HISTOIRE DE LA VIE BYZANTINE

TOME I. — L'EMPIRE ŒCUMÉNIQUE (527-641)

 

PRÉFACE AU PRÉSENT OUVRAGE.

 

 

Les nouveaux ouvrages de synthèse, de simple énumération des événements ou de description pittoresque qui se sont ajoutés depuis une trentaine d'années suivent une autre direction. Toute exposition détaillée des choses de Byzance jusqu'au VIIIe siècle devra être vérifiée soigneusement sur la History of the later Roman Empire, d'une inégalable acribie, de Bury, dont les notes à l'Histoire de Gibbon méritent aussi d'être consultées avec attention.[1] La belle présentation de M. Diehl ne pourra jamais être remplacée cependant.[2] L'Histoire de l'Empire par M. Vasiliev, publiée d'abord en russe (1917), puis en anglais[3] et enfin, avec de légers changements, en français,[4] donne une sélection habile dans le domaine des faits, et, à côté, la discussion d'autres points de vue que ceux de l'auteur. Les institutions ont été surtout considérées dans l'Histoire de l'Empire byzantin par M. Norman Baynes, dont la présentation discrète repose sur des travaux personnels très poussés et rend par conséquent partout des conceptions originales.[5] Une initiation dans le sujet est facilitée par les chapitres étroitement liés du Byzantine Empire de M. C. W. C. Oman,[6] par la Byzantine History in the early middle ages de M. Frédéric Harrison (Londres 1900), par le Byzantine Empire de M. Foord (Londres 1911), riche compilation, bien illustrée, par le Roman Empire, Essays on the constitutional history from the accession of Domitian to the retirement of Nicephorus III (1081) (Londres 1910) de M. F. W. Bussell, une vraie Histoire de Byzance, et de larges proportions, étant formée par les essais, dus à différents érudits, qui font partie de la Cambridge mediaeval history.[7]

M. Ed. Stein, qui s'est placé en tête des byzantinologues allemands, a commencé par une étude, d'une rare richesse et précision, sur le Ve siècle, ce qui sera son Histoire de Byzance, quel que soit le titre qu'il a consenti à lui donner.[8]

Parmi les savants russes, dont la part est si grande dans l'élaboration continuelle de la connaissance du passé byzantin, dont les détails sont encore assez embrumés, M. Julien Koulkovski commençait à Kiev, en 1910, une Istoria Vizantii, dont le second volume, partant de 518, suivit bientôt, puis le troisième.[9] Le Cours d'histoire de Byzance (premier volume) de M. S. Chestakov est de 1918. Enfin le chef de l'école russe, Théodore Ouspenski, qui avait publié déjà en 1913 à Moscou un résumé d'histoire byzantine,[10] donnait un large exposé, plein d'idées, dans les deux volumes dont la publication finit en 1927.[11] Son Histoire de l'Empire de Trébizonde (Leningrad, 1929) se place à côté de la « Trébizonde » de M. William Miller.[12] Pour les provinces devenues des États, s'il manque une histoire de Syrie, de Mésopotamie, d'Egypte, sauf les belles pages données par M. Ch. Diehl à l'Histoire de la nation égyptienne conduite par M. Gabriel Hanotaux,[13] on a par le père Tournebize une histoire générale de l'Arménie.[14]

L'histoire qu'on appelle « culturelle » et qui ne peut pas être raisonnablement détachée de l'autre, à laquelle elle se mêle d'elle-même à chaque moment, et d'une façon si étroite qu'elle en est défait inséparable, a été représentée, pour les lignes générales, les seules dont il est question ici, après la parallèle de M. Karl Neumann entre la « culture » byzantine et celle de la Renaissance,[15] par des livres comme ceux de M. Pierre Grenier,[16] par le beau livre, si vivant, de M. Hesseling,[17] par les Beiträge de M. Milton Vance,[18] par les études de M. Nicolas Turchi, qui ont été condensées dans une synthèse où le nouveau ne manque pas,[19] par les brèves pages de M. K. Roth,[20] aussi par la brochure, moins accessible, du professeur Iaroslav Bidlo de Prague[21] et l'exposé, en hollandais, tout récent et fortement personnel, de M. Jan Romain.[22] M. Koukoulé, qui a repris son sujet dans des études plus amples, a cherché à faire revivre Byzance dans le caractère de ses mœurs.[23] Pour les institutions on a tout un livre de Bury[24]et un rapide coup d'œil de M. Diehl,[25] Elles sont traitées récemment dans le livre de M. Runciman sur la « civilisation byzantine ».[26]

Pour les conditions économiques, en même temps qu'un opuscule de popularisation par Lujo Brentano,[27] et un autre de M. Turchi,[28] il y a désormais l'ouvrage de critique initiatrice de Pantchenko.[29]

Il ne faut pas négliger non plus les efforts de rendre, en peu de pages, ce qu'il y a de plus essentiel dans ce fouillis d'événements et de situations que nous comprenons sous le nom de Byzance. Ainsi, après l'essai d'un von Scala[30] et les « Analectes », de Gelzer,[31] on a eu l'Introduction à l'histoire de Byzance de M. Diehl (Paris 1900), les observations de Krumbacher dans la Kultur der Gegenwart de Hinneberg, I,[32] celles de H. Jacoby, dans les Deutsch-evangelische Blätter, XXX (1905), de M. Gerland et de M. Dietrich, dans la Catholic encyclopedia de New-York,[33] de Heisenberg, dans la Egyetemes Philologiai Közlöny, LIII, de Souvorov, dans le Vizantiiski Vremennik, XII,[34] plus récemment dans une esquisse de M. Baynes.[35]

Sir W. M. Ramsay pouvait fixer dans un bref aperçu les lignes générales de l'histoire de l'Église byzantine,[36] quelque temps après l'apparition d'un livre de courageuse initiative résumant un savoir si étendu, celui du père Pargoire.[37] Les rapports avec la Papauté sont analysés par Norden, dans son ouvrage de remarquable impartialité, Das Papstum und Byzanz,[38] puis par M. Franz Xaver Seppelt.[39] Sur les patriarches de Constantinople, dont le Père Grumel a commencé à donner les regestes,[40] après les Patriacicoi Pinacez, d'une science très fanée, de M. Manuel Gédéon,[41] nous avons maintenant un ouvrage russe, celui d'Andréev,[42] un ouvrage anglais, par M. Claude Délavai Cobham,[43] et Maspero avait commencé l'histoire du Patriarcat d'Alexandrie.[44]

On doit remarquer aussi qu'une desultory survey, pour employer le seul terme qui puisse caractériser un ouvrage d'un si charmant caprice, allié souvent à un don de divination qui est rare à vingt ans, a été donnée, avec des titres comme l'« image historique » et l'« anatomie », au public anglais, par M. Robert Byron.[45] M. W. Gordon Holmes a repris après le grand ouvrage de M. Diehl l'époque de Justinien.[46]

Par les deux ouvrages de M. Runciman sur Romain Lécapène et l'Empire bulgare on peut mieux pénétrer dans le fouillis des événements du Xe siècle.[47] Par deux fois on a essayé en Angleterre d'esquisser à nouveau l'intéressante physionomie d'Anne Comnène.[48] Un bon livre traite du restaurateur de l'Empire que fut Michel Paléologue[49] et les rapports de ce second Empire avec les Turcs ont été élucidés par plus d'une étude critique récente comme celle de Silberschmidt.[50] Tout ce qui a été fait pour l'histoire des Turcs ottomans, de ma Geschichte des Osmanischen Reichesau livre si sérieux de M. Gibbons, sert aussi essentiellement à l'histoire du royaume national des Paléologues.[51]

La littérature et l'art prennent leur place, en tant qu'elles représentent, non pas une simple technique ou, pour les écrits, des conceptions théologiques ou des exercices de style, si intéressants pour les philologues, mais l'âme byzantine elle-même, dans cet exposé. Notre façon de présenter ces chapitres de Byzance ne peut, naturellement, avoir rien de commun avec le formidable catalogue bio et bibliographique qui est la gloire impérissable de Karl Krumbacher[52] et avec les études des techniciens qui s'attachent à expliquer moins le style, mis en relation avec les autres manifestations de la même société, que le côté formel des monuments que nous ont transmis mille ans de civilisation restée splendide au milieu des pires vicissitudes.

Mais, dans cette préface même, je crois devoir mentionner certains des ouvrages qui ont ouvert la voie, ont posé des problèmes et ont réuni les résultats atteints par plusieurs écoles nationales d'érudits. Pour la littérature on a oublié depuis longtemps l'essai d'un Giovanni Girolamo Gradenigo, Ragionamento storica-critico intorno alla litteratura greco-italiana (Brescia 1759) et aussi l'ouvrage, beaucoup plus récent, d'un savant toujours bien informé, Nicolai (Litteratur der byzantinischen Periode, 1878).

Une seconde édition de l'Histoire de Krumbacher serait en préparation: telle qu'elle est, la seconde rend d'immenses services.[53] Un résumé en italien a été donné par M. Montelatici,[54] qui y a introduit aussi la période avant Justinien, à partir de 324, M. Dietrich, mettant ensemble la production byzantine et celle des Néo-Grecs, ou plutôt englobant la littérature byzantine dans le développement du grécisme médiéval et moderne, avait donné quelques chapitres sur les écrits de la même époque, dès 1902.[55] Mais rarement ailleurs on trouvera les caractéristiques profondes que donnait Monseigneur Pierre Battiffol, dans La littérature grecque (3e éd., Paris 1901). Un travail grec suit l'ancienne méthode, celui de M. Boutiéridès,[56] alors que celui, en cours de publication, de M. Aristos Kompanis,[57] a un caractère de vulgarisation. Pour la poésie byzantine seule, après l'essai de feu Litzica,[58] est venu celui de M. Gustave Soyter.[59] Après une révélation de M. della Piana,[60] Mme Vénétia Cottas a pu mettre ensemble une présentation du théâtre religieux à Byzance.[61]

Un ouvrage français, celui de Rubens Duval,[62] très circonstancié, un ouvrage allemand, difficile à trouver, celui de Baumstark[63] et un ouvrage russe,[64] renseignent sur la littérature syrienne qui, malgré la différence de langue, doit être considérée comme partie inséparable de la production spirituelle byzantine.[65]

Pour les quelques ouvrages latins de l'époque de Justinien, on a des chapitres dans le grand ouvrage de Martin Schanz.[66]

Pour la théologie, le Père Grumel fixe des directions dans Les aspects généraux de la théologie byzantine,[67] pour les épistolographes M. Sykoutris, dans les Actes du IIIe congrès d'études byzantines. Pour la patrologie, on recourra toujours avec le plus grand profit à l'ouvrage classique de Bardenhewer, paru d'abord à Fribourg i. Breisgau (1894).[68]

Il est regrettable que l'histoire du droit byzantin n'eût pas été reprise d'une façon intégrale après l'ouvrage de Mortreuil,[69] dans la direction indiquée par les travaux de Mitteis.

Pour la paléographie, le grand ouvrage de Gardthausen (Griechische Paläographie) se complète par les beaux fac-similes de M. Dölger.[70] Pour la diplomatique peut servir une large étude de M. K. Brandi.[71]

Pour l'histoire de l'art, après les pages lumineuses de Labarte,[72] qui pourraient être difficilement remplacées, le livre fondamental de Bayet[73] a eu une seconde édition en 1904, et M. Dalton a ajouté une exposition générale, plutôt un richissime catalogue, qui restera.[74] De M. F. W. Unger on avait dès 1892 une étude sur les sources de cet art,[75] quant aux origines duquel s'est développée, à la suite des explorations hardies de M. Strzygowski, toute une littérature polémique dont les pièces principales seront citées dans le chapitre concernant les réalisations de Justinien. Un livre récent, celui de M. Peirce Tyler, vient de New York,[76] et, au point de vue technique, des observations, traitées peut-être avec trop de mépris, ont été données par M. D. Mailiart, un architecte.[77] En polonais, M. Voïeslav Mole vient de publier une Histoire de l'ancien art chrétien et byzantin.[78] Mais avant tout on recourra à la seconde édition, sensiblement augmentée, du grand Manuel de M. Diehl,[79] aux études de caractère général qu'il y a ajoutées,[80] à la patiente étude, toute nouvelle, de M. Gabriel Millet sur l'illustration des Évangiles[81] et aux ouvrages, riches en nouvelles perspectives de M. L. Bréhier.[82] Nous faisons suivre en note une bibliographie choisie ou récente de l'art byzantin et quelques ouvrages concernant le problème de ses origines.[83]

Le père Jerphanion a relevé l'art des églises rupestres, aujourd'hui agonisantes, de Cappadoce.[84] A côté, M. Millet pour la Grèce et la Serbie,[85] M. Filov pour la Bulgarie, et pour la Roumanie, l'auteur de ces lignes en collaboration avec M. Georges Bals,[86] qui a fait suivre toute une série de recherches technique approfondies sur l'art en Moldavie,[87] devant lesquelles se dresse maintenant l'œuvre de M. Ghica Budesti pour la Valachie[88] renseignent sur la continuation de l'art byzantin.

Pour les icônes on a, après le beau livre de Kondakov, sur « l'icône russe », celui de M. M. Wulff et Alpatoff;[89] pour les portraits byzantins l'essai de M. W. de Grüneisen,[90] l'étude de M. R. Delbrück,[91] et pour ceux des princes roumains, notre Album.[92]

A la miniature byzantine de M. Ebersolt[93] fait pendant pour l'Arménie la publication de planches de M. Macler,[94] renseignant sur un domaine qui n'est pas épuisé. Le livre de M. H. Gerstinger[95] traite, pour Byzance, le même sujet.

Cependant il y a des côtés qui n'ont pas été touchés et dans chaque conception synthétique se trouve quelque chose d'individuel qui est rarement sujet à tomber en désuétude. C'est pourquoi j'ai repris l'ouvrage paru jadis seulement en traduction anglaise et je l'ai refondu en grande partie, ajoutant au moins autant de choses nouvelles.

Considérant, d'après ma manière actuelle de concevoir la présentation historique, telle qu'elle ressort de mon Essai de synthèse[96] toute partie de l'histoire comme un développement de l'histoire de l'humanité unitaire, les différents domaines devant être confondus dans l'unité dominante qui correspond aux règles de la vie organique, quelle qu'elle soit, j'ai fait entrer Part et la littérature dans cet ensemble qui devait nécessairement les contenir. Les faits n'ont qu'une valeur significative, au lieu d'exister par eux-mêmes et de prétendre dans une exposition de caractère général au droit d'être inscrits chacun pour soi. On n'est pas obligé de dire tout ce qu'on sait, de verser tout le contenu des notes qu'on a prises. La chronologie dirige et rappelle au lieu de dominer par ses seules lignes rigides, Dans le courant qui marche, les événements s'inscrivent là où ils déterminent le mouvement ou le symbolisent, et c'est alors seulement que, pour les caractériser, il faut remonter à leurs origines. Je ne pensais pas de cette façon lorsque j'avais la moitié de mon âge d'aujourd'hui, mais j'ai essayé, dans la partie conservée de l'ancien ouvrage, de tout ramener à cette conception, qui est pour moi définitive.

Je ne sais pas si on recourra à ce livre pour s'informer, mais je crois qu'il ne serait pas tout à fait inutile de le lire pour un peu mieux comprendre.

On s'apercevra que j'ai fait recours aux sources arabes en tant qu'elles ont été traduites, que je n'ai pas manqué de signaler les ouvrages en langues slaves et que j'ai introduit partout le renvoi aux sources et aux ouvrages secondaires, même si, dispersés dans toutes les bibliothèques de l'Europe, ils m'ont été en partie inaccessibles. Ma tâche a été parfois facilitée par l'achat pour l'Institut du Sud-est européen à Bucarest, achat dû à la munificence du roi de Roumanie, de la bibliothèque de feu Heisenberg, dont nous déplorons tous la disparition inattendue et prématurée.

 

 

 



[1] A history of the later Roman Empire from Arcadius to Irene,Londres 1889; A history of the Eastern Roman Empire from the fall of Irene to the accession of Basil I,Londres 1912. L'ouvrage a été repris sous une autre forme dans la History of the later Roman Empire, parue à Londres (1923), en deux volumes, dont le premier contient des généralités constitutionnelles et l'histoire de l'Occident au Ve siècle et au commencement du VIe, alors que le second est consacré à Justinien. Cf. N. H. Baynes, A bibliography of the works of J. B. Bury,Cambridge 1929.

[2] Byzance, Grandeur et décadence, Paris 1919. Cf. du même Histoire de l'Empire byzantin,1919. A côté la brillante galerie des Figures byzantines.

[3] History of the Byzantine Empire,Madison 1928, 2 vol. Cf. notre Revue historique du Sud-est Européen,1929, 1930.

[4] Histoire de l'Empire byzantin, Paris 1932, 2 vol. Cf. notre Revue citée, 1932.

[5] The Byzantine Empire,Londres – New York. Cf. ses observations dans The Guardian,15 février 1924.

[6] Londres 1892; 6e édition 1922.

[7] Cf. aussi le livre original et ambitieux de M. Albrecht Wirth, Geschichte Asiens und Osteuropas,I, Halle a. S. 1904.

[8]Geschichte des spätrömischen Reiches,I, Vienne 1928.

[9] 1910, 1912, 1915. Cf. les comptes rendus de M. Bézobrazov, dans le Vizantiiski Vrémennik, XVI; XVIII, seconde partie.

[10]Essai sur la civilisation byzantine (en. russe).

[11] Londres 1926. Cf., pour le premier, le compte rendu de M. Bézobrazov, dans la revue citée, XX. Sp. P. Lampros terminait en 1908 son IstoriatuElldozcommencée en 1886 (6 vol.). Cf. aussi Güldenpenning, Geschichte des oströmischen Reiches unter Arcadius und Theodosius,Halle 1885, 2 vols.

[12] Ouspenski, Otcherki iz istorii trapézountskoï imperii; W. Miller, Trebizond,Londres.

[13] Vol. III, Paris 1933.

[14] Histoire politique et religieuse de l'Arménie, Paris 1910. Celle de Morgan, parue en 1919, à Paris, a plutôt un caractère de vulgarisation.

[15] Byzantinische Kultur und Renaissancekultur,Berlin - Stuttgart 1903.

[16] L'Empire byzantin, son évolution sociale et politique. Tome I; l'être social, II, L'être politique, Paris 1904.

[17] Byzantium,Haarlem 1902. Remaniement français: Essai sur la civilisation byzantine, Paris 1907.

[18] Beiträge zur byzantinischen Kultur geschichte,Jena 1907.

[19] Bizanzio nella storia, nella religione e nell'arte,extrait de la Rivista storico-critica delle scienze teologiche, année 1905; I capatteri della civiltà bizantina,dans la même revue, année 1906; La civiltà bizantina,Turin 1915.

[20] Sozial und Kulturgeschichte des byzantinischen Reiches,Berlin 1914, 2e édition, dans la collection Göschen de Leipzig, 1919.

[21] Kultura byzantiskâ,Prague 1917.

[22] Byzantium, Geschiedkundig overzicht van Staat en Beschawing in het Oostromeinsche Rijk,Zutphen 1928.

[23] Athènes 1920 (conférences illustrées). Il continue ses études dans une revue grecque.

[24] The constitution of the later Roman Empire,Cambridge 1910 (repris dans la première partie de son Histoire de 1923).

[25] Les institutions byzantines,dans la Revue encyclopédique Larousse du 21 juillet 1900. A côté La société byzantine, ibid.,1er septembre 1900.

[26] Byzantine Civilisation,Londres [1933].

[27] Die byzantinische Volkswirtschaft.

[28] L'economia agricola dell'lmpero bizantino,dans la même revue que son autre étude, année 1906.

[29] La propriété rurale à Byzance (en russe), Sofia 1903.

[30] Die wichtigsten Beziehungen des Orients zum Occidente ira Mittelalter,Vienne 1887.

[31] Analecta Byzantina, Index lectionum ienensis,1891-1892.

[32] Staat und Gesellschaft des Byzantinischen Reiches.

[33] 1908.

[34] Cf. aussi le répertoire de J. Gottwald, Les faits principaux de l'histoire byzantine par ordre chronologique,Constantinople 1911.

[35] Byzantine civilisation,dans la History, X (1916).

[36] The Orthodox Church in the Byzantine Empire,dans l'Expositor, année 1908 octobre.

[37] L'Église byzantine de 527 à 847, Paris 1905. Cf. A. P. Stanley, Lectures on the history of the Eastern Church,Londres 1907; Fortescue, The orthodox Eastern Church,Londres 1907.

[38] Berlin 1903.

[39] Das Papstum und Byzanz,dans la collection Sdralec, Breslau. Pour les rapports avec Rome, voyez aussi von Schubert, Geschichte der christlichen Kirche im Frühmittelalter, II,1917, puis 1921.

[40] Les regestes des actes du Patriarcat de Constantinople,I, Les actes des Patriarches, fasc. I, Les regestes de 381 à 715,1932.

[41] Constantinople, 1890.

[42] Konstantinopolskii Patriarchi.

[43] The Patriarchs of Constantinople,Cambridge 1911. Pour la formation de la théologie byzantine le livre russe récent du père Florovsky, Pères byzantins des siècles V-VIII, Paris 1933 (une série de conférences à l'Institut orthodoxe de Paris).

[44] Histoire des Patriarches d'Alexandrie, Paris.

[45] The Byzantine achievement, an historical perspective,Londres 1929. Cf. notre Revue, 1930.

[46] The age of Justinian and Theodora, 2e édition, Londres 1912, 2 vols.

[47] The emperor Romanus Lecapenus and his reign,Cambridge 1929; A history of the first Bulgarian Empire, Londres 1930. Cf. notre Revue historique du Sud-est européen,1930; 1931; 1932.

[48] Naomi Mitchison, Anna Comnena,Londres 1928; Georgina Buckler, Anna Comnena, Londres 1929.

[49] Chapman, Michel Paléologue, restaurateur de l'empire byzantin, Paris 1926. Cf. la même Revue, 1926.

[50] Das orientalische Problem zur Zeit der Enistehung des türkischen Reiches nach venezianischen Quellen,1923.

[51] Adams Gibbons, The foundation ofthe Ottoman Empire,Oxford 1916. Pour d'autres essais voyez la bibliographie critique qui ouvre le livre de M. Vasiliev.

[52] Geschichte der byzantinischen Literatur von Justinian bis zum Ende des oströmischen Reiches (524-1453),2e édition (avec la collaboration de M. A. Ehrhard et de H. Gelzer), Munich 1897.

[53] Voyez aussi ses Populäre Aufsätze,Leipzig 1905. La bibliographie de ses œuvres dans la Byzantinische Zeitschrift, XIX.

[54] Storia della letteratura bizantina(324-1453), dans la collection Hœpli, Milan 1916. Cf. le compte rendu, plutôt dur, de Monseigneur Mercati, dans la revue Roma e l'Oriente, année 1918.

[55] Die Literaturen des Ostens in Einzeldarstellungen: Geschichte der byzantinischen und neugriechischen Literatur,Leipzig 1902. D'après le même système, Pecz, dans l'Histoire générale de la littérature publiée par G. Heinrich à Pest. Cf. Vari, dans la Byzantinische Zeitschrift, XIII.

[56] Voyez aussi Hubert Pernot, Études de littérature grecque moderne, Paris 1961.

[57] Pour les influences à Axoum (Abyssinie) Ignazio Guidi, Storia della letteratura etiopica,Rome 1932.

[58] Pœsia religioasă bizantină,Bucarest 1890.

[59] Byzantinische Dichtung,Heidelberg 1930.

[60] Lerappresentazioni sacre nella letteratura bizantina dal V origini al secolo IX,Grottaferrata 1912.

[61] Lethéâtre à Byzance, Paris 1931. Cf. notre Revue historique du Sud-est européen,1931.

[62] La littérature syriaque,2e édition, Paris 1900.

[63] Geschichte der syrischen Literatur,Bonn 1922. Cf. du même Nichtevangelische syrische Perikopenordnungen des ersten Jahrhunderts,Münster i. W. 1921.

[64] Raït-Kokovtzav, Brève histoire de la littérature syrienne (en russe), Pétersbourg 1902.

[65] Cf. N. R[yssel], Der Anteil der Syrer an der Weltliteratur,dans Das freie Wort, II, 6.

[66] Geschichte der römischen Literatur bis zum Gesetzgebungswerk des Kaisers Justinian,IV (Munich 1904).

[67] Revue Échos d'Orient, 1931.

[68] Édition française, par P. Godet et C. Verschaffel, Les Pères de l'Église, leur vie et leurs œuvres,III, Depuis le milieu du VIe siècle jusqu'à la fin de l'âge patristique, Paris 1899.

[69] Histoire du droit byzantin et du droit romain dans l'empire d'Orient depuis la mort de Justinien jusqu'à la prise de Constantinople en 1453,2 vol., Paris 1844.

[70] Facsimilen byzantinischer Kaiserurkunden,Munich 1931.

[71] Der byzantinische Kaiserbrief aus St. Denis und die Schrift der frühmittelalterlichen Kanzleien,dans l'Archiv für Urkundenforschung, I.

[72] Jules Labarte, Histoire des arts décoratifs,III, Paris 1865.

[73] L'art byzantin, Paris [1883]; Histoire de l'art byzantin, considéré principalement dans la miniature, Paris 1886-1891, 2 vols.

[74] East Christian art,Oxford 1925; Byzantine art and archaeology,Oxford 1911. Cf. Salzenberg, Altchristliche Baudenkmale von Konstantinopel, von 5. bis 12. Jahrhundert,Berlin 1854, et la bibliographie donnée par Krumbacher, op. cit.

[75] Quellen der byzantinischen Kunstgeschichte,2e édition, 1892; J. Richter, Quellen der byzantinischen Kunstgeschichte,Vienne 1897.

[76]Byzantine art.

[77] L'art byzantin, Paris 1924. Cf. K. M. Konstantinidès, Athènes 1902.

[78] Lvov 1931. Cf. Garrucci, Storia dell'arte cristiana nei primi otto secoli della chiesa,6vol., Prato 1873-188!.

[79] Paris, 2 vols.

[80] Surtout L'art chrétien et l'art byzantin, Paris - Bruxelles, 1928. Voyez Texier et Pullan, Architecture byzantine,Londres 1864; Al. von Millingen, Byzantine Constantinople, The walls of the city and adjoining historical sites; Wultzinger, Byzantinische Baudenkmäler zu Konslantinopel,Hanovre 1925; Edith A. Browne, Great buildings... of Byzantine architecture,Londres, 1912.

[81]Recherches sur l'iconographie de l'Evangile aux XIVe, XVe et XVIe siècles d'après les monuments de Misira, de la Macédoine et du Mont Athos,I, Paris. — Cf. le même, Essai d'une méthode iconographique,dans la Revue archéologique, 1917, 1; ibid.,1910, juillet – décembre. Cf. Tikkanen, Die Psalter illustration im Mittelalter,Helsingfors 1895, et, pour la liturgie, l'étude récente de M. J. D. Stefănescudans l'Annuaire de l'Institut byzantin de Bruxelles, I. Pour les apôtres l'étude de M. Friend et notre communication à l'Académie des Inscriptions de Paris, publiée dans le Bulletin de la Commission des monuments historiques de Roumanie, 1933. Cf. les observations pénétrantes de Mlle Der Nersessian, dans le The Art Bulletin,1927, vol. IX, n° 3, et dans les Mélanges Iorga, Paris 1933.

[82] Cf. Théodore Schmidt, dans le Viz. Vrémennik, XX et James Frederik Hopkins, The art of the Byzantine Empire, dans le Boston Herald du 12 février 1897; Bréhier, Les églises byzantines,2e édition; Kondakov, Eglises byzantines et monuments de Constantinople (en russe), Congrès d'archéologie d'Odessa, III, 1887; Gurlitt, Die Baukunst Konstantinopels, Berlin 1907; Ebersolt, Monuments funéraires de Constantinople, dans le Bulletin de correspondance hellénique, XLVI (1922); Fulgher, Les anciennes églises de Constantinople,Vienne 1880; Ebersolt, Sanctuaires de Constantinople, Paris 1926; J. J. Socolov, Églises de Constantinople au XIXe siècle, Pétersbourg 1904; Ebersolt et A. Thiers, Les églises de Constantinople, Paris 1913 (déjà en 1842 Constant avait donné un livre, maintenant oublié, Choix d'églises byzantines en Grèce,1842); aussi Texier, L'architecture byzantine, Paris 1864; Choisy, L'art de bâtir chez les Byzantins, Paris 1884; Strzygowski, Byzantinische Denkmäler,3 vol., 1901-1903; A. Riegl, Stilfragen,Berlin 1893; H. Holtzinger, Die altchristliche und byzantinische Baukunst,2e édition, Stuttgart 1899; Ernst Diez et Joseph Quitt, Ursprung und Sieg der altbyzantinischen Kunst,Vienne 1903; Muñoz, Le rappresentazioni allegoriche della vita mil'arle bizantina,dans la revue L'arte, VII (1904) (cf. ibid., VIII, et son article sur les origines de cet art dans le journal La Fanfulla della domenica, 12 mars 11105, ainsi que dans le Nuovo bollettino di archeologia cristiana, X); L. Bréhier, Études sur la sculpture byzantine,dans les Nouvelles archives des missions scientifiques, Nouvelle série, III, Paris 1911; 1913; L'Orient et l'Occident, L'iconographie chrétienne au Moyen-Âge,dans la Revue archéologique, janvier - juin 1918; Wulff, Altchristliche und byzantinische Kunst,Berlin 1919; E. Browne, Early Christian and Byzantine architecture,Londres 1912; H. Gluck, Die christliche Kunst des Ostens,Berlin 1923 (cf. le même dans les Byz. und Neugr. Jahrbücher, II.).

Sur les périodes de l'art byzantin, Millet, dans le Byzantion, I. Cf. aussi W. V. Bissing, Die Bedeutung der orientalischen Kunstgeschichte für die allgemeine Kunstgeschichte; O. Wulff, Hellenistische Grundzüge und orientalische Einflüsse in der osteuropäischen Kunst; Hans Achelis, Das älteste Krucifix,dans les Byz. und Neugriech. Jahrbücher, 1926; G. Tschubinaschwili, Untersuchungen zur Geschichte der georgischen Kunst,I, Tiflis 1921 (cf. le même, dans le Bulletin du Muséum de Géorgie, I, 1920-1922).

[83] En outre des ouvrages rénovateurs de M. Strzygowski (Orient oder Rom,1901, et de la réplique de M. Diehl, dans l'Hist. de l'Art,Millet, L'Asie Mineure, nouveau domaine de l'histoire de l'art,dans la Revue Archéologique, 1905; Bréhier, Orient ou Byzance,dans la même revue, II; Millet, Byzance et non l'Orient, ibid.,1908, I; B. Haendcke, Zur byzantinischen Frage,dans le Repertorium für Kunstwissenschaften, XXXIV (1911); Bertaux, La part de Byzance dans l'art byzantin,dans le Journal des Savants, nouvelle série, IX (1911); A. Baumstarck, Vom Kampf und die Orienthypothese in der Geschichte der christlichen Kunst,dans les Historisch-politische Blatter für das Katholische Deutschland, 1913; Bréhier, Une nouvelle théorie de l'histoire de l'art byzantin,dans le Journal des Savants, XII (1914); Strzygowski, Origin of Christian church art,Oxford 1923; Théodore Schmidt, Chine-Perse-Byzance,dans le Nouvel Orient, 1923 (cf. BeneSevic, dans les Byz. und Neugriech. Jahrbücher, VI; Edmund Weigand, Die Orient oder Rom-Frage in der frühchristlichen Kunst,dans la Zeitschrift für die neutestamentische Wissenschaft, XX, 1923; D. Lathoud, L'école de Constantinople dans l'architecture byzantine,dans les Échos d'Orient, 1925; Strzygowski, Asiens bildende Kunst in Stichproben, ihr Wesen und ihre Entwickelung,Augsbourg 1930 (cf. Brunov, dans les Byz. und Neugriech. Jahrbücher, 1932). Voy. aussi H. E. Winlock et W. E. Crum, The monastery of Epiphanius at Thebes,New York 1926, et les travaux de M. U. Monneret de Villard (Saggio di una bibliografia dell'arte cristiana in Egitto,dans le Bolletino del r. istituto italiano di archeologia e storia dell'arte, I, 1922; La scultura ad Ahonàs, note sull'origine dell'arte copta,Milan 1923; Les couvents près de Sohàg Deyr el Abiad et Deyr el Ahmar, 2 vol., Milan 1925-6; Il monastero di S. Simone presso Aswàn,I, Milan, 1927; avec Patricolo, La chiesa di S. Barbara al Vecchio Cairo,Florence, 1922. Cf. aussi la revue Oriente Moderno,1928, p. 273, note 1.

[84] Les églises rupestres de Cappadoce.Cf. La chronologie des peintures de Cappadoce, dans les Echos d'Orient, 1931 et dans les Actes du IIIe congrès d'études byzantines.

[85] Cf. V. R. Petkovic, La peinture serbe du moyen âge,Belgrade 1930.

[86] Histoire de l'art roumain ancien, Paris 1932.

[87] Bisericile lui Stefan cel Mare, Bisericile moldovenesti din veacul al XVI lea; Bisericile moldovenesti din veacul al XVI lea,Bucarest 1926-1928. Cf. du même Influences arméniennes et géorgiennes sur l'architecture roumaine,Välenii de Munte, 1931.

[88] Evolutia arhitecturii în Muntenia si in Oltenia,2 parties, Välenii de Munte 1931. Cf. les études utiles, malgré des exagérations, de M. J. D. Stefanescu, sur lesquels notre Revue historique du Sud-est européen, 1930-3.

[89] Denkmäler der Ikonenmalerei in kunstgeschichtlicher Folge,Hellerau - Dresde 1925.

[90] Le portrait: traditions hellénistiques et influences orientales,Rome 1911.

[91] Portraits byzantinischer Kaiserinnen,dans les Mitteilungen des kaiserlichen deutschen archäologischen Instituts, Römische Abteilung, XXVIII; 1913).

[92] Portretele Domnilor Romani,Bucarest 1929.

[93] Paris-Bruxelles 1926. Cf. le même, Miniatures irlandaises à sujets iconographiques, Paris 1920. Cf. A. Grabar, La décoration byzantine, Paris-Bruxelles, 1928.

[94] Cf. notre Brève histoire de la Petite Arménie, Paris 1930.

[95] Die griechische Buchmalerei,Vienne 1926. — Sur la musique voyezS. G. Hatherley, A treatise on Byzantine music,Londres 1829; Gaïsser, Le système musical de l'Église grecque d'après la tradition,Rome - Maradsous 1901 (cf. Thibaut, dans la Revue bénédictine, mai 1899); C. Höeg, La théorie de la musique byzantine,dans la Revue des études grecques, XXXV (1922); Père J. D. Petresco, Études de paléographie musicale byzantine, Les idiomèles et le canon de l'office de Noël (d'après des manuscrits grecs des XIe, XIIe, XIIIe et XIVe s.), Paris 1932.

[96] 4 vol., Paris, Gamber, 1926-1928.