LIVRE PREMIER — VUES GÉNÉRALE - SYSTÈME MÉTRIQUE - VALEUR ET RAPPORT DES MÉTAUX - CENS ET CADASTRE.
Ce sujet a été traité, relativement à L’or est le premier des métaux précieux qui ait dû être employé dans l’enfance de la civilisation et qui l’ait été, en effet, longtemps avant l’argent. Cela tien : i à la nature du gisement de ces deux minéraux, et à l’état plus ou moins pur dans lequel ; ils se trouvent répandus sur la surface ou au milieu des fissures de l’écorce du globe. Le premier se rencontre pur ou allié à un peu d’argent ; on l’obtient par un simple lavage. Le second existe généralement en filons encastrés dans les roches les plus dures des terrains primitifs ; il exige, pour son extraction, l’emploi des machines et des travaux compliqués de l’oryctognosie. Les gisements d’or les plus abondants affectent ordinairement, dit M. Alex. Brongniart[5], les terrains de transports anciens, les sables ferrugineux noirs ou rouges. Dans l’Amérique méridionale, on n’exploite même pas l’or en filons, mais l’or disséminé en poudre et en grains dans les terrains d’alluvions. Il en était de même chez les anciens du temps d’Hérodote, qui nous a transmis à ce sujet un renseignement précieux[6]. L’étude des plus anciens monuments écrits de Les Espagnols ont trouvé l’or employé en ornements parmi
les indigènes des Antilles, dont la civilisation était presque dans
l’enfance, et même chez des peuplades encore plus voisines de l’état de
barbarie. Le On trouva encore chez différents peuples, très peu avancés en civilisation ; du littoral du continent américain des alliages d’or et d’argent, ou d’or et de cuivre, désignés tantôt sous le nom de Guanin, tantôt sous celui de Caracoli ; de plus, dans les mémoires de Colomb, il est spécifié que ces alliages sont naturels. Lors de la découverte du Brésil par les Portugais, les indigènes employaient l’or pour leurs hameçons, quoique le fer abondât dans leur pays[10]. Quant à l’argent, on ne le rencontre que chez les deux peuples les plus civilisés de l’Amérique, les Mexicains et les Péruviens[11]. Ces deux peuples sont aussi les seuls qui aient élevé des édifices en pierre, et qui aient possédé des haches, des ciseaux, etc., en cuivre, métal qu’ils savaient rendre dur et tranchant au moyen d’un alliage d’étain, ainsi que l’ont prouvé les analyses de M. de Humboldt. C’est cet amalgame que, sous le nom de bronze et d’airain, les anciens peuples d’Occident employaient aussi avant que l’usage du fer se fût répandu[12]. La même remarque doit être applicable aux plus anciens peuples de l’Asie et de l’Afrique ; Niais il faut excepter l’Inde et l’Égypte, dont les plus antiques monuments attestent l’existence d’une civilisation très avancée, à une époque où l’Europe et le reste dit monde étaient dans un état voisin de la barbarie. Des tombeaux scandinaves, certainement anciens, qui ont été récemment explorés par les antiquaires danois, et dont le mobilier est déposé au musée de Copenhague, ont offert des outils et des armes dont la lame est en bronze avec la pointe en fer[13]. La profusion de l’emploi de l’or et du cuivre, dans ce mobilier de la tombe, contraste avec la parcimonie évidente de l’application du fer, et prouve que, chez le peuple inconnu qui éleva ces tumulus, ce dernier métal était bien moins commun que l’or et le cuivre. L’or et l’argent, au Xe siècle avant J.-C., étaient très
abondants en Palestine. Ainsi, nous savons par le livre des Rois (III, 10, 14) que la
quantité d’or que Salomon recevait chaque année, soit en présents, soit par
l’exportation, indépendamment des tributs, était de 666 talents d’or, c’est-à-dire,
d’après les calculs de M. Saigey, d’environ Si ce pays d’Ophir, sur la position duquel on a tant disputé, doit être placé dans l’Afrique équatoriale vers Sofala, comme le croit M. Quatremère[14], il est probable qu’en allant et en revenant, la flotte d’Hiram recueillait une partie de cet or par des échanges avec les Sabéens et les peuples de l’Arabie, leurs voisins, chez lesquels, au dire de Strabon, l’or natif était si abondant qu’on en donnait dix livres pour une livre de fer, et deux pour une livre d’argent[15]. Le rapprochement des deux passages des Rois et de Strabon n’avait pas été fait jusqu’ici, du moins à ma connaissance, et il m’a semblé curieux à établir. Du reste, il paraît que l’or et l’argent, du temps de
Salomon, étaient extrêmement communs, puisque le sanctuaire et le Saint des
Saints étaient entièrement couverts d’or pur, que le palais de bois du Liban
en était entièrement revêtu, que tous ses vases et ses ustensiles étaient en
or, et que l’argent, dit la chronique sacrée[16] (mais on ne doit pas
prendre à la lettre cette hyperbole orientale), devint à Jérusalem
aussi commun que les pierres. Ces passages, quoique se rapportant à une
époque assez reculée, n’infirment point nos assertions précédentes ; car
Salomon était allié de Tyr, ville dès la plus haute antiquité très riche et
très commerçante, et, de plus, voisine des grands empires de Babylone et de
Chaldée, dont la civilisation était parvenue au plus haut période avant la
naissance des petites monarchies et des petites républiques de Diodore (II, 2) rapporte que Ninus, le fondateur de Ninive, accumula
de grandes masses d’or et d’argent, parce qu’il s’empara de tous les trésors
de Le même auteur nous apprend que Sémiramis, qui bâtit la
cité de Babylone et le temple de Jupiter ou Baal, y avait consacré des
statues colossales, des trônes, des autels, des animaux, des vases, tous d’or
massif, pesant ensemble 6300 talents, que Barthélemy évalue à 275 millions de
livres tournois. La mention que fait Diodore de ces statues colossales en or
massif acquiert une certaine autorité, si on la rapproche du récit de Daniel,
où le prophète parle de la grande statue d’or élevée par Nabuchodonosor dans
la plaine qui touche à la cité de Dura. Cyrus, dit Pline (XXXIII, 15),
rapporta de ses conquêtes de l’Asie 34 mille livres, d’or, sans compter les
vases, les ornements, les bijoux et 500000 (lisez La richesse maintenant bien connue des terrains aurifères
de Le code des lois de Manou[18], écrit entre 1300 et 600 avant J.-C., nous donne même un rapport plus faible qui a été vérifié sur le texte sanscrit par M. Eugène Burnouf. On peut donc accorder à ce fait, qu’on n’avait pas même soupçonné, une entière confiance. Un mâchaka ou 729 milligrammes d’argent est donné comme l’équivalent de deux krichnala ou 292 milligr. d’or ; d’où l’or est à l’argent comme 292 à 729, ou plus simplement comme 1 à 2 ½. Les mines d’argent ne se trouvent guère en effet que dans les terrains primitifs, surtout dans les terrains à couches, et dans quelques filons des terrains secondaires[19]. Job, auteur qu’on regarde comme contemporain de Moïse, et au moins comme antérieur à David, connaissait non seulement l’or et l’argent, mais encore le mode d’existence de ces deux métaux[20]. Il ajoute plus loin que la terre a de la poussière d’or. Mais dans la tribu de Job, peut-être l’argent circulait-il comme monnaie, et l’or était-il employé en bijoux. A la fin du poème, quand Job recouvre la santé, chaque visiteur lui apporte, suivant les plus habiles interprètes, une pièce de monnaie en argent et une boucle d’oreille en or. Les gangues de l’argent, au lieu d’être des sables
d’alluvion, sont ordinairement les roches les plus compactes et les plus
dures, telles que le quartz, le pétrosilex, la roche cornéenne, etc.. Ce
métal est plus commun dans les régions froides, soit par leur latitude, soit
par leur élévation absolue, que l’or, qui en général affecte les pays chauds[21]. Au contraire de
l’or, on ne rencontre que très rarement l’argent à l’état de pureté, et, même
dans les mines du Potose, si riches en argent, et qui depuis 1545 jusqu’à
1638 ont produit 396 millions de piastres, ce métal n’existe qu’à l’état de
muriate et de sulfure noir[22]. Quant au
rapport de la quantité des deux métaux répandue sur la surface du globe, M.
Alexandre de Humboldt[23] écrivait, en 1811,
que la proportion de l’or à l’argent était en Amérique de 1 à 46, en Europe,
y compris Le cuivre natif, de même que l’argent, a pou gisement les terrains primordiaux anciens[26]. Le plus pur et le plus riche se rencontre à l’état de cuivre sulfuré[27] ; sous la forme de cuivre gris on le voit allié à l’argent[28]. Mais ce minéral se trouve esse ; souvent, de même que l’or et plus que les autre, minéraux, soit à la surface de la terre, soit à di petites profondeurs, aggloméré en masses pures quelquefois d’un poids considérable[29]. C’est pour cette raison sans doute qu’il a été travaillé le premier, et employé avant le fer aux besoins des peuples anciens, dans la guerre ou dans la paix[30]. Le vers de l’Odyssée (I, 184)
où il est question du fer porté à Témèse, dans le Bruttium, pour être changé
contre du cuivre, le passage de Strabon[31] sur les mines de
cuivre de Témèse, jadis riches, épuisées sous Tibère, prouvent qu’au IXe siècle avant
J.-C. le cuivre natif était fort abondant et le fer encore assez rare en
Italie, puisqu’il y était importé de L’emploi du cuivre, de même que celui de l’or, s’allie très bien avec un état voisin de la barbarie. Aussi Hésiode, au commencement de son poème sur l’agriculture[33], dit que, dans les anciens temps, la terre fut travaillée avec l’airain, parce que le fer n’avait pas encore été découvert Χαλxώ
δέργάζοντο
'μελας δούx έσxε
σίδηρος. Lucrèce (V, 1286) confirme cette idée juste et vraie de l’antique poète d’Ascrée par ce vers : Et prior æris erat quam ferri cognitus usus. M. Jacob[34] cite en Nubie et
en Sibérie d’anciennes mines de cuivre dont l’exploitation a cessé depuis
plusieurs milliers d’années[35], certainement,
pour Le judicieux observateur Hérodote fait remarquer que les Massagètes n’avaient que du bronze, et point de fer. Ce dernier métal, d’après les marbres d’Oxford, ne fut connu que l’an 1431 avant J.-C. Aussi, bien que déjà mentionné dans les poèmes d’Homère, le fer y paraît d’un usage très rare au prix de l’airain, cet alliage de cuivre, de zinc ou d’étain[36], dont les sociétés grecque et romaine se servirent si longtemps, même pour la fabrication des haches et des rasoirs. Ces bases fondamentales une fois bien établies, il nous sera facile d’expliquer les causes de la variation du rapport de l’or, de l’argent et du cuivre entre eux à diverses époques, et dans les diverses parties du monde connu des anciens. L’écoulement des métaux précieux a suivi dans l’antiquité,
du moins jusqu’au Ier
siècle de notre ère, une direction inverse de celle qu’il suit de nos jours.
C’est maintenant l’Amérique qui eu est la source principale ; ils se portent
d’Amérique en Europe, et d’Europe en Asie. Dans les temps anciens, c’était
l’Asie qui renfermait les mines les plus riches et les plus fécondes. Une
exploitation continuée sans relâche pendant plusieurs siècles, ou plutôt la
dépopulation causée par les sanglantes invasions des Romains et par la dureté
de leur administration depuis la conquête de Maintenant la liste des satrapies sous Darius, et la
quotité du tribut imposé à chacune en or ou en argent[38], nous permettent
de fixer à peu près l’emplacement des mines qui produisaient ces métaux. L’Assyrie,
On n’avait donné avant Hérodote aucun renseignement, ni
sur la quantité respective de l’or et. de l’argent en Asie, ni sur le rapport
de ces métaux, soit de l’un avec l’autre, soit de l’un et de l’autre avec le
cuivre. A en juger d’après le texte précis de Manou, d’après ce qui existe
aujourd’hui à Nous trouvons même dans Strabon[42] que, chez une nation voisine des Sabéens, le cuivre avait une valeur triple, et l’argent une valeur double de celle de l’or. Agatarchide[43] dit même que ces peuples payaient le fer deux fois son poids en or, et donnaient dix livres d’or pour une seule livre d’argent[44]. On conçoit la possibilité de ces faits, tout extraordinaires qu’ils paraissent au premier abord ; car chez ce peuple arabe, l’or, dit Strabon, se trouvait, non en paillettes, mais en petites boules grosses au moins comme un noyau, au plus comme une noix, et qui n’avaient pas besoin d’affinage. Le judicieux Strabon ajoute encore que la raison de ce bas prix de l’or est dans l’inexpérience des peuplades arabes à travailler ce métal, et dans la rareté des objets d’échange dont l’usage est le plus nécessaire à la vie. D’ailleurs, pour obtenir l’or pur ou presque pur des immenses terrains d’alluvion situés entre les chaînes de l’Indou-Kosh et de l’Himalaya, il ne fallait qu’un simple lavage. Nous savons qu’alors ces contrées de l’Asie avaient une population abondante, et par conséquent la main d’œuvre à très bon marché. L’argent, par la nature de son gisement, par l’état d’alliage où il se trouve, était, comme je l’ai prouvé, beaucoup plus difficile à extraire. L’imperfection des procédés du mineur et du métallurgiste, l’absence de machines et de moyens d’épuisement, enfin la difficulté de l’exploitation, durent élever la valeur de l’argent, relativement à l’or, dans une proportion très forte, eu égard à la rareté et aux avantages respectifs des deux métaux. L’effet contraire s’est produit dans l’Asie et dans Je n’entrerai point dans le détail des oscillations de la
valeur de ces métaux, oscillations qui souvent ont tenu à de grands
événements politiques, et qui d’ailleurs ont été développées, relativement à L’Italie fut d’abord très pauvre en or et en argent. Cette
contrée, par la nature de sa constitution géologique, contient fort peu de
mines de ces métaux précieux, quoique Pline (XXXIII, 4) affirme presque le contraire, Nulla fecundior metallorum tellus. Elle est
néanmoins assez riche en cuivre natif ; aussi la monnaie de cuivre
forma-t-elle jusqu’en 247 avant J.-C., sinon le numéraire unique, au moins la
monnaie normale, l’unité monétaire dans l’Italie moyenne. Les colonies
grecques du Comment, dit M. Letronne, les Romains ont-ils pu conserver
si longtemps leur lourde et grossière monnaie de cuivre, lorsqu’ils étaient
si voisins de peuples qui se servaient de monnaies d’argent aussi élégantes
que commodes ? La réponse est facile, même en admettant, star l’autorité de
Pline, l’année 485 comme date de la première fabrication des monnaies
d’argent. Le même motif qui porta Lycurgue à proscrire dans Sparte la
circulation des métaux monnayés, et à faire de Deux passages décisifs de Pline lui-même viennent prêter un nouveau poids à cette dernière opinion ; car nous voyons que l’or et l’argent furent exploités dans l’Italie pendant toute la période des rois, et que le travail des mines ne fut interdit que par le sénat, probablement à l’époque des premières lois somptuaires et des lois Liciniennes. Je cite ici l’un de ces textes. Italia metallorum omnium fertilitate nullis cedit terris ; sed interdictum id vetere consulto patrum, Italiæ parci jubentium[49]. Il est évident que Pline comprend dans le mot omnium les métaux précieux, tels que l’or et l’argent, puisque, dans la partie du livre 33 où il traite de l’or et de l’argent, il rappelle le passage que nous venons de citer, en disant : Italiæ parci vetere interdicto patrum diximus : alioqui nulla fecundior metallorum quoque erat tellus[50]. |
[1] De pretiis rerum apud veteres Hebrœos Commentatio. Voy. aussi Duband, Hist. nat. de l’or et de l’argent.
[2] Bœchk, Econom. polit. des Athén., liv. I, ch. 2à 6, tr. fr. Letronne, Considér. génér. sur les monn. gr. et rom., p. 104 et suiv.
[3] De pretiis apud veteres Romanos Deputatio. Gœtting., 1754.
[4] Sur le rapport du numéraire et des moyens d’existence, depuis Constantin le Grand jusqu’au partage de l’empire romain sous Théodose le Grand, et sur son influence. Berlin, 1777.
[5] Dict. des Sciences natur., tom. XXXVI, p. 234 et suiv.
[6] Hérodote, VI, 325, et Dion Chrysostome, Orat., XVII, p. 253, et LXXVIII, p. 659.
[7] Histor. del signor Fernando Columbo, cap. XXIII.
[8] Ibid., cap. XXVII.
[9] Nouv. ann. des voyages, cahiers de mai 1838, p. 131-157.
[10] Jacob, Historic. inquiry into the production and consomption of the precious metals. London, Murray, 1831, in-8°, 2 vol., tom. I, p. 2.
[11] Ibid., voy. aussi Gomenba, Oviedo, Xeres
et Garcilasso de
[12] Les mines de Bérénice, dit Agatarchide, cité par Diodore (III, 12-15), furent exploitées sous les anciens rois avec des outils d’airain, le fer étant alors inconnu. Ces mines ont été retrouvées à Alaki, à quinze journées du Nil ; la ville la plus proche est Assouan. Voy. M. Quatremère, Mém. sur l’Égypte, t. II, p. 175.
[13] JACOB, t. I, p. 3.
[14] Mém. ms. lu à l’Acad. des Inscr.
[15] AGATARCHIDE, voy. ci-dessous.
[16] REG., Ibid., 27.
[17] Le développement du calcul qui donnerait 3 milliards 400 millions démontre suffisamment la nécessité de cette correction.
[18] VIII, 134, 135. — Wilson, sanscr. Dictionnary, aux mots Mâcha et Krichnala.
[19] Dict. des Sc. nat., t. II, p. 495.
[20] Job, XXVIII, 1, 6, 15, 17 et XLII, 11.
[21] Dict. des Sc., t. II, p. 496.
[22] Ibid., p. 499.
[23] Essai politique sur
[24] Dictionnaire des Sciences natur., t. XXXVI, p. 254.
[25] La valeur de l’or, par rapport à l’argent, tend à augmenter chaque jour, ce qui tient à la rareté du premier métal, à son transport plus facile, et à plusieurs autres causes trop longues à énumérer, mais qu’il est aisé d’entrevoir. Aussi donne-t-on 1010 à 1015 francs en billets de banque ou en pièces de 5 francs pour avoir 1000 francs ou 50 louis en or.
[26] Diction. des Sciences nat., t. XII, p. 153, 180.
[27] Ibid., p. 155.
[28] Ibid., p. 161.
[29] On a recueilli au
Brésil une masse de cuivre pur pesant
[30] Cette idée est du fameux minéralogiste Werner. Voy. Niebuhr, Hist. Rom., t. II, p. 213, n. 267.
[31] L. VI, 255. Cf. Heyne, Ac. Gœtting. Nov. comm., t. V, 41.
[32] Voy. Niebuhr, Hist. rom., t. II, p. 214, tr. fr. et Bœckh, Metrol. unters., p. 416, 418, s.
[33] Έργα, 1, 151, et Tzetzes, Sch., p. 48 ; éd. Heins., 1603.
[34] Tom. I, p. 35, 42.
[35] Voy. les preuves, tom. I, p. 35, de l’Histoire généal. des Tartares d’Abulgasi, et J. E. Fisher, Sibirische Geschichte. Pétersbourg, 1768.
[36] Voy. Mongès, mém. de l’Acad. des Inscr. et Bell.-Lettres,. t. III, p. 492 et suiv.
[37] Q. Curt., V, 2. Strabon, XV, p. 731. Justin, XI, 14. Arrien, III, 16 et pass. Dion., XVII, 66. Plutarque, Alex., c. 36.
[38] Hérodote, III, 89-97.
[39] Voy. les curieuses recherches de M. Jacob, t. I, p. 30, 40.
[40] III, 95. Voy. M. Bœckh, Économ. politiq., tom. 1, p. 15, trad. franç.
[41] Anabas, I, VII, 18, éd. Weiske. Voy. M. Letronne, Consid. génér., p. 107, 108.
[42] Strabon, XVI, 18, p. 778, et not. tr. fr.
[43] Agatarchide, De mari rubro., in. Geogr. min., éd.
Hudson, t. I, p. 65, et Jacob, Precious
metals, t. I, p. 97. Ce dernier auteur pense, comme moi, que le rapport
entre l’or et l’argent dans les anciens temps a dû être fort différent du
rapport actuel. J’ajouterai que cette vue nouvelle peut rendre raison des
immenses richesses et du vaste commerce d’une contrée aussi pauvre et aussi
resserrée que
[44] Du temps de J.
César, le fer était si rare dans
[45] Hamberger, Tabula pretiorum, p. 33., Cod. Théod., VIII, IV, 27.
[46] Économ. polit. des Ath., ch. 3, 4, et 5. — Consid. génér., pag. 104 à 113.
[47] Pline, XXXIII,
21-23, rapporte que, de son temps, l’Asturie,
[48] Virgile a bien exprimé cette idée fondamentale du gouvernement romain dans ces vers si célèbres (Æn., VI, 852) :
Romain, souviens-toi de gouverner les nations sous ta loi, - ce seront tes arts à toi...
[49] Pline, Hist. nat., III, 24.
[50] XXXIII, 21, t. II,
p.