans des ateliers souterrains, travaillent à ces merveilleux ouvrages de niellerie et d’orfèvrerie qu’on croirait sortis de mains divines.

Tous portaient de grands bâtons ornés de rubans multicolores et de fleurs. Les chefs des métiers offraient des présents rares, les prêtres invoquaient pour nous les protections d’en haut, les jeunes filles effeuillaient des roses sous nos pas.

Ensuite tout ce monde remonta avec nous la colline, et il nous semblait chevaucher dans un océan de verdure. et de fleurs. Au cou de nos chevaux pendaient des guirlandes, et nos casques portaient des couronnes. La pointe des lances et des glaives disparaissait, émoussée de bouquets.

Vercingétorix chevauchait lentement, pour ne pas écraser les petits enfants qui se jetaient entre les jambes de son coursier. Il était grave, ému, les jeux levés au ciel, comme perdus clans un rêve.

Et tout à coup il me vint à l’idée que c’est ainsi, parmi les fleurs et les chanta, que l’on conduit les grands bœufs blancs à la pierre du Sacrifice.

Me retournant vers Ambioriga, qui chevauchait à mes côtés, je vis que ses yeux bleus étaient troublés et qu’elle pleurait. Elle avait ou la même idée que moi et reçu le même choc douloureux.

Cependant la foule se mêlait à notre cortège guerrier. Les citoyens apportaient aux soldats, poussiéreux et brûlés par le soleil, des coupes de vin et des fruits. Les petits garçons cherchaient à leur prendre leurs boucliers ou leurs lances, et, quand ils avaient obtenu la faveur de s’en charger, ils cheminaient gravement sur le flanc de notre colonne, invisibles sous les grands pavois, ployant sous les lourdes hampes des lances, et toutefois marchant d’un pas relevé et se donnant des airs belliqueux.

A la porte de la ville, nous fûmes reçus par les colliers d’or et le sénat de la nation.

Sans doute, ils s’étaient ennuyés à attendre sur le tertre du conseil, ou plutôt ils avaient craint que le peuple ne s’irritât de leur réserve. ils se trouvaient maintenant emportés dans cette tempête d’enthousiasme populaire, mais pour la plupart contraints, furieux, baissant les oreilles quand les acclamations éclataient glus retentissantes, comme si chaque cri en l’honneur du héros de Gergovie leur était au cœur un coup d’épingle.

Quand nous fumes en ville, à peine si nous distinguions les maisons ; elles disparaissaient tout entières sous les draperies aux couleurs éclatantes, et noua marchions sur les sales quadrillées au pays gaulois et les tapis romains.

Nous arrivâmes au tertre du conseil, et les sénateurs firent placer une ligne de soldats pour arrêter la multitude. Vercingétorix mit pied à terre. Laissant là son armée, il ne prit avec lui que les chefs. Les colliers d’or nous conduisirent aux sièges qui nous étaient destinés.

Tout de suite la délibération commença, et tout de suite les prétentions des nobles édues.

A les entendre, c’était eux qui avaient tout fait. De longue main leur sagesse avait tout préparé ! César, à la descente des Cévennes, s’était aussitôt senti isolé, privé de tout secours, forcé à courir de dangereuses aventures dans les montagnes arvernes. Gergovie, c’était une victoire édue : une première fois, ils avaient obligé l’Imperator à dégarnir son camp ; la seconde fois, l’attitude de leur contingent avait déterminé la déroute des légions.

D’ailleurs, à Gergovie ils opposaient Noviodunum. Là, ils s’étaient rendus maîtres des otages réunis par César, et maintenant les nations qui les avaient fournis, voyant qu’ils étaient internés dans Bibracte, étaient obligées de se déclarer pour l’indépendance.

Ils vantaient la puissance et la richesse de leur république, énuméraient les peuples qui étaient dans leur alliance et leur clientèle, dénombraient les contingents qui allaient accourir sous leurs enseignes. Ils étaient maîtres de toutes les passes dans les Cévennes du nord, dominaient sur les fleuves et les rivières, isolaient César de la Province Romaine et, par leur accession, la, guerre se trouvait reportée aux frontières mômes de l’ennemi. Tout en appréciant les services rendus par le fils de Keltil, était-ce donc trop exiger qu’il leur remît aujourd’hui, la direction de la guerre ?

Ces discours nous indignaient. Les chefs de toutes les autres nations firent un tel bruit avec leurs armes que les orateurs édues n’osèrent insister sur cette première proposition.

Ils se réduisirent alors à demander que le commandement fût partagé : on adjoindrait à Vercingétorix deux chefs édues qui auraient les mêmes droits que lui. D’ailleurs, les divinités aiment le nombre trois, et c’est par triade qu’on a coutume de les invoquer.

Quels chefs édues nous proposez-vous pour compléter la triade ? interrompit une voix.

Ici, les Édues cessèrent de marcher d’accord. Convictolitan ne pouvait en être : la loi du pays défend à un Vergobret de franchir les frontières de la république. Certains proposèrent Éporédorix et Viridomar. Mais alors les partisans de Cot protestèrent, et Cavarill demanda ce que l’on comptait faire de lui.

Vercingétorix avait d’abord tout écouté sans prononcer un mot. Il se leva et dit :

Vous ne pouvez vous mettre d’accord entre vous, amis Édues ! Comment donc pourriez-vous assurer l’union de toute la Gaule ? Comment obtenir l’action commune de tant de peuples qui ont été rivaux dans le passé, comme nous-mêmes l’avons été, Édues et Arvernes. Voulez-vous échapper à la destruction qui nous menace tous également ? Alors il ne doit plus exister ni Édues ai Arvernes, ni Pictons ni Armoricains : jusqu’à la victoire définitive, qu’il n’y ait plus en Gaule que des Gaulois. Pour moi, je n’ai point recherché le commandement suprême : c’est le danger du pays qui me l’a remis entre les mains. Je suis prêt à le déposer en faveur de celui que vous jugerez le plus digne. Tous les peuples de la Gaule ont ici leurs représentants et leurs chefs : jamais pareille assemblée n’a été réunie ; trois nations seulement ont fait défaut : les Rhèmes et les Lingons, vous savez pourquoi ; les Trévires, parce que les intrigues de César ont suscité contre eux une invasion germaine. Le chef suprême que vous choisirez tous ensemble sera donc obéi de tous, des bords de l’Océan aux monts des Cévennes. Seulement, je vous en conjure, ne vous donnez qu’un seul chef à cette condition seulement, les résolutions seront promptes et l’action décisive. Voyez les Romains ! Beaucoup d’entre eux se défient de César et le haïssent. Et cependant personne n’a jamais proposé de lui donner des collègues ; on n’a pas songé à le mettre entre Pompée, par exemple, et Caton. Les plus fiers de ses lieutenants, un Crassus, un Labienus, n’ont jamais fait que lui obéir, qu’accomplir ses ordres sans les discuter. Il n’y a qu’un Imperator dans l’armée romaine : il ne faut qu’un Pen-tiern dans l’armée gauloise.

Des acclamations éclatèrent :

Ce chef unique, sois-le, fils de Keltil ! Le choix que les peuples ont fait de toi, les dieux l’ont continué par la victoire. Conduis-nous à d’autres Gergovies.

Mais l’orgueil des Édues se révoltait. Divisés entre eux, ils se réunissaient contre nous pour repousser la suprématie de Vercingétorix.

Du haut du tertre, nous voyions le peuple de Bibracte massé sur la place qui entoure le grand temple, tumultueux océan de têtes humaines, à grand’peine contenu par le cordon de soldats qui, leurs longues lances couchées en travers, refoulaient les impatients.

Ces citoyens ne pouvaient entendre ce qui se disait ici, mais ils percevaient très bien le bruit d’une dispute, et reconnaissaient les orateurs qui tour à tour se levaient pour parler. Tout ce qu’ils comprenaient, c’est qu’on, perdait du temps à discuter et que les choses n’allaient pas à leur gré.

Ils s’impatientaient, et bientôt des clameurs s’élevèrent.

Nous ne voulons qu’un seul chef !... Vercingétorix !... Gergovie ! Gergovie !

Litavic se leva parmi nous et dit :

Puisque le sénat ne peut se mettre d’accord, consultons le peuple. C’est la loi du pays.

Mais Cot, Éporédorix et les autres se débattaient. Soudain la voix du peuple s’éleva plus retentissante. Sous la poussée de la multitude, la haie de soldats fut rompue. On vit tout ce monde gravir en courant les pentes du tertre, et nous fûmes assourdis des cris :

Pas de commandement partagé ! Il n’y a qu’une patrie gauloise, qu’il n’y ait qu’un chef ! Vercingétorix ! Gergovie ! Gergovie !

Les colliers d’or des Édues se trouvèrent hors d’état de dire un mot. Chaque fois que l’un d’eux se levait, les cris reprenaient :

Le fils de Keltil ! Vercingétorix !

Ils se rasseyaient découragés, laissant tomber leurs bras. A la fin, ils renoncèrent à la lutte, et Éporédorix lui-même fit un signal d’acquiescement.

Bravo ! cria la multitude. Mais il faut que nos colliers d’or donnent des otages au Pen-tiern. N’aie pas confiance en eux, fils de Keltil !

Comme les nobles hésitaient ; les pierres commencèrent à voler. Ils cédèrent encore.

Vercingétorix se leva. Il remercia les grands et le peuple. Il les avertit que de cruels sacrifices seraient peut-être nécessaires. Étaient-ils résignés, pour affamer César, à faire comme chez les Bituriges ? à incendier les récoltes, les villages, les oppida qu’on serait hors d’état de défendre ?

Oui ! oui ! criait le peuple. Nos biens, nos vies, tout est à toi, pourvu que le Romain soit chassé.

Le soir, de notre campement dans la plaine, nous vîmes les crêtes de la montagne de Bibracte s’illuminer de lignes de feu. Les plus pauvres citoyens avaient posé aux fenêtres de leurs maisons des lampes allumées.

Tout de suite les opérations commencèrent. Vercingétorix prescrivit au frère d’Éporédorix, avec dix mille fantassins et huit cents cavaliers édues ou ségusiaves, de se porter sur les frontières des Allobroges. Il chargea Vergassilaun, avec les Arvernes et les Gabales, d’envahir le pays des Helves. Luctère reçut l’ordre, avec les Cadurks et les Rutènes, de se porter chez les Volks Arékomiks, jusqu’alors tout dévoués aux Italiens et dont la métropole, Némausus, était devenue une ville romaine. D’autres chefs iraient soulever les Séquanes.