LA RÉVOLUTION

TROISIÈME PARTIE. — LA CONVENTION NATIONALE

 

CHAPITRE XXXII. — LA CHUTE DES FACTIONS.

 

 

Robespierre mine les factions. La première d'Epicharis et Néron. Saint-Just à la tribune. La chute des Exagérés ; la mort du Père Duchesne, L'arrestation de Danton. Le procès des Dantonistes. La mort de Danton.

 

On fait trop de lois, trop peu d'exemples : vous ne punissez que des crimes saillants, les crimes hypocrites sont impunis... Attire, mon ami, l'attention de la Société (des Jacobins) sur des maximes fortes de bien public ; qu'elle s'occupe de grands moyens de gouverner un Etat libre !

C'est, le 24 frimaire, Saint-Just qui, d'Alsace où il est en mission, objurgue Robespierre. Du doigt, il désigne les hypocrites : Danton, Hébert. Que Maximilien frappe et frappe sans relâche ! Ainsi se gouverne un État libre.

Maximilien, suivant son habitude, n'hésitait que sur des opportunités. Danton le gênait, Hébert l'écœurait. Qui frapper d'abord ? Le moins appuyé : Hébert. Danton lui-même, à qui, les exagérés sont odieux, secondera Robespierre ; Desmoulins n'a-t-il pas, le premier, porté au Père Duchesne des coups retentissants ? Puis Hébert et Chaumette abattus, le Père Duchesne brisé, la Commune hébertiste dissoute et une Commune robespierriste instituée, on se retournera contre Danton et, appuyé sur l'Hôtel de Ville inféodé, on forcera la Convention à le livrer.

Danton ne demandait qu'à combattre l'anarchie. Le 16 frimaire, il soutint Robespierre quand celui-ci, pour délivrer les catholiques de la tyrannie de la Raison, fit décréter la liberté des cultes ; la Raison vacilla sur ses autels, et Desmoulins continua à attaquer passionnément Hébert.

Il attaquait en même temps la dictature terroriste. A tout esprit indépendant la nécessité de cette dictature apparaissait d'ailleurs moins forte. Hoche avait, les 28, 29 et 30 novembre, ébranlé à Kaiserslautern la position de Brunswick, puis, d'accord avec Pichegru, s'était porté sur Landau. Ce fut la campagne d'Alsace de décembre 1794 : série de succès, succès à Lembach, Reischoffen, Frœschwiller, le 22 décembre ; pour terminer, les lignes de Wissembourg reprises et, après la bataille acharnée de Geisberg, Landau débloqué le 28. Comme, d'autre part, Kellermann a rejeté au delà des monts les 2.500 Piémontais qui faisaient mine d'envahir le Midi, on pouvait tout espérer de l'armée réorganisée. Et de fait, au printemps de 1794, on va voir de toute part se produire le magnifique retour offensif — cette fois définitif — de la France, la Belgique reconquise et cette campagne de Sambre-et-Meuse qui aboutira au succès décisif de Fleurus. Danton aperçoit le succès : il y voit un motif pour poursuivre, en même temps que la politique d'indulgence à l'intérieur, son entreprise de pacification à l'extérieur, se rendant ainsi doublement odieux à Robespierre à qui la guerre apparaît tous les jours davantage comme une condition nécessaire de la politique de salut public.

Robespierre fit agir le Comité qui tout entier — de Barère à Collot — se croyait menacé par les Indulgents. Barère demanda à la Convention qu'on continuât la guerre à outrance et l'obtint : il fut admis que les tyrans nous menaçaient encore ; mais alors Robespierre vint tirer la conclusion : les tyrans n'étaient menaçants que parce qu'ils avaient des complices à l'intérieur. Il fallait étouffer les ennemis intérieurs et extérieurs, ces factions qui marchaient sous des bannières différentes à la désorganisation du gouvernement populaire. Le discours, fort long, fut acclamé.

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Danton — autant qu'Hébert — se sentit visé. Il n'était pas tortueux : il allait toujours droit au but. Il voulut qu'on s'expliquât, demanda une entrevue à Maximilien avec l'idée que peut-être une loyale alliance en sortirait contre les buveurs de sang. Mais Robespierre fut aigre tout de suite ; Danton, s'emporta : il déplora cette persistante Terreur ; il fallait que cessassent ces hécatombes où était confondu l'innocent avec le coupable. — Eh ! qui vous a dit, s'écria Maximilien, qu'on ait fait périr un innocent ? Danton, ne se possédant pas en face de cette prodigieuse inconscience — qu'il tenait pour abominable hypocrisie —, se retourna vers l'ami qui l'accompagnait. Qu'en dis-tu ? ricana-t-il de sa voix rauque : pas un innocent n'a péri ! Et il se retira brusquement. C'était au commencement de janvier.

Tout en méditant de frapper Hébert avant Danton, Robespierre qui, aussi bien, voyait la Commune se discréditer, préparait de savante main la chute de Danton. Il entendait, avant de le frapper, le salir dans ses hommes. Le 6 janvier, il attaqua, aux Jacobins, Fabre d'Eglantine. Celui-ci était réellement un voleur ; il se défendit péniblement. Chabot, autre tenant de Danton, était également un fripon. Le 14 janvier, Robespierre fit arrêter cette bande. Couthon écrivit : La Convention s'est purgée. Puis ce fut un plus gros morceau : Hérault de Séchelles, le seul dantoniste du Comité. Celui-là était un pourri qui, par ses scandaleuses débauches de Chaillot, offusquait la vertu en compagnie d'un abbé d'Espagnac, autre tripoteur. Un jour, Hérault, travaillant au Pavillon de Flore, rencontra l'œil de Robespierre fixé sur lui : il ne douta pas de son sort.

Danton se sentait assiégé : on lui retirait ses appuis. Il se savait menacé : il parlait ouvertement de l'insupportable tyrannie de Robespierre. A la première d'Épicharis et Néron, de Legouvé, ils se rencontrèrent : Robespierre dans une loge, Danton à l'orchestre entouré d'amis. Le mot : Mort au tyran ! fut prononcé ; l'orchestre applaudit ; Legouvé rapporte que, se tournant vers Robespierre, Danton lui montra le poing. Maximilien, pâle de peur et de colère, agitait convulsivement la main et, les dents serrées, méditait sa vengeance. De telles scènes précipitaient la crise.

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Robespierre fit revenir Saint-Just — l'ange exterminateur, dit M. Claretie. Il prononça le discours décisif où tient tout le programme : Ce qui constitue la République, c'est la destruction de tout ce qui lui est opposé. On est coupable contre la République, parce qu'on s'apitoie sur les détenus ; on est coupable, parce qu'on ne veut pas de la vertu ; on est coupable parce qu'on ne veut pas de la Terreur. Chaque phrase faisait tomber vingt têtes dans la Convention. La justice et la probité furent, par décret, mises à l'ordre du jour. Autour de Robespierre, on affectait des airs sombres : Si l'Enfer est contre nous, écrit Couthon, le Ciel est pour nous et le Ciel est martre de l'Enfer. C'était du bon Torquemada.

Hébert — instrument de l'Enfer — fut abattu d'un revers de main. Collot qui, quelque temps, l'avait suivi, vint le démolir aux Jacobins, et lui retira l'appui du Club. Menacé, Hébert, peut-être, eût pu malgré tout soulever la rue ; mais c'était un pleutre : il avait peur ; il tâtonna, récrimina, perdit du temps. Lorsque les Cordeliers proclamèrent l'insurrection, elle fit long feu. Hanriot n'eut pas même à tirer l'épée contre ces fantoches. Il les arrêta chez eux : Hébert, son général Ronsin, Clootz, Vincent, Momoro allèrent rejoindre, le 24 ventôse, Fabre et Chabot dans les prisons de la République ; Chaumette et Gobel suivraient. Tous furent arrêtés comme complices de Pitt et Cobourg et fauteurs d'une dictature que, disait-on, ils destinaient — le croira-t-on ? le papa Pache !

Du 1er au 5 germinal, se déroulèrent les débats du procès. Ces hommes n'étaient pas intéressants, mais on peut dire que, comme les Girondins, ils furent juridiquement assassinés. Les 18 accusés — fort disparates — ne se virent reprocher, en dehors de griefs politiques extrêmement vagues et injustifiés, que de médiocres mœurs. Ils ne se purent défendre. Hébert parut un sot. Il larmoya à la lecture de l'arrêt et on l'emporta évanoui. Il ne fit pas meilleure mine à l'échafaud : Paris vit avec étonnement passer ce terrible Père Duchesne, un petit homme blême, grelottant devant la mort. La veuve Capet et la femme Roland, ses victimes, étaient mortes autrement. Clootz, qui était un brave homme, criait de la charrette au peuple : Mes amis, je vous prie, ne me confondez pas avec ces coquins !

Les amis de Robespierre montraient une joie sombre, et même les amis de' Danton. Chabot, en prison, se réjouit, dans le curieux testament qui nous a été conservé, de la chute de ces misérables, espérant d'ailleurs les voir sous peu suivis par les catonistes à la Robespierre. Mais Chabot et Danton devaient mourir encore avant les catonistes.

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Le sang d'Hébert, en effet, était encore frais que la perte de Danton était résolue.

Celui-ci avait un fort parti à la Convention : il eût pu résister et jeter peut-être ses ennemis à l'échafaud où ils le poussaient. Mais sa lassitude semblait s'accroître. J'aime mieux être guillotiné que guillotineur... D'ailleurs l'humanité m'ennuie. Il se répandait parfois en propos violents, mais incohérents et surtout vains. Il mangerait les entrailles à Robespierre, dit-il à Thibaudeau : devant d'autres, il le vouait à l'exécration due aux tyrans. Et puis il protestait, en larmoyant presque, qu'il était bon ami, bon citoyen. Tels propos, chez cet homme qui avait renversé un trône et tenu l'Europe en respect, prouvaient quelque neurasthénie. De temps à autre, une magnifique parole. A qui l'incitait à fuir : Emporte-t-on sa patrie à la semelle de son soulier ?

Hérault fut arrêté le premier. Lorsque, le 24 ventôse, il se présenta au Pavillon de Flore, il fut congédié sèchement par Robespierre : ses collègues, lui déclara d'un air sinistre Maximilien, délibéraient sur les accusations portées contre lui. Quelques heures après, l'élégant Conventionnel était arrêté. Saint-Just vint le dénoncer à la Convention : il avait été le complice de d'Orléans, Brissot, Hébert, Dumouriez et Mirabeau ; on croit rêver à voir ce pêle-mêle. Particulièrement — crime affreux — on avait attaqué l'immortalité de l'âme qui consolait Socrate mourant. Cela était destiné à mettre dans la même charrette qu'Hérault, Chaumette arrêté le 26 ventôse sous la singulière inculpation d'athéisme.

Il faut tuer Danton, disait cyniquement Billaud. Le 9 germinal (30 mars), les deux comités se réunirent. Saint-Just dit le mot qui les pouvait émouvoir : Si nous ne le faisons guillotiner, nous le serons. Lindet cependant se refusa à signer l'ordre d'accusation Je suis ici pour nourrir les citoyens et non pour tuer les patriotes. Le vieux Ruhl, du Comité de Sûreté, fit prévenir Danton.

Celui-ci eût pu encore courir à la Convention, embrasser la tribune d'où il avait tant de fois déchaîné l'Assemblée. Il n'y parut pas penser. Tisonnant dans l'âtre, il soupira profondément, prononça des mots entrecoupés. C'est chez lui qu'on l'arrêta, le 10, à 6 heures du matin. Desmoulins, Delacroix, Philippeaux, dantonistes de marque, allaient en même temps retrouver en prison Danton, Chabot, Fabre et Hérault.

Paris, vite instruit, resta stupide ; l'Assemblée se réunissait, bouleversée : Desmoulins ! Danton ! l'homme du 14 juillet et l'homme du 10 août. Fréron, enfin revenu, essayait — un peu sournoisement — d'ameuter ses collègues : Legendre, plus courageusement, vint demander compte de l'arrestation. Robespierre le prit de haut : Nous verrons si, dans ce jour, la Convention saura briser une prétendue idole pourrie depuis longtemps ou si, dans sa chute, elle écrasera la Convention et le peuple français. Fixant Legendre, il ajouta. Quiconque tremble est coupable. L'ex-boucher, intimidé, balbutia des excuses. Fréron n'osa dire cinq mots en faveur de Camille. Saint-Just vint ensuite, avec le geste inexorable du couperet, dit Barras, justifier l'arrestation : on frappait les derniers partisans du royalisme. Un décret envoya les députés arrêtés au Tribunal.

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Ils y comparurent le 12 germinal (2 avril). Danton n'avait aucune confiance dans cette justice. La veille, il avait dit à la Conciergerie : C'est à pareille époque que j'ai fait instituer le tribunal révolutionnaire ; j'en demande pardon à Dieu et aux hommes. Cependant il voulut disputer sa tête. Le public lui était favorable : des délégués des Comités, le traître David, ancien ami, le lâche Vadier, Amar, Voulland pressaient le Tribunal d'aller vite. Le président, anxieux, envoyait à Fouquier des billets angoissés : Il faut avancer !

Mais Danton voulait plaider pro domo. Il gouaillait l'accusation inepte : Danton aristocrate ! La France ne croira pas cela longtemps !Moi vendu ! Un homme comme moi est impayable !Le peuple déchirera par morceaux mes ennemis avant trois mois !Mon nom est accoté à toutes les institutions révolutionnaires, levée, armée révolutionnaire, comités révolutionnaires, Comité de Salut public, Tribunal révolutionnaire. C'est moi qui me suis donné la mort enfin ! Et je suis un modéré ! Interpellant Cambon qui témoignait : Nous crois-tu conspirateurs ? Voyez ! il rit... Écrivez qu'il a ri.

Fouquier crut tout perdu : par une lettre affolée, il demanda au Comité un décret qui étouffât la défense. Les accusés étaient des forcenés ; leurs réclamations — le mot est délicieux — troublaient la séance.

Le Comité robespierriste jouait son va-tout : il arracha à la Convention terrorisée le décret qui fermait la bouche aux prévenus. On le lut à l'audience. Le public murmura ; Danton voulut protester ; Herman leva l'audience. Le lendemain, 15, Trinchard, chef du jury, déclara la conscience des jurés suffisamment éclairée. Un instant après, tous les prévenus étaient condamnés à mort. Ce fut bien un égorgement.

Danton avait senti quelle main, après l'avoir jeté au Tribunal, le garrottait à cette heure : Infâme Robespierre, cria-t-il, l'échafaud te réclame !... Tu me suis ! Maximilien le devait suivre de trois mois.

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Le printemps est très doux : tous les arbres sont en fleurs... Il y a bien des années qu'il n'avait fait si bon vivre, écrit un Parisien ce jour-là. Ce fut par une splendide journée que Danton s'achemina à la mort. Gros gibier, avait dit à Samson le geôlier en lui livrant les condamnés.

Danton restait le même : il plaisantait rudement Desmoulins qui pleurait doucement : Horace ! Lucile ! Ma bien-aimée !, et Fabre qui, homme de lettres dans l'âme, se plaignait amèrement qu'on eût saisi chez lui un manuscrit, l'Orange de Naples, que ce misérable Billaud, auteur sifflé, s'allait sûrement approprier : une belle pièce en si beaux vers ! Des vers ! ricana Danton. Avant huit jours tu en feras ! Il restait jusqu'à sa mort un acteur de Shakespeare.

Ils étaient quinze que Paris vit passer : Frénilly nous décrit Danton dont l'énorme tête ronde fixait orgueilleusement la foule stupide. Arnault vit Hérault très rouge, mais très calme. Cet épicurien, dit son biographe M. Dard, n'avait que trente-quatre ans, mais il pensait en avoir quatre-vingts. La foule terrifiée fixait Danton ; mais les femmes regardaient le bel Hérault : sur la place même du supplice, une main de femme, par une fenêtre du Garde-meuble, lui jettera un dernier adieu qui fera sourire ce voluptueux. Apercevant David qui, de sang-froid, d'une terrasse de café, croquait le groupe, Danton exaspéré cria à l'ancien ami : Valet ! Dans la foule, un prêtre, l'abbé de Kéravenan, qui avait, peu de mois avant, béni le mariage de Danton, le suivait, dit-on : il prononçait les paroles de l'absolution.

On n'arriva à l'échafaud que fort tard : le bourreau pressa ; Hérault voulant embrasser Danton, il les sépara : Imbéciles, dit Danton, vous n'empêcherez pas nos têtes de s'embrasser dans le panier ! Hérault périt le premier, Danton le dernier. Son cœur, un instant, parut défaillir : il adorait sa jeune femme, lui aussi. Ma bien-aimée, je ne te verrai donc plus ! Puis, se ressaisissant : Allons, Danton, pas de faiblesse ! se dit-il tout haut, et au bourreau : Tu montreras ma tête au peuple ; elle en vaut la peine. Un instant après, la nuit tombant sur Paris, cette redoutable tête roulait dans le panier.

 

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SOURCES. Œuvres déjà citées d'Aulard (Jacobins, V), Schmidt, Barère, Choudieu, Baudot, Mme Jullien, Durand de Maillane, Dulaure, Mme Roland (Mémoires), Barbaroux, Buzot, Dubreuilh, Frénilly, Couthon, Riouffe, Grégoire, Miot, Thibaudeau, Carnot (Mémoires, II), Desmoulins (Œuvres, 1871). — Aulard, Actes du Comité, X-XII, 1897-8. Saint-Just, Œuvres (éditées par Villay), 1908. Correspondance de Le Bas et de Saint-Just (dans Stéfane Pol, Autour de Robespierre, cité). Notes oratoires de Robespierre (Rev. Fr., 1906). Chronique de Paris du 9 novembre 1792. Vente des effets, etc. (Annales Révolutionnaires, III). Legouvé, Soixante ans de souvenirs, 1826. Testament de Chabot (Intermédiaire, 28 février 1903). Numéro 7 du Vieux Cordelier (Annales Révolutionnaires, IV). Rœderer, Œuvres, III, 1870. Vilate, Causes secrètes de la Révolution de Thermidor, 1802. Courtois, Papiers trouvés chez Robespierre. Chaumette, Mémoires (éd. par Braesch), 1903.

OUVRAGES déjà cités de Hamel (Robespierre), Gros, Dard, Robinet, Montier, Aimeras, Claretie (Desmoulins), Arnaud, Levasseur, Madelin, Lichtemberger (Le Socialisme et la Révolution), Tiersot, Bonald, Lenôtre (Tribunal). — Héricault (d'), Thermidor, 1875. Stéfane Pol, De Robespierre à Fouché, 1905. Lacour, Trois femmes de la Révolution, 1905. Aulard, Le culte de la Raison et le culte de l'Être suprême, 189-2. Bruncmann, Robespierre, 1898. Lenôtre, Saint-Just (Vieux Papiers, I). Hébert (II). Chaumette (II). La mère Duchesne (III). Mautouchet, Philippeaux, 1900. Mathiez, Chaumette franc-maçon (Rev. Fr., 1903). Aulard, Les Soixante-Treize (Rev. Fr., 1894). Braesch, Chaumette et l'Hébertisme (Rev. Fr., 1908). D'Estrée, Le Père Duchesne, 1909. Mathiez, Les origines des cultes révolutionnaires, 1904. Idem., La Question Sociale pendant la Révolution, 1903. Louis Madelin, Le Règne de la Vertu (Revue des Deux Mondes du 18 février 1911). Gautherot, Gobel, 1911.