HISTOIRE DE CHARLES IX

LIVRE PREMIER. — AVANT LA SAINT-BARTHÉLEMY

 

CHAPITRE XI. — CATHERINE DE MÉDICIS INCLINE AUX PARTIS VIOLENTS ; DISGRÂCE DE L'HOPITAL ; RUPTURE DE LA PAIX.

 

 

La petite paix dura cinq mois, et ces cinq mois ne furent pas exempts de troubles et d'hostilités.

La première occupation fut la négociation relative au départ du prince Casimir : on en chargea Castelnau, qui revenait de remercier le duc d'Albe de sa coopération à la dernière guerre civile. Les reîtres stationnaient vers Auxerre ; on les disait disposés à s'acheminer vers la frontière et à se retirer en Allemagne, mais à condition de toucher auparavant l'argent qui leur était dû. On leur devait trois mois, plus le mois de retour, et en outre chaque mois commencé devait être soldé intégralement ; il eût fallu éviter l'accomplissement de cette condition onéreuse, acceptée par le prince de Condé et passée ainsi au compte du gouvernement ; mais on ne pouvait payer immédiatement, il y avait même à craindre que, par l'époque reculée du payement, on ne laissât commencer le sixième mois. Castelnau voulut escamoter le mois commencé, car nécessité fait loi, et d'ailleurs il avait des ordres. Il offrit donc au prince Casimir un don personnel de 15.000 écus, mais celui-ci ne consentit à rien de ce qui pouvait léser ses troupes. Notre négociateur se vit dans l'obligation de consulter la cour. La réponse portait qu'il ne fallait songer à payer les cinquième et sixième mois, qu'on accordait le don au prince, que l'on enverrait 300.000 écus prochainement, et qu'il fallait absolument prendre terme pour compter le reste aux foires de Francfort. Lorsque Castelnau communiqua cette réponse ; les reîtres furent très-mécontents et parlèrent de revenir sur leurs pas. Alors les princes de Guise conseillèrent de ne pas tolérer une telle bravade, de s'y opposer par les armes et de faire avancer contre Casimir soit les troupes royales, soit les auxiliaires du duc Jean Guillaume. Singulier arrangement qui montre où peut mener le défaut d'ordre dans les finances, car on proposait ainsi de remplacer les écus par des horions, et les deux princes allemands étant beaux-frères, l'un, il est vrai, de la confession d'Augsbourg, et l'autre calviniste, pouvaient s'entendre afin de guerroyer ainsi pour la forme et prolonger de la sorte le temps pendant lequel ils serviraient la France. Heureusement, en rapportant à Castelnau les avis divers émis dans le conseil royal, on le laissait. libre d'agir par la douceur, en menaçant toutefois au besoin d'une intervention armée pour faire évacuer aux troupes étrangères le territoire français. Il lui fallut en effet employer cette menace. La colère des reîtres et des lansquenets devint telle à ce mot, qu'ils mirent une compagnie autour du logis de l'ambassadeur français. Celui-ci, sans s'émouvoir, fit demander s'il était prisonnier et si le droit des gens était violé en sa personne. On lui adressa le colonel Schomberg pour lui assurer que c'était en vue de pourvoir à sa sécurité : ce colonel lui demanda en même temps de faire fournir des vivres aux troupes allemandes ; Castelnau répondit que la population se montrait fatiguée de leur séjour prolongé et qu'il manquait de pouvoirs pour suffire à leur nourriture. Enfin, le soir même de cette rude journée, il eut une longue conversation avec le prince Casimir et transigea pour une seule montre en représentation des cinquième et sixième mois, le tout devant être payé deux mois après à Francfort.

Les Allemands partis, l'édit de Longjumeau fut mal observé des deux côtés. Le prince de Condé et l'amiral, agités par la défiance, se tenaient sur la réserve, et négociaient encore à l'étranger. D'anciens soldats protestants, sans doute encouragés par eux, couraient encore la campagne par petites troupes, principalement près du château de Saint-Valery, dont ils réussirent à s'emparer. Les places ne rentraient pas vite dans les mains des royalistes ; mécontent à son tour, le roi ne licencia ni ses Suisses, ni ses Italiens. Ce fut à cette époque, sans doute afin de pouvoir exposer les affaires avec plus d'intimité, qu'il commença à composer son conseil royal plutôt de personnes à sa dévotion que des personnages indiqués par leur rang, et dès lors on dit le cabinet autant que le conseil.

Le chancelier Michel de l'Hôpital était l'un des membres de ce cabinet, mais son rôle touchait à sa fin, et il est temps de retracer avec quelque détail son office de législateur. Outre les déclaration et édit mentionnés ci-dessus[1], il fut l'instigateur des mesures suivantes :

1° Déclaration contre le luxe des habits et de la table, confirmative des édits précédents. Nous sommes aujourd'hui d'avis que de semblables restrictions n'ont qu'une portée très-faible ; mais c'était le goût du temps, et l'Hôpital n'y pouvait échapper.

2° Déclaration du 20 avril 1565 portant que les pensions ou les gages des fonctionnaires et serviteurs de l'État seront dorénavant payés uniquement sur des états approuvés par le roi : cette mesure avait évidemment pour but d'éviter des abus et de faire cesser la dilapidation des deniers publics. Une autre déclaration, datée du 8 juin suivant, prend ses précautions contre les receveurs des finances, en les obligeant à verser leurs recettes aux jours fixés, sous peine du quadruple.

3° Déclaration[2] intervenant au profit des cultivateurs et réduisant à prix d'argent et au denier douze les rentes constituées en blé. Par cette décision, on rétablissait l'écart entre le prix du fermage et la valeur du blé, quand cette dernière montait beaucoup : le denier douze était alors le taux légal de la rente, et au delà elle se trouvait illicitement et usurairement constituée et perçue[3].

D'autres déclarations, relatives à la tranquillité du royaume, prescrivirent de ne faire aucune assemblée dans les villes sans y appeler un conseiller au parlement, le sénéchal ou un autre officier ; réitérèrent la défense de porter des armes à feu et de jurer le nom de Dieu ; confirmèrent l'inaliénabilité du domaine de la couronne. Un édit ordonna de donner à cens et à rente les terres vagues dépendant du domaine du roi ; c'était à la fois peupler les lieux déserts et se créer une augmentation de revenu.

Postérieurement à l'ordonnance de Moulins, dont nous avons parlé en détail, nous rencontrons, dans l'œuvre du chancelier de l'Hôpital, plusieurs mesures concernant les comptables, ce qui démontre l'état de désordre de notre administration financière. Des lettres patentes défendent de rien acheter appartenant à ces fonctionnaires, avant la fin de l'année qui suit l'expiration de leur charge. Un édit crée deux nouveaux officiers pour l'examen des dépenses faites en vue de la réparation de nos places fortes. Un dernier édit rendu à Saint-Maur, en mai 1567, cherche à remédier aux malversations, à ne plus les laisser impunies, et prescrit de procéder contre les comptables, jusqu'au jugement de torture exclusivement, par la chambre des comptes seule, et, lorsqu'on en vient à la torture, par cette même chambre, aidée des avocats et des procureurs généraux, tant du parlement que de ladite chambre des comptes ; en outre, le jugement devra être rendu par cette chambre, à laquelle s'adjoindront un président et cinq ou six conseillers de parlement.

Nous terminerons en citant :

L'édit des mères. Il s'agit dans cet édit de l'ordre de succession pour les familles nobles, dans le cas où le mari et les enfants succombent les premiers, et où la mère demeure seule sur cette terre. Un ancien usage, alors en vigueur dans la Guyenne, le Languedoc, la Provence et le Dauphiné, donnait à cette mère l'héritage de tout, même du nom et des armes qu'elle pouvait, en se remariant, porter dans une nouvelle famille. De là de graves inconvénients et un chagrin réel pour l'aïeul des enfants décédés, s'il existait encore. L'édit dont nous parlons, signé et daté en mai 1567, enlevait à la veuve cette largesse de l'ancienne loi et la reconnaissait apte à succéder uniquement aux meubles et aux acquêts, toutefois en lui accordant viagèrement l'usufruit de la moitié des biens appartenant à ses enfants avant leur décès.

Ce ne sont pas évidemment ces diverses mesures, empreintes d'un grand esprit de justice et de prévoyance, qui discréditèrent le chancelier. Mais il avait des ennemis, et déjà on l'accusait. On avait soulevé contre lui le fantôme d'un détournement de 50.000 livres, parce que ce payement par le trésorier de l'épargne était irrégulier, mais le roi avait autorisé ce don au chancelier[4]. Cette fois l'Hôpital conserva son poste. Bientôt le monarque fut seul à le défendre et à vouloir son maintien. Lorsque les chefs protestants, après s'être tenus éloignés de la cour et sur leurs gardes, lorsque Condé eut répondu avec un ton de menace au roi qui lui rappelait qu'il devait payer une certaine somme au prince Casimir, lorsque surtout le prince de Condé et l'amiral eurent trouvé moyen d'échapper à la surveillance exercée contre eux, de gagner la Rochelle avec leurs familles et d'en faire leur place d'armes[5], un cri d'indignation partit du milieu catholique, et l'on prétendit que les délibérations secrètes du conseil royal avaient été communiquées aux réformés. Cette communication devait provenir du chancelier, d'autant plus qu'il était le principal auteur de la récente paix, au sujet de laquelle il avait publié un petit écrit[6] ; ainsi s'exprimait le cri public. L'Hôpital jouait-il véritablement un double rôle ? il en a été violemment soupçonné, mais on manque jusqu'à ce jour de preuves irrécusables, et Davila fait cette déclaration formelle : Il n'y avait rien d'essentiel qui pût le faire priver de sa charge. Pourtant l'inculpé se défend mollement, en homme modéré ; dans les temps de troubles et de passions, les hommes de cette trempe ont toujours tort. Ecoutez-le plutôt : La fortune a éprouvé ma vieillesse et m'a dépouillé d'une charge éminente : je n'ose dire que cette mesure soit injuste et frappe un homme exempt de tout reproche, mais à coup sûr elle a éloigné un fidèle gardien des lois, un sincère ami du trône, un citoyen dévoué au bien-être de sa patrie, intéressé au maintien de la concorde et de la paix... Dieu m'a laissé plus de biens que la violence de mes détracteurs ne m'en a fait perdre. Pour une si petite privation, j'ai devant moi la vie éternelle, et les promesses de Dieu ne sont pas mensongères ; rien ne me troublera tant que je suivrai les traces de Jésus-Christ sur la route pleine de fatigues et d'écueils qui conduit au ciel. L'espoir d'une vie meilleure me délasse et me fortifie[7]. Ces paroles sont dignes du grand esprit qui les a écrites ; la plainte y point à peine, tandis que les motifs de consolation abondent ; aucune insinuation contre la famille royale ne se fait jour ; c'est plus tard seulement, après la Saint-Barthélemy, que notre homme d'État fera l'éloge[8] de Louis XII comme une critique indirecte du roi Charles IX. Il avait même un peu antérieurement, dans une pièce de vers sur les déboires de la faveur, envoyée à son ami Guy du Faur, prêché à ce dernier monarque l'énergie et le courage nécessaires à son rôle royal : Rien ne sera solide et durable, dépeignait-il, tant que le monde dépendra comme aujourd'hui du caprice d'un roi. Le nôtre n'est pas né méchant, sa mère aime la France et chérit son fils ; mais on dédaigne l'âge de l'un et le sexe de l'autre ; tous les grands cherchent à accaparer le pouvoir ; ils ne reculent ni devant l'infamie, ni devant l'assassinat ; et moi, malheureux, sans moyens d'action dans ces luttes, je suis forcé de comprimer les élans de mon cœur et de mes malédictions ; ma puissance reste enchaînée dans les mains de quelques audacieux. — Ô toi, roi Charles, reprends courage. Tu as à ta disposition des armes et des soldats : avec eux tu pourras reconquérir la puissance arrachée jadis à tes jeunes mains ; sauve la patrie des fléaux qui l'accablent, des tyrans qui la perdent fais tomber le glaive qui menace d'égorger tous les hommes de bien, et la France, heureuse et fière de ne servir qu'un seul maître, aura recouvré sa liberté. Ce passage dénote un vrai royaliste, comme une précédente citation indique une croyance marquée en une vie future.

Toujours est-il que, soit forcé, soit de sa propre volonté — on sait ce que veut dire en pareil cas une démission volontaire —, Michel de l'Hôpital se retira dans sa terre de Vignay, près d'Etampes ; les sceaux furent donnés à Jean de Morvilliers, homme d'expérience et certainement fidèle au catholicisme, en sa qualité d'ecclésiastique (7 octobre 1568)[9], lequel, comme l'Hôpital, avait eu les Guises pour premiers protecteurs[10].

On a prétendu que l'Hôpital fut destitué pour son refus de faire enregistrer une bulle du pape accordant 570.000 écus de prélèvement sur les biens du clergé, à condition d'employer cette somme contre les hérétiques ; il est certain que cette bulle, arrivant après la paix conclue, se trouvait contraire à l'édit de pacification.

Il est probable que l'ensemble de la situation, plus que ce fait isolé, a produit la retraite de Michel de l'Hôpital. Et, en effet, le parti catholique reprenait le dessus, il s'organisait, et, se sentant en majorité notable, voulait dominer et diriger les affaires. Des écrivains modernes appellent cette tendance la réaction catholique, quand nul en 1568, même chez les protestants, ne songeait au sens que nous donnons aujourd'hui à ce mot ; et d'ailleurs, lorsque la politique tournait en faveur des réformés, il y aurait donc eu une réaction protestante. Mais l'Hôpital était l'homme du milieu, il paraissait indifférent par cela même, blâmait sans doute, malgré plus d'une concession — qui n'en fait dans les cours ! —, la politique d'oscillation et les moyens peu délicats employés par Catherine de Médicis, et devenait ainsi impossible quand la famille royale et son conseil se lançaient dans une voie nouvelle ; un changement de personne convenait. mieux, dans des conditions semblables, pour couvrir la prérogative souveraine.

En effet, le conseil royal s'apprêtait à donner la mesure de ses hésitations. Un des premiers actes de Morvilliers fut un édit confirmant les précédents articles de paix et assurant la liberté de conscience aux réformés qui demeureraient paisibles et s'abstiendraient de prendre les armes. C'était une distinction ; peu de jours après elle ne parut pas suffisante. Alors parut un nouvel édit — il eût certes mieux valu ne pas publier le premier — qui disait l'inverse et donnait raison aux catholiques. Ces derniers assuraient que la clémence du roi ne gagnait aucun réformé, et que la fidélité envers le pouvoir ne s'accusait guère par la retraite d'un grand nombre d'entre eux dans la Rochelle, où ils venaient de rejoindre leurs chefs. Ce dernier édit déclare que les mesures de tolérance envers la nouvelle religion ont été arrachées à la reine mère, qui n'était pas alors la plus forte — quel aveu de faiblesse ! —, et contre son opinion, qui a toujours été chrétienne ; il rappelle les révoltes à main armée et les injures de toute espèce adressées au trône et à la religion catholique ; finalement, il défend de professer une autre religion que cette dernière, et prescrit aux ministres protestants de vider le royaume sous quinze jours, à peine de confiscation de corps et de biens. En même temps, il comporte l'adoucissement de pardonner tous les faits et actes perpétrés en France en matière de religion et au sujet des troubles qu'elle avait occasionnés.

Ce revirement soudain dans la politique, quoique justifié par une délibération du conseil royal, dont il faisait partie, fut assurément un des premiers chagrins que sa charge coûta au nouveau chancelier.

Une pareille déclaration fut favorablement envisagée par les catholiques, qui se décidèrent à une guerre implacable contre les huguenots ; de leur côté, ceux-ci dans la Rochelle, où la reine de Navarre et son fils venaient aussi de se jeter, juraient de défendre leur religion jusqu'à la mort, et leurs chefs promettaient de ne conclure la paix que du consentement général des capitaines.

Ainsi une troisième fois, sous le règne qui nous occupe, on courait aux armes sinon avec une grande gaieté, du moins avec résolution, et cela des deux côtés.

Pouvait-il en être autrement quand, aussitôt la pacification de Longjumeau, chaque parti reconnut une de ces deux vérités :

1° Les catholiques possédaient un plan pour mieux obtenir, coûte que coûte peut-être, mais qui devait réussir s'ils s'entendaient et profitaient des forces dont dispose une majorité : la reine mère surtout puisait dans l'ensemble de ses renseignements une conviction profonde à ce sujet, et c'est en cela qu'elle inclinait vers l'emploi des moyens violents qui n'eussent pu convenir au caractère du précédent chancelier et ne s'adaptaient guère plus aux habitudes de Morvilliers.

2° Les protestants avaient commis une faute en acceptant le traité. Blaise de Montluc, qui ne leur est pas favorable, reconnaît combien à ce moment ils avaient la part belle : Monsieur le prince et Monsieur l'amiral, dit-il, firent en ceste paix un pas de clerc, car ils avoient l'advantage des jeuz, et croy qu'ils eussent emporté Chartres. Ceux qui moyennèrent lors la paix, firent un beau service au roy et à la France. Et ce traité avait été consenti par eux très-brusquement ; nous possédons à ce sujet un passage formel. Après l'édit de pacification de Longjumeau, raconte Jehan Mallet dans ses Mémoires, le cardinal de Châtillon se réfugia en Angleterre, lequel fut si pressé de partir du château de Bresle, près de Beauvais, qu'il y laissa beaucoup de riches tapisseries, quelques armes, et toute sa bibliothèque remplie de toutes sortes de beaux et bons livres et d'autres méchans, qu'il fit renfermer dans une cache faite au-dessus des voûtes de l'Église ; et sans y penser et prévoir ce qui en pourrait arriver, il y fit enfermer un petit coffre plein de missives de plusieurs grands personnages, remplies de plusieurs affaires d'État importantes, le rôle de ceux qu'il faisait contribuer aux frais de la guerre ; ce qu'ayant été depuis découvert par ceux qui avaient fait la cache, ayant été ouverte par le commandement de l'économe de l'évêché de Beauvais, que le roi avait donné audit seigneur cardinal de Bourbon, fut fait un recueil desdites lettres et papiers, lesquels avec tous les livres furent portés à Paris, par le commandement du roi ; lequel ayant voulu voir lesdits papiers, rôles et lettres, pour l'importance, les fit brûler en sa présence, commanda et fit jurer à ceux qui les avaient portés de n'en rien révéler à qui que ce fût. Je le sais, parce que j'en étais l'un.

 

 

 



[1] Chapitre VII.

[2] Nov. 1565, rendue à Tours.

[3] Reportez-vous au § 4 du chap. V de notre livre III, chapitre intitulé les Finances.

[4] Charles IX avait déjà doté le chancelier d'une terre et d'un revenu sur le Trésor.

[5] En même temps le cardinal de Châtillon passait en Angleterre dans une barque.

[6] Discours des raisons et persuasions de la paix en l'an 1568.

[7] Poésies latines de MICHEL DE L'HÔPITAL, épître 2 du livre VI.

[8] Poésies latines de MICHEL DE L'HÔPITAL, fin de l'épître 8 du livre VI, adressée à Anne d'Est.

[9] Il était évêque d'Orléans ; c'est à lui que l'Hôpital adresse son épître sur les Avantages de la guerre.

[10] Le chancelier était loin alors d'être le garde des sceaux ; ce dernier titre désignait les greffiers et un édit de juin 1568 en créa un dans chaque juridiction du royaume.