LES SOURCES DE TACITE

 

DANS LES HISTOIRES ET LES ANNALES

INTRODUCTION.

 

 

I

Dans ses recherches sur les historiens anciens, la philologie classique fait aujourd'hui passer avant tout la question des sources, complètement négligée pendant longtemps et superficiellement étudiée jusqu'à ces vingt ou trente dernières années. Ce n'est pas sans raison. Que l'on considère leurs ouvrages comme des documents sur l'époque racontée par eux ou comme des manifestations de l'esprit humain, que l'on se place au point de vue de l'histoire ou au point de vue de la littérature, la question des sources est essentielle et doit être examinée en premier lieu.

L'autorité d'un historien dépend de deux conditions : d'une part, la science, qui est le résultat du travail d'information contrôlé par le sens critique ; d'autre part, la bonne foi. Avant de s'enquérir du sens critique et de la bonne foi d'un historien, c'est-à-dire, en somme, de la manière dont il a traité ses matériaux, n'est-il pas logique de rechercher quels étaient ces matériaux, si la quantité en était suffisante, si la qualité en était bonne ? La priorité revient donc de droit à la question des sources. Elle est, cela va sans dire, d'autant plus intéressante, comme d'ailleurs toutes celles qui se rapportent à l'autorité d'un historien, que cet historien occupe une place plus considérable parmi ceux qui nous ont laissé le récit d'une époque donnée. Aussi pour aucun historien ancien n'est-elle plus intéressante que pour Tacite. C'est, en effet, surtout par ses Annales et ses Histoires que nous connaissons la dynastie julio-claudienne après Auguste et la révolution qui porta la dynastie fia vienne à l'empire. Aufidius Bassus, Servilius Nonianus, Sénèque le Rhéteur, Pline l'Ancien, Cluvius Rufus, Fabius Rusticus, tous ceux, en un mot, qui avaient raconté dès le Ier siècle l'histoire des successeurs d'Auguste, sont perdus, à part Velléius Paterculus. Or Velléius n'a écrit qu'une partie du règne de Tibère et son témoignage est très suspect. Le Galba et l'Othon de Plutarque, à peu près contemporains des deux ouvrages de Tacite, ne contiennent qu'une partie de la révolution. Suétone, qui écrivait aussi dans les premières années du IIe siècle, n'est qu'un biographe, uniquement occupé de la personne des empereurs et plus érudit qu'intelligent. Dion Cassius, assez éloigné déjà des événements, ne nous est parvenu, pour la fin du règne de Claude et les règnes suivants, qu'à l'état de fragments et d'abrégé.

Étudier les sources d'un historien est indispensable pour savoir ce qu'il vaut lui-même comme source historique, indispensable aussi pour savoir quels sont ses mérites originaux et sa valeur littéraire. Cela est vrai surtout pour les historiens anciens, qui ont travaillé, autant que possible, non d'après de simples documents, d'après des matériaux informes, mais d'après les ouvrages de leurs devanciers. On constate dans un ouvrage un ensemble remarquable de qualités : il est abondant, exact, impartial, bien composé et bien écrit ; mais une part de ces qualités ne revient-elle pas à l'ouvrage ou aux ouvrages qui ont servi de sources ? On y trouve, au contraire, des défauts ; mais jusqu'à quel point l'auteur en est-il responsable ? Tel historien qui s'est à peine élevé au-dessus du médiocre a peut-être autant de mérite qu'un autre qui, venu après lui et se servant de lui, a été excellent ; ou, du moins, le premier a d'autres mérites, qu'il faut retrancher de ceux du second, si l'on veut connaître exactement l'originalité de celui-ci. Nous verrons que tel est le cas pour Tacite. Jusqu'à nos jours, on l'a estimé au-dessus de sa véritable valeur, parce qu'on l'appréciait en lui-même sans tenir compte de ses sources. L'étude de ses sources le dépouille d'une partie de son prestige traditionnel ; mais il lui en reste encore assez pour qu'il brille parmi les plus illustres représentants de l'esprit humain dans l'antiquité ; et, si sa gloire est un peu amoindrie, elle n'aura plus rien d'emprunté, elle sera bien à lui tout entière. Ce qu'il perd, ou plutôt ce qu'il rend, nous le restituons aux historiens, presque inconnus aujourd'hui, dont il fut l'heureux successeur. En sorte que notre étude est, du même coup, une contribution à la connaissance de l'historiographie romaine pendant le Ier siècle.

La question des sources de Tacite présente de très grandes difficultés. Tandis que les historiens modernes se font un devoir de nommer leurs autorités et d'indiquer ce qu'ils ont pris à chacune d'elles, en général les historiens anciens ne citent pas leurs sources. Ils ne font exception à cette règle que s'ils veulent leur laisser la responsabilité d'une affirmation, ou les contredire, ou constater entre elles des divergences. Ces citations ne nous apprennent le plus souvent rien de certain sur l'importance relative des sources. Pour Tacite en particulier, si nous nous en tenions aux indications qu'il nous donne lui-même, non seulement nous ne saurions pas au juste ce qu'il doit aux sources qu'il nomme, mais encore nous ignorerions complètement des sources auxquelles il doit beaucoup. Malgré son silence, si nous avions ses devanciers, nous arriverions bien, par une comparaison attentive de son récit avec les leurs, à savoir quel usage il en a fait. C'est une ressource que la conservation d'une partie de Polybe procure à ceux qui étudient la même question pour Tite Live. Mais tous les auteurs dont Tacite s'est servi, ceux qu'il cite et ceux qu'il ne cite pas, sont perdus. Nous sommes donc forcés d'avoir recours à des récits parallèles au sien, contemporains ou postérieurs, ceux de Plutarque, de Suétone et de Dion. Si la comparaison vient à nous démontrer que l'un de ces récits reproduit celui de Tacite, il ne pourra nous être d'aucune utilité. Si elle nous démontre, au contraire, qu'il est indépendant du récit de Tacite et dérive des mêmes sources, il pourra nous fournir des renseignements sur la source ou les sources communes et sur la méthode de Tacite. Mais la comparaison ne donne pas toujours un résultat décisif. Alors, ou bien on ne saurait dire avec certitude s'il y a dépendance ou communauté de source ; ou bien, quand la communauté de source est manifeste, on ignore si la source commune a joué le même rôle pour les deux auteurs, si, source principale pour l'un, elle n'a pas été pour l'autre seulement source secondaire.

Lorsque les philologues se mirent à étudier sérieusement la question des sources de Tacite, leur effort se porta d'abord sur les Histoires. Pour les Histoires, en effet, ou du moins pour le premier livre et pour la première moitié du second, nous avons un récit parallèle à celui de Tacite, le Galba et l'Othon de Plutarque, qui est certainement ou bien une reproduction du récit de Tacite ou bien une dérivation d'une source commune, principale et même presque unique. Mais laquelle des deux hypothèses est la vraie ? Toutes deux ont encore aujourd'hui leurs partisans, après de longues discussions ; de plus, les partisans de la communauté de source sont en désaccord sue la personnalité de la source commune. Des Histoires on est passé aux Annales, aux six premiers livres des Annales, pour lesquels on a utilisé, comme moyens d'investigation, Dion et Suétone. Les résultats obtenus sont tout à fait problématiques. Les derniers livres des Annales, où l'on ne peut plus comparer avec Tacite que le biographe Suétone et les fragments de Dion, ont été presque complètement laissés de côté. La question, on le voit, n'est encore résolue ni pour les Histoires ni à plus forte raison pour les Annales. Elle est absolument nouvelle en France. Pourtant, relativement à la méthode de Tacite, un point essentiel est acquis : il n'a pas pris pour base de son travail les sources premières ; il s'est servi presque toujours de sources dérivées : au lieu de mettre en œuvre des documents originaux, il a reproduit les récits des historiens, ses devanciers. Mais les autorités se partagent, quand il s'agit de décider si son récit est une véritable combinaison de plusieurs récits ou la reproduction d'une source principale, complétée et contrôlée dans une certaine mesure au moyen de sources secondaires.

 

II

Nous essayerons de trancher cette autre difficulté essentielle, en montrant que partout Tacite a eu une source principale. Quelles ont été ses sources principales dans les diverses parties de son double grand ouvrage ; jusqu'à quel point il en a subi l'influence ; quelles ont été ses sources secondaires et quel rôle il leur a fait jouer, tel est, dans ses autres lignes générales, le sujet que nous allons traiter. Il ne s'agit nullement, on le voit, d'épuiser toutes les questions qui se rapportent à l'autorité historique de Tacite. Nous nous renfermons dans la recherche de ses sources et l'étude de sa méthode de reproduction. Prendre ensuite le récit de Tacite tel qu'il est, et, en faisant appel à tous les moyens de contrôle dont dispose la science moderne, le soumettre à un examen critique approfondi, serait sans doute un travail très intéressant, mais au-dessus de notre ambition et peut-être aussi de nos forces. Encore moins avons-nous voulu faire un examen critique des historiens de la dynastie julio-claudienne et de la dynastie flavienne qui nous ont été conservés. Il est question dans cet ouvrage de Plutarque, de Suétone, de Dion, mais seulement en tant qu'ils peuvent nous aider et nous fournir des données pour la solution du problème qui nous occupe.

Nous avons traité séparément des Histoires et des Annales et nous avons fait passer les Histoires avant les Annales. C'était l'ordre le plus scientifique : les Histoires sont antérieures aux Annales ; la méthode de Tacite a pu, d'un ouvrage à l'autre, changer ou se perfectionner, d'autant plus que pour composer les Annales il s'est trouvé dans des conditions beaucoup plus favorables. C'est aussi l'ordre le plus pratique : nous avons pour les Histoires un moyen d'investigation précieux, les deux biographies de Plutarque, dont l'équivalent nous fera défaut pour les Annales. Mais les résultats déjà acquis dans la première partie de notre étude nous guideront dans la seconde.

Dans la première partie, nous établissons d'abord, en comparant le récit de Tacite avec ceux de Plutarque et de Suétone, que tout ce qui nous est parvenu des Histoires dérive d'une seule source principale. Nous recherchons ensuite quelle est cette source principale et nous faisons la part des sources secondaires. Enfin nous étudions l'originalité de Tacite dans l'exploitation de ses sources.

Pour la deuxième partie, nous avons dû suivre un autre plan. Nous ne sommes pas entré dans le détail des comparaisons avec Suétone et avec Dion, qui ne nous auraient pas conduit à des résultats certains. Aussi est-elle moins étendue que la première. Nous prouvons d'abord que les documents originaux n'ont été employés par Tacite que très subsidiairement et qu'il a travaillé à l'aide des sources dérivées, c'est-à-dire à l'aide de ses devanciers pour les règnes de Tibère, Caligula, Claude et Néron. Nous exposons tout ce que l'on sait sur chacun de ces historiens. Après avoir démontré que Tacite, dans les Annales comme dans les Histoires, a toujours eu une source principale, nous essayons de déterminer à qui appartient ce rôle et quel usage l'auteur a fait des autres sources. Un chapitre sur l'originalité de Tacite termine aussi cette deuxième partie.

 

III

Dans la liste alphabétique qui suit on trouvera seulement les ouvrages : 1° où la question des sources est traitée avec plus ou moins de détails, soit pour l'ensemble d'un ouvrage ou des deux ouvrages de Tacite, soit pour une partie déterminée ; 2° qui sont cités à plusieurs reprises dans notre étude. Quant aux autres, les indications bibliographiques nécessaires seront données dans les notes. — Nous ne croyons pas que rien d'essentiel nous ait échappé ; mais nous ne nous flattons pas non plus d'avoir tout lu. Il ne nous a pas toujours été facile de nous procurer les travaux insérés dans certaines revues ou dans certains comptes rendus de sociétés savantes.

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Celui de Pline l'Ancien, d'après L. Janus, in-12, Leipzig, Teubner, 1859-1878 ;

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Celui de Quintilien, d'après C. Halm, in-8°, Leipzig, Teubner, 1868-1869.

 

 

 



[1] La 9e édition du 1er volume et la 5e du 2e volume ont paru dans le courant de 1899, trop tard pour que j'aie pu m'en sertir.