HISTOIRE DE LA DÉMOCRATIE ATHÉNIENNE

 

CHAPITRE V.

 

 

Commencements de Périclès. - Sa rivalité avec Cimon.

 

Périclès sortait d'une famille illustre, de la race des Alcmæonides. Sa mère, Agarista, était nièce de Clisthène. Son père, Xantippe, avait eu la plus grande part à la bataille de Mycale et aux victoires que les Grecs avaient remportées sur les bords de l'Hellespont. Périclès avait, dit-on, toute la beauté que les artistes donnaient aux têtes de Bacchus. Il reçut une éducation digne de sa naissance : il fut disciple de Zénon d'Élée, dont un poète a dit qu'il connaissait l'univers comme s'il l'avait arrangé lui-même[1]. Mais il étudia surtout sous Anaxagore de Clazomène, que l'on surnommait l'esprit ou l'intelligence, parce qu'il enseignait que le principe de l'univers n'était ni une aveugle nécessité, ni le hasard plus aveugle encore, mais une intelligence pure et non composée de parties. Anaxagore avait commencé son principal ouvrage par ces belles paroles que Diogène de Laërte nous a conservées : Tout n'était autrefois qu'une masse informe, lorsque l'esprit survint et mit toute chose en ordre[2]. Ce philosophe n'avait pas négligé la physique ; il possédait même tout ce qu'on pouvait alors savoir d'anatomie, comme le prouve la dissection d'une tête de bélier, racontée par Plutarque ; mais il subordonnait la science des choses matérielles à l'étude de l'intelligence.

Cette doctrine, grave et féconde, contribua à développer en Périclès un esprit ferme et libre, qui se manifestait tantôt par la puissance de la parole, tantôt par l'énergie de l'action. Socrate dit dans un des dialogues de Platon : Le plus parfait des orateurs, selon moi, ce fut Périclès. — Pourquoi ? dit un des interlocuteurs. — Tous les grands arts ont besoin de spéculations subtiles et transcendantes sur la nature ; c'est de là que viennent, si je ne me trompe, l'habitude de considérer les choses de haut, et l'habileté qui se fait un jeu du reste. A son génie Périclès ajouta ces études : de là sa toute-puissance oratoire[3].

Dans sa jeunesse, Périclès avait beaucoup redouté le peuple et l'ostracisme. Il avait avec Pisistrate une grande ressemblance, pour le visage et pour l'éloquence ; ce qui ne rassurait pas les plus vieux de la ville. Aussi commença-t-il par ne point se mêler des affaires publiques. Il ne servit d'abord son pays que dans la guerre, où il déployait beaucoup de courage, et où il cherchait les plus grands périls. Mais plus tard, voyant Aristide mort, Thémistocle banni et Cimon presque toujours occupé au dehors, il se livra à la politique intérieure. Son caractère, fort peu démocratique, selon Plutarque, l'aurait peut-être porté à la tête des nobles et des riches ; mais la place était prise ; Cimon était depuis longtemps le chef de ce parti. Périclès se jeta du côté opposé, et se voua à la défense du grand nombre et des pauvres. Il comprit dès lors la nécessité de réformer sa manière de vivre : il renonça tout d'un coup aux festins, aux assemblées et à tous les plaisirs qu'il se permettait auparavant. Il ne paraissait plus dans les rues que pour aller soit à l'Agora, soit au sénat[4].

Les deux partis qui divisaient Athènes avaient alors, malgré leur opposition, des vues nobles et hautes, qu'on pouvait avouer des deux côtés. Cimon rêvait une aristocratie active et modérée, méritant ses privilèges par ses services et par son désintéressement. Périclès voulait communiquer le pouvoir au plus grand nombre ; il voulait la démocratie, mais une démocratie glorieuse et bien ordonnée, délibérant et agissant comme un seul homme, sous l'impulsion de l'éloquence et de la raison. Au dehors, Cimon voulait l'équilibre entre les États grecs et la guerre aux barbares ; Périclès voulait la prépondérance exclusive d'Athènes et la guerre contre Sparte.

Cimon était à Athènes comme un de ces grands seigneurs des États modernes, qui savent faire de leur immense fortune un emploi vraiment populaire. Tous les jours, il appelait à sa table les plus pauvres d'entre les citoyens. Il donnait des vêtements à ceux qui n'en avaient point. Sa bourse était ouverte à tous ; il faisait ôter les haies et les clôtures de ses jardins et de ses domaines, afin qu'on pût non pas seulement s'y promener, mais y cueillir des fruits. Périclès, à qui sa fortune ne permettait point de soutenir une telle lutte avec Cimon, employait d'autres armes pour le combattre : il donnait au peuple des droits nouveaux. Il voulait que tous eussent de l'argent et des terres, non par les largesses volontaires de tel ou tel citoyen riche, mais en vertu de lois votées par tous dans l'Agora. De là les décrets qui accordaient une solde aux Athéniens qui prenaient part aux expéditions militaires, un salaire à ceux qui siégeaient dans les tribunaux ou qui assistaient aux assemblées.

Le salaire des juges fut établi par Périclès, avant le bannissement de Cimon[5]. Ce salaire n'était dans l'origine que d'une obole (16 centimes). Dans les Nuées d'Aristophane, Strepsiade dit qu'il a employé la première obole de son salaire d'héliaste à acheter un chariot pour son petit garçon[6]. Cette indemnité fut élevée plus tard à trois oboles. Chacun de ceux qui venaient siéger dans un tribunal recevait en entrant, avec le bâton de juge, une petite tablette, qu'il remettait au prytane en sortant, et l'argent lui était donné en échange. Quant au salaire de l'assemblée du peuple, il ne paraît pas avoir existé dans les premiers temps de Périclès. On lit dans l'Assemblée des femmes[7] : Sous l'archontat du vaillant Myronide, personne n'aurait osé recevoir de l'argent pour gouverner l'État. Or Myronide était archonte l'an 457 avant l'ère chrétienne. La rétribution d'une obole, pour droit de présence à l'assemblée, fut établie à une époque qui ne peut être déterminée avec précision ; mais il est certain que ce fut longtemps avant la représentation de l'Assemblée des femmes, qui eut lieu la 4e année de la 96e Olympiade (393 avant J.-C.). Le salaire d'une obole ne fut pas suffisant pour attirer les Athéniens à l'Agora. Autrefois, dit Aristophane, quand ils ne recevaient qu'une obole à l'assemblée, on pouvait s'y asseoir et causer tout à l'aise ; maintenant on y est étouffé par la foule. Le salaire avait été triplé. Aujourd'hui, continue le poète comique[8], quand on fait quelque chose pour la patrie, on demande trois oboles, comme le maçon qui a fini sa journée. Les sénateurs recevaient aussi leur indemnité, qui était fixée à une drachme pour chaque jour d'assemblée.

Une autre dépense publique qui parait remonter à la même époque, c'est l'établissement du théorique. Dans les premiers temps, l'entrée au théâtre était gratuite ; le peuple s'y portait en foule, et il en résultait souvent des désordres et de fâcheux accidents. Pour prévenir ces inconvénients, on établit un droit d'entrée de deux oboles par personne ; et plus tard, afin de ne pas exclure les pauvres, on leur donna cette somme, qui fut désignée sous le nom de théorique. On croit que le droit d'entrée fut établi vers la 70e olympiade (de 499 à 496 avant J.-C.) ; mais ce fut Périclès qui, le premier, fit payer le théorique par la caisse de l'État[9]. Pour avoir droit à cette indemnité, il fallait être inscrit sur le rôle des citoyens ; la distribution se faisait par tribus et par têtes. Le théorique reçut bientôt une plus grande extension : on fit des distributions d'argent sans qu'il y eût de représentations théâtrales, mais toujours à l'occasion des fêtes, où l'on voyait des jeux publics et des processions religieuses[10].

Ce fut sous les auspices de Périclès, et au commencement de son administration, qu'Éphialte porta les premiers coups à l'Aréopage. On répétait depuis longtemps que l'autorité de l'Aréopage avait donné trop de force au gouvernement. Aussi le sénat d'en haut était-il devenu odieux à ce qu'Aristote appelle la tourbe des gens de mer[11], qui dominait dans la cité. On ne pouvait rien faire de plus agréable au peuple que d'abaisser cette antique magistrature, qui faisait obstacle au développement illimité de la démocratie. Tel fut l'objet du décret qu'Éphialte fit adopter par le peuple, la 1re année de la 80e olympiade (460 avant l'ère chrétienne).

Les critiques modernes qui ont le plus étudié les institutions de la Grèce, sont très vagues sur cet abaissement de l'Aréopage. Il est vrai que les auteurs anciens ne nous ont point expliqué avec précision en quoi consistait la loi présentée par Éphialte. Aristote se contente de dire qu'elle mutilait les attributions de l'Aréopage[12]. Diodore dit qu'elle diminuait la puissance de cette assemblée[13]. Plutarque dit qu'elle lui enlevait la connaissance de la plupart des affaires[14]. Pour déterminer exactement ce que perdit l'Aréopage et ce qui lui fut laissé, il faut surtout consulter les orateurs : Lysias, Dinarque, Eschine et Démosthène contiennent, à cet égard, de précieuses indications.

L'Aréopage fut dépouillé, par la loi d'Éphialte, de ses attributions politiques ; il conserva sa juridiction criminelle, dans les causes de meurtre, d'empoisonnement et d'incendie. Ce tribunal, dit Démosthène, est le seul que toutes nos révolutions aient respecté, que tous les gouvernements par lesquels nous avons passé n'aient point osé dépouiller du droit de juger les meurtriers[15]. Lysias dit que le droit de connaître de l'homicide avait été rendu à l'Aréopage[16] ; ce qui suppose que ce droit lui avait été retiré. Il est possible, en effet, que la juridiction de l'Aréopage ait été, sinon abolie, du moins restreinte sous Périclès. Peut-être est-ce à dater de cette époque que les membres de ce tribunal sont devenus responsables, comme tous les fonctionnaires athéniens, et ont été obligés de rendre compte de la sévérité de leurs arrêts[17]. Ils paraissent aussi avoir conservé l'instruction des causes qui se rapportaient à la religion. Dans certaines affaires qui intéressaient l'État, l'Aréopage était chargé de faire une enquête, et d'examiner si le fait avait eu lieu : c'était au peuple à juger la cause au fond, et à prononcer sur la moralité du fait. Dinarque, qui accusa Démosthène d'avoir reçu de l'argent d'Harpalus, dit dans son plaidoyer : L'Aréopage, se renfermant dans les limites de ses attributions, a prononcé seulement sur le fait, tandis que le tribunal populaire s'est posé cette question : Le fait est-il excusable ?[18]

La garde des lois ayant été enlevée à l'Aréopage, il fallait la confier à une magistrature spéciale, et ce fut alors que les nomophylaques furent établis. Ils étaient au nombre de sept, et siégeaient, dans les assemblées publiques, en face des archontes et à côté des proèdres ou présidents. Ils devaient intervenir toutes les fois qu'il était fait une proposition contraire aux lois existantes ; ils étaient même autorisés à forcer les magistrats de conformer leurs actes aux prescriptions de la loi[19]. C'étaient eux qui dirigeaient les poursuites contre les auteurs de mesures illégales.

En abaissant l'Aréopage, Éphialte avait frappé au cœur l'aristocratie athénienne. Quelque temps après il périt assassiné ; ce meurtre fut attribué à un certain Aristodicus de Tanagre. Cimon était incapable de tremper dans une pareille vengeance. On ne sait pas jusqu'à quel point il s'opposa aux empiétements du parti démocratique, dirigé par Périclès. La lutte entre ces deux personnages vint d'un dissentiment sur la politique extérieure. On répétait sans cesse contre Cimon le mot fatal de philolacôn (φιλολάκων). Il y a toujours, sous toute espèce de gouvernement, mais surtout sous le gouvernement populaire, un mot dont on flétrit ceux qu'on veut perdre. Périclès fit bannir Cimon, par l'ostracisme, comme ennemi du peuple et comme ami des Lacédémoniens.

Le fils de Miltiade partit sans murmure ; mais quelque temps après, les Spartiates ayant envahi le territoire de Tanagre en Béotie (456), les Athéniens s'avancèrent pour les combattre ; Cimon crut alors pouvoir rompre sou ban ; il se rendit, avec ses armes, dans la tribu 0Eneïde, dont il faisait partie, et il réclama sa place de bataille. Ou ce grand homme devait mourir en combattant, et sa patrie aurait fait grâce à ses cendres ; ou le sort l'aurait épargné, et le soir même il aurait repris le chemin de l'exil ; il ne demandait qu'à combattre parmi ses concitoyens : cette douceur lui fut refusée. Périclès -et ses amis soulevèrent le conseil des cinq cents : ils osèrent soutenir que Cimon n'avait pas le droit d'offrir son sang à sa patrie. On prétendait d'ailleurs qu'il n'était venu que pour jeter le désordre dans l'armée, et pour ouvrir Athènes aux Spartiates. Voyant que les rangs lui étaient fermés, il se résigna à partir ; mais avant de se retirer, il s'adressa à Euthippe et à quelques autres de ses compagnons, comme lui suspects de trahison ; il les conjura de confondre leurs ennemis communs à force de courage et de dévouement. Ici l'histoire semble un fragment d'épopée : ces braves gens, qui étaient au nombre de cent, demandent au héros son armure complète, qu'ils placent au milieu de leur bataillon ; ils attendent de pied ferme le choc ennemi, et ces hommes, qu'on accusait d'être vendus aux Lacédémoniens, meurent tous à leur poste en les combattant[20].

Athènes fut punie de son ingratitude : elle fut vaincue à la bataille de Tanagre. Les Lacédémoniens s'ouvrirent un chemin à travers la Mégaride, et retournèrent chez eux par l'isthme. Soixante-deux jours après la bataille de Tanagre, les Athéniens, commandés par Myronide, marchèrent contre les Béotiens, les battirent à Œnophytes, se rendirent maîtres de la Béotie et de la Phocide, et prirent en otage les cent plus riches citoyens entre les Locriens d'Oponte. Ce fut alors, dit Thucydide, que furent terminées les longues murailles qui s'étendaient d'Athènes jusqu'à la mer, l'une gagnant Phalère, et l'autre le Pirée. Égine consentit enfin à capituler : elle rasa ses fortifications, livra ses vaisseaux, et se soumit au tribut. Les Athéniens cherchèrent même à étendre leur influence jusque dans la Thessalie, sous prétexte de rétablir à Pharsale un tyran nommé Oreste. Ils échouèrent dans cette entreprise comme dans l'expédition d'Égypte, qui s'était tristement prolongée jusqu'à cette époque. Mais l'infatigable Périclès dirigea une flotte et une armée contre Sicyone. Les Athéniens débarquèrent au nord du Péloponnèse, et vainquirent ceux des Sicyoniens qui osèrent leur résister ; puis, prenant avec eux les Achéens, ils traversèrent le golfe de Corinthe, et allèrent jusque sur les côtes de l'Acarnanie assiéger la ville d'Œniades, dont ils ne purent s'emparer[21].

Toutes ces guerres entre les Grecs pouvaient rendre l'avantage aux barbares ; le peuple athénien comprit la nécessité de la paix, soit au dedans, soit au dehors. Périclès lui-même avait proposé un décret qui rappelait Cimon de l'exil. On dit qu'un traité secret avait été négocié entre les chefs des deux partis, par l'entremise de la sœur de Cimon, Elpinice, dont le nom est mêlé à tant d'intrigues. Ils avaient constitué entre eux une sorte de duumvirat : Cimon devait faire la guerre aux barbares, et abandonner Athènes à Périclès[22]. Trois ans après le siège d'Œniades, l'an 450 avant J.-C., les Athéniens conclurent une trêve de cinq ans avec les Péloponnésiens[23]. Après avoir négocié ce traité, si conforme à sa politique, Cimon tourna contre les Perses toutes les forces d'Athènes et de ses alliés. Il arma deux cents galères ; et, tandis que soixante de ces bâtiments allaient soutenir l'Égypte révoltée, il se dirigea vers l'île de Chypre avec le reste de la flotte.

Les événements et les résultats de cette guerre ont été diversement racontés par les historiens. Thucydide se contente de dire que Cimon mourut sous les murs de Citium, que les Athéniens furent obligés par la famine d'abandonner le siège, et qu'ensuite, parvenus à la hauteur de Salamine en Chypre, ils vainquirent deux fois, dans un combat de mer et dans un combat de terre, les Phéniciens, les Cypriotes et les Ciliciens réunis. Diodore de Sicile prétend que Cimon s'empara de Citium et de Malos, que ce fut lui qui triompha dans les batailles, et qu'il imposa aux Perses le glorieux traité auquel son nom est resté attaché[24]. Plutarque attribue les victoires à Cimon, mais ne parle pas du traité[25]. Ces témoignages contradictoires ont autorisé plusieurs critiques modernes à nier l'authenticité de ce qu'on est convenu d'appeler la paix de Cimon. Nous croyons que cette convention est vraiment historique, mais qu'elle n'a été conclue qu'après la mort de Cimon. Sans discuter ici les détails, que la tradition athénienne paraît avoir embellis, nous pensons qu'on a pu légitimement attribuer au fils de Miltiade la gloire des résultats qu'il avait, sinon accomplis, du moins prévus et préparés. Ce qui est certain, c'est que, peu de temps après la mort de Cimon, la cause de la Grèce était gagnée (449). Les Perses étaient refoulés dans l'intérieur de l'Asie ; les Grecs asiatiques étaient déclarés libres. Les satrapes devaient se tenir à trois jours de marche des côtes de l'Asie Mineure ; les vaisseaux de guerre des Perses ne pouvaient naviguer depuis Phaselis, en Pamphylie, jusqu'aux Îles Cyanées, à l'entrée du Pont-Euxin. Toute cette partie de la Méditerranée appartenait désormais à la confédération hellénique, dont les Athéniens étaient les chefs. Cimon mourant avait laissé une position admirable à Athènes et à Périclès.

 

 

 



[1] Timon le Phliasien, cité par Plutarque, Périclès.

[2] Diogène de Laërte, Anaxagore.

[3] Platon, Phèdre.

[4] Plutarque, Périclès.

[5] Aristote, Politique, II, 9.

[6] Aristophane, Nuées, v. 861.

[7] Aristophane, l'Assemblée des femmes, v. 303 et suivants.

[8] Aristophane, l'Assemblée des femmes, v. 308 et suivants.

[9] Ulpien sur Démosthène, Olynth., I. — Plutarque, Périclès.

[10] Bœckh, Économie politique des Athéniens, II, 13.

[11] Ό ναυτικός όχλος. (Aristote, Politique, V, 3.)

[12] Aristote, Politique, II, 9.

[13] Diodore de Sicile, XI, 77.

[14] Plutarque, Périclès.

[15] Démosthène, Discours contre Aristocrate.

[16] Lysias, Discours sur le meurtre d'Ératosthène.

[17] Eschine, Discours contre Ctésiphon.

[18] Dimarque, Discours contre Démosthène.

[19] Fragment du VIIe livre de Philochore, dans la Bibliothèque de Photius.

[20] Plutarque, Cimon.

[21] Thucydide, I, 108 et suivants.

[22] Plutarque, Cimon.

[23] Thucydide, I, 119.

[24] Diodore de Sicile, XII, 4.

[25] Plutarque, Cimon.