I. — UN grand changement s'est produit dans la vie de Cour, au
début de Durant sept ans, il n'y eut donc, à dire vrai, plus de
Cour de France. Le Roi était aux Tuileries, le duc d'Orléans au Palais-Royal,
les grands seigneurs chez eux, disséminés dans Paris. Les grands
recherchaient les plaisirs communs à tout le monde, le théâtre, les bals, et
se plaisaient à la vie de Le jeune Roi était parfaitement beau. Il a, dit Madame, de grands yeux très noirs et de longs cils qui frisent, un joli teint, une charmante petite bouche, une longue et abondante chevelure, de petites joues rouges, une taille droite et bien prise, une très jolie main, de jolis pieds. Sa démarche est fière. On remarque qu'il met son chapeau comme le feu Roi. Il danse bien. Adroit à tout ce qu'il fait, il commence déjà à tirer des faisans et des perdrix ; il a une grande passion pour le tir. Ce bel enfant était adoré par tout le royaume. Dans les
ruines et les scandales de Comme presque tous les rois, Louis XV fut mal élevé. Sa gouvernante, Mme de Ventadour, autrefois galante, devenue dévote, obéissait à ses caprices, l'initiait aux pratiques de l'étiquette, et l'habituait à se regarder comme un être à part. Son gouverneur, le vieux Villeroy, frivole et fat, engoué de ses titres et de ses habits, lui enseignait la politesse et les manières de Cour. Vrai type de courtisan, on lui a prêté ce mot : Il faut tenir le pot de chambre aux ministres, tant qu'ils sont en place, et le leur verser sur la tête, quand ils n'y sont plus. Son amour pour le Roi se manifestait d'une façon singulière ; il se donnait l'air de le protéger contre les intentions régicides du Régent. Il assistait à tous les repas de l'enfant, goûtait à tout ce qu'il buvait ou mangeait, et enfermait dans un buffet, dont il avait seul la clef, le pain et l'eau des repas. Un jour que le Régent voulut servir à l'enfant son café à la crème, Villeroy renversa la tasse, comme par mégarde, et en fit apporter une autre[2]. L'éducation intellectuelle de Louis XV fut à peu près nulle. Il avait peu de goût pour l'étude, et on craignait de lui fatiguer l'esprit. Son précepteur, Fleury, personnage insinuant et souple, ambitieux surtout de gagner le cœur du maître, faisait à peu près tout ce qu'il voulait. Quand il venait le trouver, pour lui donner sa leçon de latin, il apportait, dit le marquis d'Argenson, un Quinte-Curce et un jeu de cartes, et le livre demeurait ouvert longtemps à la même page. Pour Louis XV majeur, le Régent et Dubois firent composer des mémoires sur la politique, la guerre et les finances. S'il les a lus, il a dû surtout y goûter la démonstration de la puissance illimitée des rois. Sur le caractère du jeune Roi, les témoignages sont presque tous sévères. Il s'amuse, dit Marais, à faire des malices à toutes sortes de gens, coupant les cravates, les chemises, les habits, arrachant les perruques et les cannes, et donnant quelquefois de bons coups aux jeunes seigneurs qui l'approchent. On raconte qu'il prenait plaisir à égorger des oiseaux ; qu'un jour il tua une biche apprivoisée qui le caressait ; qu'il n'aimait personne. Pourtant il parait avoir eu de l'affection pour Fleury et pour le Régent, dont il pleura la mort. Saint-Simon le dépeint très glorieux, très sensible, très susceptible là-dessus, où rien ne lui échappait, sans le montrer. Au reste, cet enfant, mal élevé, mal instruit, est déjà ennuyé, blasé, indolent. Sous le charme des apparences, il est une personne inquiétante. Le Régent continue au Palais-Royal la vie qu'il menait à
Saint-Cloud, à la fin du dernier règne, une vie épicurienne à la façon des
Vendôme. Il a pour société ceux qu'on appelle les roués[3] : Canillac, de
grandes manières et spirituel ; D'Effiat, mauvaise langue, fort glorieux, sans âme, dit Saint-Simon, Noce, qui
dut sa faveur à un sans-gêne affecté et à une brusquerie qui singeait la
franchise ; le président Maison, esprit fort ; Noailles, qui se fait vicieux
pour se mettre au ton de la maison ; Brancas, un impie qui se convertira ; De
Broglie, raffiné d'impiété, grand maitre en intrigues ; Puis les dames : Mme de Parabère, de qui Parmi ces grandes dames, trottinaient les petites souris, Mlles Uzée, Le Roy, Emilie, et la fameuse Desmares, filles d'Opéra. La duchesse de Berry ne faisait rien pour démentir les
vilains bruits qui couraient sur elle. La fête se faisait au Palais-Royal, au Luxembourg, à
Asnières, à Dans les soupers, on se donnait des noms de guerre. A l'exception de la duchesse de Berry, la famille du duc
d'Orléans vécut à l'écart[4]. Sa mère, C'est Le grand monde fréquentait ces bals publics, où il trouvait une société très mêlée. Il aimait d'ailleurs le mélange. Les barrières croulaient, les rangs se confondaient. On vit M. de Bouillon et M. de Lorges souper avec les chanteurs Thévenard et Dumesnil. De grandes dames aimèrent Thévenard et l'acteur Baron. Comme dans la rue Quincampoix, comme dans les lieux de plaisir, seigneurs et roturiers se rencontrèrent dans les salons. La vie de salons commence avec Chez la marquise de Lambert, veuve d'un lieutenant-général
des armées du Roi, fréquentaient Fontenelle et Le duc de Sully recevait le comte d'Argenson, Plélo, Voltaire, le Président de Lamoignon, l'évêque de Blois, M. de Caumartin, l'abbé de Bussy, la très belle et honnête Mme de Flammarens, Mme de Gontaut, beauté moins sévère. Le duc de Sully s'imprégnait d'esprit en cette compagnie ; il était, disait-on, le flacon qui garde, bien que vide, le parfum de l'eau de senteur qu'il a contenue. Tenir un salon et la table ouverte qui en faisait l'accompagnement était une façon de se distinguer, recherchée même par ceux qui n'avaient pas le moyen d'en faire les frais, comme il est arrivé à certaines victimes du Système. Le prince et la princesse de Léon n'ont que 15.000 francs de rente, mais reçoivent tout Paris. Leur matinée se passe à amuser les créanciers et à fournir des inventions à un cuisinier qui doit faire quelque chose avec rien. Les principaux rôles dans les salons de Hénault, né en 1685, fils de fermier général, président de chambre aux Enquêtes du Parlement de Paris, auteur de tragédies et de comédies médiocres, de poésies légères qui valaient mieux, réussissait dans le monde par des talents divers. Comme dit Voltaire : Les femmes l’ont pris fort souvent Pour un ignorant agréable, Les gens en us pour un savant, Et le Dieu joufflu de la table Pour un connaisseur très gourmand. L'Académie lui donna en 1723 le fauteuil de Dubois. On vit plus tard qu'il était capable de travaux plus sérieux que ceux qui lui avaient valu cet honneur. Voltaire — de son vrai nom François-Marie Arouet — naquit
à Paris en 1694, d'un père notaire, qui avait pour clients les ducs de
Saint-Simon et de Richelieu. Chez les Jésuites du Collège Louis-le-Grand,
Voltaire fut un très bon élève des pères Porée et Tournemine, et il fit de
belles connaissances, parmi lesquelles les deux d'Argenson. H voulut, de
bonne heure, se faire une réputation de poète et une place dans la société
brillante. Il se fit introduire au Temple, chez les Vendôme, fut reçu chez
les Richelieu en Poitou et en Touraine, chez Bolingbroke ; celui-ci, ancien
ministre de la reine Anne, exilé après l'avènement de George Ier, s'était
réfugié en France. Il était l'ami des plus célèbres écrivains d'Angleterre,
contempteur de toutes les traditions religieuses, libre-penseur, athée.
Voltaire débuta par de menues poésies. Pour une satire contre la mémoire de
Louis XIV, il fut mis à Charles de Secondat, baron de En 1721, la venue à Paris d'un ambassadeur turc, Méhémet-Effendi, mit les conversations sur les mœurs de l'Orient. Montesquieu imagina deux Persans en voyage, Usbeck et Rica, qui écrivaient à leurs amis demeurés en Perse, pour les entretenir des choses d'Occident, et recevaient d'eux en retour des nouvelles d'Ispahan. Ce furent les Lettres persanes. Des détails sur l'Orient empruntés au voyageur Chardin, des histoires de sérail piquantes et voluptueuses y alternent avec la satire des mœurs occidentales où sont maltraités les courtisans, les nouvellistes parisiens, les érudits, les petits-maîtres, avec des remarques sur l'esprit des différentes nations, sur la décadence de l'Espagne, les réformes du tsar Pierre le Grand, le système de Law, avec des réflexions sur Dieu, sur la tolérance, sur le Pape, vieille idole qu'on encense par habitude, etc. Sous cette ironie brillante, qui a ses moments de gravité, s'annonçait la philosophie du siècle. II. — LES ARTS ET LES MODES. LA transformation des arts, commencée dans les dernières
années de Louis XIV, se précipita pendant Meissonier est le grand artiste décorateur de ce moment. Il déteste les lignes droites, les formes régulières, carrées, rondes ou ovales ; il fait bomber les moulures et les corniches et rompt la symétrie des panneaux. Il emploie à profusion les coquilles, les nuages, les plantes, même les feuilles de chou. Cet orfèvre ciseleur, a traité le bois et le marbre aussi bien que les métaux ; ses consoles sont prodigieuses de difficultés vaincues. La façon nouvelle des appartements appelait un mobilier nouveau ; ici, le grand maître est Cressent, ébéniste, sculpteur et ciseleur. Ses meubles n'ont plus l'aspect sévère de ceux de Boule ; à l'ébène grave il substitue les bois de couleur ; aux incrustations de métal ou d'écaille, des placages de bois de rose ou d'amarante et des ciselures en bronze d'une délicieuse légèreté. Il avait un goût prononcé pour l'ornementation simiesque. Le singe prenait sa revanche du dédain que Louis XIV avait affecté pour les magots, comme il appelait les figures des maîtres flamands. Il avait, disent les frères de Goncourt, ses biographes,
le masque inquiet, maigre et nerveux, le sourcil
arqué et fébrile ; l'œil noir, grand, remuant ; le nez long, décharné ; la
bouche triste, sèche, aigus de contour, avec, des ailes du nez au coin des
lèvres, un grand pli de chair tiraillant la face. Et, d'année en
année, il maigrissait, ses longs doigts perdus dans
ses amples manchettes ; son habit plissé sur sa poitrine osseuse, vieillard à
trente ans ; les yeux enfoncés, la bouche serrée, le visage anguleux, ne
gardant que son beau front respecté des longues boucles d'une perruque à L'art du pastel apparut en France sous La mode, comme l'art, avait commencé de changer dans les dernières années de Louis XIV. En 1714, les dames, à Les paniers ou jupes ballonnées apparaissent à Paris en 1718, quatre ans après les coiffures basses, et ce fut la fin des modes solennelles du dernier règne. Peut-être vinrent-ils d'Angleterre ; dès 1711, on portait à Londres des jupons à cerceaux, ressemblant un peu aux vertugades du temps de François Ier ; à Paris, on donna quelque grâce à cette mode bizarre. Il y eut des paniers à guéridon, en forme d'entonnoir ; des paniers à coupole, arrondis par le haut ; des paniers à bourrelets, évasant le bas de la jupe ; des paniers à gondoles, qui faisaient ressembler les femmes à des porteuses d'eau ; des paniers à coudes, appelés ainsi parce qu'à la hauteur des hanches ils offraient aux coudes comme des points d'appui. Il y eut aussi des paniers jansénistes et des paniers molinistes ; ceux-là, qu'on appelait des considérations, n'étaient que de courts jupons, doublés de crin et piqués ; ceux-ci, de libre allure, donnèrent plus de majesté aux grandes femmes, amincirent les grosses, grossirent les minces ; et ce fut une joie de sortir des fourreaux de l'ancienne mode pour entrer dans ces cercles de baleines légères. Naturellement cette mode amusa le public. Au théâtre, Arlequin, devenu marchand de paniers, criait à tue-tête : J'ai des bannes, des cerceaux, des volants, des matelas piqués ; j'en ai de solides pour les prudes, de pliants pour les galantes, et de mixtes pour les personnes du tiers état. Avec les paniers, plus de paquets d'étoffe ramassée sur la croupe, mais des robes très amples et flottantes, un corsage ajusté sur la poitrine, très décolleté, à manches plates, avec de larges parements, des manches en forme d'entonnoir, ou manches en pagode. Ces négligés, qu'on a appelés une indécence parée, mêlaient, dans une confusion piquante, la recherche et l'abandon, le luxe et la simplicité. Les étoffes, — des soies couleur d'eau ou couleur de feu, des gazes, des tissus impalpables de l'Inde, — étaient délicieuses. Les hommes quittèrent les amples vêtements chargés de dentelles et de rubans et les perruques immenses pour des habits plus serrés, plus simples, des culottes en fourreau de pistolet, des houppelandes à grand collet pendant, des perruques aplaties sur le crâne, avec toupet bas, ou, comme on disait, quatre cheveux par devant. Leur habit, ou justaucorps, portait des deux côtés, à partir d'un bouton cousu sur les hanches, cinq ou six gros plis qu'on rembourrait avec du crin ou du papier. On manifesta, par la couleur des rubans, ses opinions ; en 1715, les rubans blancs, rouges et jaunes, révélaient un janséniste, et les rubans noirs et rouges un constitutionnaire. On appela galons du Système des galons en or faux. Quand l'ambassadeur turc, Méhémet-Effendi, vint à Paris en 1720, on lui montra trois habits de Louis XV : un garni de perles et de rubis ; un autre, de perles et de diamants ; le troisième, de très beaux diamants. L'ambassadeur admira deux rangs de perles grosses comme des noix muscades, une perle d'orphelin absolument ronde, fort brillante et non percée, et le fameux diamant le Régent, trouvé au sud de Golconde ; il pesait brut quatre cent dix carats ; la taille avait demandé deux ans, coûté cent vingt-cinq mille livres, et le laissait à cent trente-six carats. Louis XV, pour recevoir l'ambassadeur, était vêtu d'un
habit de velours couleur de feu, chargé de pierreries, qu'on estimait plus de
vingt-cinq millions, et qui pesait de trente-cinq à quarante livres ; il
avait à son chapeau une agrafe de gros diamants. Le même jour, le Régent
portait un justaucorps de velours bleu, tout brodé d'or, avec une grosse
agrafe de diamants au chapeau, et les insignes du Saint-Esprit et de |
[1] SOURCES. Saint-Simon (t. XII, XIII, XVI et XVII), Buvat (t. II), Staal de Launay, Mathieu Marais, Duchesse d'Orléans, déjà cités.
Pour Voltaire et Montesquieu, voir la bibliographie au chapitre III du livre II.
OUVRAGES A CONSULTER. Lemontey, Michelet, Jobez (t. II), Baudrillart (H.), Wiesener, Perey (Le Président Hénault), déjà cités.
Franklin, La vie de Paris sous
SUR
LES ARTS. Abecedario de P.-J. Mariette et autres notes inédites de
cet amateur sur les arts et les artistes, Paris, 1851-1860. Blanc
(Charles), Histoire des peintres de toutes les écoles ; Ecole française,
Paris, 1862, 3 vol., t. II. Goncourt (B. et J. de), L'Art au XVIIIe siècle,
3e éd. Paris, 1881-1883, 2 vol. Alexandre (Ars.), Histoire de l’art
décoratif, du XVIe siècle à nos jours, Paris, 1892. Du même, Histoire
populaire de la peinture : Ecole française, Paris. s. d. (1896). Marcel
(Pierre), La peinture française au début du XVIIe siècle (1690-1721),
Paris, 1906. Havard, Dictionnaire de l'ameublement et de la décoration,
Paris, 1888-1889, 4 vol. Champeaux (de), Le Meuble, Paris, 1885, 2 vol.,
t. II. Dussieux, Le château de Versailles, Paris, 1881, 2 vol. De
Julienne, Abrégé de la vie d'A. Watteau, Paris, 1735. De Caylus, La
vie d'A. Watteau peintre de figures et de paysages (Dans les Goncourt, L'art
au XVIIIe siècle, t. I). Mantz (Paul), Antoine Watteau, Paris, 1892,
Josz (Virgile), Watteau, mœurs du XVIIIe siècle, Paris, 1893, 2e éd. (Société
du Mercure de France). Sénilles (Gabriel), Watteau (collec. des Grands
Artistes), Paris, s. d. Dergenty (G.), Antoine Watteau (coll. des Artistes
célèbres), Paris,
[2] A la suite d'une
altercation qu'il eut avec Dubois, Villeroy fut éloigné de
[3] Le nom de roué parait venir de la vieille expression bon rompu, signifiant bon compagnon. Par manière de raillerie, le Régent aurait donné au mot le sens de bon à rouer ; ses courtisans auraient accepté le sobriquet pour se distinguer de leurs valets qu'ils appelaient pendards, ou bons à pendre.
[4] La famille
d'Orléans comprenait alors : Charlotte-Élisabeth de Bavière (
I. Louis, né à Versailles le 4 août 1703, mort à Paris le 4 février 1752.
Il. Marie-Louise-Elisabeth, duchesse de Berry (1695-1719).
III. Louise-Adélaïde, abbesse de Chelles.
IV. Charlotte-Aglaé, duchesse de Modène.
V. Louise-Elisabeth (Mlle de Montpensier), reine d'Espagne en 1722.
VI. Philippine-Elisabeth (Mlle de Beaujolais).
VII. Louise-Diane, princesse de Conti.
La famille de Condé (branche Binée), dont il est aussi question ci-dessus, comprenait :
Louis-Henri de Condé, duc de Bourbon, né le 18 août
1692, mort à Chantilly le n janvier 1740, marié en premières noces à Marie-Anne
de Bourbon, fille de François-Louis, prince de Conti, n'a pas d'enfants au
temps de
Charles, comte de Charolais, né à Chantilly le 19 juin 1700 (meurt en 1760).
Louis, comte de Clermont, né le 15 juin 1709, abbé de Saint-Germain-des-Prés (meurt en 1771).
Marie-Anne-Gabrielle-Eléonore, abbesse des Champs, née en 1690.
Louise-Elisabeth, mariée en 1713 à Louis-Armand de Bourbon, prince de Conti. La branche cadette de Condé était représentée par :
Louis-Armand de Bourbon, prince de Conti, né le 1er novembre 1695, marié à Louise-Elisabeth de Bourbon, a eu d'elle un fils, Louis-François, né en 1717, qui mourra en 1775. Lui-même meurt le 4 mai 1727.
[5] Le Musée du Louvre
possède son Embarquement pour Cythère, son Gilles, au costume de
satin blanc, sa Finette jouant de la mandoline, son Indiffèrent,
son Assemblée dans un Parc ; Berlin, Postsdam, Dresde, Madrid, Londres
et