MANDRIN, CAPITAINE GÉNÉRAL DES CONTREBANDIERS DE FRANCE

TROISIÈME PARTIE. — LA CARRIÈRE DE MANDRIN

 

XVIII. — LES ARGOULETS.

 

 

Cependant les fermiers généraux commençaient à trouver que l'aventure prenait une fâcheuse tournure. Ce bandit, ce brigand, ce malandrin, Mandrin, de qui le nom allait se répandant dans la France entière, leur coupait la bourse par trop lestement. L'exemple devenait contagieux. Les grenadiers du régiment de Piémont, stationnés à Vienne, aux confins du pays sillonné par nos compagnons, désertaient pour les aller rejoindre[1]. On voyait des volontaires de Flandre, établis à Bourg pour surveiller les contrebandiers, passer la frontière avec les chevaux des officiers. Ils traversèrent Nantua, Châtillon et la planche d'Arlod sur le Rhône, trois sapins joints ensemble n'ayant aucun garde du corps, jetés d'une rive à l'autre, et s'élevant de plus d'une vingtaine de pieds au-dessus du fleuve. Les officiers durent racheter leurs chevaux et les ramener par le pont de Lucey — Bellegarde[2]. Les dragons d'Harcourt vendaient publiquement, avec poids et balances, du tabac de contrebande et ils accueillaient à coups de sabre les employés des Fermes qui venaient leur en faire des observations. Les milices bourgeoises montraient de la répugnance à protéger les intérêts des financiers[3]. La maréchaussée était impuissante[4].

Le Contrôleur général décida donc d'envoyer sur la frontière de la Suisse et de la Savoie des corps spéciaux empruntés aux troupes légères — lesquelles étaient soigneusement distinguées des troupes réglées[5]. — Dès le 21 août 1753, on en avait vu prendre quartier au Pont-de-Beauvoisin, partie France, un fort détachement : des volontaires du Dauphiné, sous le commandement du capitaine du Coudray.

De ces volontaires du Dauphiné, il est question dans un rapport du marquis de Paulmy, qui rentrait précisément de son voyage d'inspection sur la frontière des Alpes. C'est un reste de différentes troupes légères, écrit-il, qui ont servi dans les armées d'Italie pendant la dernière guerre. Il loue la valeur des officiers. Au reste il y a assez de division dans ce corps et beaucoup de dérangement dans ses finances[6].

Le Pont-de-Beauvoisin, au nord du massif de la Chartreuse, sur le Guiers, avait stratégiquement une grande importance. La ville, qui s'étendait sur les deux côtés du fleuve, était française sur la rive gauche, mais savoyarde, c'est-à-dire relevant de la cour de Turin, sur la rive droite. Les deux parties communiquaient par un pont pittoresque, hardiment jeté sur le torrent, en une seule arche, qu'avait fait construire François Ier. Au milieu du pont, une croix de pierre marquait la limite des deux Etats[7]. Le Pont de Beauvoisin, partie Savoie, était bondé de contrebandiers ; la partie française regorgeait d'employés, auxquels, en 1753 et 1754, vinrent se mêler les soldats envoyés par les soins de la Ferme.

Du côté français, sur le pont, se tenait en permanence une sentinelle veillant au passage. Elle portait l'uniforme des volontaires du Dauphiné, habit et culotte bleus, veste et collet ventre de biche, chapeau bordé d'argent. Les contrebandiers, dont tous les Savoyards prenaient le parti, l'insultaient de la berge opposée, soir et matin[8]. La correspondance de M. la Tour du Pin de Gouvernet, commandant au Pont-de-I3eauvoisin, partie France, est remplie de plaintes au sujet des contrebandiers installés au Pont-de-Beauvoisin, partie Savoie[9].

Pour les tenir en respect, les volontaires du Dauphiné faisaient l'exercice, au grand jour, sur la place du Pont-de-Beauvoisin, partie France, au son des tambours et des fifres, sous les plis de leur drapeau ventre de biche frangé d'argent, soleil d'or au centre, dauphins d'or aux coins.

Le colonel des volontaires du Dauphiné était un officier du plus grand mérite[10], le marquis de Gantés ; d'où le nom sous lequel ses soldats étaient le plus souvent désignés, les Gantés.

Bientôt, il parut nécessaire de renforcer les volontaires du Dauphiné par des troupes spéciales, semblables par bien des points aux contrebandiers eux-mêmes, et mieux en mesure, par là, de les combattre ; car l'audace des Mandrins, sous l'énergique impulsion de leur jeune capitaine, allait grandissant de jour en jour. On avait précisément sous la main un second corps de troupes légères, composé de fusiliers et de dragons, sous les ordres d'un Dauphinois, le colonel Alexis de La Morlière, et qui semblait avoir été créé tout exprès pour le dessein que l'on se proposait. Ces troupes avaient fait les campagnes de Bohême. Réorganisées par ordonnance du 16 octobre 1715, elles avaient combattu en Flandre sous la haute direction du maréchal de Saxe. On les appelait de ce fait les Volontaires de Flandre. Le peuple les nommait les argoulets. On a dit qu'on ne les classait pas parmi les troupes régulières : ramassis de gens de toutes conditions, de toutes nationalités ; pandours faits pour les hardis coups de main, gens de sac et de corde. Leur ardeur au pillage les avait fait surnommer les croque-moutons[11].

La lettre suivante, adressée par leur colonel, La Morlière lui-même, au secrétaire de la lieutenance de police parisienne, fait connaître la manière dont les argoulets éraient recrutés.

Je vous prie, Monsieur, de me faire le plaisir de donner un ordre de M. de Marville — lieutenant de police — au nommé Sabatier, maréchal des logis, pour aller voir le nommé Jacques Mastrecador, nègre, qui est à Bicêtre — prison —, lequel demande à servir le roi. Comme cet homme n'est d'aucune utilité, je l'enverrai au régiment de Saxe, pour lequel je cherche des gens de cette espèce[12].

On ne s'étonnera pas que l'expression argoulet fût rapidement devenue un terme de mépris aux yeux du reste de l'armée.

Les argoulets de La Morlière recevaient même solde en garnison qu'en campagne. Ils devaient toujours être en avant de l'armée, sans tentes ni équipages. Troupes légères. Le régiment se composait de 1.500 hommes, dont 500 à cheval, ces derniers appelés dragons, les autres fusiliers.

L'uniforme se composait de l'habit brun, avec parements, collet, veste et culotte garance, brandebourgs de même couleur, de hautes guêtres de coutil noir, montant jusqu'au-dessus des genoux. Ils étaient coiffés de bonnets hauts et ronds en feutre noir, bordés de laine blanche. Les cavaliers avaient le même habit, avec des aiguillettes garance, une veste jaune, des culottes de peau, des bottines à la dragonne, un casque de fer avec turban écarlate, croisé de cuir noir et orné sur le devant de trois fleurs de lys en cuivre[13]. Ces dragons portaient les cheveux longs, noués vers les tempes en cadenettes et réunis en une tresse unique dont la pointe leur battait le haut du dos. Singulier aspect. Étaient-ce vraiment des soldats français ?

Le colonel qui commandait les argoulets, celui qui les avait formés et les avait conduits à la victoire, Alexis Magallon de la Morlière, était Dauphinois comme Mandrin, né à Grenoble le 3 janvier 1707[14]. Bien que jeune encore, — puisqu'il avait, en 1754, quarante-sept ans, — il était un vétéran des grandes guerres qui avaient marqué le milieu du XVIIIe siècle. Il avait fait la campagne d'Allemagne de 1733-1735, celle de Bohème (1740-1743), enfin la campagne de Flandre, sous les ordres du maréchal de Saxe, en 1744-1748. Il s'était distingué aux sièges de Philipsbourg, de Prague, d'Ypres, au fameux siège de Berg-op-Zoom ; avec son régiment, il était parvenu le premier à la crête des murs de Gand ; il s'était battu à Fontenoy, à Raucoux, à Lawfeld : trois fois blessé sur le champ de bataille. On ne pouvait désirer de plus brillants états de service. En juillet 1754, on le nommait brigadier d'infanterie légère[15], avec autorité, non seulement sur les volontaires de Flandre, mais encore sur le corps des volontaires du Dauphiné. De ces derniers, cependant, il ne devait avoir que la direction générale, sans qu'il puisse prendre aucune connoissance de l'intérieur de cette troupe, qui sera toujours, pour le reste de son service, sous le commandement de ses officiers[16].

Les champs de bataille n'étaient d'ailleurs pas le seul terrain où notre brillant officier remportait des victoires. En 1731, il avait séduit une orpheline, Marguerite Guillermont, fille de feu Guillermont, avocat au Parlement de Grenoble. De cette union était née une fille naturelle qui avait été baptisée, le 29 octobre de la même année, à Grenoble, paroisse Saint-Laurent. Il avait ensuite épousé Henriette-Louise-Catherine de Ségent, fille de Louis de Ségent, chef du bureau des Finances à la Guerre, laquelle lui donna huit enfants, cinq fils et trois filles.

Les fermiers généraux, qui ont désigné les La Morlière pour combattre Mandrin, vont conserver la direction de ces troupes[17]. Ce sont les fermiers généraux qui leur paieront leur solde et les défraieront de tout : loyer, ameublement, casernement, fournitures de bois et de chandelle, nourriture et fourrage[18]. Du moins se chargeront-ils de ces dépenses à leur manière, c'est-à-dire en les faisant retomber sur les populations, auxquelles ils feront imposer de ce chef des contributions nouvelles[19].

Les argoulets ne vont avoir d'autre tâche que de barrer la route aux contrebandiers.

Aussi ne sera-t-on pas surpris de voir cette partie de l'armée française, non seulement les La Morlière, mais tous les soldats appelés à coopérer avec eux, recevoir dorénavant leurs ordres, non plus du ministre de la guerre, mais du contrôleur des Finances[20] ; de même que les tribunaux, quand il s'agira de juger des contrebandiers, ne relèveront plus du Garde des Sceaux, mais du contrôleur des Finances, ce qui veut dire des fermiers généraux[21].

Enfin, pour être assurés que tout se passera bien à leur gré, au cours de la campagne entamée contre les Mandrins, les fermiers généraux vont établir, auprès des officiers qui commandent les troupes, un personnage que l'on peut vraiment comparer aux commissaires qui seront délégués par la Convention auprès des armées nationales, quarante ans plus tard : ce personnage sera auprès des officiers le délégué de la Finance.

Le choix des fermiers généraux tomba sur l'un d'entre eux, sur Bouret d'Erigny, le frère du grand Bouret, de celui qui jetait si gaiement ses millions par la fenêtre. Bouret d'Érigny venait d'épouser une cousine de la Pompadour.

Il faut reconnaître que, parmi les métiers très divers qu'il avait déjà faits, Bouret d'Érigny avait aussi été soldat. Après une première pointe poussée clans l'état ecclésiastique, après avoir pris le petit collet, il avait échangé le bréviaire contre l'épée et s'était élevé jusqu'au grade de capitaine ; puis il avait troqué sa compagnie contre une recette buraliste, avec le titre de receveur général à Marseille.

Ce choix était donc dicté par les considérations les plus sérieuses, d'autant qu'en le chargeant de cette mission sur la frontière de la Suisse et de la Savoie, on rapprochait Bouret d'Érigny de celle de ses maîtresses qu'il disait aimer le mieux. Il s'agit de la Vaubertrand, entretenue par d'Érigny à Lyon, gorgée par lui de bureaux de tabac[22], et fidèle à son amant quand il était dans le pays. Bouret d'Erigny va devenir l'inspirateur des mesures qui seront prises pour la destruction des contrebandiers et jusqu'à la fin de ce récit.

C'est par lettre du 6 septembre 1754 que le comte d'Argenson informa La Morlière de l'arrivée prochaine de ce précieux auxiliaire[23]. Le colonel des argoulets s'en déclara enchanté, ce dont le ministre se réjouit, car ils s'entendront pour de la bonne besogne[24].

Dès son arrivée en Dauphiné, le brillant fermier général se met au travail. Il n'est auprès de lui capitaine d'expérience. Il fait des plans militaires et préside aux manœuvres des soldats. Il estime que les passages du Graisivaudan ne sont pas suffisamment garnis ; il fait venir des détachements nouveaux qu'il emprunte aux garnisons de Grenoble et de Barraux, et les place lui-même aux bons endroits[25].

Le gouvernement s'était flatté que l'annonce de l'arrivée des La Morlière, précédés de la réputation que chef et soldats s'étaient acquise durant des campagnes fameuses, jetterait les contrebandiers dans la consternation. Le comte d'Argenson ajoutait naïvement : Il serait fort à désirer qu'ils en eussent pris alarme assez vivement pour se disperser et épargner à ces troupes la peine qu'elles auraient à les détruire[26].

Evidemment, — mais les Mandrins n'étaient pas hommes à s'effaroucher de la sorte.

Bien au contraire, ne voilà-t-il pas que ces marauds s'en viennent, jusqu'au milieu du Pont-de-Beauvoisin, partie France, insulter au grand jour M. le colonel de La Morlière, en compagnie de M. Bouret d'Erigny lui-même[27] ?

D'autre part, les argoulets ne tardèrent pas à faire parler d'eux : c'est un brave homme qui est tué à Voiron, pour ne pas avoir répondu à l'appel d'une sentinelle[28] ; c'est la foire du village de Ballon en Savoie qui est envahie par les soldats français ; — plusieurs des habitants furent blessés et l'officier criait : Tue ! tue ! qu'on tire sur ces gueux de Savoyards ![29] — c'est l'un des consuls français du Pont-de-Beauvoisin qui est appréhendé, dans l'exercice de ses fonctions et revêtu de son chaperon, par ordre de La Morlière lui-même et conduit en prison[30]. En quelques semaines, les argoulets se firent détester dans le pays, à l'égal des gapians, dont on disait, dans le régiment même de La Morlière :

C'est tous des canailles ![31]

En dehors des corps d'employés, des volontaires de Flandre et des volontaires du Dauphiné, une foule d'autres troupes étaient tenues en éveil pour faire face aux contrebandiers. Le ministre de la guerre invite La Morlière à se tenir en rapport constant avec le duc de Randan, lieutenant-général en Franche-Comté, avec le marquis de Rochebaron, commandant pour le roi en Lyonnais et Forez, avec le duc de Villars, gouverneur de Provence, et avec le comte de Moncan, commandant en Languedoc, — afin de se concerter avec eux et prendre des mesures communes[32].

Au camp de Valence, sous les ordres du marquis de Voyer, on tenait tout prêts les régiments d'infanterie de Navarre, de Bretagne, de Bigorre, de Nice, de Vaubecourt et de la Roche-Aymon, et les régiments de Dragons-Dauphin et du Languedoc[33]. Un cordon immense de troupes interceptait les passages depuis le Jura jusqu'à la Méditerranée : le comte de Saulx-Tavanes est posté à Dijon, le baron d'Espagnac à Bourg, le comte de Marcieu à Grenoble.

Le marquis de Ganay, gouverneur d'Autun, en écrit au ministre de la guerre :

Quand fera-t-on cesser cette chaine humiliante et coûteuse de tant de troupes assemblées dans trois ou quatre provinces, uniquement à l'occasion de ce bandit ?[34]

Imagine-t-on plus éclatant hommage à la puissance d'impulsion, à l'énergie, à l'activité du jeune maquignon de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs ?

 

Mandrin est un simple d'esprit. Il ne comprend pas les pharisiens. Il a d'instinct horreur du publicanisme. Sa pensée fruste et brutale, violente, avec une sincérité d'enthousiasme qui met entre ses mains grossières des ressorts assez forts pour bouleverser un État, croit que c'est pour le bien des petits qu'il va ainsi, fonçant à l'aveugle sur ceux qui dépouillent les braves gens. Et les financiers, leurs buralistes, leurs rats-de-cave, leurs argoulets et leurs gapians s'enfuient à son approche ; — comme, dans la campagne, à l'approche du paysan, s'envolent, avec un menu bruit d'ailes, les moineaux qui pillent la moisson.

 

 

 



[1] Le ministre de la guerre au gouverneur du Dauphiné, 1754, 18 juil. Il fait allusion à une lettre du Garde des Sceaux, Machault, alors charge des finances, datée de Montélimar, 4 juillet 1754. A. G., ms. 3384, pièce 44.

[2] Notice sur Châtillon-de-Michaille par le baron Passerat de la Chapelle, communiquée par M. l'abbé André Chagny.

[3] A. Vernière, Courses de Mandrin, p. 18.

[4] Lettre (9 sept. 1754) du Contrôleur général à l'intendant d'Auvergne, publ. par M. Ul. Rouchon, les Exploits de Mandrin dans la Haute-Loire, p. 33-34.

[5] Ordonnance du gouverneur du Dauphiné, 6 juin 1755, placard aux Archives de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs.

[6] Bibliothèque de l'Arsenal, ms. 4574, f. 4 v°.

[7] Mémoire du receveur des gabelles du Pont-de-Beauvoisin, rendant compte d'une attaque dirigée par Cl. Mandrin le 8 janv. 1757. Archives de la Savoie.

[8] Le ministre de la guerre à celui des affaires étrangères, 9 déc. 1754, Versailles. A. A. E., ms. Turin 223, f. 380.

[9] Lettre du ministre de la guerre en date du 21 août 1753, à M. La Tour du Pin de Gouvernet, répondant à une lettre de celui-ci du 27 juillet. A. G. ms. 3375, n° 257.

[10] Rapport du marquis de Paulmy, Bibl. de l'Arsenal, ms. 4574, f. 4 v°.

[11] Gazette de Hollande, n° 43 (30 mai 1755), lettre de Lausanne en date du 18 mai 1755.

[12] Magallon de la Morlière à Rossignol, secrétaire du lieutenant de police, 14 janvier 1747. Archives de la Bastille, Bibl. de l'Arsenal, ms. 11572, f. 294.

[13] Nouveau recueil des troupes légères de France, par F. Chereau, Paris, 1747, gr. in-8°, planches 7 et 8.

[14] Extrait des registres de la paroisse Saint-Jean-Saint-Louis de Grenoble : ... 4 janvier 1707, j'ai baptisé Alexis, né d'hier, fils légitime de messire Charles Magallon et de dame Renée Pépin parrain sieur Pierre Renon, capitaine-châtelain du mandement de la Mure, marraine dame Marie Cochet, épouse du sieur Pierre, en présence des soussignés : Magallon, Renon, Marie Cochet, Massard, Pépin, Expilly vicaire.

[15] Le ministre de la guerre annonce la nomination au gouverneur du Dauphiné, juillet 1754. Archives de la Guerre, ms. 3334, n° 274.

[16] A. G., ms. 3384, n° 46.

[17] Le ministre de la guerre au Garde des Sceaux, 12 juin 1754, A. G. ms. 3383, n° 203.

[18] Le ministre de la guerre au Garde des Sceaux, 12 juin 1754, A. G. ms. 3383, n° 203.

[19] Le ministre de la guerre au Garde des Sceaux, 2 juil. 1754. A. G., ms. 3384, n° 43 ; le même à l'intendant du Dauphiné, 16 juil. 1754, ibid., n° 41.

[20] Le ministre de la guerre au Garde des Sceaux, 2 juil. 1754. A. G., ms. 3384, n° 43.

[21] Le ministre de la guerre au Garde des Sceaux, 2 juil. 1754. A. G., ms. 3384, n° 43.

[22] H. Thirion, la Vie privée des Financiers au XVIIIe siècle (Paris, 1893, in-8°), p. 299.

[23] Le ministre à La Morlière (6 sept. 1754), A. G., ms. 3385, n° 60.

[24] Le ministre à La Morlière (17 sept. 1754). A. G., ms. 3385, n° 173.

[25] Le ministre à La Morlière, 23 sept. 1754. A. G., ms. 3385, n° 291.

[26] Le ministre de la guerre à du Coudray, capitaine des volontaires du Dauphiné. A. G., ms. 3381, n° 303.

[27] Le ministre de la guerre au gouverneur du Pont-de-Beauvoisin, 30 sept. 1754. A. G., ms. 3385, n° 298.

[28] Le ministre de la guerre au gouverneur du Dauphiné, 16 déc. 1754. A. G., ms. 3386, n° 346.

[29] Mémoire de l'ambassadeur de Sardaigne en France, 29 avr. 1755, A. A. E., ms. Turin, 124, f. 305.

[30] Le ministre de la guerre à l'intendant du Dauphiné, 16 nov. 1754. A. G., ms. 3386, n° 134.

[31] Déposition de Cl. Gény, dit Beissant, devant le sénateur Dichat, propos de l'attentat du château de Rochefort (voir plus bas). Archives de la Savoie.

[32] Lettre (23 sept. 1754) du ministre de la guerre à la Morlière. A. G., ms. 3385, pièce 291.

[33] Mercure de France, janv. 1756, p. 186, lettre de Beaune du 21 juillet 1755.

[34] Rapport au ministre de la guerre, avr. 1755, A. G., ms. 3106, n° 178.