II. — CHEZ MADAME DE MAILLY ET MADAME DE CHÂTEAUROUX. L'étude des petits-cabinets de Louis XV conduit à celle des logements des maîtresses, qui en furent longtemps une dépendance. Le sujet mérite d'être traité brièvement et dégagé d'une quantité d'erreurs, dont l'encombrèrent les anecdotiers d'autrefois et beaucoup d'historiens plus graves. Les premiers textes mentionnent un appartement fait à proximité de ceux de Louis XV pour la comtesse de Mailly, qu'il voyait jusque-là à la Meutte — la Muette —, à Madrid et dans les petits-cabinets. M. d'Argenson parle d'un projet de commodités définitives, dès le mois d'août 1741, mais avec l'incertitude d'un homme qui ne vit pas à la Cour et qui veut cependant avoir l'air d'être informé de tout ce qui s'y passe. Il note les menus détails qu'on lui rapporte : Mme de Mailly a une chaise à porteurs de même vernis que les cabinets du Roi. Elle s'échappe par des portes secrètes. Les cabinets du roi ont cent issues pour éviter le scandale[1]. Le duc de Luynes s'occupe de l'affaire avec plus de précision, le 19 octobre suivant, quarante jours après la mort de Mme de Vintimille : On accommode actuellement un logement au-dessus de la petite galerie du Roi, que l'on dit être pour M. de Meuse. Le marquis de Meuse était un des courtisans les plus familiers et celui qui avait le mieux servi la liaison royale. Les soupçons que pouvait avoir M. de Luynes étaient fondés. Il écrit en effet, deux jours après : Cet appartement est presque fini, et le Roi doit y souper la semaine prochaine. Il y a quelque temps le Roi, étant avec M. de Meuse et Mme de Mailly, demanda à M. de Meuse s'il était content de son logement et s'il ne lui ferait point plaisir en lui en donnant un autre, ajoutant que la chambre qu'il avait actuellement était triste et n'avait pas beaucoup de jour. M. de Meuse répondit qu'il recevrait toujours avec reconnaissance les bienfaits du roi. Le roi lui dit : Je veux vous en donner un au-dessus de ma petite galerie. M. de Meuse se confondit en remercîments et dit que sa reconnaissance était d'autant plus grande qu'il serait bien près des cabinets de Sa Majesté. Le Roi lui dit : Mais je ferai fermer la communication. Il ajouta : De quoi voulez-vous que votre logement soit composé ? Sur cela, on raisonna sur la distribution du logement. Il est composé d'une petite antichambre, d'une seconde antichambre assez grande pour y manger, d'une jolie chambre, d'un cabinet, et dans le double un office, une cuisine, une garde-robe de commodité et une garde-robe pour coucher. Le Roi, continuant la conversation sur le logement, dit à M. de Meuse : Votre chambre sera meublée, vous y aurez un lit, mais vous n'y coucherez point ; vous aurez une chaise percée, mais vous n'en ferez point usage[2]. La suite de la conversation montre à M. de Meuse que ce n'est nullement chez lui que le roi veut aller souper ; et, comme il est question de faire bonne chère, le valet de chambre de Mme de Mailly servira de maître d'hôtel. Pour retrouver les lieux dont nous parlons, regardons les plans de l'étage des mansardes. Nous trouvons, au-dessus de la petite galerie du premier étage et des deux salons qui la terminaient, une série de chambres qui correspondent à la description de Luynes[3]. On y avait accès par un des escaliers intérieurs des Cabinets du Roi, auxquels se rattachait cette partie des mansardes. Toutes les pièces ont vue sur la cour royale, et la dernière, le cabinet, regarde aussi par sa seconde fenêtre sur la place d'Armes. C'est à peu près l'appartement qu'habiteront plus tard M. et Mme de Maurepas. Mme de Mailly y prend son logement de maîtresse, car elle en possède un autre dans l'aile du nord par sa charge de dame du palais. Désormais elle y va vivre de préférence. Le Roi dîne chez elle tous les jours et il y soupe toutes les fois qu'il ne soupe pas au grand couvert : C'est le nommé Moutiers, cuisinier fameux, que le Roi a pris pour ces soupers. C'est lui qui fait la dépense de ces cabinets, et on prétend que ces arrangements épargnent au Roi des sommes considérables. L'on se plaît à attribuer cette économie à Mme de Mailly, non moins qu'à la discrétion de Moutiers. Luynes donne la description précise des lieux où s'affichent pour la première fois les infidélités du Roi, au grand mécontentement du cardinal de Fleury, son ancien précepteur et son premier ministre[4] : [5 février 1742.] Mme de Mailly a toujours resté jusqu'aujourd'hui dans le petit appartement dont j'ai parlé. Elle y joue tous les soirs lorsque le Roi travaille avec M. le cardinal. Cet appartement est au-dessus de la Petite Galerie ; on y monte par un petit escalier qui monte de la cour de Mme la comtesse de Toulouse chez Mme d'Antin. I1 y a d'abord un passage, à la droite duquel est la salle à manger, laquelle joint les petits-cabinets du roi ; ensuite un petit corridor, assez étroit, sur le double duquel est un office et une cuisine à droite ; à gauche, une garde-robe de femme de chambre et une garde-robe de commodité ; ensuite la chambre qui est jolie, mais fort petite, éclairée par une seule fenêtre et où il y a un lit en niche ; ensuite le cabinet où il y a deux fenêtres, et qui est joli et à peu près comme la chambre. C'est là que le roi travaille à ses plans, les après-dînées, et quelquefois écrit. [31 mai.] Tous les jours qu'il ne va point à la chasse, [le Roi] dîne dans ses petits-cabinets, qui est chez Mme de Mailly. Je dis chez Mme de Mailly, car elle dit elle-même mon petit appartement. Il n'y a presque jamais en tiers que M. de Meuse, quelquefois M. de Bouillon. Ces jours-là, le roi soupe au grand couvert. Les jours de chasse, il soupe dans les petits appartements. On a fait quelque augmentation au petit appartement de Mme de Mailly, on a pris une partie de la petite cour qui mène chez Mme la comtesse de Toulouse, et on y a bâti un escalier qui vient d'être achevé. Cela donne une antichambre de plus, par où l'on arrive, et un passage qui conduit à un petit cabinet ; à droite est la salle à manger, qui y était déjà, vis-à-vis laquelle est le passage qui mène au petit appartement ; au fond de ce cabinet est une porte qui conduit dans un petit passage, et de là dans une des pièces des petits-cabinets, qui est peinte en vert et où il y avait des lanternes dans le toit que l'on a bouchées ; cette pièce fait un salon d'assemblée pour le petit appartement de Mme de Mailly. Du reste, il n'y a rien de changé à l'appartement. Mme de Mailly y a fait faire une niche de toile, découpée par un tapissier de Paris, et le roi a voulu se charger d'en payer la façon. Mme de Mailly couche tous les jours dans ce petit appartement et va de temps en temps le matin, même tous les jours quand elle est de semaine, dans son ancien appartement dans l'aile neuve[5]. Cet appartement intime de Mme de Mailly, que M. d'Argenson appelle l'appartement vert, ne lui servit pas longtemps. Il fut abandonné par elle dès le 3 novembre 1742 et démeublé presque aussitôt[6]. Il ne pouvait être question de le donner à celle de ses sœurs qui la remplaçait auprès de Louis XV. Les témoignages contemporains montrent que le logement de Mme de la Tournelle, devenue maîtresse déclarée et bientôt créée duchesse de Châteauroux, fut à un étage différent du Château et d'une importance tout autre. Elle écrit à son confident Richelieu, aussitôt après la quitterie : Personne ne logera dans l'appartement de Mme de Mailly. Moi, je serai dans celui qu'on appelle le vôtre, c'est-à-dire si M. du Bordage en a l'esprit, car le roi n'en dira mot[7]. De son côté, Luynes raconte, le 8 décembre, que le roi déloge la maréchale d'Estrées et le petit Vintimille, qu'on envoie élever à la campagne, et toute la Cour suppose que c'est pour donner leur place aux Matignon, que l'on compte déloger, parce que leur appartement est fort à portée des petits-cabinets et plus commode pour Mme de la Tournelle. Enfin, notre chroniqueur note, le 23 décembre : Mme de la Tournelle alla loger hier dans son nouvel appartement, qui est composé de celui de M. le maréchal de Coigny. Celui de M. et Mme de Matignon est destiné pour M. et Mme de Lauraguais[8]. L'orgueil de la nouvelle favorite avait posé à l'avance ses conditions en exigeant du Roi cet appartement, dans une des plus belles parties du Château, et un autre tout voisin pour celle de ses sœurs, qui allait épouser le duc de Lauraguais[9]. L'attique sur les grands appartements, appelé quelquefois attique Richelieu parce que le maréchal de Richelieu y a habité, présente quatorze fenêtres, sans compter celles du comble du salon de la Guerre. La plus voisine de ce comble éclaire, à ce moment du règne, un laboratoire du Roi qui dépend de ses cabinets ; les suivantes sont celles de l'appartement de Mme de la Tournelle. Devenue duchesse de Châteauroux, elle repousse les Lauraguais du côté du Salon d'Hercule, à la place ou ont habité le duc et la duchesse d'Antin (antérieurement d’Epernon. L'appartement en est agrandi considérablement. Luynes mentionne les complaisances qui facilitent cet agrandissement, en un passage fort instructif sur la disposition générale de cet attique : Dans cet étage, c'est-à-dire depuis l'escalier du gouvernement jusqu'à celui qui monte chez Mme d'Antin, et où il y a une porte qui donne dans les petits-cabinets, il y avait, il y a deux ans, sept personnes de logées : Bienvenu, garçon des appartements ; ensuite M. et Mme d'Antin, MM. de Coigny et M. et Mme de Matignon. Quatre de ces appartements, qui sont ceux de M. et de Mme de Matignon et de MM. de Coigny, sont présentement occupés par Mme de la Tournelle, M. et Mme de Lauraguais. Le roi, voulant augmenter l'appartement de ces dames, a proposé à Mme d'Antin de lui céder l'appartement de M. d'Antin, en échange duquel il lui donnerait celui de Bienvenu. M. Gabriel, chargé de raisonner sur cette affaire avec Mme d'Antin, lui ayant fait sentir que le Roi se trouverait encore un peu gêné dans ses arrangements, Mme d'Antin a offert au Roi de lui céder encore le sien, pourvu que le Roi voulût bien lui en donner un autre[10]. La proposition est aussitôt acceptée, et la duchesse d'Antin, transportée dans l'aile des Princes, ne perd point au change. Ces arrangements ont lieu à Fontainebleau où, quelques jours après, le 22 octobre 1743, est présentée la nouvelle duchesse de Châteauroux. Au retour à Versailles, les deux sœurs se trouvent occuper l'attique presque tout entier. Mme de Châteauroux était maintenant logée assez grandement pour recevoir la Cour. Son appartement, un des plus vastes du Château, jouissait d'une vue superbe et se trouvait facilement accessible de l'étage supérieur des petits-cabinets. Il comportait neuf fenêtres à la suite des quatre premières donnant sur le parterre du nord. C'était donc tout l'attique sur les grands appartements, moins les Salons de Vénus et de l'Abondance. L'agrément et les commodités de l'habitation, aussi bien que le grand nombre de marches qu'il fallait monter pour y arriver, expliquent en partie les goûts casaniers de la duchesse[11]. On comprend qu'elle s'y soit plu tout de suite, lorsqu'elle écrivait à son cher oncle Richelieu : Je me trouve très bien dans mon appartement nouveau et j'y passe de très jolies journées ; savoir comment l'on m'y trouve, ce n'est pas à moi de vous dire cela[12]. Louis XV prenait l'habitude d'y souper et d'y passer ses soirées. Il s'y place, entre autres souvenirs, une anecdote inédite, qui n'est pas sans intérêt pour son caractère : Le Roi ne fut jamais si furieux qu'en recevant le mémoire de M. Chauvelin après la mort du Cardinal [de Fleury]. Le roi entre avec l'air de l'humeur chez Mme de Châteauroux. Les princes de Tingry et de Soubise y soupaient. Le Roi se met le dos à la cheminée. Après quelques moments d'un silence si sérieux que personne n'osait troubler, il dit : Que diriez-vous d'un homme assez hardi, assez malhonnête pour oser m'envoyer un mémoire insultant à la mémoire de M. le Cardinal ? Il se tait. On vient dire que le souper est servi ; il demeure avec l'air furieux. Personne ne remue. Il dit : C'est ce M. Chauvelin. Je l'exile à Issoire. Sans M. de Maurepas, je l'envoyais aux îles Sainte-Marguerite. Il n'est point de punitions qu'on ne dût mettre en usage contre de tels hommes. Le souper ne fut pas, je crois, fort gai[13]. Pendant la campagne de Louis XV sur le Rhin, dans l'été de 1744, Mme de Châteauroux quitta, pour rejoindre le roi, ce bel appartement de Versailles où elle ne devait jamais revenir. Elle allait y être promptement remplacée par une favorite nouvelle[14]. |
[1] Voir le récit de 1736 du marquis d'Argenson : Les entresols et petits cabinets du roi ont cent issues, etc. (I, 220, 232). Le 8 août 1741, le même chroniqueur écrit : On a trouvé moyen de diminuer le crédit de Mme la comtesse de Toulouse en donnant un autre logement à Mme de Mailly, proche les entresols du roi : le maréchal de Coigny a été lui offrir celui de Mme de Matignon ; par là on n'aura plus besoin de l'appartement de Mme la Comtesse, si sainte et si dévote... (III, 364.) L'offre du dévoué Coigny devait servir seulement à Mme de Châteauroux.
[2] Luynes, IV, 7, Journal de Narbonne, p. 510.
[3] L'emplacement est vide dans le plan de Dubois de 1732. L'appartement de Mme de Mailly est bien marqué sur le plan de 1747 (reproduit dans mon livre, Le Château de Versailles sous Louis XV, p. 177). V. pour celui de Maurepas, le plan de 1781 (Archives nationales, O1 1768.) Une des deux pièces, la première, était adjointe à l'appartement de Mme du Barry, dont elle faisait la bibliothèque ; mais l'ensemble du logement est tout à fait distinct de celui de la dernière favorite. Il était, de son temps, occupé par sa belle sœur, Mlle Chon. On y trouve des parties de décoration de style Louis XV.
[4] Mme de Mailly a trouvé en arrivant ici son appartement accommodé tout à neuf ; elle y va faire mettre un meuble neuf. (Luynes, III, 78, 28 novembre 1739. Cf. IV, 152.)
[5] Luynes, IV, 92, 152.
[6] Luynes écrit, au moment de la disgrâce, le 3 novembre : Mme de Mailly, qui couche toujours dans le petit appartement à côté des cabinets... devait aller coucher hier dans son ancien appartement [aile du nord]... Le roi lui dit qu'elle pouvait coucher dans le petit appartement. Et le 4, lendemain du départ : Mme de Mailly partit hier à sept heures du soir pour aller à Paris. Elle partit du petit appartement des cabinets, dans un carrosse du roi qui l'attendait sous la voûte... Mme la comtesse de Toulouse lui donne une chambre à l'hôtel de Toulouse, Mme de Mailly avait encore hier diné dans les petits cabinets, avec le roi et M. de Meuse, à l'ordinaire... (IV, 265, 267). C'était Mme de la Tournelle qui chassait sa sœur de Versailles. Luynes l'indique au 6 décembre : On a démeublé entièrement les appartements de Mme de Mailly. Le petit des cabinets est même condamné ; on y a mis une porte avec une barre. Il parait certain que l'on lui ôte les deux autres. Ce n'était cependant ni le goût ni l'intention du roi... (IV, 291).
[7] Correspondance de Mme de Châteauroux, à la suite des Mémoires de la duchesse de Brancas (éd. Eug. Asse, p. 89). Le marquis du Bordage était le frère de la maréchale de Coigny ; on peut penser que Mme de la Tournelle a en vue dans cette lettre l'appartement qu'elle a en effet obtenu. Elle habitait auparavant, avant sa nomination de dame du palais de la Reine (20 septembre 1742), dans la cour des Ministres, près de la cour des Princes. Mme de Brancas, qui donne ce détail, raconte que le roi se déguisait avec Richelieu et traversait les cours en manteau et en grande perruque pour aller voir Mme de la Tournelle. Ce manège dura un mois (Mémoires, p. 36 et 44).
[8] Luynes, IV, 292, 304.
[9] L'appartement de Mme de Châteauroux est indiqué dans un état des logements du milieu du règne de Louis XV, document encombré de surcharges et d'une utilisation difficile, mais dont le texte a pu être établi dans Le Château sous Louis XV, p. 196.
Attique au-dessus des grands
appartements.
56,57. Garçon du garde meuble,
3 pièces
58. M. et Mme d'Epernon, 11
pièces
(remplacé par Mme de
Lauraguais).
59,60. Mme la marquise de
Matignon, dame du palais, 9 pièces
(remplacé par Mme la duchesse
de Châteauroux, plus tard au maréchal de Richelieu).
61,62. Mme de Lalande.
sous-gouvernante des enfants de France, 10 pièces
(remplacé par le maréchal de
Coigny, puis par Mme la duchesse de Châteauroux).
53. Laboratoires du roi, 2 pièces.
[10] Luynes, V, 154 (écrit pendant le voyage de Fontainebleau, le 8 octobre 1743).
[11] Elle et sa sœur passent la journée dans un fauteuil ; et hors sa semaine, quand Mme de Lauraguais sort, c'est souvent pour la première fois à huit ou neuf heures du soir. Mme de la Tournelle sort encore moins ; elle dine tous les jours chez elle. Dans les commencements, elle soupait quelquefois dehors, quand il n'y avait point de cabinets ; présentement elle soupe toujours seule avec sa sœur ; et hors quelques jours de grand-couvert, ou le roi descend après souper un quart d'heure ou une demi-heure chez Mme la comtesse de Toulouse, qui vient ici exprès pour cela, le roi remonte dans ses cabinets et de là chez Mme de la Tournelle, tout le plus tôt qu'il lui est possible. (V, 97, juillet 1743.)
[12] Lettre du 28 décembre 1742, publiée par Eug. Asse, l. c., p. 93. La chambre à coucher reçut quatre petits dessus de porte de Nattier, portraits de la duchesse, de sa mère et de deux de ses sœurs. Ces tableaux étaient estimés chacun quatre cents livres.
[13] Je trouve cette anecdote au milieu des souvenirs militaires manuscrits mis sous le nom du comte de Boisgelin. (Archives nationales, K 147.)
[14] L'appartement de Mme de Châteauroux, plus tard de Mme de Pompadour, passait jusqu'à nos recherches, pour être un logement des petites maîtresses. Un tel logis a-t-il existé au Château ? Il n'y a pas l'ombre d'une preuve pour une allégation sans cesse répétée, notamment par Dussieux, Le Château de Versailles, I, 328, 378, 389 ; mais ce livre, particulièrement pour l'époque qui nous occupe, renferme, ainsi que je l'ai démontré ailleurs, des pages entières d'inexactitudes.