LA RELIGION DES CELTES

 

CHAPITRE III — LES PRATIQUES ET LES CROYANCES RELIGIEUSES.

La divination - Les animaux sacrés - Les arbres et les plantes - Les bois sacrés - Les temples - Les statues - Les prières - Les libations - Les sacrifices humains - La croyance à l’immortalité de l’âme - L’autre monde. L’Elysée des Celtes d’Irlande.

 

 

Les écrivains de l’antiquité s’accordent à reconnaître la religiosité des Gaulois. Au témoignage bien connu de César qui dit que les Gaulois sont un peuple très adonné aux pratiques religieuses[1], il faut ajouter ceux de Tite Live[2] et de Denys d’Halicarnasse[3]. Les Celtes étaient les plus habiles des peuples en science augurale[4], et le Galate Déjotarus passait pour un augure remarquable[5]. La divination s’exerçait par divers oiseaux, le corbeau, l’aigle ; même, chez les Bretons, par la course d’un quadrupède, le lièvre[6]. Des oiseaux indiquent à des armées la direction qu’elles doivent suivre[7]  ; averti par le vol d’un aigle Déjotarus revient sur ses pas[8]. Il reste encore à l’époque la plus ancienne des souvenirs du culte que l’on rendait à certains animaux[9]. Chez les Bretons, l’oie, la poule et le lièvre sont tabous[10]. Les Galates de Pessinonte ne mangent pas de porc[11]. Nous avons cité plus haut le surnom de Mercurius : Moccus qui signifie cochon. On sait que le cochon sauvage, le sanglier, était l’insigne guerrier des Celtes, et qu’il figure comme tel sur l’arc de triomphe d’Orange. Nennius nous parle d’un animal merveilleux, porcus troit poursuivi par le roi Arthur dans une chasse fantastique[12] ; c’est le twrch trwyth du roman gallois intitulé Kulhwch et Olwen[13], et ce porc ou ce sanglier fameux est sans doute dans la légende celtique un souvenir du temps où le porc était le symbole et le totem d’une tribu gauloise. Sur le fronton de l’autel de Reims est sculpté un rat ; le petit autel tricéphale trouvé dans la même ville est surmonté d’une tête de bélier. Nous avons déjà parlé du taureau aux trois grues, du serpent à tête de bélier et des dieux à cornes de bélier et de cerf qui ne rappellent plus que par un détail le culte primitif des animaux sacrés.

Comme les Romains, les Celtes cherchent à connaître l’avenir par les entrailles des victimes[14]  ; ils ajoutent foi aux indications données par les songes[15].

Nous n’avons point trouvé de monument figuré qui nous attestât le culte des arbres, à moins qu’on ne regarde comme tels les deux faces de l’autel de Paris et l’autel de Trèves où sont figurés soit un arbre, soit des feuillages. Mais nous savons par Pline que le chêne rouvre est chez les Gaulois l’arbre des bois sacrés et qu’on n’accomplit aucune cérémonie sans son feuillage. Maxime de Tyr[16] nous apprend qu’un chêne élevé est la représentation (άγαλμα) celtique de Zeus. Nous trouvons dans un passage de Pline que le lycopodium selago était en Gaule un préservatif contre les accidents et que le gui, que l’on appelait d’un nom qui signifie remède universel, était un remède contre les poisons et qu’il donnait la fécondité à tout animal stérile. Le gui venant sur le rouvre est extrêmement rare ; aussi le regardait-on comme envoyé du ciel. La cueillette du gui, nous dit Pline, se fait le sixième jour de la lune. Après avoir préparé selon les rites, sous l’arbre, des sacrifices et un repas, on fait approcher deux taureaux de couleur blanche dont les cornes sont attachées alors pour la première fois. Un prêtre, vêtu de blanc, monte sur l’arbre et coupe le gui avec une serpe d’or ; on le reçoit sur une saie blanche ; puis on immole les victimes en priant que le dieu rende le don qu’il a fait, propice à ceux auxquels il l’accorde[17]. A ces plantes à vertus merveilleuses il faut encore ajouter le Samolus Valerandi remède contre la maladie des bœufs et des porcs dont la cueillette donne lieu à des procédés magiques ; il faut que celui qui le cueille soit à jeun, l’arrache de la main gauche, ne le regarde pas et ne le mette pas ailleurs que dans l’auge où on le broie[18]. Des pratiques superstitieuses identiques ou analogues sont encore en usage dans certaines de nos campagnes.

Les bois sacrés des Gaulois dont, au temps de Pline, le chêne rouvre était le principal élément, sont mentionnés par les auteurs de l’antiquité[19]. Les Galates d’Asie Mineure avaient un sénat qui se réunissait pour juger les causes de meurtre dans un endroit appelé Δρυνέμετον ; or, le second terme de ce mot signifie en gaulois bois sacré[20]. Ces bois sacrés tenaient-ils lieu de temples aux Gaulois transalpins ? On serait tenté de le croire, car César ne parle que de l’endroit consacré, in loco consecrato, où sur le territoire des Carnutes les druides s’assemblaient chaque année à époque fixe pour rendre la justice[21]. Il n’y a rien à conclure pour l’ancienne religion gauloise de l’existence de nombreux temples en Gaule à l’époque gallo-romaine. Tout au plus, peut-on remarquer qu’un grand nombre de ces temples sont consacrés à Mercure, quelques uns seulement à Apollon[22], et qu’il y a là une confirmation intéressante du texte de César : Deum maximum Mercurium colunt. Mais chez les Gaulois cisalpins, il n’est pas douteux qu’il y ait eu des temples. Tite-Live nous rapporte qu’en 216 avant J.-C, les dépouilles et la tête du consul désigné Postumius furent portées par les Boïens dans le temple le plus respecté de leur nation[23]. il y avait chez les Insubres un temple d’Athéna[24].

Les temples étaient-ils ornés, comme chez les Romains, de statues de dieux auxquels on rendait un culte ? Sur ce point, les témoignages des anciens sont contradictoires. Les Galates, au dire de Strabon, avaient dans la ville de Tavium une statue colossale de Jupiter[25]. D’autre part, Diodore nous rapporte que Brennos rit beaucoup de l’idée qu’avaient les Grecs de faire des dieux de bois et de pierre[26]. Les mots employés pour désigner des représentations des divinités sont souvent très vagues. Polybe parle χρυσάς σημαίας τάς άxινήτους λεγομένας des images d’or dites immeubles[27]. Lucain décrit dans un bois sacré des troncs d’arbre grossièrement sculptés pour représenter les dieux : simulacra mæsta deorum[28]. Enfin César nous fait connaître qu’il y a en Gaule d’assez nombreuses représentations de Mercure : cujus sunt plura simulacra[29]. Or, comme l’a fait remarquer M. Salomon Reinach, il n’est guère probable que simulacra signifie statues ; simulacra a le sens vague d’image, d’indication symbolique. S’il y avait eu des statues de dieux gaulois antérieurement à la conquête romaine, il serait inadmissible qu’on n’en eût pas découvert quelques-unes à Bibracte ou à Alésia. Or, on n’a point trouvé de représentations figurées appartenant à la période qui s’étend entre l’époque du renne et l’époque romaine. Les simulacra de César étaient-ils, comme le suggère M. S. Reinach, les accumulations de pierres, menhirs, galgals que l’on a trouvés sur tous les points du territoire de l’ancienne Gaule[30] ? Cela est possible, sans qu’on puisse le démontrer. A l’époque gallo-romaine, les identifications de divinités gréco-romaines avec les divinités celtiques peuvent tenir, pour une bonne part, à ce qu’on acceptait comme représentation d’une divinité celtique un des types de statues romaines que l’on trouvait le plus facilement dans le commerce.

Il n’y a évidemment aucune conclusion à tirer pour l’époque ancienne des statues et des statuettes que l’on a de l’époque gallo-romaine. Il faut remarquer, toutefois, que les statues et les statuettes en bronze sont en général très rares, à l’exception cependant de celles qui représentent Mercure ; il y a au Musée de Saint-Germain trente et une statuettes de Mercure, quarante et une à Lyon[31].

Dans les temples et les enceintes sacrées, έν τοϊς ίεροϊς xαί τεμένεσιν, les Celtes entassent une grande quantité d’or qu’ils offrent aux dieux, et quoique tous les Celtes aiment l’argent, pas un d’eux n’ose y toucher[32]. Les Arvernes avaient suspendu à un temple, πρός ίερώ, l’épée que César avait laissée entre leurs mains et le conquérant des Gaules qui la revit plus tard à cette place refusa de la reprendre, disant qu’il fallait respecter un objet consacré aux dieux[33]. Les dépouilles des ennemis devaient pour une grande partie constituer les trésors des temples[34].

Le culte comportait des prières, peut-être des danses, des libations et des sacrifices. La reine bretonne Boudicca[35] invoque Adrasté en levant une main vers le ciel. Les druides de l’île de Mona[36] prient en levant les bras au ciel et en lançant contre les ennemis d’affreuses imprécations, sans doute même des incantations. Dans l’adoration, les Gaulois se tournaient de la gauche vers la droite[37]. Chez les Irlandais du Moyen Age, le tour à droite assurait une heureuse chance[38].

C’est par des danses que pendant la nuit, à la pleine lune, les Celtibères célébraient le culte d’un dieu dont nous ignorons le nom[39]. Les Boïens de la Gaule cisalpine se servirent du crâne du consul Postumius, orné d’un cercle d’or, comme d’un vase sacré pour offrir des libations dans les fêtes[40].

Les sacrifices étaient souvent des sacrifices humains. Cicéron en l’an 75 avant J.-C., parle de la coutume atroce et barbare qu’ont les Gaulois de sacrifier des hommes[41]. Les Gaulois, nous dit César, croient que la vie d’un homme est nécessaire pour racheter la vie d’un autre homme, et qu’on ne peut apaiser autrement les dieux immortels. Chez certains peuples les sacrifices de ce genre font même partie des institutions de l’État. D’autres ont d’immenses mannequins (simulacra) aux membres d’osier tressé qu’ils remplissent d’hommes vivants ; ils y mettent le feu et ces hommes périssent enveloppés par les flammes. Ils croient que le supplice de ceux qui sont convaincus de vol, de brigandage ou de quelque autre crime est celui qui plaît le plus aux dieux immortels ; mais quand ces sortes de victimes ne sont point assez nombreuses, ils y suppléent en sacrifiant des innocents[42]. Avant et après César, il est aussi question de sacrifices humains, surtout à la guerre. Dans la première moitié du troisième siècle avant J.-C., Sopatros de Paphos, cité par Athénée, accuse les Gaulois de tuer les prisonniers de guerre[43]. Dion Cassius[44] nous rapporte que les Bretons de Boudicca massacrèrent avec des raffinements de cruauté les femmes captives, en l’honneur de la déesse Adraste. Justin nous apprend que les Gallo-Grecs font des sacrifices avant de livrer bataille et que si les présages sont funestes, ils égorgent même leurs femmes et leurs enfants pour apaiser la colère divine[45]. Le géographe Strabon rapporte qu’en Gaule on prédisait l’avenir au moyen de victimes humaines[46] et Tacite nous parle de l’horrible superstition des habitants de Mona qui regardaient comme un acte religieux d’arroser les autels du sang des victimes et de consulter les dieux dans les entrailles humaines[47].

Dès l’an 97 avant J.-C., un sénatus-consulte prohibait les sacrifices humains. Denys d’Halicarnasse, qui termina ses Antiquités romaines vers l’an 8 avant J. C., constate que les sacrifices humains sont encore en usage dans la Gaule de son temps[48]. Lorsque Lucain (39-65) nous parle des horribles sacrifices offerts à Esus, Taranis et Teutates[49], il est probable qu’il faisait allusion à des coutumes disparues au moins dans le pays soumis à la domination romaine. En 77, Pline[50] écrivait que les sacrifices humains subsistaient encore dans les parties de la Grande-Bretagne restées indépendantes ; mais en Gaule, vers 40 après J.-C., les druides attiraient à leurs autels des hommes liés par des vœux et leur faisaient couler un peu de sang, sans les mettre à mort. L’ancienne barbarie n’était plus alors qu’un souvenir[51].

Parmi les croyances religieuses, une de celles qui ont le plus étonné les anciens est la croyance à l’immortalité de l’âme. Je traiterais les Celtes d’insensés, écrit Valère Maxime, si l’opinion de ces gens à braies n’était celle de Pythagore vêtu du pallium. Pour d’autres écrivains, cette doctrine était venue aux Celtes par les druides. Toujours est-il qu’elle était très répandue et très populaire. De là l’usage de se prêter entre eux des sommes remboursables dans l’autre monde, de fixer les enfers comme lieu de règlement de leurs affaires commerciales[52], de brûler et d’enterrer avec les morts ce qui sert aux vivants[53]. On a même vu, dit Pomponius Méla, des parents se jeter volontairement dans le bûcher de leurs proches dans l’espoir d’aller vivre avec eux[54]. Les Celtes prétendent ne craindre ni les tremblements de terre ni les inondations : ils s’avancent tout armés au devant des flots[55]. C’est que la foi en une autre vie est éminemment propre à exalter le courage[56]  ; elle était sans doute aussi la cause de ces suicides d’un caractère religieux que l’on a signalés chez les Celtes[57]  ; elle peut de même, dans certains cas rendre compte des sacrifices humains, dont nous venons de parler.

Il ne semble pas, bien que les textes soient obscurs et contradictoires, que cette immortalité ait consisté en une seconde vie sur la terre dans un corps nouveau. Ce n’est pas la doctrine pythagoricienne, d’après laquelle l’âme des méchants revenait en ce monde habiter un autre corps, tandis que l’âme des justes menait dans les espaces aériens une vie purement spirituelle. Ce n’est pas non plus les demeures silencieuses de l’Erèbe, ni les profondeurs du pâle royaume de Dis que gagnent les âmes. Le même souffle anime leurs membres dans un autre monde, la mort est le milieu d’une longue vie[58]. La situation de cet autre monde[59] varie suivant la position géographique des divers peuples celtiques. Comme l’a fait remarquer A. Le Braz[60], les gens du continent le plaçaient volontiers dans les îles. Une tradition fixée par écrit au VIe siècle par Procope[61] rapporte que les habitants du pays situé en face de la Grande-Bretagne avaient pour charge de conduire les âmes des morts du continent dans l’île. Au milieu de la nuit, ils entendent frapper à leur porte, et une voix les appelle tout bas. Alors ils se rendent au rivage sans savoir quelle force les y entraîne. Ils y trouvent des barques qui semblent vides, mais qui sont tellement chargées des âmes des morts que leur bordage s’élève à peine au-dessus des flots. En moins d’une heure, ils sont arrivés au terme de leur voyage alors que d’ordinaire il leur faut une journée pour s’y rendre. Là, dans l’île des Bretons, ils ne voient personne, mais ils entendent une voix qui dénombre les passagers en les appelant chacun par leur nom.

Ce n’est que d’après la littérature épique de l’Irlande que l’on peut se faire une idée de l’Elysée rêvé par les Celtes, pays merveilleux que l’on atteignait en s’embarquant sur une barque de verre ; au-delà de la mer, on apercevait une grande tour transparente aux contours indécis ; dans les ouvertures des créneaux apparaissaient des formes qui ressemblaient à des hommes. Quiconque essayait d’aborder au pied de la tour était emporté par les flots de la mer. Au delà de la tour s’étendaient des plaines fertiles plantées d’arbres étranges. Quelques-uns avaient des branches d’argent auxquelles pendaient des pommes d’or. Quand on heurtait ces pommes les unes contre les autres, elles produisaient un son si harmonieux qu’on ne pouvait l’entendre sans oublier tous ses maux. Au pied des arbres coulaient des ruisseaux de vin et d’hydromel. La pluie qui rafraîchissait la terre était de bière ; les porcs qui paissaient dans la plaine renaissaient, une fois mangés, pour de nouveaux festins. Partout une agréable musique flattait l’oreille et ravissait l’âme par ses douces mélodies. C’était bien la vie que le Celte avait pu rêver ici-bas. Toujours jeune, toujours beau, couronné de fleurs, il passait ses jours dans de longs festins où la bière ne cessait de couler et où la viande de porc ne manquait pas. Jamais il ne s’élevait de contestations pour savoir à qui devait revenir le meilleur morceau. Les combats étaient au nombre des plaisirs du peuple des morts ; les guerriers étaient armés d’armes éclatantes ; ils brillaient de l’éclat de la jeunesse ; les batailles étaient plus acharnées et plus terribles que chez les vivants et des fleuves de sang coulaient dans la Grande Plaine. Ainsi le Celte retrouvait dans l’autre vie tout ce qu’il avait aimé sur la terre, la musique, la bonne chère et la guerre[62].

En résumé, parmi les croyances et les pratiques religieuses des Celtes, un grand nombre n’ont rien qui puisse attirer notre attention. La divination par le vol des oiseaux, par les entrailles des victimes, par les songes ; la croyance aux vertus magiques des plantes, l’usage des libations et des sacrifices sont bien connus dans l’antiquité ; on peut même se demander si certains auteurs latins ou grecs n’ont pas attribué aux Celtes ces formes de culte parce qu’ils les trouvaient chez eux, et sans être autrement documentés sur les usages rituels des peuples celtiques.

Nous devons attribuer plus d’autorité aux textes qui nous font connaître des pratiques tombées en désuétude à Rome ou en Grèce, comme les sacrifices humains. Quant à la croyance à la survivance des âmes, que les anciens ont signalée avec curiosité et intérêt, mais sans précision ni clarté, nous ne pouvons l’interpréter qu’en la rattachant à la tradition conservée dans l’ancienne littérature de l’Irlande.

 

 

 



[1] De Bello Gallico, VI, 16, 1.

[2] Livre V, ch. XLVI, 3

[3] Antiquités romaines, VII, 70.

[4] JUSTIN, l. XXIV, chap. IV, 3.

[5] CICÉRON, De Divinatione, I, 15, 26-27

[6] DION CASSIUS, LXII, 6

[7] JUSTIN, XXIV, 4, 3

[8] De Divinatione, I, 15, 26

[9] Voir S. REINACH, Revue celtique, t. XXI, p. 269-306.

[10] De Bello Gallico, V, 12

[11] PAUSANIAS, VII, 17, 10

[12] MOMMSEN, Chronica minora, t. III, p. 217, l. 18.

[13] J. LOTH, Les Mabinogion, t. I, p. 252-28t. Cf. RHYS, Celtic folklore, p. 388-555.

[14] JUSTIN, XXVI, 2 ; DIODORE, V, 31.

[15] JUSTIN, XLIII, 5.

[16] Dissertation, VIII, 8.

[17] Histoire naturelle, XVI, 95 ; XXIV, 62.

[18] PLINE, XXIV, 63, 1.

[19] De Bello Gallico, VII, 1 ; POMPONIUS MÉLA, III, 2.

[20] H. D'ARBOIS DE JUBAINVILLE, Cours de littérature celtique, t. I, p. 114.

[21] De Bello Gallico, I, 13.

[22] A. BERTRAND, La religion des Gaulois, p. 323-325, 328, 331.

[23] TITE-LIVE, l. XXIII, 24.

[24] POLYBE, II, 32

[25] STRABON, XII, 5, 2

[26] Bibliothèque, XXII, 12.

[27] Histoire, II, 32.

[28] Pharsale, III, 412. Cf. S. REINACH, Revue celtique, t. XIII, p. 191-192.

[29] De Bello Gallico, VI, 17

[30] Revue celtique, t. XI, p. 224.

[31] A. BERTRAND, La religion des Gaulois, p. 323.

[32] DIODORE, V, 27

[33] PLUTARQUE, César, 26

[34] Cf. JULLIAN, Revue des études anciennes, t. IV, p. 281.

[35] DION CASSIUS, LXII, 16

[36] TACITE, Annales, XIV, 30

[37] Poseidonios, chez ATHÉNÉE, IV, 36

[38] H. d'ARBOIS DE JUBAINVILLE, La civilisation des Celtes et celle de l'épopée homérique, p. 143, 255.

[39] STRABON, Géographie, III, 4, 16

[40] TITE-LIVE, XXIII, 24

[41] Pro Fonteio, 13 ; République, III, 15

[42] De Bello Gallico, VI, 16

[43] ATHÉNÉE, IV, 51 ; Cf. H. D'ARBOIS DE JUBAINVILLE, Cours de littérature celtique, t. III, p. 297.

[44] Histoire romaine, LXII, 7

[45] Histoires, XXVI, 2.

[46] Géographie, IV, 4, 5.

[47] Annales, XIV, 30

[48] Antiquités romaines, I, 38.

[49] Pharsale, I, 446

[50] Histoire naturelle, XXX, 4

[51] POMPONIUS MÉLA, III, 2

[52] VALÈRE MAXIME, II, 6, 10

[53] De Bello Gallico, VI, 19, 4

[54] Chorographia, III, 2.

[55] ARISTOTE, Éthique à Nicomaque, II, 7, 7 ; Éthique d'Eudème, III, I, 25.

[56] De Bello Gallico, VI, 14

[57] Nicolas de Damas, chez STOBÉE, VII, 40.

[58] LUCAIN, Pharsale, I, 449-458

[59] M. S. REINACH a démontré (Revue celtique, t. XXII, p. 447-457) que par les mots orbis alius, Lucain voulait désigner une autre région de la terre et non une autre planète ou un astre.

[60] La légende de la mort chez les Bretons armoricains, 2e édition, p. XII-XIII.

[61] De Bello gallico, IV, 20. A. LE BRAZ, La légende de la mort chez les Bretons armoricains, 2e éd., p, XII-XIII.

[62] Revue de l'histoire des religions, t. XIV, p. 53-66