VIE DE JEANNE D’ARC

Tome I

CHAPITRE X. — LE SIÈGE D’ORLÉANS DU 7 MARS AU 28 AVRIL 1429.

 

 

Depuis la déconfiture terrible et ridicule des gens du Roi dans la journée des Harengs, les bourgeois avaient perdu toute confiance en leurs défenseurs. Leur esprit agité, soupçonneux et crédule était hanté de tous les fantômes de la peur et de la colère. Brusquement, sans raison, ils se croyaient trahis. Un jour, on apprend qu’un trou, assez grand pour qu’un homme y pût passer, a été percé dans le mur de la ville à l’endroit, où ce mur longe les dépendances de l’Aumône[1]. Le peuple en foule y court, voit le trou et un pan de rempart refait à neuf, avec deux canonnières, ne comprend pas, se croit vendu, livré, s’effraie, s’exaspère, hurle et cherche le religieux de l’infirmerie pour le mettre en pièces[2] Peu de jours après, le jeudi saint, un bruit sinistre se répand : des traîtres vont remettre la ville aux mains des Anglais. Tout le monde court aux armes ; soldats, bourgeois, manants, font la garde sur les boulevards, sur les murs, dans les rues. Le lendemain, le surlendemain le soupçon, l’effroi règnent encore[3].

Au commencement de mars, les assiégeants virent venir les vassaux de Normandie, que le Régent avait convoqués ; mais ils ne fournissaient que six cent vingt-neuf lances et ne devaient le service que pour vingt-six jours. Sous la conduite de Scales, Pole et Talbot, les Anglais poursuivaient de leur mieux et selon leurs moyens les travaux d’investissement[4]. Le 10 mars, ils occupèrent, à une lieue à l’est de la ville, la cule escarpée de Saint-Loup qui ne leur fut pas disputée et commencèrent d’y élever une bastille qui dominait le fleuve en amont et les deux routes de Gien et de Pithiviers à leur rencontre, vers la porte de Bourgogne[5]. Le 20 mars, leur bastille de Londres, sur la route du Mans, était achevée. Du 9 au là avril, deux nouvelles bastilles s’élevèrent du côté du couchant, Rouen à neuf cents pieds à l’est de Londres, Paris à neuf cents pieds de Rouen. Vers le 20, ils fortifièrent Saint-Jean-le-Blanc au val de Loire et firent un guet pour garder le passage[6]. C’était peu au regard de ce qu’il leur restait à faire et ils maquaient de bras. Ils n’avaient pas trois mille hommes autour de la ville. Ils surprenaient les paysans qui, voyant venir le temps de labourer la vigne, allaient aux champs sans autre souci que la terre, et quand ils les avaient pris, ils les faisaient travailler[7]. De l’avis des hommes de guerre les plus avisés, ces bastilles ne valaient rien. Il n’y avait pas moyen d’y garder des chevaux ; on ne pouvait les construire assez rapprochées pour se secourir les unes les autres ; l’assiégeant risquant d’y être assiégé. Enfin les Anglais qui employaient ces fâcheuses machines n’y éprouvaient à l’usage que mécomptes et disgrâces. C’est ce dont s’aperçut un des défenseurs de la ville, le sire de Bueil quand il eut pris de l’expérience[8]. Et dans le fait, il y avait si peu de difficultés à traverser les lignes ennemies, que des marchands en risquaient, la chance et conduisaient du bétail aux assiégés. Il entre dans la ville : le 7 mars, six chevaux chargés de harengs ; le 15, six chevaux chargés de poudre ; le 29, du bétail et des vivres ; le 2 avril, neuf bœufs gras et des chevaux ; le 5, cent un pourceaux et six bœufs gras ; le 9, dix-sept pourceaux, des chevaux, des cochons de lait et du blé ; le 13, des espèces pour solder la garnison ; le 16, des bestiaux et des vivres ; le 23, de la poudre et des vivres. Et plus d’une fois on prit à la barbe des Anglais les victuailles et munitions qui leur étaient destinées, tonneaux de vin, gibier, chevaux, arcs, trousses, voire vingt-six têtes de gros bétail[9].

Le siège coûtait très cher aux Anglais, quarante mille livres tournois par mois[10]. L’argent manquait ; il fallut recourir aux plus fâcheux expédients. Le roi Henri venait d’ordonner, par lettres du 3 mars, que tous les officiers de Normandie lui fissent prêt d’un quartier de leurs gages[11]. Les gens d’armes, dans leurs taudis de planelles et de terre, après avoir souffert du froid, commençaient à souffrir de la faim. La Beauce, l’Île-de-France, la Normandie, ruinées et ravagées, ne leur envoyaient pas beaucoup de bœufs et de moutons. Ils mangeaient mal et buvaient plus mal. Le vin de 1427 était rare ; le vin nouveau si petit et si faibli, qu’il sentait plus le verjus que le vin[12]. Or, un vieil Anglais a dit des soldats de sa nation : Ils soupirent après leur soupe et leurs grasses tranches de bœuf : il faut qu’ils soient nourris comme des mulets et qu’ils portent leur provende pendue il leur cou, sinon ils vous ont un air piteux comme des souris noyées[13].

Une disgrâce subite les affaiblit encore. Le capitaine Poton de Saintrailles et les deux procureurs Guyon du Fossé et Jean de Saint-Avy, qui étaient allés en ambassade auprès du duc de Bourgogne, furent de retour à Orléans le 17 avril. Le duc avait bien accueilli leur requête et consenti à prendre la ville sous sa garde. Mais le Régent, à qui l’offre avait été faite, n’entendait pas de cette oreille. Il répondit qu’il serait bien marri d’avoir battu les buissons et que d’autres eussent les oisillons[14]. L’offre était donc repoussée. Toutefois l’ambassade n’avait point été inutile et ce n’était pas rien que d’avoir amené un nouveau désaccord entre le duc et le Régent. Les ambassadeurs revenaient accompagnés d’un héraut de Bourgogne qui sonna de sa trompette dans le camp anglais et commanda, de par son maître, à tout combattant sujet du duc, de lever le siège. Bourguignons, Picards, Champenois, quelques centaines d’hommes d’armes et d’archers partirent incontinent[15]

Le lendemain, à quatre heures du matin, les bourgeois, enhardis et croyant l’occasion bonne, attaquèrent le camp de Saint-Laurent-des-Orgerils. Ils tuèrent une partie du guet et pénétrèrent dans l’enceinte où ils trouvèrent des tasses d’argent, des robes de martre et beaucoup d’armes. Trop occupés à piller, ils ne se gardèrent pas et furent surpris par les ennemis accourus en grand nombre. Ils s’enfuirent poursuivis par les Anglais qui en tuèrent beaucoup. La ville fut pleine, ce jour-là, des lamentations des femmes qui pleuraient tin père, un mari, un frère, des parents[16].

Il y avait là quarante mille hommes emmurés[17], entassés dans une enceinte qui n’en devait contenir qu’une quinzaine de mille, tout un peuple agité par la souffrance, assombri par des deuils domestiques, rongé d’inquiétude, et que d’incessants dangers, des alarmes perpétuelles rendaient fou. Bien que les guerres ne fussent pas alors aussi meurtrières qu’elles le devinrent par la suite, les Orléanais faisaient dans les sorties des pertes fréquentes et cruelles. Les boulets anglais qui, depuis la mi-mars, pénétraient plus avant dans la ville, n’étaient pas toujours inoffensifs. La veille de Pâques fleuries, une pierre de bombarde tua ou blessa cinq personnes, une autre sept[18]. Beaucoup d’habitants, comme le prévôt Alain Du Bey, mouraient de fatigue et du mauvais air[19].

Chacun dans la chrétienté était alors instruit que les crimes des hommes amènent sur le monde les tremblements de terre, les guerres, la famine et la peste. Le beau duc Charles jugeait, comme tout bon chrétien, que la France avait été frappée de grands maux en punition de ses péchés, qui étaient : grand orgueil, gloutonnerie, paresse, convoitise, mépris de la justice et luxure, dont le royaume abondait ; et il raisonna, dans une ballade, du mal et du remède[20]. Les Orléanais croyaient fermement que cette guerre leur était envoyée de Dieu pour punir les pécheurs, qui avaient abusé de sa patience. Ils connaissaient la cause de leur mal et le moyen d’en guérir. Ainsi que l’enseignaient les bons frères prêcheurs et comme le duc Charles le coucha, par écrit dans sa ballade, le remède était : bien vivre, s’amender, faire chanter et dire des messes pour les âmes de ceux qui avaient souffert dure mort au service du royaume, oublier la vie pécheresse, requérir pardon de Notre-Dame et des saints[21]. Ce remède, les habitants d’Orléans l’avaient employé. Ils avaient fait dire des messes en l’église Sainte-Croix pour l’âme des seigneurs, capitaines et gens d’armes tués à leur service et notamment pour ceux qui avaient péri d’une mort pitoyable à la bataille des Harengs. Ils avaient offert des cierges à Notre-Dame et aux saints patrons de la ville et promené autour des murs la châsse de monsieur Saint Aignan[22].

Chaque fois qu’ils se sentaient en grand péril, ils l’allaient quérir dans l’église Sainte-Croix, la portaient en belle procession par la ville et les remparts[23] ; puis, l’ayant ramenée dans la cathédrale, ils écoutaient sous le parvis le sermon d’un bon religieux choisi par les procureurs[24]. Ils faisaient des prières publiques et tenaient le ferme propos de s’amender. C’est pourquoi ils pensaient qu’au paradis, monsieur saint Euverte et monsieur saint Aignan, touchés de leur piété, intercédaient pour eut auprès de Notre-Seigneur ; et ils croyaient entendre la vois des deux pontifes. Saint Euverte disait :

— Père tout puissant, je vous prie et requiers de sauver la ville d’Orléans. Elle est mienne ; j’en fus évêque, j’en suis patron. Ne la livrez point à ses ennemis.

Saint Aignan disait ensuite

— Donnez la paix à ceux d’Orléans. Père, à vous qui, par la bouche d’un enfant, m’avez nommé leur pasteur, faites qu’ils ne tombent pas aux mains des méchants.

Les Orléanais s’attendaient bien à ce que le Seigneur ne cédât pas tout de suite aux prières des deux confesseurs. Connaissant la sévérité de ses jugements, ils craignaient qu’il ne répondît :

— Le peuple de France est puni justement de ses péchés. Sa désobéissance à la sainte Église l’a perdu. Du petit au grand, c’est à qui, dans le royaume, se conduira le plus mal. Laboureurs, bourgeois, gens de pratique et prêtres s’y montrent avaricieux et durs ; les princes, ducs et hauts seigneurs y sont orgueilleux, vains, maugréeurs, jureurs et félons. L’ordure de leur vie empuantit l’air. S’ils sont châtiés, c’est justice.

Il fallait s’attendre à ce que le Seigneur parlât ainsi, parce qu’il était en colère et parce qu’en effet les Orléanais avaient beaucoup péché. Mais voici que Notre-Dame, qui aime le roi des fleurs de Lis, prie pour lui et pour le duc d’Orléans le Fils qui cherche en toutes choses à lui complaire :

— Mon fils, je vous requiers tant que je puis de chasser les Anglais de la terre de France ; ils n’y ont nul droit. S’ils prennent Orléans, ils prendront le reste à leur plaisance. Ô mon fils, doucement je vous prie de ne le point souffrir.

Et Notre-Seigneur, à la requête de sa sainte mère, pardonne aux Français et consent à les sauver[25].

Ainsi les clartés qu’on avait alors sur le monde spirituel pénétraient les conseils tenus dans le paradis. Plusieurs, et non des moins savants, pensaient qu’après un de ces conseils, Notre-Seigneur avait envoyé son archange à la bergère. Et qu’il voulût sauver le royaume par le bras d’une femme, on le pouvait croire. N’est-ce pas dans la faiblesse qu’il faisait éclater sa puissance ? N’avait-il pas permis à David enfant d’abattre le géant Goliath et livré à Judith la tête d’Holopherne ? Dans Orléans même, n’avait-il pas mis sur les lèvres d’un nouveau-né le nom du pasteur qui devait délivrer la ville assiégée par Attila[26] ?

Le seigneur de Villars et messire Jamet du Tillay, revenus de Chinon, rapportèrent qu’ils avaient vu de leurs yeux la Pucelle et contèrent les merveilles de sa venue. Ils dirent comment elle avait fait si grand chemin, traversé à gué de grosses rivières, passé par beaucoup de villes et de villages du parti des Anglais, puis cheminé sans dommage dans ces pays français où se faisaient d’innombrables maux et pilleries ; comment, menée au Roi, elle lui avait dit, par bien belles paroles, en faisant la révérence : Gentil dauphin, Dieu m’envoie pour vous aider et secourir. Donnez-moi gens, car, par grave divine et force d’armes, je lèverai le siège d’Orléans et puis vous mènerai sacrer à Reims, ainsi roue me l’a commandé Dieu, qui veut que les Anglais s’en retournent en leur pays et volis laissent votre royaume en paix, lequel vous doit demeurer. Ou s’ils ne le laissent, il leur en mécherra ; et comment enfin interrogée par plusieurs prélats, chevaliers, écuyers, docteurs en lois et en décrets, elle avait été trouvée d’honnête contenance et sage en ses paroles. Ils vantèrent sa piété, sa candeur, cette simplicité qui laissait voir Dieu en elle, et cette adresse à conduire un cheval et à manier les armes dont chacun s’émerveillait[27].

Nouvelles vinrent à la fin de mars que, menée à Poitiers, elle avait été interrogée par les docteurs et insignes maîtres, et leur avait répondu aussi affirmativement que sainte Catherine aux docteurs d’Alexandrie, et que, vu la bonté de ses paroles et la fermeté de ses promesses, le roi, mettant en elle sa confiance, l’avait fait armer pour qu’elle allât à Orléans où on la verrait bientôt montée sur un cheval blanc, portant au côté l’épée de sainte Catherine et tenant en sa main l’étendard qu’elle avait reçu du Roi des cieux[28].

Ce qu’on rapportait de Jeanne paraissait aux gens d’Église merveilleux et non pas incroyable, puisqu’ils en trouvaient des exemples dans l’histoire sainte qui était pour eux toute l’histoire ; ceux qui avaient des lettres puisaient dans leur savoir moins de raisons de nier que de douter ou de croire. Les simples concevaient de ces choses une admiration candide.

Quelques-uns parmi les capitaines et même dans le peuple disaient que c’était dérision. Mais ils risquaient de se faire maltraiter. Les habitants croyaient en la Pucelle comme en Notre-Seigneur ; ils attendaient d’elle secours et délivrance ; ils l’appelaient dans une sorte de folie mystique et de délire religieux. La fièvre du siège était devenue la fièvre de la Pucelle[29].

Cependant la façon dont les gens du roi la mettaient en œuvre prouvait que, se conformant à l’avis des théologiens, ils entendaient ne se pas départir des moyens conseillés par la prudence humaine. Elle devait entrer dans la ville avec un convoi de vivres et de munitions préparé alors à Blois, par l’ordre du roi et par les soins de la reine de Sicile[30]. Un nouvel effort se faisait dans toutes les provinces fidèles pour secourir et délivrer la cité courageuse. Gien, Bourges, Blois, Châteaudun, Tours, envoyaient des hommes et des vivres ; Angers, Poitiers, La Rochelle, Albi, Moulins, Montpellier, Clermont, du soufre, du salpêtre, de l’acier, des armes[31]. Et, si les Toulousains ne donnèrent rien, c’est que la ville, comme le déclarèrent ingénument les notables consultés par les capitouls, n’avait pas de quoi, non habebat de quibus[32]. Les conseillers du .roi et notamment monseigneur Regnault de Chartres, chancelier du royaume, formaient une nouvelle armée. Ce qu’on n’avait pu faire avec les Auvergnats, on le tenterait avec les Angevins et les Manceaux. La reine de Sicile, duchesse de Touraine et d’Anjou, s’y prêtait bien volontiers. Orléans pris, elle risquait fort de perdre ses terres auxquelles elle était très attachée. Aussi ne marchandait-elle ni l’argent, ni les hommes, ni les vivres. Passé la mi-avril, un bourgeois d’Angers, nommé Jean Langlois, vint apporter des lettres avisant les procureurs que le blé donné par elle allait venir. Jean Langlois reçut de la ville un cadeau et les procureurs lui offrirent à dîner à l’Écu Saint-Georges. Ce blé faisait partie du grand convoi que devait accompagner la Pucelle[33].

Vers la fin du mois, sur l’ordre de Monseigneur le Bâtard, les capitaines des garnisons françaises de la Beauce et du Gâtinais se rendirent dans la ville pour appuyer l’armée de Blois, dont la venue était annoncée. Le 28, messire Florent d’Illiers[34], capitaine de Châteaudun, fit son entrée avec quatre cents combattants[35].

Qu’allait-il advenir d’Orléans ? Le siège, mal conduit, causait aux Anglais les plus cruels mécomptes. Leurs capitaines s’apercevaient de reste qu’ils ne réduiraient pas la ville au moyen de ces bastilles entre lesquelles tout passait, hommes, vivres, munitions, et avec une armée qui fondait dans la boue des taudis et que les maladies, les désertions réduisaient à trois mille, trois mille deux cents hommes au plus. Ils avaient perdu presque tous leurs chevaux. Loin de pouvoir continuer l’attaque, ils n’étaient plus en état de se défendre dans leurs malheureuses tours de bois, plus profitables, comme disait Le Jouvence], aux assiégés qu’aux assiégeants[36].

Tout leur espoir, incertain et lointain, était dans l’armée de renfort que le Régent formait péniblement à Paris[37]. Cependant on trouvait le temps long dans la ville assiégée. Les gens de guerre qui la défendaient étaient braves, mais à bout d’inventions et ne sachant plus que tenter ; les bourgeois faisaient bonne garde, mais ils tenaient mal à découvert ; ils ne se doutaient pas de l’état désastreux où les assiégeants étaient réduits ; la fièvre que leur donnaient l’inquiétude, les privations et le mauvais air les abattait. Ils voyaient déjà les Coués prenant la ville d’assaut, tuant, pillant, violant. A tout moment ils se croyaient trahis. Le calme et le sang-froid leur manquaient pour reconnaître les avantages de leur situation, qui étaient énormes : la ville gardait ses communications avec le dehors et pouvait se ravitailler et se renforcer indéfiniment. Au surplus, une armée de secours, en bonne avance sur celle des Anglais, allait bientôt venir, amenant force têtes de bétail, assez puissante en hommes et abondante en munitions pour enlever en quelques jours les forteresses anglaises.

Avec cette armée, le roi envoyait la Pucelle annoncée.

 

 

 



[1] L’Hôtel-Dieu d’Orléans, à côté de la Cathédrale.

[2] Journal du siège, pp. 56, 57.

[3] Journal du siège, p. 64.

[4] Boucher de Molandon, L’armée anglaise vaincue par Jeanne d’Arc, ch. II. — Jarry, Le compte de l’armée anglaise, pp. 60, 107, 110, 112.

[5] Journal du siège, pp. 51, 58. — Abbé Dubois, Histoire du siège, dissertation VI.

[6] Chronique de la Pucelle, pp. 265, 267. — Morosini, t. IV, annexe XIII.

[7] Journal du siège, p. 58.

[8] Le Jouvencel, t. I, xxij ; t. II, p. 44.

[9] Journal du siège, pp. 56, 62.

[10] . Jarry, Le compte de l’armée anglaise, pp. 50, 58.

[11] Compte de Pierre Sureau, dans Jarry, Le compte de l’armée anglaise, pièce justificative n° VI et pp. 45-46.

[12] Journal d’un bourgeois de Paris, pp. 221, 222 et suiv.

[13] Shakespeare, Henry VI, première partie, scène II.

[14] Jean Chartier, Chronique, t. I, p. 65.

[15] Journal du siège, pp. 69, 70. — Chronique de la Pucelle, p. 270. — Monstrelet, t. IV, pp. 317 et suiv. — Morosini, t. III, pp. 19, 20 et 21 ; t. IV, annexe XIV, p. 311. — Jarry, Le compte de l’armée anglaise, pp. 68 et suiv. — Bouclier de Molandon, L’armée anglaise vaincue par Jeanne d’Arc, p. 145.

[16] Journal du siège, p. 70.

[17] Jollois, Histoire du siège, part. VI, chah. I. — Abbé Dubois, Histoire du siège, diss. IX. — Loiseleur, Compte des dépenses de Charles VII, chap. V. — Lottin, Recherches historiques sur la ville d’Orléans, t. II, p. 205. — Morosini, t. III, p. 25, note 2.

[18] Journal du siège, p. 64.

[19] Ibid., p. 59.

[20] Charles d’Orléans, Poésies, publiées par A. Champollion-Figeac, Paris, in-8°, p. 176.

[21] Miniature du ms. des poésies de Charles d’Orléans, du British Museum, Royal 16 F ij, fol. 73 v°.

[22] Journal du siège, pp. 43. — Symphorien Guyon, Histoire de la ville l’Orléans, t. II, p. 43.

[23] Chronique de la fête, dans Procès, t. V, p. 297.

[24] Comptes de Commune, passim, dans Journal du siège, pp. 210 et suiv.

[25] Mistère du siège, vers 6964 et suiv.

[26] Aug. Theiner, Saint Aignan ou le siège d’Orléans par Attila, notice historique suivie de la vie de ce saint, tirée des mss. de la Bibliothèque du roi, Paris, 1832, in-8°.

[27] Journal du siège, p. 46. — Chronique de la Pucelle, p. 274. — Jean Chartier, Chronique, p. 66.

[28] Journal du siège, pp. 47 et 48. — P. Mantellier, Histoire du siège, pp. 61 et suiv.

[29] Journal du siège, p. 17.

[30] Procès, t. III, p. 93. — Geste des nobles, dans la Chronique de la Pucelle, p. 250. — Comptes de forteresses (1428-1430) dans Boucher de Molandon, Première expédition de Jeanne d’Arc, pp. 30 et suiv.

[31] Chronique de la Pucelle, p. 287. — Journal du siège, p. 81. — Boucher de Molandon, Première expédition de Jeanne d’Arc, pp. 28-29. — P. Mantellier, Histoire du siège, p. 230.

[32] Le siège d’Orléans, Jeanne d’Arc et les capitouls de Toulouse, par A. Thomas, dans Annales du Midi, 1889, p. 232. — Il ne parait pas que Saint-Flour, sollicitée, ait contribué : elle avait assez à faire de se garder des routiers qui rôdaient autour d’elle. Cf. Villandrando et les écorcheurs à Saint-Flour, par M. Boudet, Clermont-Ferrand, 1895 in-8°, pp. 18 et suiv.

[33] Quittances de la ville d’Orléans en 1429, dans Boucher de Molandon, Première expédition de Jeanne d’Arc, p. 36.

[34] Florent d’Illiers, issu d’une ancienne famille du pays chartrain, avait épousé Jeanne, fille de Jean de Coutes et sœur de ce petit page que le sire de Gaucourt avait donné à la Pucelle (A. de Villaret).

[35] Journal du siège, p. 73. — Chronique de la Pucelle, p. 278.

[36] Le Jouvencel, t. II, p. 44.

[37] Jarry, Le compte de l’armée anglaise, pp. 75 et suiv.