INTRODUCTION – NOTES COMPLÉMENTAIRES.

 

 

[note 1] — Les variantes fournies par les textes de Diodore, Justin, Quinte-Curce, Arrien, Dexippe, ne permettent pas de préciser le titre et la compétence de Perdiccas, non plus que le rôle de Cratère. Elles se ramènent à deux traditions difficilement conciliables. D’après l’une, Perdiccas est έπιμελητής τής βασιλείας (Diodore, XVIII, 2) ; à lui est confiée ή τών όλων ήγεμοκράτρ (ibid., 3), et son successeur, Antipater, est aussi έπιμελητής αύτοκράτωρ (ibid., 39). Mais d’autre part, d’après Arrien (Diad., 3 ap. Phot.) et Dexippe (FHG., III, p. 668), Perdiccas succède à Héphæstion comme χιλίαρχος, titre qui passe ensuite à Séleucos, tandis que Cratère a la κηδεμονία ou προστασία τής βασιλείας, du royaume entier, et non pas seulement de la Macédoine où il avait été laissé comme régent par Alexandre.

La χιλιαρχία ainsi entendue n’a que le nom de commun avec le grade de chiliarque ou commandant de mille hommes — d’infanterie ou de cavalerie ou de la garde (cf. C. G. BRANDIS, art. Chiliarchos, in P. W. R.-E., III, col. 2275-6) — dans les armées macédoniennes. C’est une création d’Alexandre, imitée des Perses (Diodore, XVII, 18. Cf. Eschyle, Pers., 301 : χιλίαρχος = hazahrapati) et assimilable à la préfecture du prétoire dans l’empire romain. Cratère était celui des généraux en qui Alexandre avait le plus de confiance et qu’il traitait presque en égal (Arrien, VII, 12, 3). Perdiccas, présidant à la distribution des satrapies en l’absence de Cratère et soi-disant dépositaire du fameux anneau ou sceau d’Alexandre, a exercé en fait la suprématie ; mais Cratère lui était supérieur en droit. Une preuve que le χιλίαρχος, même au sens perse du mot, était un subordonné du régent, c’est que Cassandre fut chiliarque sous Antipater, comme second (Dion Cassius, XVIII, 39. 18).

Une découverte récente ajoute aux deux sens — très différents —attribués jusqu’ici aux mots χιλιαρχία, χιλίαρχος, χιλίάρχης, une troisième acception, qui complique encore le problème (W. H. BUCKLER and D. M. ROBINSON, Greek inscriptions from Sardes, I. American Journal of Archæol., XVI [1912], pp. 11-82. VIII. The chiliarchies, pp. 65-69). L’inscription nous apprend, entre autres choses, que, vers 300/1 a. Chr. (?), la satrapie de Lydie était divisée en cinq ou six districts appelés χιλίαρχίαι et administrés par des chiliarques à compétence militaire et fiscale. Les impôts étaient perçus dans la chiliarchie par un collecteur civil, over whom the chiliarch’s authority was probably one of supervision, net of direct official control. Ceci pourrait bien être encore une survivance de l’époque perse. Xénophon, parlant de l’organisation de l’armée en Perse, mentionne des χιλίαρχοι, qu’il intercale dans la hiérarchie entre les φρούραρχοι et les σατράπαι (Oecon., 4, 7). Or, il a dit, quelques ligues plus haut, que chaque chef de corps nourrit son personnel : ce qui fait de lui un intendant en rapports avec le fisc.

 

[note 2] — II est possible que Apama, femme de Séleucos Nicator, ait hellénisé son nom et qu’il faille la reconnaître dans l’Antiochis mère d’Antiochos Ier et éponyme d’Antioche sur le Méandre d’après Étienne de Byzance (s. v. Άντιόχειά). Telle, sa petite fille Apama, fille d’Antiochos Ier Soter, épouse de Matas de Cyrène, que Justin (XXVI, 3, 3) appelle Arsinoé. Mais ces identifications sont des hypothèses aussi laborieuses qu’inutiles, ou utiles seulement pour masquer les confusions commises par les auteurs dont on rapproche ainsi les témoignages. Ces confusions ne sont pas rares, tant s’en faut : on les rencontre à chaque pas pour les Laodices. Ici, Étienne de Byzance est seul à prétendre que l’éponyme d’Antioche en Carie, qui pouvait être aussi bien et mieux l’œkiste Antiochos Ier lui-même, fut sa mère Antiochis. Les auteurs ne s’accordent pas non plus sur la généalogie d’Apama. Strabon (XII, p. 578), qui la confond probablement avec une autre Apama — ou plutôt Artacama — mariée, à Suse aussi, avec Ptolémée, la dit fille du Perse Artabaze ; Arrien (VII, 4, 6) appelle son père le Bactrien Spitamène. Ceux qui ne veulent pas que Tite-Live (XXXVIII, 13 5), ait commis une inadvertance grossière en faisant d’Apama la sœur de Séleucos, en tirent argument pour soutenir que les reines Séleucides étaient officiellement épouses-sœurs comme chez les Lagides (G. RADET, in Rev. de Philol., XVII [1893], pp. 56-62), — doctrine qui sera examinée ci-après.

 

[note 3] Il y a là un problème que j’ai discuté dans l’Histoire des Lagides (I, p. 58, 1) et que je me contente de signaler en passant, car il n’intéresse qu’indirectement les Séleucides. Il s’agit de savoir si c’est bien ce Nicocréon que Ptolémée mit à mort plus tard en 311/0, et non pas, comme l’affirment Diodore (XX, 21) et Polyen (VIII, 48), Nicoclès, roi de Paphos.

 

[note 4] — Le mot ère (latin aera) est une expression relativement moderne, usitée seulement depuis le VIe siècle de notre ère. Les Grecs n’ont pas de terme pour définir un comput d’années partant d’un point fixe, sauf peut-être qui signifie plutôt point d’arrêt que point de départ. Au surplus, une ère est toujours une construction artificielle, qui s’établit par des calculs rétrospectifs, et aucune n’est devenue d’un usage général dans le monde antique. L’Ère des Séleucides, appelée aussi Ère des Syro-macédoniens, ou des Chaldéens, des Assyriens, Ère des Hellènes ou d’Alexandre, a été employée tout d’abord — autant dire créée — par les astronomes et chronographes babyloniens (dès 23 Sel. = 289/8 a. C.) ; ensuite et surtout pour la datation des monnaies, en Phénicie, à partir de la fin du règne d’Antiochos III ; chez les Parthes, en concurrence avec l’Ère des Arsacides (point de départ, 65 Sel. = I Arsac. = 248/7 a. C.). C’est aussi celle dont se servent les historiens juifs, les auteurs des livres des Macchabées et Josèphe.

Il est généralement admis que l’événement commémoré par la date initiale est le retour de Séleucos 1 à Babylone. Mais ce fait, peu important en lui-même, n’aurait pas l’ait époque s’il n’avait coïncidé à peu près avec la dissolution définitive de l’empire d’Alexandre. Le vrai nom de l’Ère des Séleucides est celui qu’on lui donne parfois, άπό τής Άλεξάνδρου τελευτής, entendant par là non pas la mort d’Alexandre le Grand, mais celle de son dernier rejeton, Alexandre IV, mis à mort en 311 a. C. par Cassandre. La disparition de cette royauté nominale, mais symbolique, a consommé en théorie la séparation, déjà établie en fait, des morceaux de l’empire d’Alexandre. A cette date, Séleucos devint roi pour les Orientaux, comme Ptolémée pour les Égyptiens, et il y eut ainsi une Ère des Lagides (usitée à Cypre) commençant en l’an 311/0 a. C. Elle différait si peu de l’Ère des Séleucides que l’on peut attribuer an désir de les confondre les variantes qui out rapproché les deux computs, en retardant jusqu’en 311, et même à l’automne 311, le point de départ de l’Ère Séleucide.

Mais ces variantes, si incommodes pour la chronologie historique, tiennent tout d’abord à la diversité des calendriers. Une ère doit prendre son point de départ là où les calendriers préexistants placent le commencement de l’année, et non pas à la date précise, ignorée ici, du fait — soit la bataille de Gaza, soit la rentrée de Séleucos à Babylone — dont le souvenir est attaché à sa naissance. On sait de reste que, avant la réforme de Jules César, aucun calendrier n’avait un commencement correspondant au 1er janvier, et que tous — sauf en Égypte — étaient lunisolaires, c’est-à-dire comportant, pour suivre à la fois la marche de la lune et celle du soleil, des intercalations. On ajoutait de temps à autre un treizième mois aux douze qui constituaient l’année lunaire de 354 j., de façon à obtenir une moyenne de 365 ¼ j., durée de l’année solaire tropique. Les années de notre comput julien (Ère chrétienne) sont donc toujours et nécessairement à cheval sur deux années de n’importe quel comput gréco-oriental ; et, dans les calendriers lunisolaires, le début de l’année se déplace en moyenne tous les deux ans, et d’une quantité variable, par rapport à notre calendrier solaire. Enfin, outre les oscillations causées par les diverses méthodes et les erreurs d’intercalation, qui n’étaient pas toutes involontaires[1], ces calendriers n’avaient pas tous le même point de départ théorique. C’était, pour les uns, l’équinoxe de printemps ou d’automne ; pour les autres, le solstice d’été ou d’hiver ; ou, plus précisément, la néoménie la plus rapprochée soit de l’équinoxe, soit du solstice. Autant de difficultés pour convertir en dates juliennes les dates données d’après un autre comput, même données en double par synchronisme entre cieux computs différents.

Ceci posé, on comprend que l’Ère des Séleucides ait eu des points de départ différents suivant les habitudes des peuples qui l’ont employée. Ceux qui l’ont créée, les astronomes babyloniens, n’avaient fait d’abord que suivre l’usage monarchique, qui était, en Orient comme en Égypte, de dater par années régnales du souverain régnant. L’innovation a consisté à continuer l’addition des années, sans reprendre un nouveau point de départ, à l’avènement du nouveau roi. Le motif a été, sans nul cloute, comme je l’ai dit plus haut, un concours de circonstances qui ont rendu mémorable l’année considérée comme première année régnale de Séleucos Nicator. La plus ancienne date constatée dans leur comput appartient encore au règne de Séleucos Ier (an 23 de Siluku et Antiuksu) : le système nouveau apparaît à l’an 32 (Antiuksu et Siluku associés, en 280/79 a. C.).

L’année babylonienne commençant à l’équinoxe de printemps (c’est-à-dire à la N. L. la plus rapprochée), le nouveau comput est parti du jour initial (1er Nisan), et les documents cunéiformes publiés par J. N. STRASSMAIER[2] démontrent qu’il s’agit du 1er Nisan 311 avant notre ère. Quand, plus tard, les Helléno-Macédoniens orientaux ou Syro-macédoniens et la cour d’Antioche ont adopté cette Ère, ils l’ont accommodée, eux aussi, à leur calendrier macédonien en même temps qu’à une date probablement plus exacte de la bataille de Gara et du retour de Séleucos : c’est-à-dire, ils en ont reporté le point initial aux environs de l’équinoxe d’automne, au 1er Δίος, que l’on estime correspondre, à l’époque, au 1er octobre 342 a. C. C’est là l’ère vulgaire, d’usage courant, dite des Séleucides, ou Ère du Seigneur, l’Adon Melakim de Tyr. Ce comput est donc en avance de six mois sur le comput babylonien. Quand il s’agit de convertir en années juliennes des dates fournies par l’un ou par l’antre sans indications de mois, l’écart est peu sensible entre les deux. Soit, par exemple, l’an 65 Sel., correspondant à l’an 1 de l’Ère des Arsacides. Il équivaut à 248/7 a. C. dans le comput vulgaire, 247/6 dans le comput chaldéen. L’an 247 a. C. appartenant à l’an 65 Sel. pour trois-quarts (de janvier à octobre) selon le premier comput, et pour trois-quarts également (d’avril à décembre) selon le second, reste la date probable d’un fait ainsi numéroté[3].

Ce ne sont pas malheureusement les seules variantes que comporte l’Ère des Séleucides. La question devient délicate en ce qui concerne les historiens juifs, à qui nous devons la plupart des dates pour le règne d’Antiochos Épiphane et de ses successeurs, dates données d’après l’ère des Hellènes. Il y a des divergences entre le Ier et le IIe livre des Macchabées, divergences imputables soit à une différence de comput, soit à une estimation différente de la date d’un même fait. Les Juifs ont eu un calendrier religieux, commençant au 1er Nisan (équinoxe de printemps), et un calendrier civil, commençant au 1er Tishri (équinoxe d’automne). Duquel se sont, servis les susdits auteurs ou tels d’entre eux ? Il parait avéré que les chroniqueurs juifs et Josèphe ont tablé sur leur calendrier religieux, d’origine chaldéenne, et que leurs années partent du let Nisan. Mais est-ce du 1er Nisan 312 ou 311 avant notre ère ? Problème ardu, que E. SCHÜRER résout en se confirmant à l’opinion courante : à savoir, que les sources juives emploient uniformément l’Ère séleucide palestinienne, partant du printemps 312 a. C. Celle-ci avancerait donc de six mois sur l’ère Séleucide syro-macédonienne et d’un an entier sur l’ère Séleucide babylonienne. Encore reste-t-il un doute. Il se peut que l’ère babylonienne datant du printemps 311 soit celle qu’emploie l’auteur du livre II des Macchabées.

Pour augmenter la confusion, il a existé une ère Séleucide particulière, dont l’astronome Ptolémée s’est servi pour rattacher des observations concernant lys planètes à l’Ère de Nabonassar (début au printemps 747 a. C.) et qu’il appelle pour cette raison κατά Χαλδαους. Seulement, au lieu de partir du printemps 311 a. C., à la mode chaldéenne, cette ère a pour point de départ l’automne 311, à la mode syro-macédonienne, de sorte qu’elle retarde de six mois sur l’ère Séleucide chaldéenne, dont elle usurpe le nom, et d’un an entier sur l’ère Séleucide syro-macédonienne. Cette concordance elle-même n’est pas fixe, car l’Ère de Nabonassar et l’Ère κατά Χαλδαους emploient l’année solaire égyptienne ou année vague de 365 j. Les historiens n’ont pas usé de celle ère astronomique, probablement née à l’Observatoire du Musée d’Alexandrie[4] ; mais il n’est pas sûr qu’elle n’ait pas été employée sur les monnaies parthes, bactriennes et indo-scythiques.

Des difficultés analogues se rencontrent, sous d’autres formes, dans les datations empruntées à Polybe, à Diodore, à Tite-Live, aux chronographes comme Porphyre et Eusèbe. Les dates sont rares dans Polybe et rarement exprimées en chiffres comme celle qui marque le début de sou ouvrage (Ol. 120, I = 263/4 a. C.). Dans Diodore et dans Tite-Live, elles se déduisent des noms des consuls romains, mis en regard (dans Diodore) des années olympiques. Mais on sait quels écarts se produisent dans les diverses rédactions des Fastes romains. Ni les Fastes capitolins, ni ceux élaborés par Varron n’ont fait loi pour tout le monde. Ils étaient nécessairement inexacts dans n’importe quelle rédaction, attendu qu’ils ne comptent que des années entières, sans tenir compte des déplacements de l’année civile ou consulaire ni des interrègnes. Les intercalations pontificales avaient mis, par surcroît, le calendrier romain en un désarroi qui rendit impérieusement nécessaire la réforme de Jules César. Diodore multiplie les synchronismes par années olympiques, archontats athéniens, consulats romains, autant d’unités qui — à supposer même les calendriers ordonnés de part et d’autre — ne se correspondent que dans une partie de leur durée. Sa chronologie est par là même des plus embrouillées qui soient, un inépuisable sujet de dissertations pour nos érudits[5]. Les chronographes de profession, comme Porphyre et. Eusèbe, rapportent généralement les faits principaux à dos Olympiades et procèdent par addition des années de règne, dans lesquelles ils ne tiennent pas compte des fractions, adjugées soit au prédécesseur, soit au successeur. Il va sans dire que leurs calculs et adaptations n’inspirent qu’une médiocre confiance et se trouvent trop souvent en contradiction avec des données venues d’ailleurs. Quoique travaillant d’après Porphyre, Eusèbe n’est pas toujours d’accord avec lui[6]. Du reste, l’état des mss. autorise à tout propos des doutes sur l’exactitude de chiffres qui ont passé par les mains de tant de copistes.

Conclusion : l’historien moderne, toutes les fois qu’il se trouve en présence de dates divergentes pour le même événement, est en droit de déduire la date probable de l’enchaînement des faits qui lui paraît le plus vraisemblable, en se gardant de la donner comme assurée.

 

 

 


[1] On a vu quel était le désarroi du calendrier romain en l’an 190 a. C. J’ai exposé ailleurs (Hist. des Lagides, IV, pp. 277-296), plus complètement que je ne le veux faire ici, les questions relatives à la marche des calendriers lunisolaires et noté l’incroyable désordre où était tombé le calendrier macédonien au IIIe siècle a. C., désordre révélé par les synchronismes égyptiens. On y rencontre des écarts — avance ou retard — de six mois et plus sur la marche du Soleil. Le calendrier égyptien, estimant l’année solaire à 365 j. (annus vagus), avançait régulièrement d’un jour tous les quatre ans, et par conséquent, d’une année durant les 1460 années tropiques (1461 années calendaires) de la période Sothiaque. Sur la marche du calendrier babylonien, voyez ED. MAHLER, Der Schaltcyclus der Babylonier (Z. f. Assyriol., IX [1894], pp. 42-61).

[2] Textes dans la Zeitschr. f. Assyriologie, VI [1891], pp. 229-244 : traduction dans VII [1892], pp. 226-234. Le P. EPPING (Astronomisches aus Babylon, Freib. i. Br., 1889) avait tiré de la discussion d’observations astronomiques du IIe siècle a. C. la conclusion que 189 Sel. = 122/1 a. C. (du 25 mars 122 au 12 avril 121), ce qui place 1 Sel. en 311 a. C. L’usage chaldéen était, en effet, de compter comme première année régnale celle dont la date initiale (1er Nisan) suivait l’avènement du roi. L’année de son avènement réel, c’est-à-dire, de la mort de son prédécesseur, était imputée à celui-ci, du 1er Nisan au jour du décès. Du jour du décès au 1er Nisan suivant, la dite année était appelée l’année du commencement du règne du successeur, mais ne s’ajoutait pas à la somme de ses années régnales.

[3] Étant donné une date séleucide à convertir en années juliennes, il faut soustraire le chiffre donné de 313, s’il est du comput vulgaire, et de 312, s’il est du comput chaldéen.

[4] Elle est identique, comme point de départ, à l’ère des Lagides, signalée plus haut, c’est sans doute par une sorte de patriotisme jaloux que les astronomes alexandrins ont créé une concurrence aux ères instituées par leurs confrères babyloniens.

[5] Il suffit de citer AD. SCHMIDT, Handbuch der griechischen Chronologie, éd. Fr. Rühl, Jena, 1888, les traités de Chronologie romaine de Th. Mommsen, Holzapfel, Matzat, Soltau, etc., et le volumineux ouvrage en cours de publication de G. COSTA, I Fasti consolari Romani, I, 1-2, Milano, 1910.

[6] Voyez pour la période concernant les Séleucides, de Ol. 117, 1 à Ol. 171, 4 (312/1-93/2 a. C.) le tableau comparatif dressé par E. SCHÜRER (I3, p. 168).