DE LA MILICE ROMAINE

 

TROISIÈME PARTIE. — DE LA MARINE ET DE L'ARMÉE MANŒUVRANT SUR MER

CHAPITRE VI. — DE LA MANIÈRE DE LANCER LES VAISSEAUX À LA MER ; DU MOUILLAGE DES FLOTTES, ET DES PORTS QUI LES RECEVAIENT.

 

 

Description du port d'Ostie.

 

Revenons maintenant aux flottes anciennes que nous avons abandonnées un moment pour examiner la trirème de Paris. Dès que ces flottes étaient construites et équipées, comment les lançait-on à la mer ? Où mouillaient-elles ? où pouvaient-elles se mettre à l'abri ? Avaient-elles des ports capables de les recevoir et de les défendre ? Ce sont là toutes questions assez importantes pour que nous devions nous y arrêter un moment.

Avant de mettre une flotte en mer, on en faisait une revue générale, comme pour une armée de terre ; on consultait les auspices, on adressait des prières aux dieux, et on leur immolait des victimes[1]. Les marins couronnaient les poupes de guirlandes, et l'on tirait les vaisseaux sur le rivage jusqu'aux flots. C'était un grand travail. On plaçait sous la quille de ces rouleaux appelés palangæ, dont Nonius Marcellus dit la forme et l'usage en ces termes : Palangæ dicuntur fustes teretes qui navibus subjiciuntur, quum attrahuntur ad pelagus, vel quum ad littora subducuntur. Un certain nombre d'hommes aidaient à l'action de ces rouleaux au moyen de leviers ; d'autres, par des béquilles, étayaient des deux bords le bâtiment, et quelques autres faisaient effort sur des cordes passant dans des poulies. On se servait même quelquefois de ce moyen pour transporter toute une flotte à des distances considérables : Auguste transporta ainsi des vaisseaux de la pleine mer dans le golfe d'Ambracie, près d'Actium, sur une espèce de chaussée couverte de peaux de bœuf ; le passage de l'isthme de Corinthe se fit de même, et Trajan eut recours au même moyen pour transporter sa flotte de l'Euphrate dans le Tigre[2]. On comprend que, pour opérer un pareil travail, les Romains devaient avoir des leviers et des machines d'une certaine puissance ; et c'est de ces machines que parle Horace quand il dit, dans une de ses odes, à propos de la mise à l'eau des navires :

Trahuntque siccas machinæ carinas.

Dès que les vaisseaux étaient à l'eau, le son de la trompette donnait le signal de l'embarquement[3] ; les marins s'embarquaient les premiers, les soldats les suivaient : tout se faisait avec ordre[4]. Puis on mettait à la voile, et la flotte se rendait au lieu de sa destination.

Quand elle y arrivait, on prenait les présages, comme au moment du départ, on faisait des sacrifices, on adressait des prières aux dieux pendant le débarquement des troupes[5] ; puis, si le séjour devait être de peu de durée, on choisissait pour là flotte, le long des côtes, un lieu propre à la station[6]. C'est ainsi qu'au commencement du VIe livre, Virgile nous fait assister, par une peinture fidèle des manœuvres, à l'arrivée des vaisseaux d'Énée dans le mouillage de Cumes :

Obvertunt pelago proras : tom dente tenaci

Anchora fundabat naves, et littora curvæ

Prætexunt puppes . . . . . .

Rien de plus simple et de plus clair que cette description. Les proues sont tournées du côté du large, l'ancre accroche solidement les navires au fond de la mer, et les poupes recourbées couvrent les parties du rivage qui s'avancent dans l'eau[7]. Il en est de même un peu plus loin, où Virgile dit encore, en parlant du mouillage[8] :

Anchora de prora jacitur, stant littore puppes.

Quand les navires devaient faire un plus long séjour dans le pays où ils avaient abordé, lorsque la saison était douteuse, qu'on pouvait craindre les tempêtes, et qu'on n'avait pas de port pour se mettre à l'abri des flots et des vents, on ne les confiait pas à un mouillage, quelque sûr qu'il fût ; on les halait à sec sur le rivage, et l'on employait, pour cette opération, les moyens dont on s'était servi pour les mettre à l'eau après leur construction :

Jampe fere sicco subductæ littore puppes[9].

C'était la poupe qui montait la première : on soutenait, au moyen des palangæ, des leviers et des cordes, tout le bâtiment qui sortait de l'eau, et il nous est permis de supposer que cette mise à terre se faisait avec une certaine rapidité, si nous en jugeons d'après un vers de Flaccus, qui semble nous dire que les navires étaient ainsi tirés au pas de course par les matelots, courbés sous le faix et le jarret tendu :

Puppem humeris subeunt et tento poplite proni

Decurrunt[10]. . . . . . . . .

La mise à terre une fois opérée, si l'on était en pays ennemi, on élevait des retranchements tout autour de la flotte, et derrière cette ligne de fortification, qu'on appelait castra navalia ou nautica, on postait une garnison capable de la défendre[11]. C'est ainsi que, dans sa seconde expédition en Bretagne, César, à la nouvelle qu'une partie de ses vaisseaux viennent d'être détruits par un très-gros temps, arrête immédiatement la cohorte lancée à la poursuite des Bretons, accourt au rivage, et ordonne la construction d'un camp naval. En dix jours tous les navires sont tirés à terre, rangés et mis à l'abri derrière des retranchements : Statuit omnes naves subduci, et cum castris una munitione conjungi. In his rebus circiter dies X consumit.... subductis navibus, castrisque egregie munitis, easdem copias, quas ante, præsidio navibus reliquit[12]. On n'avait recours d'ailleurs à ces sortes de retranchements que pour un certain temps, souvent pour la durée d'un hiver, et lorsqu'on n'avait à sa disposition aucun port pour s'abriter.

Sous ce nom général de port (portus), les Romains désignaient également un bassin creusé de main d'homme et un havre ménagé par la nature dans une baie ou à l'embouchure d'un fleuve. Ovide, par exemple, appelle les sept bouches du Nil septem portus[13]. Mais nous n'avons aucune explication à donner sur ces havres naturels : nous ne nous occuperons que des ports artificiels ; car il est curieux de rechercher quelle importance les Romains ont attachée à ce genre de travail, et comment ils l'ont compris.

Les traces et les débris des ports anciens, qui se conservent encore en beaucoup d'endroits de la Grèce et de l'Italie, semblent nous montrer que les Grecs et les Romains opéraient ces constructions sur le même plan, sans presque aucune différence dans les détails. Leurs ports se composaient d'un bassin extérieur (λιμήν des Grecs, notre avant port), avec un ou plusieurs bassins intérieurs (όρμοι), et se rattachant par un chenal à l'avant-port ; ils étaient presque toujours situés près de l'embouchure d'une rivière ou dans une crique formée dans la mer : ils avaient donc une rade. L'entrée était protégée par un brise-lames en tête de la jetée, sur laquelle s'élevait un phare et des tours fortifiées ; et, au besoin, on tendait en travers de cette entrée, pour la fermer à une flotte ennemie, des chaînes ou des barres de fer. La jetée était construite sur arcades, pour combattre la tendance naturelle des ports artificiels à se remplir de galet et à s'ensabler, assez de calme étant établi à l'intérieur au moyen d'écluses adaptées aux piliers de ces arcades. A l'intérieur du port, tout autour du bassin, régnait une large route, ou quai, soutenue par un mur en maçonnerie, et bordée de magasins ou entrepôts ; c'est sur cette route que se trouvaient la maison du capitaine du port et un temple, presque toujours dédié à Vénus, par allusion à sa naissance miraculeuse du sein des flots. Des degrés conduisaient du quai à l'eau ; des colonnes, placées à égale distance les unes des autres, ou de larges anneaux scellés dans le mur du quai, servaient à attacher les amarres. De plus, l'ensemble du port et des bâtiments annexés était entouré d'un mur d'enceinte et de fortifications, qui ne laissaient pénétrer du côté de la terre que par une porte fortement défendue.

Telle était, selon M. Anthony Rich, la construction générale des anciens ports[14]. Mais il nous serait plus facile d'en comprendre tous les détails en examinant particulièrement une de ces constructions romaines. Jetons donc les yeux sur le plus grand arsenal maritime que Rome ait jamais possédé (έπίνειον τής 'Ρώμης), sur ce port d'Ostie, d'où elle puisait sa nourriture et son luxe, sa vie et ses richesses, et qui, fondé sous les rois, embelli sous la république, ne fut entièrement achevé que sous les empereurs. Ostie, il est vrai, n'existe plus : les atterrissements successifs formés par le Tibre ont éloigné la mer de plusieurs milles au-delà des anciens môles ; mais ses ruines couvrent encore une immense étendue de terrain, et rien ne nous empêche de retrouver l'ensemble des constructions qui en faisaient une des merveilles de l'architecture romaine.

Dès que ses premières guerres contre ses voisins eurent rendu Rome maîtresse du cours du Tibre jusqu'à la mer, les produits de l'agriculture ne suivant pas l'accroissement de la population, elle fut contrainte de recourir au commerce étranger pour vivre dans l'abondance : Ancus Martius en comprit la nécessité, et résolut de fonder un port. Voici comment cette première fondation est racontée par Denys d'Halicarnasse[15] :

Il entreprit hors de la ville un ouvrage qui fit entrer dans Rome l'abondance de toutes les choses nécessaires à la vie, et qui lui ouvrit le chemin à de plus glorieuses conquêtes.

Le Tibre, qui descend des monts Apennins et qui coule le long des murs de Rome, va se décharger assez près de là, dans un endroit de la mer Tyrrhénienne où les vaisseaux venant de la haute mer n'abordaient point, parce que les rivages n'étaient pas disposés pour les y mettre à couvert ; il n'y arrivait alors que de simples bateaux. Cependant le Tibre, depuis son embouchure jusqu'à Rome, pouvant porter des navires de haut bord, et, par là, faciliter le commerce avec les marchands étrangers, Ancus trouva le moyen d'y ménager un port commode, capable d'y recevoir les plus gros vaisseaux. Il en vint facilement à bout, parce que le fleuve, étant contigu à la mer dans l'endroit où il s'y décharge, s'étend fort loin au-delà de son embouchure et forme des havres spacieux, de sorte que de grands navires, chargés de trois mille amphores (trois cents tonneaux), entrent aisément par son embouchure, et sont conduits jusqu'à Rome à l'aide des rames et des cordages. Quand la charge est plus forte, on jette l'ancre ; alors des bateaux viennent au secours et reçoivent les marchandises que les vaisseaux ont amenées.

Ancus Martius mit encore à profit une langue de terre qui se trouvait entre le Tibre et la mer, et qui formait une espèce de coude. Il y bâtit une ville, qu'il fortifia et qu'il nomma Ostie, à cause de sa situation. Ainsi, par les soins de ce prince, Rome, quoique placée au milieu des terres, devenait en quelque sorte maritime, et en état de participer aux richesses qui sont au-delà des mers.

Il est probable que ce port primitif, qui, d'après la description de Denys, était capable de recevoir les plus gros vaisseaux, n'était qu'une anse de grandeur moyenne, pratiquée dans la rive gauche du fleuve, avec un quai et des marches. Quel qu'il fût, les Romains en tirèrent une grande utilité, et' la ville d'Ostie, étant le principal point par où les richesses du monde leur étaient apportées, profita pour elle-même des nombreux avantages dont elle faisait jouir la capitale.

Peu à peu le limon charrié par le Tibre s'accumula : ce fut en vain qu'on voulut remédier à ces atterrissements, en travaillant aux rives et au lit du fleuve, en chargeant de la direction de ces travaux des magistrats spéciaux, ingénieurs des ponts et chaussées de ce temps-là[16] ; le Tibre continua lentement son œuvre, et l'ancien port d'Ancus finit par s'encombrer au point que les navires qui apportaient des provisions à Rome furent obligés de se tenir au large, exposés à tous les dangers[17]. C'étaient alors de petites barques qui allaient recevoir la cargaison de ces vaisseaux pour la transporter ensuite en remontant le cours du fleuve.

Ce grand inconvénient, vivement senti par César, lui avait inspiré le projet de construire un nouveau port à l'embouchure du Tibre : alterum a Divo Julio sæpius destinatum ac propter difficultatem omissum[18]. Néron avait eu aussi l'idée de relier par des murailles la ville d'Ostie à celle de Rome, et d'y amener, par un canal, les eaux de la mer Tyrrhénienne : Destinarat etiam Ostia tenus mœnia promovere atque inde fossa mare veteri urbi inducere[19]. Mais ces deux projets ne reçurent pas même un commencement d'exécution : ce fut Claude qui eut l'honneur d'entreprendre et de mener à fin cet immense travail, sur lequel nous trouvons des détails également précis dans les historiens Suétone et Dion.

Claude, dit Suétone, fit construire un port à Ostie, protégé par deux bras qui s'étendent à droite et à gauche ; et à l'entrée, dans la mer déjà profonde, il fit élever fine masse de maçonnerie. Pour l'établir plus solidement, on coula la galère qui avait servi à transporter d'Égypte le grand obélisque. On l'assujettit avec des piliers, et on construisit sur ces fondements une très-haute tour sur le modèle du phare d'Alexandrie, portant des feux à son sommet pour éclairer la course des navires qui se dirigent vers la côte. — Portum Ostiæ extruxit circumducto dextra sinistraque brachio, et ad introitum profundo iam solo, mole objecta, quam quo stabilius fundaret, navem ante demersit, qua magnus obeliscus ex Ægypto fuerat advectus, congestisque pilis, superposuit altissimam turrim in exemplum Alexandrini Phari, ut ad nocturnos ignes cursum navigia dirigerent[20].

La description de Dion Cassius n'est ni moins claire ni moins précise, et l'on y reconnaît presque les expressions de Suétone. Une grande famine étant survenue, dit-il, Claude prit toutes les précautions pour obvier à la cherté et à la disette des blés, et fit en sorte qu'un pareil événement ne se renouvelât pas dans l'avenir..... Il résolut de construire un port sur cette côte pour mettre les navires à l'abri. Les architectes ne purent le détourner de sa résolution. Comme il leur avait demandé à combien pourraient monter les dépenses d'une telle œuvre : Si haut, répondirent-ils pour l'intimider, que si vous le saviez, vous n'oseriez l'entreprendre. Mais Claude persista dans son projet, et accomplit une œuvre digne du peuple romain. Il fit creuser en terre ferme un vaste bassin qu'on entoura d'un mur en maçonnerie et qui fut destiné à recevoir les eaux de la mer. A droite et à gauche furent construits dans la mer même deux môles renfermant une vaste étendue d'eau. Une île placée à l'entrée servit de base à la fondation d'une haute tour portant un phare qui indiquait l'entrée aux navigateurs.

Après avoir fait construire cet ouvrage immense, Claude le compléta par l'exécution d'un canal au Tibre, comme le prouve une inscription, gravée sur une table de marbre, et découverte à Ostie même en 1836 :

TI.CLAVDIVS.DRVSI.F.CÆSAR

AVG.GERMANICVS.PONTIF.MAX.

TRIB.POTEST.VI.DESIG.IIII.IMP.XII.P.P.

FOSSIS.DVCTIS.A.TIBERI.OPERIS.PORTVS

CAVSSA.EMISSISQVE.IN.MARE.VRBEM

INVNDATIONIS.PERICVLO.LIBERAVIT.

(Tibère Claude, fils de Drusus, Cæsar Auguste, Germanicus, grand pontife, en la sixième année de sa puissance tribunitienne, consul désigné pour la quatrième fois, empereur pour la douzième fois, père de la patrie, ayant fait creuser des canaux du Tibre Jusqu'à la mer dans l'intérêt du port, a délivré la ville du danger des inondations.)

Ce ne fut pas tout ; Trajan ajouta encore à l'étendue des travaux de Claude : et derrière le port de ce dernier il en fit construire un autre qui porta son nom, dont le bassin existe encore parfaitement conservé, et qu'on appelle encore aujourd'hui Lago Trajano ou Trajanello.

Ce second port, d'une étendue de 32 hectares, était également joint au Tibre par un canal latéral, et s'unissait au premier par des bassins intermédiaires d'environ 10 hectares. Or, d'après les vestiges qui subsistent, on peut supposer que l'étendue du port de Claude était de 70 hectares. L'ensemble des deux ports réunis représente donc une surface de 112 hectares, espace suffisant pour abriter les flottes les plus considérables.

Tout cela était entouré de monuments et d'édifices d'utilité publique.

Le phare qui s'élevait à l'entrée était une tour à sept étages, ornée de colonnes et incrustée de plaques de marbre. Sur le haut, on brûlait, pendant toute la nuit, des bois résineux, et le soubassement servait de poste à un détachement de la cohorte des surveillants (cohors vigilum), chargée d'annoncer les incendies et de surveiller les navires qui arrivaient.

Deux longues chaînes, qu'on levait ou qu'on laissait couler à fond à volonté, fermaient et ouvraient les deux passes de droite et de gauche de l'île du phare.

Des deux côtés s'avançaient les môles, dont l'extrémité était ornée d'un petit temple, et qui étaient défendus du dehors, tant contre les vents que contre les ennemis, par de hauts et larges murs de briques solidement construits. C'était là qu'étaient rangées sur de longues files les unirèmes, les birèmes, les trirèmes, tous les vaisseaux longs armés de leurs éperons : chaque navire avait son numéro d'ordre.

Plus loin, dans le port de Trajan, se retiraient les bâtiments de transport, les vaisseaux marchands. Le même ordre y régnait, le curator portus indiquant à chacun d'eux la colonne (lapis) où il devait mouiller.

Puis venaient les quais couverts de boutiques où se débitaient toutes les marchandises nécessaires aux navires ; les entrepôts ; les deversoria et les horrea ; l'ergastulum avec ses esclaves ; les magasins où étaient déposés, sous la garde d'un certain nombre de cohortes, le matériel de l'État, les machines de guerre et les agrès pour l'armement des navires ; le palais du préfet du port ; le marché ; le bâtiment réservé à l'administration des mesures et des poids publics ; la corporation des ouvriers, corpus fabrum navalium ostiensium, constituée en vertu d'un sénatus-consulte, organisée militairement comme chez nous, et placée sous le commandement d'un tribun ; les fortifications du castrum avec sa porte unique, fermée par deux vantaux et par une herse ; et, au centre, dominant les deux ports, deux statues colossales de Claude et de Trajan.

Ce devait être un spectacle grandiose que celui qu'offrait l'ensemble de cet arsenal maritime, et le vrai poète se sent ému en le décrivant :

Tandem intrat positas inclusa per æquora moles

Tyrrhenamque Pharon, porrectaque brachia rursus

Quæ pelago current medio longeque relinquunt

Italiam[21] . . . . . . . . . .

 

 

 



[1] Val. Maxime, I ; Tite-Live, XXIX, 27 ; Virgile, Æn., 118, 772.

[2] Dion Cassius, LI, 5 ; XLVIII, 28.

[3] Lucain, II, 890.

[4] Tite-Live, XXIX, 25.

[5] Virgile, Æn., III, 537 ; Tite-Live, XXXVII, 14, 47.

[6] César, Bel. Civ., III, 6 ; 1V, 21 ; Bel. Alex., 25.

[7] Jal, Virgile naut.

[8] Virgile, VI, 901.

[9] Virgile, III, 135.

[10] Flaccus, Argonauticon, I.

[11] Nepos, Alcibiade, 8.

[12] César, Bel. G., V, II.

[13] Her., XIV, 167 ; Amor., II, 13, 10.

[14] Voir le Dictionnaire des antiquités grecques et romaines, traduit en français sous la direction de M. Chéruel.

[15] III, 44.

[16] Tullius Varro.... curator alvei Tiberis et riparum et cloacarum (Inscription trouvée à Tarquinies).

[17] Strabon, V, 375.

[18] Suétone, Claude, 20.

[19] Suétone, Néron, 16.

[20] Suétone, Claude, 20.

[21] Juvénal, Sat., XII, 75.

Voir, pour ce chapitre : Lucatelli, Sopra il Porto di Ostia, Dissertations de l'Académie de Cortone, t. VI ; Fea, Relazione di un viaggio ad Ostio, Rome, 1802 ; Canina, Sopra il Porto di Ostia, Dissertazioni della Pontificia Academia romana di archeologia ; M. Texier, Revue générale de l'architecture et des travaux publics.