CONCLUSION. - ÉTAT GÉNÉRAL DE L'EMPIRE À LA FIN DU RÈGNE DE LOUIS LE DÉBONNAIRE. La mort de Louis marque, pour nous, la limite extrême d’un travail que nous avons peut-être déjà trop étendu. Avec lui descendit dans la tombe jusqu’au fantôme de l’unité de l’empire, qui jusqu’alors avait paru exister encore à Aix, puisqu’une seule couronne impériale reposait encore sur une seule tête. Mais depuis longtemps déjà l’empire de Charlemagne n’existait plus que de nom, et le démembrement de son héritage s’était en réalité consommé le jour de la défaite de Wala et des siens. Seuls ils avaient conçu l’idée d’un empire franc unique, fondé sur la double base ecclésiastique et militaire ; seuls ils l’avaient défendue contre les inclinations personnelles de Louis et les instincts d’indépendance des peuples soumis ; lorsqu’ils eurent succombé, un peu par leur propre faute et beaucoup par celle des circonstances, tout fut fini : il ne fallait plus qu’une légère secousse pour faire crouler l’édifice, dont le ciment s’était détaché pièce à pièce. Le lien qui avait paru jusqu’alors relier encore entre eux les diverses parties de l’immense empire, n’était, en effet, qu’un lien purement personnel ; Aquitains, Galle-Francs, Germains, Italiens, tout en reconnaissant encore la suprématie nominale d’un seul empereur, s’étaient irrévocablement séparés les uns des autres. Les Aquitains avaient à deux fois chassé de leur pays l’empereur, qui voulait leur imposer une décision du Placite franc ; les Lombards, qui autrefois avaient si mal défendu Bernard, avaient fait de leur pays un asile inviolable pour Lothaire ; les Germains, enfin, avaient à tout moment suivi dans la révolte Louis le Germanique, à la seule condition que ce ne fût pas contre la personne même de son père. Tous les peuples, en un mot, n’attendaient que le moment de la mort de Louis pour montrer au grand soleil comme un fait accompli ce qui, depuis des années, était devenu un fait inévitable aux yeux de tout juge impartial. La séparation des nationalités diverses de l’empire ne se fit qu’au prix des plus douloureux sacrifices, et le règne de Louis le Débonnaire fut un de ceux qui pesèrent le plus lourdement sur la population si souvent éprouvée de la France. Dans les luttes continuelles qui le signalèrent, le pouvoir central périt tout entier, non-seulement à Aix, siège de l’empire, mais encore dans chacun des nouveaux royaumes qui, fondés à l’abri de la couronne impériale, voulurent se maintenir malgré elle. Le clergé et la noblesse, dont les chefs, supérieurs à leur époque, n’avaient pu réussira maintenir à leur profit l’unité de l’empire franc, avaient réussi au moins à se saisir du pouvoir dans tous les tronçons disjoints du royaume de Charlemagne. La puissance du clergé était illimitée ; les évêques étaient les personnages les plus importants de l’Etat[1]. C’étaient eux qui dirigeaient les affaires ; eux qu’on consultait comme les représentants visibles de la Divinité ; eux, enfin, qui donnaient et reprenaient les couronnes, tout en déclarant qu’aucun pouvoir humain n’avait prise sur eux. Et quel clergé encore que celui du neuvième siècle ! La plupart des abbés étaient des hommes de guerre, et on nommait des archevêques qui n’avaient jamais vu l’Évangile[2] ! Pendant que le clergé s’exerçait ainsi au despotisme théocratique, les comtes et les leudes, d’accord avec les prélats, jetaient les fondements du système féodal. Les dépositaires du pouvoir impérial, obligés d’acheter à tout prix leurs bonnes grâces et leur soutien[3], laissaient passer peu à peu entre leurs mains tout le domaine impérial, soit par concession expresse, soit par usurpation tolérée[4]. L’hérédité des bénéfices, simple fait jusqu’alors, devenait un droit ; l’hérédité des offices n’allait pas tarder à s’y joindre et à fonder définitivement en Fiance le système féodal. Et le peuple, que devenait-il pendant ce temps ? On se rappelle peut-être qu’au moment de parvenir à la couronne, Louis avait cru pouvoir réformer l’œuvre de son père, et que ses conseillers s’étaient vantés d’avoir établi un ordre bien plus grand qu’il n’avait jamais existé sous l’administration de Wala. Mais l’illusion avait bientôt disparu ; déjà le Placite de Bip reconnut que les exactions allaient en augmentant sans cesse, et proposa de remédier au mal en envoyant de nouveaux Missi à travers tout l’empire[5]. Mesure vaine et inutile : ou bien ces Missi étaient eux-mêmes des agents d’iniquité, ou bien si, par hasard, ils étaient intègres, ils ne pouvaient atteindre les coupables. Je ne citerai, pour prouver mon dire, qu’un seul exemple, mais il sera convaincant[6]. Une noble veuve italienne, dépouillée de ses biens par son homme d’affaires, s’en plaint à l’empereur, qui la recommande à ses Missi ; les Missi se laissent corrompre par la partie adverse. Alors elle passe les Alpes et va elle-même embrasser les genoux de Louis ; Wala, touché de ses larmes, l’assure de sa protection particulière, et comme il allait lui-même se rendre en Italie, il l’envoie devant lui réunir ses témoins, afin que justice puisse être faite d’autant plus promptement. Son premier soin, en arrivant de l’autre côté des Alpes, est de demander des nouvelles de sa protégée : le ravisseur de ses biens l’avait assassinée. Indigné de ce nouveau crime, Wala fait traîner le coupable devant son tribunal ; mais l’autre nie hardiment ; les grands, gagnés par ses présents, prennent ouvertement son parti, et le ministre tout-puissant de l’empire allait être obligé de l’acquitter, malgré sa culpabilité évidente, si, par une espèce de miracle, il n’en avait tout à coup obtenu l’aveu de son crime. Voilà ce qui arrivait dans les cas où les plaintes parvenaient jusqu’à l’empereur, et où le Missus était un homme de justice ; mais rarement les gémissements des opprimés parvenaient à frapper les oreilles impériales, et plus rarement encore les Missi, chargés de réparer l’injustice, prenaient le parti de la faible victime contre le puissant ravisseur[7]. D’ordinaire les coupables gagnaient les secrétaires impériaux, pour qu’ils supprimassent la plainte, ou ils achetaient à prix d’argent la complaisance coupable des Missi chargés de l’enquête. Car tous, s’écrie Pascase Radbert indigné[8], tous ils aiment les présents, tous ils recherchent les gains illicites ; s’enrichir est leur seul désir et leur seule ambition ! Qu’on s’étonne qu’en présence de pareilles iniquités le moine de Richenow prétendit avoir vu, dans son sommeil léthargique, les comtes injustes souffrir au fond de l’enfer des tourments atroces, parce que, disait l’ange qui l’accompagnait, ils n’avaient pas été des vengeurs du crime, mais des persécuteurs des hommes, envoyés par le diable pour condamner les justes, acquitter les coupables, et être les complices des voleurs et des meurtriers ![9] Wettin écrivait en 825, c’est-à-dire au temps où le repos de l’empire n’avait pas encore été troublé par une seule rébellion ; quelle ne devait pas être la misère des peuples depuis le commencement des guerres civiles ! Aussi, à partir de ce temps, on n’entend plus de plaintes sur les brigandages individuels, les cruautés particulières, les iniquités privées ; on n’a plus le temps de se plaindre de si peu ; le brigandage pour lors se fait en grand[10]. Tous les leudes tenaient à leur solde des bandes de mercenaires, à la tête desquelles ducs et prélats n’avaient pas honte de faire eux-mêmes le métier de voleurs. Bernard de Septimanie avait eu le mérite de cette invention[11] ; mais il n’avait pas tardé à trouver des imitateurs parmi les leudes de tous les partis, et, quelques années plus lard, c’était merveille que d’en voir un qui payât ses soldats autrement qu’au moyen de rapines. Quand les grands licenciaient leurs bandes, c’était pis encore ; il se formait alors des armées entières de brigands qui pillaient pour leur propre compte, et cela en nombre si considérable, que les comtes et les évêques étaient obligés de se réunir à plusieurs pour leur offrir la bataille[12]. Qu’on s’étonne, après la lecture de pareilles horreurs, que, dès l’année 834, un moine insérât au milieu des froides dates de sa sèche chronique, ces mots éloquents dans leur simplicité : En ce temps l’empire des Francs était fort désolé en lui-même, et les malheurs des hommes allaient charpie, jour en croissant[13]. Qu’on s’étonne que Nithard, trois ans après la mort de Louis, finît son récit par les sévères paroles que voici : Au temps du grand Charles, le peuple suivait la voie agréable à Dieu, et partout il y avait la paix et la concorde ; aujourd’hui, au contraire, ou chacun suit le sentier de ses propres passions, il n’y a partout que rixes et désordres. Alors l’abondance et la joie régnaient partout ; aujourd’hui il n’y a partout, que misère et tristesse. Alors les éléments eux-mêmes se pliaient a la volonté humaine ; aujourd’hui ils sont contraires à l’homme ; car il est écrit : La terre elle-même combattra les insensés[14]. Sur les frontières et sur les côtes, l’empire avait suivi la même marche qu’au dedans ; l’horizon s’était rembruni d’année en année, et au moment où nous arrêtons cette histoire, une nouvelle invasion de Barbares menaçait d’engloutir l’empire tout entier. Charlemagne avait légué à son fils le respect de tous les peuples étrangers, barbares ou chrétiens[15]. Les Wilses, les Sorbes, les Avares, les Pannoniens se prétendaient tributaires de l’empire pour ne pas attirer sur eux la colère du nouveau roi ; les Arabes de Cordoue demandaient à continuer la trêve que le vieil empereur leur avait accordée[16] ; les ducs de Bénévent continuaient à acquitter, comme par le passé, leur tribut de sept mille sous d’or[17] ; les Goths et les Anglais voyaient toujours dans l’empereur d’Occident un suzerain et un protecteur ; l’empereur de Constantinople reconnaissait en lui, bien qu’à contre-cœur, presque son égal[18] ; et jusqu’à l’Emir-al-Moumenin de Bagdad envoyait encore des parfums et des vêtements précieux au successeur du grand Charles[19]. Dans les premières années du nouveau règne, la vieille réputation des Francs s’était assez bien maintenue. Si l’empereur, cloîtré dans son palais d’Aix-la-Chapelle, n’apparaissait plus aux frontières, il y avait laissé du moins les marquis et les comtes chargés par Charlemagne de les défendre, et ces lieutenants de la puissance impériale continuaient comme par le temps passé à chercher dans leurs propres foyers les nations barbares, afin de les rappeler au respect du nom impérial. Les princes danois furent battus dans plusieurs expéditions[20], obligés d’envoyer à Aix-la-Chapelle des ambassades de soumission[21] ou d’y comparaître en personne[22] ; l’archevêque de Reims, Ebbon[23], et l’apôtre de la Suède, saint Anskaire[24], purent même, sous la protection impériale, jeter chez eux les semences du christianisme. Les peuples slaves, qui bordaient les frontières orientales de l’empire, depuis la Baltique jusqu’au Danube, furent également tenus en respect par les premiers lieutenants de Louis ; les Sorbes[25], les Wilses, les Bohémiens et les Moraves continuèrent à envoyer régulièrement leurs ambassadeurs à la cour impériale[26] ; les Obotrites, malgré leur alliance avec les Normands danois[27], furent facilement réduits à l’obéissance, grâce à leurs dissensions intestines[28] ; enfin les Pannoniens, qui trouvaient leur plus sûre défense dans leur pays désert et montueux[29], finirent également par être domptés[30], malgré les secours secrets qu’ils tiraient de l’empereur grec, leur voisin[31]. Moins heureux, comme nous l’avons vu[32], du coté de l’Espagne, l’empire inspirait cependant encore assez de crainte aux Arabes, pour que, malgré leur victoire, ils eussent offert eux-mêmes aux vaincus une trêve de dix ans[33] : ajoutons que le préfet de la Corse, comte Boniface, avait un peu égalisé la partie en faisant, au temps même des revers des chrétiens, une descente couronnée de succès entre Carthage et Utique (828)[34]. En somme, si l’empire n’étendait plus ses limites, au moins il les défendait encore avec honneur. Mais lorsque le hériban se mit à se combattre lui-même,
les nations voisines relevèrent la tête. A mesure que l’empire se plongeait
davantage dans les convulsions de la guerre civile, elles reprenaient plus
d’assurance, et au moment où nous sommes arrivés, elles se préparaient sur toutes
les frontières à aller chercher à leur tour les Francs jusque chez eux.
Agobard avait bien prophétisé, quand il avait adressé à Louis le Débonnaire
ces paroles menaçantes : Au lieu de combattre les
nations étrangères, tout l’empire semble se réunir en son milieu pour se
combattre et s’entr’égorger. Ah ! si Dieu ne nous vient en aide, nous serons
tous la proie des Barbares ou celle d’une foule de tyrans ![35] La plaie la plus grande de l’empire était les pirates normands et sarrasins, dont les terribles incursions n’épargnaient aucune des côtes de l’Océan et de la Méditerranée. Les Arabes venaient chaque année en foule ravager les côtes de l’Italie et de la France méridionale[36] ; plus hardis navigateurs encore[37], les pirates danois et norvégiens pillaient sans pitié toute l’énorme étendue de côtes depuis le Zuyderzée jusqu’au golfe de Gascogne et depuis Barcelone jusqu’à Naples. Charlemagne, qui avait vu se préparer l’orage de l’invasion normande, avait, au dire du chroniqueur, pleuré des larmes amères en voyant à Narbonne des pirates normands aborder au rivage[38] ; mais il avait mieux fait que de pleurer ; il avait pris les mesures les plus vigoureuses pour punir les incursions des hardis écumeurs de mer[39]. Le gouvernement de Louis le Débonnaire continua d’abord à entretenir des vaisseaux à l’embouchure des fleuves et des comtes maritimes sur les côtes[40] ; mais à partir du commencement des troubles civils, on n’eut plus ni le temps ni l’argent nécessaires pour combattre et repousser les pirates ; on leur livra à discrétion les pays maritimes. Pendant quatre années de suite ils rançonnèrent la ville de Dorstadt[41], pillèrent Anvers de fond en comble en 836[42], et forcèrent Pépin à enlever de l’île de Noirmoutiers les reliques de saint Philibert, qu’il désespérait d’y protéger[43]. Déjà ils venaient en si grand nombre, qu’ils purent, en 837, tuer dans l’île de Walcheren deux ducs et une foule de leudes[44] ; quelques années encore, et ils allaient venir, par armées entières, inonder les royaumes des fils de Louis. Le prestige du nom glorieux de Charlemagne avait également cessé depuis longtemps de protéger les frontières continentales de l’empire. Les rois danois avaient l’insolence de réclamer, comme prix de services imaginaires, le gouvernement des Obotrites et des Frisons[45] ; les Obotrites et les Wilses, autrefois si soumis, étaient en pleine révolte[46] ; les Bulgares enfin, non contents de piller les bords de la Drave qu’ils remontaient sur de rapides vaisseaux[47], imposaient à la Pannonie des ducs de leur race[48]. Les deux nations barbares, établies sur le sol de l’empire, et que Charlemagne lui-même avait eu de la peine à contenir dans une demi-obéissance, n’avaient pas manqué non plus de profiter des troubles civils, pour reprendre complètement leur ancienne indépendance. Les Gascons, sans cesse révoltés[49], quelquefois battus, mais jamais soumis, avaient fini par remporter un succès définitif dans les gorges de Roncevaux sur les généraux de Louis le Débonnaire (824)[50]. A partir de ce moment tous les efforts faits par les comtes francs et par Pépin en personne échouèrent contre leur opiniâtre résistance ; le comte Asinaire se maintint indépendant dans la Gascogne citérieure, qu’il transmit paisiblement en 836 à son frère Sancio-Sanche[51]. Les Bretons ne furent pas moins heureux dans leurs tentatives, malgré les efforts nombreux tentés par les généraux de Louis et par l’empereur en personne pour les maintenir dans une quasi-sujétion. Jamais, les Marches établies à Nantes et à Rennes le prouvent surabondamment[52], on n’avait considéré, même sous Pépin le Bref et Charlemagne, la presqu’île celtique comme partie intégrante de l’empire ; mais on avait réussi du moins à forcer au tribut ses sauvages habitants[53] ; Louis le Débonnaire s’efforça vainement de maintenir le même état de choses. Lui-même conduisit en 818 une grande expédition contre le chef breton Morman[54], qui avait affiché une indépendance complète[55], le battit et le tua ; mais les otages donnés par eux ne rendirent pas les Bretons plus soumis. Leur nouveau chef Wihomarkh reprit les projets de Morman[56], et si, sous le coup d’une seconde expédition dirigée par Louis en personne (824)[57] ? il jugea prudent de venir prêter serment de fidélité à Aix-la-Chapelle, il n’en recommença pas moins ses brigandages dès qu’il fut de retour en Bretagne[58]. Les gens du marquis Lambert finirent par le tuer[59] ; mais ce juste châtiment n’effraya pas plus ses successeurs que le sort de Morman ne l’avait effrayé lui-même ; quatre ans à peine après sa mort (830), de nouvelles déprédations nécessitaient une nouvelle convocation de tout le hériban franc contre les Bretons. On sait ce qui arriva de cette expédition, par suite de l’imprudence de Bernard[60] ; les Bretons profitèrent du répit que leur donna la conjuration de Wala pour se fortifier chez eux, et firent échouer presque complètement une nouvelle expédition dirigée contre eux en 837[61]. Déjà, loin de craindre les invasions des Francs, le hardi Nomenoë, qu’ils avaient mis à leur tête, portait le fer et le feu jusqu’au centre de l’empire[62]. En voilà bien assez pour porter un jugement sur le règne de Louis le Débonnaire et apprécier à leur juste valeur les suites de sa folle opposition aux projets de Wala. L’invasion barbare reprenant sa course victorieuse, l’administration impériale s’abîmant dans le chaos féodal, tels furent les résultats d’un règne caractérisé par la honte et la défaite au dehors, par la misère et la tyrannie au dedans. Et cependant, ne l’oublions pas, ces malheurs étaient nécessaires, ces souffrances inévitables. La nature a voulu qu’en toute chose l’enfantement fût long et pénible : il fallait que l’humanité passât par de longues années de douleur, pour arriver, après des siècles, au grand résultat de la constitution des nationalités modernes. Les hommes du neuvième siècle, ceux qui attaquaient l’empire de Charlemagne et ceux qui le défendaient, ignoraient également qu’ils marchaient vers ce but ; mais la Providence le savait pour eux. FIN DE L'OUVRAGE |
[1] Nithard, IV, c. 3.
[2] Carol. Calv. Epist. ad Nicol. I (Bouquet, VII, p. 552 sq.). Le roi y dit du prédécesseur d’Ebbon, qu’il savait aliquatenus legere, nihil tamen textus evangelici intelligere. — Vita Walæ, p. 494.
[3] Nithard, IV, c. 6.
[4] Thégan, c. 19.
[5] Éginhard, Ann. ad 819 ; Vita
Ludovici, c. 32. — Cllg. Capit. de Instruct. Missor. an. 819
(Baluze, I, p. 613).
[6] Vita Walæ, p. 486.
[7] Agob. Epist, acl Matfredum
de injustitiis (Bouquet, VI, p. 359).
[8] Vita Walæ, p. 488.
[9]
Visio wettini (Mabillon, IV, part. I, p. 268).
[10] Vita Ludovici, c. 53 (834). — Ibid., c. 54 (835).
[11] Vita Walæ, p. 510.
[12] Vita Ludovici, c. 53 (834). — Ibid., c. 54 (835).
[13] Ann. Xant. ad 834 (Pertz, II, p. 226). — Cllg. Ann. Xant. ad 838
(Pertz, II, p. 226).
[14] Nithard, IV, c. 7.
[15] Monach. Sang., II, c. 29.
[16] Vita Ludovici, c. 25.
[17] Thégan, c. 11 ; Vita Ludovici,
c. 23, 31 ; Éginhard, Ann., ad 814, 818.
[18] Éginhard, Ann., ad 814, 817,
818, 824, 827 ; Ann. Bert. ad 833, 839. — Cllg. Michaelis et
Theophili filii Rom. Impp. Epist. ad dilect. et honorab. fratrem Hludowicum
glorios. reg. Francorum, Longobardorum, et vocatum eorum imperatorem
(Bouquet., VI, p. 336).
[19] Ann. Bert., ad 831 ; Vita Ludovici, c. 46.
[20] Ann. Éginhard, ad 815 ; Vita Ludovici, c. 25 ; Éginhard, Ann., ad
819 ; Vita Ludovici, c. 31.
[21] Ann. Eginh., ad 817 ; Vita Ludovici, c. 27 ; Éginhard, Ann., ad
819, 821, 822 ; Vita Ludovici, c. 35 ; Éginhard, Ann., ad 825,
826, 828, 829 ; Vita Ludovici, c. 42.
[22] Ann. Éginhard, ad 814 ; Vita Ludovici, c. 24 ; Ann. Éginhard ad 826
; Thégan, c. 33. Ermold Nigelles, IV, v. 179-632.
[23] Ann. Éginhard, ad 823 ; Ermold. Nigelles, IV, v. 25 sq ; Ann. Fuld., ad 822 ; Flodoardi Hist. eccl. rem. (Bouquet, VI, p. 213.)
[24] Vita S. Ansharii a discip. conscript. (Pertz, II, p. 683 sq.)
[25]
Il y eut une révolte des Sorbes, immédiatement réprimée, en 816. Éginhard, Ann.,, ad 816 ; Vita Ludovici, c.
26 ; Thégan, c. 15.
[26] Éginhard, Ann.,, ad 822, 823, 826 ; Ann. Bertin. ad 831.
[27] Éginhard, Ann. ad 817 ; Vita
Ludovici, c. 27 ; Éginhard, Ann., ad 819, 821.
[28] Éginhard, Ann., ad 819 ; Vita
Ludovici, c. 31 ; Éginhard, Ann. ad 821, 823, 826.
[29] Éginhard, Ann., ad 820 ; Vita
Ludovici, c. 33.
[30] Éginhard, Ann., ad 818 ; Vita
Ludovici, c. 31 ; Éginhard, Ann., ad 819 ; Vita Ludovici, c.
32 ; Éginhard, Ann., ad 820 ; Vita Ludovici, c. 33 ; Thégan, c.
27 ; Éginhard, Ann., ad 821, 822 ; Vita Ludovici, c. 35 ; Éginhard,
Ann., ad 823, Vita Ludovici, c. 36.
[31] Éginhard, Ann., ad 817 ; Vita
Ludovici, c. 27 ; Éginhard, Ann., ad 821, 824.
[32] V. le chapitre IV.
[33] Éginhard, Ann., ad 828. Vita
Ludovici, c. 42.
[34] Éginhard, Ann., ad 828. Vita Ludovici, c. 42.
[35] Agobard. lib. apologet. pro filiis Ludovici Pii. V, le chap. VI.
[36] Ann. Bertin., ad 838.
[37] Ermold Nigelles, IV, v. 15.
[38] Mon. Sangal., II, c. 22.
[39] Vita Ludovici, c. 15.
[40] Éginhard, Ann., ad 820 ;
Vita Ludovici c. 33. On essaya, mais faiblement, de revenir à ces
mesures de précaution après la guerre civile. Ann. Bert. ad 836, 837 ; Ann.Fuld. ad 838.
[41] Ann. Bertin, ad 834 à 837.
[42] Ann. Fuld. ad 836.
[43] Hist. transl. S.
Philiberti, abb. Heriensis (Mab. IV, part. I, p. 539).
[44] Ann. Bertin. ad 837 ; Vita Ludovici, c. 55 ; App. ad Theg.
[45] Ann. Bertin. ad 838, 839.
[46] Ann. Bertin. ad 838, 839.
[47] Eginhard seul parle des incursions bulgares, dans ses Annales (Éginhard, Ann., ad 824 à 829) : comme il a cessé d’écrire en 829, il faut se garder de conclure du silence des historiens qu’elles cessèrent à partir de cette année. — La Vita Ludovici, c. 89, et Thégan, c. 32, ne parlent que de la première ambassade du chef bulgare Omortag à Aix-la-Chapelle ; depuis lors ils le perdent complètement de vue.
[48] Éginhard, Ann., ad 827.
[49] Éginhard, Ann., ad 816. —
Cllg. Chron. Moissac, ad 815, 816 ; Vita Ludovici, c. 26, 32. —
Éginhard, Ann., ad 819 ; Chron. Moissac, ad 818 ; Vita
Ludovici, c. 32.
[50] Éginhard, Ann., ad 824 ; Vita
Ludovici, c. 37.
[51] Ann. Bertin, ad 836.
[52] On se rappelle que Lambert, un des principaux chefs du parti aristocratique, était Marquis de Bretagne. Avant lui, le fameux Roland l’avait été. V. Éginhard, Ann., ad. 778 et Vita Karoli, c. 9.
[53] Voir leur portrait tracé par Ermold Nigelles, qui le place dans la bouche de Lambert, III, v. 43 sq.
[54] Éginhard, Ann., ad 818 ; Chron. Moissac, ad 818 ; Vita Ludovici, c. 30 ; Thégan, c. 25 ; mais surtout Ermold. Nigelles, l. III. — C’est d’après le dernier auteur surtout que M. Augustin Thierry a composé son charmant tableau de mœurs, Épisode de l'histoire de Bretagne, inséré dans la première édition des Lettres sur l’histoire de France.
[55] Ermold Nigelles, III, v. 211.
[56] Éginhard, Ann., ad 822 ; Vita
Ludovici, c. 35.
[57] Éginhard, Ann., ad 824 ; Ann.
Fuld. ad 824 ; Thégan, c. 31 ; Ermold Nigelles, IV, v. 113 sq.
[58] Ann. Éginhard ad 825 ; Vita Ludovici, c. 89.
[59] Ann. Éginhard ad 825, 826.
[60] V. le chapitre V.
[61] Ann. Bertin. ad 837 ; Vita Ludovici, c. 56.
[62] Chron. Regin. ad 83 7. — Cllg. Ann. Bertin. ad 844 et sqq.