La carte itinéraire du monde romain, dite de Peutinger[1], est connue des
érudits depuis le XVIe siècle ; elle représente le monde ancien dans un cadre
de près de sept mètres de largeur environ sur 34 centimètres de
hauteur, cadre qui a forcé le dessinateur d'étirer étrangement la figure de
la terre de l'ouest à l'est. Il ne sera certainement pas sans intérêt de dire
quelques n'3t5 sur l'histoire de ce précieux document.
Le manuscrit de cette carte, conservé à la Bibliothèque.
impériale de Vienne, remonte au XIIIe siècle ; mais c'est une copie due à un
moine qui, par une heureuse coïncidence, a indiqué dans des annales qu'il
rédigeait la date à laquelle il exécuta son travail : En l'an 1265, dit-il, j'ai copié une
carte de monde sur douze peaux de parchemin. Bien que la Table de Peutinger ne se
compose maintenant que de onze fragments, il est incontestable que la carte
originale en comprenait douze dont le plus occidental n'existait probablement
plus à l'époque à laquelle le moine de Colmar prit sa copie ; car, dans cette
copie, une ligne verticale fut tracée dès l'origine à l'occident du premier
segment actuel, de façon à former le cadre du coté gauche de la carte.
L'original n'a pu parvenir jusqu'à nous ; mais, à la fin du XVe siècle,
Conrad Meissel, plus connu sous le nom de Conrad Celtes, en trouvait, à
Worms, la copie qu'il donna, en 1507, à un savant d'Augsbourg nommé Conrad
Peutinger : c'est à cette circonstance que la carte doit le nom sous lequel
la connaissent les savants. Peutinger, dont l'érudition ressort suffisamment
des travaux qu'il a laissés, n'essaya pas de la publier, et les savants qui,
les premiers, tentèrent de faire connaître tout ce qu'elle renferme
d'intéressant, attribuèrent cette réserve aux nombreuses fautes de
transcription dans les noms de lieux : il serait peut-être plus exact d'en
donner pour raison l'exiguïté des connaissances géographiques, quant au
détail, dans la première moitié du seizième siècle. C'est en 1591, seulement,
que deux segments de la Table
furent publiés à Venise, chez les Aldes, par Marc Welser, d'après une copie
exécutée par Jean Moller et qui servit, en 1598, à la première édition
complète de la Table
donnée à Anvers par Jean Mord.
On donna, depuis, de nouvelles éditions de la Table avec de nouveaux
cuivres, à Nuremberg d'abord en 1682, à Bruxelles ensuite en 1728. Enfin, en
1753, Scheyb publia à Vienne une édition de la Table dans la grandeur de
l'original, édition qui ne tarda pas à tomber dans un tel discrédit que les
cuivres établis à grands frais tombèrent, au commencement de ce siècle, aux
mains d'une personne qui pensa les fondre pour en utiliser le métal. C'est
alors que l'Académie de Munich les acheta et conçut le projet d'en faire un
nouveau tirage : les cuivres, envoyés à Vienne pour être soumis à une
collation attentive, en revinrent chargés d'un certain nombre de corrections,
et on crut pouvoir livrer au public, en 1824, une édition irréprochable de la Table accompagnée d'un
commentaire du docte Mannert. Mais, dans un siècle de critique comme le
nôtre, l'inexactitude de cette édition ne pouvait manquer d'être assez
promptement signalée.
M. Alfred Maury, dont la vaste érudition est connue de chacun,
passant à Vienne en 1862, prit la peine de comparer l'édition de Mannert avec
le manuscrit original, pour ce qui concerne la Gaule, et releva à la hâte
un certain nombre d'inexactitudes dont les plus graves étaient certainement
l'omission de cinq embranchements de voies. Le résultat de l'examen de M.
Maury fut publié, en janvier 1864, dans la Revue archéologique et produisit dans le monde
savant une réaction contre la confiance que l'on accordait généralement à
l'édition de Mannert, Dès ce moment, M. Ernest Desjardins songea à
entreprendre la collation complète des dernières éditions avec le manuscrit
original. En 1866, il put mettre son projet à exécution, et, ayant constaté
que les éditions de Scheyb et de Mannert, entre autres inexactitudes, ne donnent
au Danube que quatre bouches au lieu de six que lui attribue la Table, il n'hésita pas à
préparer une nouvelle édition. Cette édition dont la publication a commencé
en 1869, sera incontestablement l'édition la plus somptueuse qui ait été
donnée de la Table
; car elle reproduit jusqu'aux diverses couleurs employées par le moine de
Colmar pour distinguer les eaux, les terres, les montagnes et les routes, et
est accompagnée d'un texte grand in-folio à trois colonnes qui n'aura
certainement pas moins de 300 pages.
Une partie
de la Gaule
de la Table
de Peutinger
On comprendra aisément qu'une oeuvre de cette importance
ne soit pas encore complètement achevée ; espérons qu'elle le sera, et d'une
manière qui fera honneur à l'érudition française. Ce n'est pas cependant que
la tâche de l'éditeur, telle que l'a comprise M. Desjardins, ne soit
malaisée, car elle suppose des recherches innombrables. Ainsi, la base du
texte est une table de dépouillement donnant, par routes et dans l'ordre
géographique, tous les noms de lieux mentionnés sur la carte suivis des
diverses lectures adoptées dans les précédentes éditions. A chacun de ces
noms sont joints, lorsqu'il y a lieu, le redressement du vocable défiguré par
le scribe du XIIIe siècle, le dépouillement géographique de tous les auteurs
anciens, de toutes les inscriptions et des monnaies qui nous ont conservé la
mention de ces noms, et les variations qu'ils ont subies dans le cours du
Moyen-Âge, d'après les monuments diplomatiques et numismatiques[2]. On y trouve
ensuite l'identification des noms de lieux de la carte avec les noms de lieux
modernes correspondants, et, lorsque l'identification n'offre pas un
caractère absolu de certitude, le relevé des opinions des spécialistes depuis
Ortelius qui florissait à la fin du XVIe siècle jusqu'aux travaux récents de la Commission de topographie
des Gaules.
Il n'est encore paru de ce travail que neuf livraisons,
formant 152 pages in-folios à trois colonnes et comprenant la description de la Gaule, de l'Espagne et de
presque toute l'Italie, d'après la
Table de Peutinger ; mais la reproduction des neufs
premiers segments de la Table
accompagne ces livraisons. M. Desjardins a cru utile de faire, pour ce qui
concerne la Gaule,
un tirage à part de son travail dans un format plus commode, et, en y
ajoutant une carte de redressement assignant à tous les noms leur emplacement
véritable, les deux segments de la carte renfermant la Gaule et une table
alphabétique comprenant non seulement les noms de la table, mais aussi les
lectures des éditions antérieures, il en a fait un magnifique volume de plus
de 500 pages qui doit trouver sa place dans la bibliothèque de tous ceux qui
s'intéressent aux premiers siècles de notre histoire. C'est de ce volume que
nous entretiendrons plus particulièrement nos lecteurs.
Le vaste cadre adopté par M. Desjardins et qui embrasse
presque toute l'étendue du monde romain ne permet pas de le chicaner sur la
solution apportée aux nombreux points de détail en litige de la géographie de
la Gaule. Cependant
nous n'avons pu voir sans quelque surprise ses Observations particulières sur la Gaule d'après la Table de Peutinger,
qui servent d'introduction au volume in-octavo[3]. Dans ce travail,
M. Desjardins, suivant en cela l'avis de Mannert, émet la pensée que cette
carte a eu deux auteurs successifs ; c'est-à-dire, que la carte qui daterait
du premier siècle de notre ère et dérivait probablement de l'Orbis pictus
d'Agrippa, ne donnait en dehors des noms de régions et de peuples que ceux
des chefs-lieux de cités. Ce cadre, pense-t-il, aura été utilisé au IVe
siècle par un géographe qui, en y traçant le réseau des routes, respecta les
dénominations anciennes des cités généralement remplacées dès lors par le nom
même du peuple : de là, suivant M. Desjardins, un certain caractère
d'antiquité qu'il qualifie de précieux
et qui manque à l'itinéraire d'Antonin. De plus, M. Desjardins a constaté la
présence, dans la portion de la
Table qui représente la Gaule, de cinq lignes de petits traits rouges
suivant le plus souvent des cours d'eaux et qui, après examen, ne lui
semblent pouvoir être considérées que comme des limites de gouvernements
militaires au temps d'Auguste. Jusqu'ici, on ne trouve rien qui ne soit
acceptable dans cette distinction de deux parties d'âge différent, et il
fallait certainement s'en tenir là. En effet, les localités mentionnées sur
cette carte n'y figurent qu'en raison de leur situation sur le parcours des
routes, et on peut croire que la plupart d'entre elles n'existaient pas sous
Auguste ou que, dans le cas contraire, elles avaient trop peu d'importance
pour que les géographes qui dressèrent l'Orbis pictus d'Agrippa aient jugé utile de les
mentionner ; mais M. Desjardins ne parait pas avoir fait ce raisonnement.
Autrement, eût-il cherché à prouver que les noms des lieux de la Gaule inscrits sur la Table de Peutinger étaient,
en très grande majorité, des noms gaulois et que, conséquemment, ces lieux
existaient au temps d'Auguste ? Eût-il surtout consigné le résultat de son
enquête dans un tableau comparatif des provinces et cités de la Gaule : 1° à la mort
d'Auguste, 2° au milieu du IIe siècle de notre ère, 3° à la fin du IVe siècle
; tableau et la nomenclature de la
Table, entièrement purgée des quelques noms d'origine
romaine, figure entre César, Hirtius et Strabon d'une part, Pline de l'autre,
parmi les textes qui nous font connaître l'état de la Gaule à la mort d'Auguste
? Non, bien certainement, et bien peu de ses lecteurs, pensons-nous, seront
tentés de le suivre, en déclarant la
Table de Peutinger le monument de beaucoup le plus
précieux, le plus authentique et le plus complet que nous possédions pour la
restitution, et de notre vieille géographie celtique et, à la fois, de
l'organisation de la Gaule
par Auguste au lendemain de la conquête. Ils n'oublieront pas que cette
multitude de noms dont on veut enrichir la géographie du règne d'Auguste est
inséparable du réseau des routes et que la langue celtique ayant persisté
encore, durant plusieurs siècles, dans certaines parties de la Gaule, a pu, sous les
empereurs, fournir des n6ms à un certain nombre de localités de fondation
récente. Ils ne se laisseront pas séduire par un système qui ajoute, par
exemple, pour l'époque d'Auguste, aux trois seules villes connues des
Allobroges, Vienne, Genève et Cularo (Grenoble), les noms de seize autres
localités, à savoir : Condate, Augustum, Lavuisco, Lemincum, Morginnum,
Turedonnum, Catorissium, Mellosedum, Durotincum, Stabatio, Bergusium,
Mantala, Obilonna, Darantasia, Axima et Bergintrum, par ce motif futile
que la physionomie de ces noms est gauloise. En marchant dans cette voie, il
faudrait reconnaître, comme existant au temps d'Auguste, toutes les localités
de France, et il en est encore assez dont les noms sont certainement
d'origine celtique. Les dénominations celtiques sont, il est vrai, des
indices d'une haute antiquité, mais d'une antiquité qu’il importe cependant
de ne pas croire antérieure à la soumission complète des Gaules. On pourrait,
pensons-nous, relever des exemples assez nombreux de lieux fondés au
cinquième siècle, et peut-être plus tard, et qui n'en reçurent pas moins des
noms tirés de la langue gauloise. Nous ne rappellerons pas la fondation faite
vers le milieu du sixième siècle par les évêques de Tours, Injuriosus et
Baudin, de deux bourgs du nom de Noviliacus et du bourg de Luciliacus[4], car nous serions
plutôt portés à classer ces noms parmi les noms gallo-romains que parmi les
noms gaulois ; mais nous trouverons un solide argument pour appuyer notre
sentiment dans le nom de Mantolomagus vicus[5] que portait un
autre bourg fondé par Volusien, évêque de Tours de 494 à 499 environ le nom
de Mantolomagus
est composé, en effet, de deux éléments dont M. Desjardins ne conteste pas
l'origine celtique[6].
Mais cette critique ne saurait atteindre que
l'introduction, et nous n'hésitons pas à répéter que la publication de M.
Desjardins permet aux érudits français de discuter avec la certitude de
posséder une reproduction exact du précieux document, et que cette assurance
incitera sans doute quelques uns d'entre eux à l'étude de divers problèmes de
la topographie gallo-romaine.
Ces problèmes sont nombreux et nous pouvons on citer un
entre autres, qu'une rapide lecture du livre de M. Desjardins pourrait faire
croire résolu, et qui l'est aussi peu qu'autrefois. Nous voulons parler de la
situation de l'établissement thermal de Lindesida, vers les pays de Toul et de Langres.
M. Desjardins y voit Bourhonne-les-Bains, mais sa thèse repose sur une
argumentation peu solide. D'après ce savant, le manque d'espace aurait
contraint le cartographe du quatrième siècle à placer la vignette
représentant les bains à droite de la route de Metz à Langres, tandis qu'elle
devait se trouver à gauche. Cela peut être, mais alors en reportant Lindesida
à l'extrémité d'un embranchement occidental de la grande voie, embranchement
qui prend naissance à Noviomagus, il faudrait au moins ne pas
attribuer les VII lieues qui, suivant la Table, sépareraient Noviomagus de Lindesida
à la distance de Lindesida à Mosa, Le chiffre XVI, qui indique la distance
de Lindesida
à un endroit indéterminé, ne nous parait pouvoir être appliqué
qu'arbitrairement à la distance de Noviomagus (ou même de Mosa).
Il est certain que la recherche du parcours des voies
romaines sur le sol français malgré des progrès très apparents dus en grande
partie aux travaux des sociétés savantes des départements, est encore loin
d'avoir produit des résultats définitifs dans la plupart de nos provinces. On
a trop négligé de recueillir dans les documents du Moyen-Âge, tels que vies
de saints, recueils de miracles, chroniques, chartes, diplômes et poèmes
héroïques, les renseignements propres à reconstituer des itinéraires du moyen
âge dont la comparaison avec les itinéraires gallo-romains serait
certainement très fructueuse, et cette négligence force, le plus souvent, le
savant de cabinet à attribuer aux voies romaines le parcours de nos routes
actuelles. Il faudrait aussi, mais on ne saurait agir ici avec trop de
circonspection, relever soigneusement tous les noms de lieux dont les
vocables indiquent le passage d'une voie antique. L'étude des voies de
communications au Moyen-Âge peut fournir à plus d'un érudit de province la
matière de travaux profitables à l'archéologie.
Le chercheur ne devra pas, dans la traduction des noms de
stations, se laisser influencer par d'anciennes opinions qui règnent parfois
sans conteste et qui, cependant, ne reposent que sur une analogie lointaine
et, souvent même, sur la communauté de la syllabe initiale. C'est ainsi que
d'Anville, dont la sagacité est telle qu'il s'élève par ses travaux bien
au-dessus de tous ceux qui ont traité des mêmes matières, c'est ainsi que
d'Anville a traduit un des Noviomagus de la Table par La Neuville, sans songer que
la plupart des lieux du nom de Neuville ne remontent pas plus haut que le
douzième ou le treizième siècle ; qu'il voit dans une autre station du même
nom Neufchâteau en Lorraine, et qu'il traduit Tamnum par Talmont, dont le nom
paraît déjà dans une charte en 1020 sous le nom de Talamun[7], tandis qu'il
serait sans doute plus exact d'y voir un lieu de la même région, Thaïms,
nom aussi certainement dérivé de Tamnum que le mot français étain l'est du latin
stannum.
La justice nous fait cependant un devoir de reconnaître que l'analogie était
loin d'être le seul motif qui dictât ces solutions à d'Anville et qu'il ne
s'y arrêtait que guidé par les distances indiquées dans les itinéraires.
On peut voir, par ce qui précède, que la connaissance des
principales règles de la phonétique doit faire dorénavant partie du bagage de
quiconque voudra étudier sérieusement le parcours des voies romaines.
Lorsqu'on connaît la direction de la route qu'on se propose d'étudier, il
faudrait se rendre compte de ce que les noms des stations intermédiaires ont
pu produire en devenant français, et, si l'on ne retrouvait pas ces noms dans
les documents du Moyen-Âge ou sur les grandes cartes de Cassini et de
l'État-major, on devrait recourir au cadastre pour voir si les dénominations
qui semblent entièrement disparues ne sont pas cachées dans les noms de
quelques lieux dits. Souvent peut-être, les recherches seront infructueuses,
mais, une fois de temps à autre elles peuvent produire des fruits et l'on est
alors assez rémunéré de son labeur.
Parfois, les règles les plus simples de la phonétique
romane peuvent rendre de grands services dans des questions moins arides.
Ainsi, elles eussent empêché d'Anville de rapprocher le nom de Gabrœ
qui figure dans la Table
sous la forme ablative Gabris de celui de Chabris (Carobriœ)
; elles eussent aussi empêché M. Desjardins de montrer sa préférence pour
l'opinion de d'Anville opposée à celle de Lapie et de la Commission de
topographie des Gaules qui voient dans Gabrœ le village actuel de Gièvres, situé, sur
la rive gauche du Cher, tout en face de Chabris. Gièvres est, en effet,
dérivé de Gabrœ,
comme chèvre l'est de capra.
L'application de ces mêmes règles aux noms modernes dont
l'identité avec les noms inscrits sur la Table est suffisamment constatée permettra
aussi, en plus d'un cas, de redresser les noms estropiés de ce document :
nous n'avons pas à insister sur l'importance de ces résultats, puisque M.
Desjardins a indiqué, autant qu'il lui a été possible, les formes véritables
des noms qu'il examinait. Cette application peut être faite avec succès sur
le nom de Thièvres (Pas-de-Calais) que tous les commentateurs s'accordent à
regarder comme le Teucera de la Table. Le nom
français, malgré le rapport incontestable qu'il offre avec le nom latin, ne
doit pas être considéré ici comme son dérivé ; mais on peut le croire produit
par Tevera[8], leçon qu'il faut
certainement substituer à Teucera. La phonétique justifie pleinement la
correction de la terminaison du nom de Ninittaci, aujourd'hui Nizy-le-Comte, que M.
Desjardins corrige en Ninitiacum parce que l'itinéraire d'Antonin
mentionne cette même station sous le nom de Miniatacum ; mais on peut se
demander si le manuscrit lui-même ne permettrait pas la lecture Ninitiaci
que M. Alfred Maury signalait parmi ses corrections de la Table, circonstance à
laquelle le nouvel éditeur ne fait aucunement allusion. Il ne resterait alors
à la philologie qu'à proposer Nivitiacum, dénomination qui se rencontre, dans
d'autres parties de la Gaule,
comme le véritable nom gallo-romain de Nizy.
Le cadre de cette Revue ne nous permet pas de pousser plus
loin nos remarques sur la
Table de Peutinger, mais nous pouvons assurer que l'étude
attentive de ce document pourrait singulièrement amender nos connaissances
actuelles sur la géographie de la
Gaule romaine.
Auguste Longnon
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