HISTOIRE DE LA GRÈCE ANCIENNE

 

CHAPITRE XVI. — AGRICULTURE, INDUSTRIE, COMMERCE EN GRÈCE AU MILIEU DU Ve SIÈCLE.

 

 

On a dit, trop souvent, que le fer appelle l'or ; et, comme preuve à l'appui de ce propos détestable, on cite, entre autres, le développement économique de la Grèce après les victoires du Ve siècle. On sait cependant qu'il y a des victoires stériles. Il serait plus juste de dire que le fer accompagne quelquefois l'or ; c'est-à-dire que, parmi les manifestations de la vitalité d'un peuple en plein épanouissement, celles d'ordre militaire peuvent accompagner celles d'ordre économique. En Grèce, au Ve siècle, l'activité économique est bien moins la conséquence des victoires de Marathon et de Salamine que le développement d'un mouvement dont le début a été signalé au VIe siècle. Les guerres médiques n'ont provoqué dans le monde grec aucune révolution d'aucune sorte. Bien des régions, bien des cités conservent l'organisation économique qu'elles possédaient auparavant. En Laconie, en Thessalie, dans presque toute la Grèce centrale, se maintient le régime où un nombre restreint de familles se partagent le sol que travaillent des serfs ou des citoyens de qualité inférieure. Ce régime de grande propriété ne favorise pas, bien entendu, les progrès de la technique agricole. Même dans les régions les plus civilisées de la Grèce, l'assolement biennal persiste jusqu'à la fin du Ve siècle, et le remplacement du coutre en bois par le soc en métal n'est qu'une conséquence des progrès métallurgiques des siècles précédents. En industrie, on ne constate aucune innovation importante : les vases du Ve siècle ne sont pas plus parfaits de forme et de vernis que ceux de la fin du vie, et leur supériorité n'est due qu'à la plus grande perfection du dessin ; d'autre part, les fabriques de tissus d'Asie Mineure, cruellement éprouvées par la révolte de l'Ionie et ses conséquences, disparaissent sans être remplacées en Grèce par des établissements analogues ; de là un curieux changement dans l'habillement, favorisé d'ailleurs par le progrès des mœurs démocratiques, et analogue à celui qui, au XIXe siècle, dans l'Europe occidentale, a substitué le drap à la soie et au velours ; aux fines étoffes de toile et de mousseline du siècle dernier succède, pour les hommes et même pour les femmes, le simple lainage uni, chemise (chiton) longue ou raccourcie par la ceinture, et manteau (himation) drapé aux plis larges et sobres.

Au reste, des régions entières de la Grèce sont condamnées à la stagnation économique par la médiocrité des communications par terre, qui, sauf aux environs des grandes villes et des sanctuaires fréquentés, ou à la traversée de quelques isthmes — Corinthe et la Béotie — demeurent rudimentaires. Aussi les difficultés du charroi font-elles monter le prix du transport des matières lourdes, encombrantes, ou fragiles, à des prix inouïs qui finissent par décupler, et au delà, la valeur des objets transportés. Les pays éloignés de la mer ou desservis par de mauvais ports sont condamnés à n'avoir qu'une industrie restreinte, dont les produits se consomment sur place ; il ne peut d'autre part s'y constituer de grandes agglomérations, qui, sur un sol pauvre, ne recevraient pas de blé du dehors et seraient sans cesse menacées de la famine. Ces provinces continentales restent arriérées et ne jouent pour l'instant dans l'histoire de la Grèce qu'un rôle infime ; en Arcadie, en Phocide, en Étolie, des laboureurs ignorants ou des pasteurs pillards vivent dans des bourgades clairsemées ; la Thessalie même, malgré la richesse de ses récoltes dont elle ne peut exporter qu'une petite partie, ne prend qu'une faible part au développement de la Grèce. Seule Sparte demeure une grande puissance ; elle doit son prestige à des institutions spéciales qui lui assurent la meilleure infanterie de la Grèce, et à, un jeu d'alliances bien combinées qui maintient sous son influence quelques-unes des premières villes maritimes de Grèce. Mais ce paradoxe ne se prolongera pas ; et si le dernier tiers du Ve siècle doit être rempli par le conflit entre Sparte et Athènes, si même une série de circonstances assure à Sparte un triomphe éphémère, elle s'usera dans cette lutte, et tombera, peu de temps après sa victoire, au rang de cité de deuxième ordre.

Par contre les villes côtières continuent à prendre un grand développement. Seules celles de Crète sont tombées, depuis le VIe siècle, de leur ancienne prospérité : cette décadence, coupée d'obscures querelles, qui durera autant que l'hellénisme, reste une des énigmes de l'histoire grecque. Les autres cités maritimes bénéficient des progrès accomplis dans l'art nautique au cours du VIe siècle. On a déjà signalé ceux de la marine de guerre. Ils ont pour conséquence la création de grosses escadres qui, outre qu'elles ont assuré la défaite des Perses, ont enrayé la piraterie, fléau, pendant trente siècles, de la Méditerranée orientale, et qui ne s'y est atténué que pendant les périodes où de grandes puissances maritimes en ont entrepris sérieusement la répression. D'autre part la marine de commerce, elle aussi, améliore son matériel, construit de gros bateaux qui peuvent jauger plus de trois cents tonnes, munis d'ancres, et qui font des traversées plus hardies et plus rapides. Certes, les dangers de naufrage ou de gros retard, dans ces voyages sans cartes, sans boussoles et sans phares, sont encore très grands, quoique la navigation marchande soit fortement ralentie l'hiver ; et les assurances maritimes, qui commencent à fonctionner au Ve siècle sous forme de prêts à la grosse aventure, rapportent encore des bénéfices dont l'énormité (de 12 à 100/00) est proportionnée aux risques. Néanmoins les navires sont assez nombreux maintenant, les traversées assez fréquentes pour qu'une véritable concurrence s'établisse, qui fait descendre à des prix très bas le transport des passagers — deux drachmes d'Athènes en Égypte ! — et même celui des marchandises lourdes. Les cités pourvues d'un bon port bénéficient naturellement de cet état de choses ; elles peuvent prendre un grand développement sans risque de famine ; d'autre part elles peuvent produire en abondance, assurées de pouvoir exporter, et, à cette époque où l'offre était presque toujours inférieure à la demande, de trouver des débouchés. Sur quatre millions d'habitants que pouvait compter, au milieu du Ve siècle, le monde hellénique, on doit estimer que les deux tiers environ vivaient près de la mer : Sicile orientale, Grande-Grèce, golfes de Corinthe et d'Athènes, Cyclades, côtes occidentales de l'Asie Mineure ; et l'histoire économique de la Grèce sera désormais celle de ses grands ports : Athènes, Syracuse, Rhodes, Délos, Alexandrie, Byzance.

Au Ve siècle ceux qui prennent le plus grand développement sont situés le long des routes maritimes qui mènent vers l'Italie, la Mer Noire, l'Égypte et la Phénicie. A l'ouest, Syracuse déborde de l'îlot d'Ortygie sur lequel elle avait été fondée, et la ville, augmentée encore d'une manière artificielle par des transferts de populations organisés par ses tyrans, s'étend sur la terre ferme par le faubourg de l'Achradine. Sur la route des pays pontiques, d'où viennent les céréales, les bois de construction, et les salaisons, s'échelonne une série de grosses cités : Thasos, Abdère, Lampsaque, Byzance. Dans l'Archipel, Paros semble au Ve siècle succéder à sa voisine Naxos, en attendant qu'elles soient l'une et l'autre remplacées par Délos. Enfin les grands ports s'alignent le long des détroits et des golfes qui font communiquer l'Adriatique et la Mer Égée : Corcyre, maîtresse du commerce dans la Mer Ionienne ; Corinthe, la première place de transit de Grèce avec ses deux ports sur les deux mers, mais aussi ville d'industrie, fabriquant en abondance des parfums, des céramiques grossières et des tissus ; Athènes enfin, qui, surtout depuis l'abaissement d'Égine, devient la capitale économique de la Grèce.

Dans cette Attique dont la superficie égale celle d'un de nos départements moyens, vivait au milieu du Ve siècle une population qu'on évalue raisonnablement à 250.000 âmes, esclaves compris (population en 1907 : 370.000 habitants). Cette densité — près de 100 habitants par km² —, tout à fait remarquable à cette époque dans le monde méditerranéen, et que seules peut-être dépassaient certaines parties de la vallée du Nil, n'était pas due uniquement à l'existence de deux gros centres urbains. Près de la moitié des habitants de l'Attique vivaient à la campagne et restaient attachés à la terre. Les révolutions qui s'étaient succédé dans ce pays au cours du VIe siècle avaient eu pour résultat de morceler le sol et de créer une classe de petits et de moyens propriétaires. La terre qu'ils cultivaient avec des méthodes assez archaïques, n'avait pas, sauf dans la plaine éleusinienne et certaines parties de la Mesogée, un riche rendement en céréales ; en tous cas l'Attique, à ce point de vue, était loin de se suffire à elle-même, et importait, dès cette époque, de grosses quantités de blé et d'orge d'Eubée, d'Égypte, du Pont, peut-être aussi de Sicile ; la préoccupation d'assurer son ravitaillement influe sur sa politique étrangère, et lui fait entreprendre, à quarante ans de distance, deux expéditions malheureuses, celle d'Égypte et celle de Sicile. Par contre le morcellement de la terre favorisait la culture maraîchère et celle des arbres à fruits ; Athènes était, alors comme aujourd'hui, entourée de jardins, de vignes, d'olivettes. Sur les pentes forestières du Parnès vivait une race vigoureuse de bûcherons et de charbonniers. Cette population, très attachée au sol, y vivait sans luxe, mais sans misère ; l'organisation politique que Clisthène avait donnée au dème n'empêchait pas, semble-t-il, l'habitat d'y être assez disséminé. Même les vieilles villes de l'Attique, Marathon, Oinoé, tombent au rang d'obscures bourgades ; Éleusis n'est plus qu'un centre religieux ; ce sont des circonstances spéciales qui font de Tisoricos, centre du district minier du Laurion, une grosse agglomération.

Par contre, Athènes avait pris un énorme développement. On n'exagère sans doute pas en évaluant à 100.000 le nombre des habitants qui vivaient en temps normal à l'intérieur de la nouvelle enceinte de Thémistocle. Dans le monde méditerranéen, seules Syracuse et Carthage rivalisaient peut-être avec elle. C'était une grande ville, mais non une belle ville, malgré les merveilleux monuments qui s'y élèvent au cours du Ve siècle ; jusqu'à l'époque romaine elle conservera un aspect modeste avec ses rues étroites et tortueuses bordées de petites maisons. Les autres grandes cités de Grèce, de Sicile et d'Asie avaient vraisemblablement un aspect analogue ; seul, le Pirée, ville toute neuve, fut bâti, à partir du milieu du Ve siècle, sur un plan régulier, premier exemple d'urbanisme dans le monde hellénique.

 

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C'étaient le commerce et l'industrie qui faisaient vivre les habitants de ces grandes villes. Industrie et commerce avaient d'ailleurs conservé dans la Grèce du Ve siècle une allure modeste. La main-d'œuvre était bon marché, le matériel, rudimentaire, les bénéfices, peu élevés ; dans ces conditions, la fabrication se répartissait en une multitude d'ateliers où un patron occupait un nombre restreint d'ouvriers. C'est à la fin du Ve siècle seulement qu'on verra se constituer des fabriques occupant plusieurs dizaines de travailleurs. Il faut prêter aux quartiers industriels des grandes villes du monde hellénique, un aspect analogue à celui qu'ont encore aujourd'hui, en Turquie et même en Grèce, les rues des bazars, où se succèdent les devantures largement ouvertes des chaudronniers, des cordonniers, des tisserands, des tourneurs de bois. Deux industries cependant réclamaient, soit une installation un peu plus considérable, soit un personnel plus important ; les constructions navales et les mines ; encore pour les premières est-on frappé du nombre de petits chantiers (59) dont on constate l'existence, au cours du Ve siècle, dans la seule ville du Pirée ; pour les secondes, les petites concessions, employant une soixantaine d'hommes peut-être, tant à l'extraction qu'à la laverie et à la fonderie, sont la règle, tout au moins au Laurion, le seul centre minier dont l'histoire nous soit bien connue.

Les conditions de l'industrie influent nécessairement sur celles du commerce. D'abord le fabricant était souvent vendeur, et débitait lui-même les produits de son travail. Ensuite les mêmes raisons qui favorisent le petit atelier favorisent la petite boutique. L'industrie, avec ses faibles capitaux, son personnel restreint, son matériel rudimentaire, fabriquait en petites quantités ; la production en série est à peu près inconnue à cette époque où chaque ouvrier reste un artisan ; pas de stocks, partant pas de vente en gros, mais seulement un commerce de détail. Seul le trafic des grains, par les frais et les risques qu'il comporte, écarte les petits marchands, et l'on voit se développer dans les villes maritimes une classe de gros importateurs, que la cité surveille, et dont elle réprime avec énergie les tentatives d'accaparement. Ce commerce morcelé n'en était d'ailleurs pas moins actif ; dans le seul port du Pirée, l'impôt de 2 % sur les exportations et importations rapportait, au début du IVe siècle, après une guerre et une crise politique, environ trente talents, ce qui représente un mouvement total de plus de dix millions de francs-or. En pleine guerre péloponnésienne, on voit affluer dans ce port les denrées de toute la Méditerranée, et les esprits chagrins déplorent de voir Athènes prendre ce caractère de marché cosmopolite qui sera, un siècle plus tard, celui de presque toutes les grandes villes du monde grec.

 

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Dans ce système économique qui garde, malgré sa prospérité, tant de traces d'archaïsme, une innovation est définitivement acquise, au moins dans les villes maritimes, c'est l'usage d'une monnaie commode. Des mines de la région du Strymon, surtout de celles du Laurion, viennent l'argent et l'or. A vrai dire, les gisements d'or sont peu productifs, et la valeur relative de ce métal reste élevée (environ 14 fois celle de l'argent), ce qui empêche son emploi dans la monnaie courante. Il va s'entasser, non point, comme en Asie Mineure ou en Perse, dans les caves de riches particuliers ou du Roi, mais dans les temples, où, sous forme de lingots et surtout de pièces d'orfèvrerie, il constitue des réserves, réserves qui pourront être employées dans les moments de crise, mais qui en temps normal restent improductives. Aussi la Grèce du Ve siècle n'utilise-t-elle pas de monnaie d'or ; par contre celle d'argent circule avec abondance dans les villes commerçantes. Les émissions s'accroissent, mais les centres de frappe diminuent, pour des raisons politiques et économiques ; au milieu du Ve siècle, la plupart des cités secondaires ont perdu ou abandonné ce privilège. Dans la Grèce propre et les Cyclades, deux types principaux restent en présence : la drachme euboïque, adoptée beaucoup moins dans l'Eubée, son pays d'origine — qui faisait partie de l'empire athénien — que dans le Péloponnèse et dans certaines parties de la Grèce centrale ; et la drachme attique, qui a cours dans toute la confédération athénienne et qui se répand dans tout le monde méditerranéen. Sa diffusion est en rapport avec l'énorme afflux de numéraire que les circonstances concentrent dans cette ville. Non seulement les fortunes privées s'accroissent par le commerce et l'industrie, mais Athènes reçoit les tributs en espèces de plus de deux cents villes sujettes. Dans les années normales, 500 talents environ (près de trois millions de francs-or) entraient chaque année dans le trésor d'Athéna ; une partie en ressortait sous forme d'indemnités civiles, de solde aux armées de terre et de mer, et de dépenses de toute espèce. De là un mouvement régulier d'argent tel qu'aucune cité grecque, et sans doute aucun État méditerranéen, n'en avait connu jusque-là, et qui a pour conséquence une frappe très active, frappe qu'Athènes a su maintenir immuable durant tout le cours du Ve siècle, même dans les périodes les plus critiques de la guerre du Péloponnèse, et dont l'intégrité favorise le succès.

La diffusion de la monnaie diminue son pouvoir d'achat ; en d'autres termes les prix augmentent. Il n'est pas aisé d'établir à ce sujet une règle générale. On comprend que cette augmentation soit moins sensible dans les pays arriérés que dans les villes commerçantes, et la difficulté des communications établit entre les diverses régions des différences presque incroyables. En Attique, le blé double de prix environ entre l'époque de Solon et la fin du Ve siècle ; et vers 400 on y paye le médimne 2 drachmes (3,75 l'hectolitre). Pendant ce temps, le bétail, qui ne craint pas la concurrence étrangère, a décuplé de prix. Mais le bœuf, qui vaut de 50 à 100 drachmes à Athènes en 410, en valait encore 2 ou 3 dans la rustique Sicile, après les guerres médiques. Les mêmes raisons qui font hausser les prix font baisser le taux de l'intérêt, qui, en laissant de côté les prêts, maritimes se stabilise autour de 12 %, chiffre normal dans toute l'antiquité, aussi bien en Grèce qu'à Rome. Ces conditions favorisent le crédit. Les gens à comptoir, τραπεζΐται, qui bornaient autrefois leur activité aux opérations de change, fort rémunératrices dans un pays où l'unité monétaire n'existe pas, s'occupent maintenant à placer dans des entreprises industrielles ou commerciales l'argent dont ils disposent ou qu'on leur confie ; vers la fin du Ve siècle se créent de véritables banques.

Ainsi le contraste s'accentue entre la Grèce terrienne et la Grèce maritime. Sans doute, et on ne saurait trop le répéter, il est imprudent de vouloir se représenter l'industrie et le commerce à Athènes, au Ve siècle, sous l'aspect qu'on leur voit aujourd'hui dans les pays civilisés. Mais, si archaïque que soit, dans les villes les plus civilisées de Grèce, l'organisation économique, ce sont des hommes laborieux qui composent l'essentiel de leur population ; et l'on ne s'étonnera pas d'y trouver, à l'encontre de ce qui se passe dans les régions continentales, l'esprit qui règne dans les pays où le travail est respecté et encouragé. Périclès, qui appartenait à l'une des plus nobles familles de l'Attique, louait ses concitoyens de ce que la fortune était pour eux, non point un motif d'orgueil, mais un élément d'activité, et qu'ils considéraient comme une honte, non pas d'être pauvre, mais de ne rien faire pour s'enrichir. C'est plus tard qu'une réaction de caractère à la fois aristocratique et intellectuel introduira une distinction entre les métiers, considérera certains d'entre eux comme indignes d'un honnête homme, et en éloignera les citoyens qui céderont la place, peu à peu, dans les ateliers, aux esclaves, dans la direction des affaires industrielles et commerciales, aux métèques. — D'autre part, le morcellement de la production et de la vente favorise, beaucoup plus que nos grandes usines, l'initiative privée ; l'art grec du Ve siècle, dans ses manifestations les plus modestes, portera la marque de cet heureux individualisme.

 

Bibliographie. — BELOCH. Betekerung der griechisch-romischen Welt, Leipzig, 1886. — GLOTZ. Le travail dans la Grèce ancienne.