MANDRIN, CAPITAINE GÉNÉRAL DES CONTREBANDIERS DE FRANCE

PREMIÈRE PARTIE. — LES FERMES GÉNÉRALES

 

V. — LES CONTREBANDIERS.

 

 

Ainsi se développa la contrebande.

Elle était de deux sortes : celle qui se faisait dans l'intérieur du royaume, c'est-à-dire des provinces franches aux provinces imposées ; et celle qui se faisait, de l'extérieur du royaume à l'intérieur, afin d'y introduire les articles prohibés ou imposés par la Ferme.

La contrebande intérieure portait principalement sur le sel. La contrebande extérieure introduisait en France les étoffes, les mousselines, les toiles de coton, les draps étrangers, les soies pures ou mêlées d'or et d'argent, qui venaient de Chine, les tissus des Indes alors très recherchés, ce que l'on nommait les toiles peintes ; ainsi que la cochenille et les écorces d'arbres à l'usage des teinturiers : objets dont la Compagnie des Indes avait en France le monopole. Par la frontière suisse pénétraient les montres et la bijouterie de Genève.

Ces divers articles formaient ce qu'on appelait la contrebande fine.

Puis la contrebande ordinaire qui portait surtout sur le tabac[1].

On ajoutera les livres de piété à l'usage des protestants.

Il s'était formé sur les frontières, particulièrement en Dauphiné et en Savoie, une véritable population de contrebandiers. La profession s'y transmettait héréditairement. Les enfants y étaient préparés dès l'âge le plus tendre, sous les yeux de leurs parents. On ne leur enseignait pas d'autre métier[2], — profession sur laquelle les fermiers généraux et leurs représentants dans les provinces répandaient leurs malédictions, mais pour laquelle le peuple avait beaucoup d'estime.

Les contrebandiers lèsent les droits du roi, disait la maltôte.

Que non, répondaient les bonnes gens, ils ne lèsent que les droits des fermiers généraux.

Sur les confins du Dauphiné et de la Savoie, il y avait des villages où la contrebande était devenue l'industrie locale. Les principaux centres en étaient la Côte-Saint-André, gros bourg voisin de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs où naquit Mandrin, Saint-Genix d'Aoste, les Echelles, le Pont-de-Beauvoisin. La Novalaise était toute bondée de fraudeurs.

Pour désigner les contrebandiers, on se servait d'appellations diverses. Outre le nom que nous leur donnons, on leur appliquait celui de margandiers. On les nommait aussi camelotiers[3]. Quand il ne s'agissait que de menue contrebande, qui se faisait à clos d'homme, on les appelait porte-col. Les porte-col allaient avec leurs marchandises serrées dans des bannes de forme carrée, qui étaient cousues dans des peaux de chèvres. J'ai vu dans ma jeunesse, écrit Jarrin[4], un homme faisant ce métier. Avec un ballot d'étoffes anglaises sur le dos, il franchissait nos lignes de douanes la nuit, sans se préoccuper des chemins battus. Il dormait le jour et refaisait la nuit suivante ses douze lieues. C'était un montagnard de la frontière comme les compagnons de Mandrin.

Le peuple était donc bienveillant aux contrebandiers et faisait leur force. La fortune des fermiers généraux, écrit le chevalier de Goudar[5], choque généralement tout le monde. Les cabaretiers, fermiers et autres gens de campagne, donnaient retraite aux margandiers ; ils abritaient et cachaient leurs marchandises ; ils leurs fournissaient les vivres nécessaires[6]. Pour leur servir de guides les valets de campagne obtiennent de leurs maîtres permission de s'absenter. Dans les villages, les curés témoignaient aux hardis compagnons une sympathie particulière, une sympathie chaleureuse et active. C'est un des traits marquants de ce récit. Le Contrôleur général ne cesse de s'en plaindre aux intendants. Les curés usent de faux tabac — tabac de contrebande —. Leurs maisons servent d'entrepôt et d'asile aux fraudeurs — contrebandiers —, dont ils cachent les marchandises jusque dans leurs églises[7]. Les gentilshommes toléraient les dépôts de contrebande dans leurs châteaux[8]. Ils encourageaient ceux de leurs vassaux qui s'engageaient dans cette carrière aventureuse[9]. Les magistrats du Parlement de Grenoble entraient en qualité de commanditaires ou bailleurs de fonds dans les sociétés formées pour le développement de leurs entreprises[10].

Le gouvernement publiait des ordonnances pour enjoindre aux habitants des villes et des villages de sonner le tocsin à l'approche des margandiers et de leur courre sus comme à des ennemis[11]. Voilà des ordonnances qui étaient bien reçues ! Tous ces contrebandiers sont protégés dans le pays, où ils versent des sommes considérables, lisons-nous dans une lettre émanant de l'Intendance du Dauphiné (7 décembre 1724)[12]. Il n'est point de village, écrit Fontanieu — intendant du Dauphiné[13], qui puisse entreprendre d'arrêter les contrebandiers, ni leur refuser retraite... outre qu'on ne doit pas cacher que tout le pays est pour eux. Les troupes mises en ligne contre les margandiers sympathisaient avec leurs adversaires. Le soldat, écrit Fontanieu, favoriserait le contrebandier s'il n'était contenu, parce qu'il pense comme le peuple.

***

En devenant permanente sur la frontière du Sud-Est, la contrebande en était arrivée à se donner une organisation ferme et précise, qui avait de singuliers rapports avec celle des célèbres flibustiers du Nouveau Monde, les grands flibustiers français qui remplirent le XVIIe siècle de leurs exploits tumultueux ; non que flibustiers et contrebandiers se fussent fait mutuellement des emprunts, mais parce que des conditions pareilles avaient produit de part et d'autre des institutions semblables — s'il est permis, quand il s'agit de contrebande et de flibuste, d'employer ce mot si grave : institutions.

Comme les flibustiers, les contrebandiers étaient à la fois très indépendants les uns des autres et très unis. Comme eux encore, ils se divisaient en trois classes : les chefs, puis les valets ou domestiques — que les flibustiers nommaient les engagés —, enfin les journaliers[14]. On donnait ce dernier nom à des domestiques engagés pour un temps déterminé, généralement très court.

Les chefs étaient ceux qui avaient les ressources nécessaires pour louer des valets et des journaliers, pour s'approvisionner en contrebande, pour se procurer les armes essentielles, enfin pour acheter des chevaux. C'est la caractéristique des chefs : ils possèdent des chevaux.

Chaque chef était ainsi à la tête d'une petite troupe, où valets, journaliers, chevaux et marchandises lui appartenaient en propre. Ils ont rassemblé quelqu'argent, écrit Fontanieu[15], avec lequel ils ont commencé par acheter des chevaux et des marchandises, et c'est ordinairement par le nombre des chevaux qu'ils entretiennent, qu'on peut juger de leur force. Nous appelons ces sortes de contrebandiers chefs en Dauphiné.

S'agit-il d'organiser une expédition ? ces chefs se réunissent et élisent l'un d'entre eux pour capitaine. Et c'est encore ce que faisaient, sur les eûtes d'Amérique, les flibustiers. Fontanieu en parle d'une manière précise : Lorsque les contrebandiers du premier ordre veulent entreprendre un chargement, ils s'en avertissent et se donnent un rendez-vous, où ils se trouvent avec leurs chevaux. On les voit passer par petites bandes, et c'est ainsi que se forment les gros attroupements, qu'ils augmentent à proportion de la résistance qu'ils craignent de trouver.

Lorsque la bande est ainsi formée, les chefs s'assemblent et choisissent l'un d'entre eux pour diriger l'expédition. Ce chef se met en possession du commandement avec une autorité aussi absolue que celle d'un officier sur sa troupe. Seul il a le secret de la route, qu'il ne communique même pas aux autres chefs. Pour mieux cacher son plan de campagne, il fait répandre de faux bruits, il ordonne des contre-marches, manœuvre très fréquente des contrebandiers. — Il fait des détachements, arrête ou met la bande en mouvement. Lorsqu'il la quitte, pour s'avancer lui-même à la découverte, il laisse le commandement à celui des autres chefs en lequel il a le plus de confiance[16].

 

Nos compagnons avaient organisé leur commerce de deux façons différentes. Les uns apportaient en France les marchandises prohibées ou imposées par les Fermes et les vendaient directement ; telles ont été les bandes que Mandrin a commandées ; — les autres n'étaient que les agents de marchands importants établis à Orange, à Grenoble, à Lyon, ou bien en Avignon. Ces marchands, après s'être procuré à l'étranger les articles qui leur convenaient, passaient un contrat avec les compagnons qui se chargeaient de les introduire en France. Les contrebandiers de cette seconde catégorie n'étaient donc que des agents de transport, transport qu'ils effectuaient avec de grands risques et au péril de leur vie. Telles étaient les deux bandes dont les chefs se nommaient Martin et Sibourg et qui, à l'époque même de Mandrin, se trouvaient être les facteurs de transactions très importantes[17].

Plusieurs des commerçants, qui commanditaient cette seconde catégorie de contrebandiers, étaient à la tête de maisons de premier rang : notamment Falque, de Grenoble, qui avait fait, à ce commerce, une fortune de plus de 200.000 livres, et poursuivait le cours de ses opérations malgré les amendes, condamnations et confiscations considérables qu'il avait déjà encourues[18]. Les contrebandiers arrivaient de nuit aux abords des villes dont les portes étaient closes et les marchandises étaient passées par-dessus les murs.

 

Le capitaine, qui commandait une compagnie de margandiers, commençait par envoyer en avant des espions, puis de petits détachements chargés d'assurer sa marche[19] ; ensuite il pénétrait avec ses hommes en France par les gorges des montagnes. Les rivières ne leur étaient pas un obstacle. Ils forcent les pontonniers, le pistolet sous la gorge, ou, lorsqu'ils craignent que les bacs soient gardés, ils ont de petits bateaux affidés et cachés dans les îles, qui leur font faire le trajet. Il y a de ces bateaux percés, qu'ils coulent à fond après s'en être servi et qu'ils bouchent avec du liège lorsqu'ils en veulent faire usage[20].

Arrivés en France, les contrebandiers s'efforçaient de se procurer des costumes d'employés de la Ferme ou de soldats appartenant aux armées régulières, grâce auxquels, la nuit surtout — et c'est principalement de nuit qu'ils allaient en bandes, — ils parvenaient à dérouter toute poursuite. Ils les obtenaient de soldats déserteurs ou les achetaient chez les fripiers[21].

On doit être certain, dit encore Fontanieu, que les bandes ne passent jamais que dans les cantons où les chefs ont des habitudes, et elles leur sont d'autant moins difficiles à former que tout le pays leur est favorable, sans aucune exception, même des conditions. L'intendant du Dauphiné mande au Contrôleur général : Les contrebandiers ont dans chaque village des paysans affidés et qui sont toujours prêts à monter à cheval pour les suivre[22].

Leur pratique la plus ordinaire est de faire marcher en avant deux ou trois d'entre eux, sans chargement, comme de simples voyageurs. Ce détachement avertit de leur passage dans les villages, un jour ou deux d'avance, et, par ce moyen, tout se trouve prêt.

A peine cette espèce d'avant-garde est-elle arrivée dans un lieu, que leurs espions se mettent en campagne et surtout, sous prétexte de chasser, battent tout le pays et les endroits les plus propres à leur dresser des embuscades. Ces espions passent la nuit dehors ; ils les entendent arriver, et, soit en allant au-devant d'eux, soit par des signaux qui se font communément par des coups de sifflets, les avertissent du danger, lorsqu'il y en a[23].

Dans les localités amies, les contrebandiers passaient les armes hautes, fifres en tête[24]. Ils y rassemblaient leurs affidés, les armaient, et ceux-ci les accompagnaient, en qualité de journaliers, c'est-à-dire de serviteurs temporaires, jusqu'à la prochaine étape. Ces bandes, armées jusqu'aux dents, variaient comme importance, de vingt-cinq à quatre-vingts ou cent hommes. Dans les pays où ils se savaient poursuivis, ils ne logeaient pas clans les auberges, mais dans des écarts, ou bien au fond des bois où leurs amis leur portaient des vivres.

Quand toute leur contrebande était vendue, la campagne était terminée. Alors la troupe se disloquait, les chefs remettaient leurs armes à des valets qui les rapportaient en Suisse ou en Savoie par les chemins détournés, et chacun d'eux regagnait la frontière, comme le plus paisible des sujets du roi. Avant de se séparer, les contrebandiers étaient convenus d'un point de concentration en terre étrangère pour l'organisation d'une nouvelle expédition. C'est ainsi, conclut Fontanieu, que le moyen de parvenir à les surprendre, avec les précautions qu'ils prennent, est encore ignoré, et tout ce qu'on a pu faire a été de mettre pour soi le hasard de les rencontrer[25].

 

La Cour de France aurait bien voulu que le roi de Sardaigne, qui résidait à Turin et commandait en Savoie, lui livrât par extradition les margandiers réfugiés dans ses États ; mais à y consentir le prince italien montrait d'autant plus de répugnance qu'il savait les châtiments affreux que les Fermiers généraux avaient obtenus contre leurs adversaires d'un gouvernement à leur dévotion.

La rigueur des peines réservées aux contrebandiers dépasse l'imagination. Ceux qui introduiront des étoffes prohibées, dit l'édit de 1726, seront condamnés, la première fois à 200 livres d'amende, la seconde fois à six années de galères ; s'ils ont avec eux des chevaux, 300 livres d'amende et neuf années de galères ; que si l'amende ne peut être payée, ce sera le fouet, le fer chaud appliqué sur l'épaule et les galères. Les femmes et les filles seront punies du fouet. La contrebande armée entraînait la peine de mort et si, en résistant, le fraudeur avait atteint quelque employé des Fermes, il devait être roué vif. Sait-on toute l'horreur du supplice de la roue[26] ?

Quand il s'agissait de tabac, les peines étaient plus sévères encore. Dès le premier délit, les femmes et les filles devaient être condamnées au fouet et à la fleur de lys ; la récidive entraînait une détention perpétuelle dans une maison de force. Les faux-sauniers allaient inévitablement aux galères ou à la potence[27]. La contrebande du blé était punie de mort[28].

Ces lois étaient appliquées avec une rigueur implacable par des tribunaux spéciaux directement aux gages de la Ferme.

Necker trouva au bagne plus de 1800 forçats pour délit de contrebande. De ce chef, dit-il, plus de trois cents hommes étaient envoyés annuellement aux galères[29]. Montesquieu qualifie ces peines d'extravagantes : Toute proportion est ôtée, ajoute-t-il. Des gens, qu'on ne saurait regarder comme des hommes méchants — les contrebandiers —, sont punis comme des scélérats[30].

Enfin Malesherbes, s'adressant au roi, au nom de la Cour des Aides : Il n'est pas possible que Votre Majesté ne soit pas instruite de la rigueur des lois pénales prononcées contre la contrebande. Ceux qui s'en rendent coupables ne sont pas habitués à la regarder comme un crime. Ils y ont été élevés dès l'enfance ; ils ne connaissent d'autre profession. Et quand ces malheureux sont pris, ils subissent les châtiments destinés aux plus grands crimes. Nous ne doutons pas que Votre Majesté ne soit attendrie au récit de ces cruautés et qu'elle n'ait demandé comment, dans l'origine, on a pu prononcer la peine de mort contre des citoyens, pour un intérêt de finance[31].

 

Déjà, pour le peuple, le contrebandier était un ami ; le voici qui devient un héros.

Alerte ! alerte ! mon joli coursier,

Vite, vite dans la montagne,

Emporte le contrebandier !

Refrain de nourrice qui berça notre enfance.

Cependant que la gent publicaine se raidissait et redoublait de rigueur.

 

 

 



[1] Ces détails, et une grande partie de ceux qui suivent, sont tirés d'un mémoire de Gaspard-Moïse de Fontanieu, intendant du Dauphiné, mémoire rédigé en 1732. Bibl. nat., ms. franç. 8476, f. 63 sq.

[2] Malesherbes, Remontrances, éd. or., p. 9-10. — Necker, Compte rendu, éd. or., p. 83.

[3] Voltaire (1765), Œuvres, éd. Garnier, t. XLIII (1885), p. 460.

[4] Ch. Jarrin, Mandrin, p. 44.

[5] Testament politique, p. 65-66.

[6] Ordonnance de l'intendant du Dauphiné, 2 déc. 1729. Placard, Archives de S.-Etienne-de-S.-Geoirs.

[7] Le Contrôleur général à l'intendant du Dauphiné, 17 juil. 1739. Bibl. nat., ms. fr. 8378.

[8] Mémoire de Fontanieu, Bibl. nat., ms. fr. 8476.

[9] Mémoire du colonel de la Morlière au ministre de la guerre, s. d. (mai 1755), A. G., ms. 3 406, n° 239.

[10] La Morlière au ministre de la guerre, 23 mai 1755. A. G., ms. 3406, n° 261.

[11] Lettre de Marcieu, gouverneur du Dauphiné (1754, 30 nov.) publiée par Simian, Revue des Alpes, 21 avril 1860, p. 340.

[12] Bibl. nat., ms. franç. 8476.

[13] Bibl. nat., ms. franç. 8476.

[14] Lettre du 5 avril 1755, d'un capitaine dans Fischer nommé Georgy, espion parmi les contrebandiers. A. G. ms. 3406, n° 81.

[15] Mémoire de Fontanieu, Bibl. nat., ms. franç. 8476.

[16] Mémoire de Fontanieu, Bibl. nat., ms. franç. 8476. — Le résident de France à Genève au ministre des affaires étrangères, 13 nov. 1754. A. A. E., ms. Genève 66, f. 204-7.

[17] Lettre écrite de Grenoble au Contrôleur général, 17 déc. 1724. Bibl. nat., ms. franç. 8381.

[18] Correspondance de l'Intendance du Dauphiné avec le Contrôle des finances, 7 déc. 1724. Bibl. nat., ms. franç. 8381.

[19] Montperoux, résident de France à Genève, à Rouillé, ministre des affaires étrangères, 13 nov. 1754, Genève. A. A. E. ms. Genève 66.

[20] Mémoire de Fontanieu, Bibl. nat., ms. franç. 8476. — Lettre au Contrôleur général, 28 févr. 1738. Bibl. nat., ms. franç. 8465, f. 75.

[21] Ordres de Hon.-H. de Piolenc, commandant en Dauphiné, du 15 mars 1741, et de son successeur, le comte de Marcieu, du 23 janvier 1750, deux placards aux Archives de S.-Etienne-de-S.-Geoirs.

[22] 1724, 7 déc. Bibl. nat., ms. franç. 8381.

[23] Mémoire de Fontanieu. Bibl. nat., ms. franç. 8476.

[24] Fontanieu au Contrôleur général, 6 avr. 1739, Bibl. nat., ms. franç. 8166, f. 125 v°.

[25] Mémoire de Fontanieu, Bibl. nat., ms. franç. 8476.

[26] Edit sur la contrebande des étoffes, oct. 1726. Placard. Archives de S.-Etienne-de-S.-Geoirs.

[27] Déclaration du roi, 2 août 1729. Placard. Archives de S.-Etienne-de-S.-Geoirs.

[28] Arrêt du Parlement du Dauphiné, 6 mai 1709. Archives de S.-Etienne-de-S.-Geoirs.

[29] Necker, De l'administration des finances de la France (1784), II, 57 et 58.

[30] Esprit des Lois, XIII, 8.

[31] Remontrances de la Cour des Aides, 1775, éd. or., p. 9-10. Citation abrégée.